Quel statut considérer pour un restaurant japonais ?

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Vous désirez vous lancer, vous avez des ambitions d'entrepreneur et vous voulez ouvrir votre restaurant japonais ?

La désignation du statut d'entreprise qui confèrera une existence légale à votre restaurant japonais reste une étape essentielle lorsque vous allez créé votre entreprise.

Le choix de la forme juridique sera effectué en se basant sur de multiples facteurs, comme le régime fiscal, le statut du dirigeant, la présence d'associés ou encore la stratégie d'avenir.

Il y a beaucoup de détails et de facteurs à considérer et le lexique et les termes sont quelquefois délicats à assimiler.

Dans les lignes ci-dessous. notre équipe va simplifier autant que possible pour que vous ayez la totalité des éléments pour prendre la bonne décision. Nous avons estimé que le meilleur choix était de ne pas divulguer tous les points de détails afin d'alléger la compréhension. Comme cela, vous devriez obtenir une idée précise du statut juridique convenant le mieux pour votre restaurant japonais.

Vous pouvez, ensuite, faire valider votre choix final avec l'aide d'un conseiller juridique.

Pour tous les autres aspects de votre entreprise, et pour assurer la réussite de votre entreprise, vous pouvez télécharger notre business plan pour un restaurant japonais.

Ouvrir un restaurant japonais sans associé(s) : les statuts juridiques envisageables

Si vous voulez ouvrir un restaurant japonais en solitaire, il sera recommandé de sélectionner parmi l'un de ces statuts : l'Entreprise Individuelle (EI), l'Entreprise Unipersonnelle à Responsabilité Limitée (EURL) ou la Société par Actions Simplifiée Unipersonnelle (SASU). On vous en dit plus.

Avantages et inconvénients de l'Entreprise Individuelle pour un restaurant japonais

Sans hésiter, le point fort numéro un de l'EI pour un restaurant japonais est la simplicité qui en ressort.

En effet, sa création ainsi que sa gestion restent largement plus simples que celles des autres régimes. Également, ce type de statut comprend moins de frais. La comptabilité générale reste aussi moins difficile.

Un autre bon point : depuis l'année 2022, le statut de l'EI offre un cadre plus protecteur aux entreprises.

Un dernier avantage : sa fiscalité reste plutôt aisée et fait preuve de flexibilité. En effet, elle peut bénéficier de 3 différents régimes : le régime réel normal, le régime réel simplifié ou le régime de la micro-entreprise.

Si on considère les faiblesses, premièrement : vous ne pourrez pas investir des fonds extérieurs.

Également, la pression fiscale reste plutôt elévée. Cela s'explique par le fait que l'impôt des personnes est plus contraignant que celui qui concerne les sociétés.

En bref, sélectionnez le statut EI pour votre restaurant japonais si vous aimez la simplicité mais également ne pas perdre de temps avec les démarches administratives.

Avantages et inconvénients de l'EURL pour un restaurant japonais

L'EURL est, en réalité, un choix de statut qui ressemble à celui de la SASU. Conséquemment, on hésite parfois entre les deux pour son restaurant japonais.

Notez-bien : les charges à payer en EURL vont être significativement moins lourdes que pour une SASU. En contrepartie, la protection sociale dont bénéficie le gérant du restaurant japonais va être moins confortable.

Une qualité supplémentaire : pour l'EURL : le capital peut être de un euro et votre responsabilité est limitée à la hauteur des apports. Il s'agit d'un argument réconfortant. Cependant, si vous avez besoin d'accéder à un emprunt bancaire pour votre restaurant japonais, la banque vous demandera une caution en contrepartie.

En ce qui concerne les points qui pourraient déranger, sa comptabilité et le fonctionnement sont moins faciles que pour une EI. Embaucher un comptable pour ce statut devrait vous coûter entre 700 et 1 200 euros chaque année. Également, il convient de rédiger des statuts.

Sachez que, en tant que gérant de votre restaurant japonais, vous aurez accès au régime TNS, cela veut dire aucune indemnité de congés payés et d'assurance chômage. Cela était aussi vrai pour l'Entreprise Individuelle.

Enfin, l'EURL pour un restaurant japonais est un statut juridique peu adaptable quant aux évolutions futures. En effet, transformer son EURL en SARL requiert des procédures difficiles.

Pour résumer, l'EURL permet une gestion simplifiée, de faibles charges et cotisations sociales. Cependant, elle manque de flexibilité et donne accès à une protection sociale limitée.

Avantages et inconvénients de la SASU pour un restaurant japonais

Tout comme l'EURL, la SASU de votre restaurant japonais n'a pas de limite basse de capital. La responsabilité du gérant est limitée à la limite des apports financiers.

Une différence avec l'EURL et l'EI : le gérant demeure affilié au au régime général de la sécurité sociale. En deux mots, cela signifie des cotisations plus lourdes mais une protection sociale de meilleure qualité. C'est le seul statut qui va permettre à un créateur d'entreprise, qui souhaiterait ouvrir un restaurant japonais sans associé, de rester affilié au régime général de la sécurité sociale.

Un point à noter si vous faites les choix de la SASU pour votre restaurant japonais : la gestion reste relativement flexible. En effet, la législation n'impose pas de règles strictires pour le mode opératoire des SASU et l’associé unique rédige librement les statuts qui vont régir le fonctionnement de son restaurant japonais.

Pour terminer, avec une SASU pour votre restaurant japonais, vous n'aurez pas à vous affranchir de cotisations sociales quant aux dividendes générés par votre activité.

Pour ce qui est des inconvénients, on a évoqué les cotisations sociales. parfois contraignantes. Aussi, si vous voulez ouvrir votre restaurant japonais avec une SASU, alors il faut élaborer des statuts pour votre société.

Pour finir, sachez que les démarches à faire pour fermer sa SASU sont compliquées et parfois coûteuses. En effet, une procédure de dissolution, avec une liquidation qui suit est exigée.

En somme, la SASU conviendra à votre restaurant japonais si vous souhaitez un statut qui offre plus de flexibilité que l'EURL et qui permettra de profiter d'une protection sociale plus confortable.

Ouvrir un restaurant japonais sans associé(s) : les choix de statut à envisager

Si vous voulez ouvrir votre restaurant japonais accompagné, il conviendra d'opter pour entre ces deux statuts : la Société à Responsabilité Limitée (SARL) ou la Société par Actions Simplifiée (SAS). Expliquons maintenant pourquoi.

Avantages et inconvénients de la SARL pour un restaurant japonais

Pour synthétiser, une Société à Responsabilité Limitée (SARL) est, tout simplement, une EURL ... sauf qu'on est plus tout(e) seul(e).

On reprend maintenant les différents atouts : il n'y a pas de limite basse d'investissement initial, la responsabilité de chacun est limitée à la hauteur du montant des apports et elle est encadrée par la législation française (ce qui est rassurant mais présente aussi des restrictions).

Un atout de la SARL pour votre restaurant japonais : le statut flexible de chaque gérant. En effet, les associés qui possèdent moins de 0.5 des parts sociales appartiendront au régime social des salariés. Pour simplifier, cela implique plus de couverture sociale (mais des cotisations sociales plus significatives). Les dirigeants qui ont apporté plus de 50% restent, quant à eux, considérés comme des non-salariés : un régime qui protège moins mais est aussi moins pesant en ce qui concerne les contisations du gérant.

En ce qui concerne les limites, on notera que la SARL représente souvent un statut trop lourd de formalités et qui manque de souplesse dans sa gestion pour certains projets. Comme nous l'avons mentionné précédemment, ce statut reste encadré par les lois françaises, ce qui peut parfois venir compliquer le fonctionnement de votre restaurant japonais.

Une autre limite : le gérant d'une SARL est inélucatblement une personne physique et ne peut être une société (soit une personne "morale").

Pour finir, si vous vous orientez vers la SARL, il faut noter qu'il peut exister quelques limites à l'entrée d'un nouvel associé dans le fonctionnement de votre restaurant japonais.

Tout compte fait, on peut dire que la SARL représente un choix de statut qui convient aux structures de "famille" ou bien de tailles moyennes. Est-ce le cas de votre restaurant japonais ?

Avantages et inconvénients d'une SAS pour un restaurant japonais

Un avantage incontestable de la SAS (Société par Actions Simplifiée) réside dans sa souplesse de fonctionnement.

Notons aussi un régime social sécurisé pour le président de la SAS.

Vous voulez faire entrer, à l'avenir, de nouvelles personnes dans votre société ? Si c'est le cas, alors le choix de la SAS demeurera le choix préféré.

Tout comme la SARL, la reponsabilité qui incombe aux différents associés de votre restaurant japonais se limite aux montant des investissements.

Enfin, vous pourrez bénéficier d'une grande liberté en ce qui concerne la décision du régime d'imposition de votre société mais également des dividendes.

En retour, la phase de rédaction des statuts pour votre restaurant japonais est légèrement plus longue.

Sachez aussi que les charges restent, elles, relativement plus élevées.

Enfin, on notera que la SAS est généralement délaissée par les entrepreneurs qui voudraient ouvrir un restaurant japonais avec leurs proches. Ces derniers choisissent plutôt la SARL (vue plus haut), qui confère un terrain plus sûr et sécurisant.

Pour synthétiser, le choix de la SAS va convenir pour ouvrir un restaurant japonais si on veut des possibilités d'adaptation, essentiellement pour l'actionnariat.

Peut-on ouvrir un restaurant japonais en auto-entrepreneur ?

Sans aucun doute, vous pourrez ouvrir votre restaurant japonais en vous appuyant sur le régime auto-entrepreneur. Néanmoins, il y a des facteurs à regarder de près.

Tout d'abord, ne perdez pas de vue que, contrairement aux croyances communes, le régime auto-entrepreneur ne représente pas un statut juridique. En effet, c'est un régime pour lequel ceux qui veulent ouvrir un restaurant japonais peuvent opter.

Il est associé à uniquement deux différents statuts juridiques : l'Entreprise Individuelle (EI) et l'Entreprise Unipersonnelle à Responsabilité Limitée (EURL).

Une contrainte majeure : avec ce régime, le chiffre d'affaires généré par votre restaurant japonais est limité à un montant spécifique, ce qui n'est pas le cas avec les autres régimes.

De plus, et c'est probablement pénible dans le cadre d'un restaurant japonais, on ne peut pas comptabiliser ses charges et frais à payer. Notez aussi que la TVA payée sur tous les frais de votre restaurant japonais n'est pas récupérable. Enfin, la protection sociale reste limitée et le régime des retraites est opaque.

Ainsi, choisir l'auto-entreprise pour un restaurant japonais reste relativement rare.

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