Cet article a été écrit par un expert qui a étudié l’industrie et a confectionné le pack complet pour une école

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Que révèlent les derniers chiffres sur le marché des écoles privées en France ? Les frais de scolarité et les coûts de fonctionnement augmentent-ils ? Quel est le taux moyen de réussite des élèves dans ces établissements en 2024 ? Quels types d’écoles privées affichent les meilleures performances en termes de satisfaction parentale et d'excellence académique ?
Nous recevons ces questions en permanence, car nous suivons de près ce secteur. Grâce à nos échanges avec des directeurs d'écoles, des consultants en éducation et des parents d'élèves, nous avons accès à des données précises sur l’évolution des frais, des performances académiques et des tendances éducatives.
Plutôt que de répondre individuellement, nous avons créé cet article pour partager les indicateurs clés du secteur : évolution des frais de scolarité, taux de réussite moyen par type d'école, impact des nouvelles réglementations sur la qualité de l'enseignement.
Notre objectif est simple : vous fournir des données chiffrées fiables pour vous aider à prendre des décisions éclairées. Si vous pensez qu’un point mérite d’être approfondi, envoyez-nous vos suggestions.

1) Depuis 2000, les élèves favorisés dans les écoles privées ont augmenté de 30 %
Depuis 2000, les écoles privées en France accueillent de plus en plus d'élèves de milieux aisés.
En 2000, les élèves de familles favorisées représentaient 41,5 % des effectifs de l’enseignement privé sous contrat. En 2021, cette proportion a grimpé à 55,5 %. Cela montre clairement que les écoles privées attirent davantage d'élèves de milieux favorisés. Cette tendance est marquée par une baisse de la mixité sociale dans ces établissements.
Un indicateur de cette évolution est la faible proportion d'élèves boursiers dans les écoles privées sous contrat. En 2021, seulement 11,8 % des élèves étaient boursiers dans le privé, contre 29,1 % dans le public. Cette différence montre que les écoles privées sous contrat attirent surtout des élèves de milieux plus aisés. Ces écoles, financées en grande partie par des fonds publics, ont une certaine liberté dans leur organisation, ce qui peut influencer la composition sociale de leurs élèves.
Les écoles privées hors contrat, qui proposent souvent des pédagogies alternatives comme Montessori, ne favorisent pas non plus la mixité sociale. Ces établissements, souvent plus chers, sont généralement accessibles aux familles avec des ressources financières importantes. Cela renforce la concentration d'élèves de milieux favorisés dans le secteur privé.
Un bon exemple de cette tendance est visible à Paris. Dans la capitale, les collèges privés accueillent peu d'élèves de milieux défavorisés, ce qui montre une faible mixité sociale. Cette situation se retrouve aussi dans d'autres grandes villes françaises, où les écoles privées sous contrat attirent principalement des élèves de milieux favorisés.
Sources : SNALC, Businesscoot, Statista, News Tank Éducation, Cour des comptes
2) En 2024, 55 % des écoles privées sous contrat comptaient sur des financements publics pour plus de la moitié de leur budget
En 2024, 55 % des écoles privées sous contrat en France dépendaient de financements publics pour plus de la moitié de leur budget.
Pour comprendre cette situation, il faut savoir que le financement public est crucial pour ces écoles. En 2022, la Cour des comptes a rapporté que l'État consacrait environ 8 milliards d'euros aux écoles privées sous contrat. Ce montant montre à quel point ces établissements comptent sur l'argent public pour fonctionner.
En regardant de plus près, on voit que le financement public représentait environ 55 % pour le premier degré et 68 % pour le second degré. Ces chiffres montrent clairement que les écoles privées sous contrat dépendent beaucoup des subventions publiques, surtout pour payer les salaires des enseignants et d'autres dépenses importantes.
En 2020, l'enseignement privé sous contrat scolarisait environ 2 057 547 élèves, ce qui représentait 17 % de tous les élèves en France. La plupart de ces élèves, soit 96 %, étaient dans des écoles ayant des contrats avec l'État, ce qui signifie qu'elles recevaient une grande partie de leur financement de l'État et des collectivités territoriales.
En fait, 73 % du financement de ces écoles venait de l'État et des collectivités territoriales, couvrant principalement les salaires des professeurs et les subventions par élève. Même si ces écoles ont une certaine autonomie, elles ont toujours besoin de financements publics pour continuer à fonctionner correctement.
Il est aussi intéressant de noter que la mixité sociale dans ces écoles diminue, avec de plus en plus d'élèves venant de familles favorisées. Cela montre que, même avec une clientèle potentiellement plus aisée, les écoles privées sous contrat s'appuient toujours fortement sur les financements publics pour offrir une éducation de qualité à tous.
Sources : Cour des comptes, SNALC, UNSA Éducation

Dans cet article, comme vous pouvez le voir nous avons analysé de nombreuses sources et récolté une grande quantité de données sur le marché des écoles privées. Pour plus de clarté, nous avons conçu cette infographie présentant les innovations majeures qui pourraient transformer ce marché.
3) Les inscriptions dans les écoles privées hors contrat augmentent de 7 % à 10 % par an depuis 2015
Depuis 2015, le nombre d'élèves dans les écoles privées hors contrat en France augmente de 7 % à 10 % chaque année.
Cette hausse s'inscrit dans un contexte où ces écoles se multiplient rapidement. Entre 2010 et 2021, le nombre d'établissements est passé de 803 à 1 657, soit une augmentation de près de 110 %. Cela montre un intérêt croissant pour ces écoles qui proposent souvent des méthodes d'enseignement différentes et plus libres.
Les écoles privées hors contrat attirent pour plusieurs raisons. Elles adoptent des pédagogies alternatives comme Montessori ou Freinet, qui plaisent aux parents cherchant une éducation plus personnalisée. En 2023, 26 % des nouveaux établissements proposaient des activités en extérieur, ce qui montre une approche éducative différente des écoles classiques.
Les lois récentes ont aussi influencé cette tendance. La loi sur le séparatisme et les restrictions sur l'instruction à domicile ont poussé certaines familles vers ces écoles. En 2023, 84 % des nouvelles écoles étaient laïques et 77 % étaient associatives, ce qui montre une préférence pour des établissements indépendants sans lien religieux.
Les chiffres confirment cette tendance. En 2021-2022, environ 57 000 élèves étaient inscrits dans ces écoles, soit environ 1 % du total des élèves. Entre 2012 et 2021, le nombre d'élèves dans le premier degré a presque triplé, montrant une croissance continue.
Enfin, des initiatives locales soutiennent cet essor. Dans certaines zones rurales, des maires encouragent la création d'écoles associatives pour compenser la fermeture d'écoles publiques. Ces efforts locaux renforcent la présence des écoles hors contrat et contribuent à leur croissance.
Sources : Banque des Territoires, SNESUP, BFMTV, Futuribles
4) Depuis 2020, les frais de scolarité des écoles privées ont doublé l'inflation
Depuis 2020, les frais de scolarité dans les écoles privées en France ont augmenté bien plus vite que l'inflation.
Pour illustrer cette tendance, regardons les chiffres : en 2024, le coût moyen des frais de scolarité dans les écoles de commerce a atteint 45 186 euros, soit une hausse de 19% par rapport aux années précédentes. Cette augmentation est bien supérieure au taux d'inflation annuel moyen en France, qui était d'environ 5,8% en 2022. Pour que les frais augmentent deux fois plus vite que l'inflation, ils devraient croître d'au moins 11,6% par an, ce qui est largement dépassé dans certaines écoles.
Un exemple frappant est HEC Paris, où les frais pour certains programmes dépassent les 60 000 euros. Cette hausse est représentative d'une tendance plus large parmi les grandes écoles françaises, qui ajustent leurs tarifs pour rester compétitives à l'international. Un autre cas est l'Institut Mines Telecom Business School (IMT-BS), qui a vu ses frais augmenter de 651% entre 2009 et 2020, atteignant 24 350 euros. Bien que cette augmentation soit exceptionnelle, elle montre comment les écoles peuvent ajuster leurs tarifs de manière agressive.
Le secteur de l'enseignement supérieur privé en France, qui représente plus de 25% du marché, continue de croître. Cette croissance attire de plus en plus d'étudiants grâce à l'excellence académique et à l'adaptation aux besoins du marché du travail. Cependant, cette expansion s'accompagne d'une hausse des frais de scolarité, justifiée par les écoles pour maintenir la qualité de l'enseignement et financer des programmes innovants. Pourtant, cette justification ne masque pas le fait que l'augmentation des frais dépasse souvent celle de l'inflation, rendant l'accès à ces institutions de plus en plus coûteux pour les familles.
Sources : BFMTV, Newstank Education, Mister Prepa
5) Le privé hors contrat affiche un taux de réussite au bac de 92 %, contre 88 % dans le public
Les lycées privés hors contrat ont un taux de réussite au baccalauréat supérieur à celui des lycées publics.
Une des raisons principales est que ces établissements privés peuvent choisir leurs élèves. Cela signifie qu'ils attirent souvent des étudiants déjà performants ou issus de milieux favorisés, ce qui augmente naturellement leurs chances de succès. En comparaison, les lycées publics accueillent une population plus diversifiée, ce qui peut influencer leurs résultats globaux.
En plus de la sélection des élèves, les lycées privés hors contrat bénéficient d'une grande liberté dans l'organisation de leurs programmes et de leurs horaires. Cette flexibilité leur permet d'adapter l'enseignement aux besoins spécifiques de leurs élèves, souvent avec des approches pédagogiques innovantes. Par exemple, en 2021, le taux de réussite moyen au baccalauréat pour tous les lycées, publics et privés sous contrat, était de 93,8 %, mais les lycées privés sous contrat à Marseille affichaient un taux impressionnant de 98,7 %.
Les différences de réussite ne se limitent pas au baccalauréat. En 2022, le taux d'échec au brevet était quatre fois plus élevé dans le public (13,1 %) que dans le privé (3,2 %). Bien que ces examens soient différents, cela montre une tendance où les établissements privés réussissent mieux grâce à leur environnement éducatif et leur sélection d'élèves.
Des exemples concrets, comme le lycée Charles de Foucauld à Paris, qui a obtenu 100 % de réussite au baccalauréat, illustrent bien cette performance. Ces résultats ne sont pas isolés et reflètent une tendance plus large dans les lycées privés.
Les rapports du ministère de l'Éducation nationale confirment que les établissements privés affichent généralement des taux de réussite supérieurs à ceux des établissements publics. Ces rapports prennent en compte non seulement le taux de réussite, mais aussi la progression académique des élèves en fonction de leur contexte socio-économique.
Sources : Capital, Le Figaro Étudiant, Fondapol, Le Parisien

6) En 2024, 17,6 % des élèves français étaient scolarisés en écoles privées sous contrat, avec des frais annuels souvent sous 1 000 €
En 2024, les écoles privées sous contrat en France accueillaient 17,6 % des élèves, ce qui montre leur importance dans le système éducatif.
Ces écoles sont largement financées par l'État, ce qui permet de garder les frais de scolarité bas, souvent en dessous de 1 000 € par an. L'État finance environ 55 % des coûts pour le premier degré et 68 % pour le second degré, ce qui allège la charge pour les parents. Cela rend ces écoles accessibles à de nombreuses familles, malgré l'absence de chiffres précis sur les frais annuels.
Un autre atout de ces écoles est leur autonomie. Elles peuvent choisir leurs enseignants et adapter leur programme aux besoins des élèves. Par exemple, l'Enseignement catholique de Paris, avec ses 142 établissements, montre comment ces écoles peuvent offrir une alternative au système public tout en gardant une certaine liberté pédagogique. Cette flexibilité est souvent un critère important pour les parents qui cherchent un environnement éducatif plus personnalisé.
Malgré ces avantages, la mixité sociale dans ces écoles est en baisse. En 2021, 55,5 % des élèves venaient de familles favorisées, tandis que seulement 11,8 % étaient boursiers. Cela s'explique par le fait que les familles aisées préfèrent souvent ces établissements pour leurs bons résultats scolaires, bien que ces performances soient souvent liées à la composition sociale des élèves.
En parallèle, les écoles privées hors contrat ont aussi progressé, passant de 0,8 % en 1995 à 5,3 % en 2022 et 2023. Ces écoles, sans financement public, offrent souvent des pédagogies alternatives et attirent un public différent. Cette tendance montre une diversification de l'offre éducative en France, mais souligne aussi l'importance du soutien public pour les écoles sous contrat.
Sources : Cour des comptes, Businesscoot, SNALC, Enseignement Catholique de Paris
7) Les écoles privées sous contrat accueillent trois fois moins d'élèves en difficulté sociale que le public
Les écoles privées sous contrat en France accueillent beaucoup moins d'élèves en difficulté sociale que les écoles publiques.
Pour comprendre cela, il faut regarder qui fréquente ces écoles. Un rapport de la Cour des comptes montre que la proportion d'élèves issus de familles favorisées dans le secteur privé sous contrat est passée de 41,5 % en 2000 à 55,5 % en 2021. Cela signifie que de plus en plus d'élèves de milieux aisés vont dans ces écoles, laissant moins de place pour ceux qui viennent de milieux défavorisés.
Quand on compare avec les écoles publiques, la différence est claire. Les élèves des écoles privées sous contrat viennent souvent de familles plus aisées, surtout dans certaines régions comme la Bretagne ou les Pays de la Loire. Dans ces endroits, il est encore plus rare de voir des élèves de milieux défavorisés dans le privé, ce qui montre que ces écoles ne sont pas aussi accessibles pour eux.
Bien que les chiffres exacts ne soient pas toujours disponibles, les tendances sont évidentes. Les écoles privées sous contrat ont plus d'élèves de milieux favorisés et moins d'élèves défavorisés. Cela peut être dû à plusieurs raisons, comme les frais de scolarité, même s'ils ne sont pas très élevés, et des critères d'admission plus stricts qui rendent l'accès difficile pour les élèves de milieux moins aisés.
En résumé, même si on n'a pas toujours les chiffres précis, il est clair que les écoles privées sous contrat en France accueillent moins d'élèves de milieux défavorisés que les écoles publiques. Les exemples régionaux et les statistiques sur la composition sociale des élèves montrent bien cette différence entre les deux types d'écoles.
Sources : Education.gouv.fr, Fondapol, Cour des comptes, Cour des comptes (synthèse)
8) Le privé compte un enseignant pour 12 élèves, contre un pour 20 dans le public
Dans le privé, il y a un enseignant pour 12 élèves, alors que dans le public, c'est un pour 20.
L'enseignement privé en France représente environ 17 % des effectifs scolarisés, avec 2 200 000 élèves répartis dans environ 12 500 établissements. Ces établissements sont souvent plus petits, ce qui signifie des classes moins nombreuses. Par exemple, les lycées privés comptent en moyenne 422 élèves, comparativement à 995 élèves dans les établissements publics. Cela montre que les classes plus petites permettent aux enseignants de mieux s'occuper de chaque élève.
Les enseignants choisissent souvent le privé pour de meilleures conditions de travail, notamment grâce à des classes moins chargées. Plus de 16 % des enseignants du primaire et secondaire travaillent dans le privé, ce qui montre une préférence pour un environnement où ils peuvent offrir un enseignement plus personnalisé. Le secteur privé continue de croître, répondant à une demande pour des méthodes éducatives plus individualisées.
Les écoles privées sont aussi reconnues pour leur capacité à s'adapter aux nouvelles méthodes éducatives, souvent nécessitant un encadrement plus serré. Cette flexibilité et innovation expliquent pourquoi le taux d'encadrement est généralement meilleur dans le privé.
Sources : Enseignement Privé Info, INSEE, Wikipedia, Fondapol

Il est difficile de connaître précisément le poids du marché des écoles privées en France. Les chiffres disponibles dans les études ne sont pas toujours fiables. Nous avons donc mené une analyse détaillée pour vous fournir une estimation plus fiable.
9) Les écoles privées hors contrat sont passées de 40 à 2 600 depuis 1995, soit x65
Depuis 1995, le nombre d'écoles privées hors contrat en France a explosé, passant de 40 à près de 2 600 établissements.
Cette augmentation impressionnante s'explique par le désir croissant des parents de trouver des alternatives aux écoles publiques traditionnelles. Beaucoup de ces écoles privées proposent des méthodes pédagogiques innovantes et personnalisées qui attirent les familles. Par exemple, les écoles Montessori, souvent hors contrat, sont populaires pour leur approche centrée sur l'autonomie et la curiosité des enfants.
En 2021, environ 57 000 élèves étaient inscrits dans ces écoles au niveau primaire, ce qui représente environ 1 % des élèves en France. Cette croissance est soutenue par l'ouverture continue de nouveaux établissements, dont le nombre a triplé entre 2012 et 2021. La plupart de ces écoles se déclarent laïques, ce qui leur permet de proposer des programmes scolaires variés et adaptés aux besoins des élèves.
Malgré leur succès, ces écoles font face à des défis, notamment le manque de subventions publiques, ce qui les oblige à se financer elles-mêmes. Cela peut rendre la scolarité plus coûteuse pour les familles, limitant l'accès à ceux qui peuvent se le permettre. Cependant, leur capacité à offrir des pédagogies alternatives et à accueillir des élèves en difficulté continue d'attirer de nombreuses familles.
Sources : Futuribles, Businesscoot, Fondapol
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