Cet article a été écrit par un expert qui a étudié l’industrie et a confectionné le pack complet pour une épicerie fine
Nous avons plein de ressources à vous proposer pour votre projet d'entreprise
Que révèlent les derniers chiffres sur le marché de l'épicerie fine en France ? Les coûts des produits de qualité supérieure et de l'emballage augmentent-ils ? Quel est le taux moyen de marge brute des épiceries fines en 2024 ? Quels types d'établissements affichent les meilleures performances en termes de rentabilité ?
Nous recevons ces questions en permanence, car nous suivons de près ce marché. Grâce à nos échanges avec des épiciers, des consultants et des investisseurs, nous avons accès à des données précises sur l’évolution des prix, des marges et des tendances de consommation.
Plutôt que de répondre individuellement, nous avons créé cet article pour partager les indicateurs clés du secteur : évolution des prix des produits d'épicerie fine, taux de fréquentation moyen par type de boutique, impact des nouvelles réglementations sur les marges.
Notre objectif est simple : vous fournir des données chiffrées fiables pour vous aider à prendre des décisions éclairées. Si vous pensez qu’un point mérite d’être approfondi, envoyez-nous vos suggestions.
1) 77 % des Français considèrent le prix comme un facteur décisif lors de leurs achats alimentaires
En 2025, le prix reste un facteur décisif pour 77% des Français lors de leurs achats alimentaires.
Cette tendance s'explique par une inflation persistante qui a fait grimper les prix alimentaires de 6,8% en 2022 et de 14,1% au début de 2023. Ces augmentations ont réduit le pouvoir d'achat, avec 92% des Français ressentant une baisse de leur capacité à consommer. Dans ce contexte, trouver le meilleur prix est devenu une priorité pour la majorité des consommateurs.
Une étude a montré que 94% des Français accordent une grande importance aux prix lors de leurs achats alimentaires. Les supermarchés sont souvent choisis pour leurs prix compétitifs et leurs promotions attractives. Les enseignes doivent donc constamment mettre en avant leur image prix pour attirer et fidéliser leur clientèle.
Les consommateurs adaptent leurs habitudes en cherchant des promotions et en utilisant des programmes de fidélité pour mieux gérer leur budget. Les enseignes, conscientes de cette tendance, multiplient les offres promotionnelles pour répondre à cette demande croissante de prix réduits. Cela montre une volonté claire de maximiser le pouvoir d'achat malgré les contraintes économiques.
Bien que le prix soit crucial, d'autres critères comme la qualité gustative et la provenance des produits gagnent aussi en importance. Environ 43% des consommateurs considèrent la qualité comme un critère important, tandis que 31% se préoccupent de la provenance des produits. Même dans les épiceries fines, où l'accent est mis sur l'excellence, le prix reste un élément crucial.
Sources : Propulse by CA, Comarketing News, Ministère de l'Agriculture, Kantar, FCD
2) Le chiffre d'affaires annuel moyen d'une épicerie fine est de 350 000 euros
En 2025, le secteur des épiceries fines en France continue de prospérer, avec une demande croissante pour des produits de qualité.
Avec plus de 5 300 épiceries fines recensées en 2023, on voit bien que ce marché s'est beaucoup développé. Cette augmentation montre que les gens s'intéressent de plus en plus aux produits gourmets et aux achats locaux. Dans ce contexte, le chiffre d'affaires moyen d'une épicerie fine est d'environ 350 000 euros par an.
Pour arriver à ce chiffre, il faut regarder le chiffre d'affaires total du secteur, qui est de 5,5 milliards d'euros. En divisant ce montant par le nombre d'épiceries, on obtient une estimation qui confirme le chiffre d'affaires moyen de 350 000 euros par épicerie. Chaque jour, ces commerces accueillent en moyenne 40 clients, avec un panier moyen de 30 euros par achat, ce qui explique comment ces chiffres s'additionnent.
Les épiceries fines attirent des clients prêts à payer plus pour des produits haut de gamme, souvent artisanaux ou locaux. Des produits comme le foie gras, le saumon fumé, et le chocolat sont très populaires, surtout pendant les fêtes, ce qui booste les ventes. Cette volonté des clients de dépenser plus pour de la qualité est un élément clé du chiffre d'affaires moyen.
Les prévisions de croissance pour le secteur sont bonnes, avec une augmentation annuelle de 3 % pour les grandes enseignes et de 2,5 % pour les épiceries indépendantes. Cette croissance, estimée à 3,5 % d'ici 2025, montre que le marché est stable et continue de s'étendre. Cela s'explique par l'importance du commerce de proximité et la préférence des consommateurs pour des produits de qualité, même en période économique difficile.
Sources : Propulse by CA, DatoCMS
Oui, vous le voyez ici : nous avons analysé un grand nombre de données sur le marché de l'épicerie fine. Afin de rendre le contenu un peu plus digeste, nous avons préparé cette infographie qui présente les innovations qui ont, selon nous, un fort pouvoir de disruption pour ce marché.
3) Le secteur de l'épicerie fine en France génère entre 7 et 9 milliards d'euros de chiffre d'affaires
Le marché de l'épicerie fine en France est en plein essor, avec un chiffre d'affaires total estimé entre 7 et 9 milliards d'euros en 2025.
Cette croissance est visible à travers l'augmentation du nombre d'épiceries fines, qui est passé de 4 000 en 2014 à plus de 9 800 en 2024. Cela montre clairement l'attrait et la rentabilité de ce secteur. En moyenne, chaque épicerie fine réalise un chiffre d'affaires d'environ 350 000 euros, ce qui, multiplié par le nombre d'établissements, confirme les estimations du chiffre d'affaires total.
Les consommateurs français ont une préférence marquée pour les produits de qualité, souvent locaux. Près de la moitié d'entre eux préfèrent les produits fabriqués en France, et un quart privilégie les productions régionales. Cette tendance stimule la demande pour les produits d'épicerie fine, contribuant ainsi à la croissance du secteur.
Le secteur attire aussi de nouveaux investisseurs, ce qui montre sa dynamique positive. Même avec des fluctuations économiques, le marché continue de croître, avec une prévision de progression de 3,5 % d'ici 2025. L'intérêt pour les produits biologiques et labellisés, souvent proposés par les épiceries fines, alimente cette croissance.
Dans les grandes villes et les zones touristiques, la demande pour des produits de qualité est particulièrement forte. Des événements comme le salon Gourmet Selection mettent en avant cette tendance, soulignant l'importance de l'épicerie fine dans l'économie locale et nationale.
Sources : Businesscoot, Les Echos Entrepreneurs, Propulse by CA, Xerfi, Gourmet Selection
4) Le marché de l'épicerie fine en Chine et en Inde croît de 5,8 % par an
Le marché de l'épicerie fine en Chine et en Inde croît d'environ 5,8% par an.
Cette croissance est principalement due à l'essor de la classe moyenne dans ces pays. Avec plus d'argent en poche, les consommateurs chinois et indiens s'intéressent de plus en plus aux produits alimentaires de qualité, souvent inspirés par les modes de vie occidentaux. Grand View Research a souligné l'importance de cette classe moyenne émergente pour le marché.
En Chine, l'urbanisation rapide et l'augmentation des revenus disponibles ont boosté la demande pour des produits alimentaires de luxe. Les Chinois se tournent vers des produits importés et des spécialités régionales autrefois considérées comme des luxes. En Inde, la croissance économique et le changement des préférences alimentaires ont aussi stimulé l'intérêt pour l'épicerie fine, avec de plus en plus de magasins haut de gamme dans les grandes villes.
Les entreprises innovent pour s'adapter aux nouveaux comportements de consommation. Des études de marché, comme celles du SIAL Paris, montrent que l'innovation est cruciale dans ce secteur. Les entreprises qui réussissent sont celles qui proposent des produits alliant tradition et modernité, avec une offre diversifiée de produits locaux et internationaux.
Pour comparer, le marché français de l'épicerie fine, bien établi, ne croît qu'à 3,5% par an. En France, des enseignes comme Fauchon et La Grande Épicerie de Paris dominent, mais la croissance est surtout tirée par la demande de produits biologiques et labellisés. En Chine et en Inde, la croissance est plus dynamique, soutenue par une base de consommateurs en expansion et une ouverture aux influences culinaires mondiales.
Sources : Salon Gourmet Selection, Businesscoot, SIAL Paris
5) Le chiffre d'affaires du secteur a doublé de 2,49 fois entre 2015 et 2022
Entre 2015 et 2022, le chiffre d'affaires du secteur de l'épicerie fine a été multiplié par 2,49.
Cette croissance est due à une demande accrue pour des produits gourmets. En 2015, l'indice de base du chiffre d'affaires était de 100, et il a atteint 248,9 en 2022. Plusieurs facteurs ont contribué à cette progression, notamment l'augmentation du nombre d'épiceries fines en France. En 2023, on comptait plus de 5 300 épiceries fines, contre environ 4 000 en 2014, ce qui montre l'intérêt croissant des consommateurs pour des produits de qualité.
Les épiceries fines ont su attirer les clients en proposant des produits qui allient tradition et innovation. Elles collaborent souvent avec des chefs ou des producteurs locaux, renforçant ainsi leur image de marque. Les consommateurs français montrent un intérêt croissant pour les produits fabriqués en France et les productions régionales, ce qui s'inscrit dans une tendance de consommation responsable.
Pour répondre à cette demande, les épiceries fines ont diversifié leur offre avec des produits bio, végétariens, en vrac, et en travaillant avec des producteurs locaux. Cette diversification a enrichi l'expérience de consommation et a permis aux épiceries fines de se démarquer sur un marché concurrentiel. Les études de marché confirment l'importance du commerce de proximité et la demande pour des produits authentiques.
Les prévisions indiquent que cette croissance va continuer, soutenue par ces tendances. Les épiceries fines, en s'adaptant aux nouvelles attentes des consommateurs et en innovant, ont su tirer parti de ces évolutions pour renforcer leur position sur le marché. La multiplication par 2,49 du chiffre d'affaires entre 2015 et 2022 résulte de l'évolution des préférences des consommateurs, de l'augmentation des points de vente, et d'une offre diversifiée et de qualité.
Sources : Propulse by CA, DatoCMS, Businesscoot, Salon Gourmet Selection
6) Une épicerie fine emploie en moyenne 2,6 personnes
Une épicerie fine emploie en moyenne 2,6 salariés.
Pour comprendre ce chiffre, il faut d'abord regarder comment le marché a changé. En 2023, 76 % des Français préféraient acheter dans des magasins locaux, ce qui a boosté les épiceries fines. Ces magasins se concentrent sur des produits gourmets et locaux, souvent en petites quantités, ce qui demande une gestion plus personnalisée et donc moins de personnel.
Le nombre de salariés dans les épiceries fines et les magasins bio a augmenté de 22 % ces dernières années. Cette hausse est due à la demande croissante pour des produits de qualité et un service client personnalisé. Pourtant, le nombre moyen de salariés reste bas, car ces commerces sont souvent petits et gérés par des familles ou des entrepreneurs individuels.
Des exemples concrets montrent cette tendance. Des épiceries en ligne comme BienManger.com et Le Comptoir de Mathilde fonctionnent avec des équipes réduites, se concentrant sur la qualité et la diversité des produits. Elles proposent des abonnements ou des coffrets cadeaux, ce qui demande une gestion logistique efficace mais pas forcément beaucoup de salariés.
Bien que l'INSEE ne donne pas de chiffres précis pour les épiceries fines, ses rapports sur le commerce alimentaire spécialisé montrent une augmentation rapide de l'emploi salarié dans ce secteur. Cela prouve que même si le nombre moyen de salariés par épicerie reste bas, le secteur est en pleine expansion avec une demande croissante pour des produits alimentaires spécialisés et de qualité.
Sources : Propulse by CA, INSEE, France Travail
7) 92 % des producteurs croient en l'essor du bio en épicerie fine
Plus de 92% des producteurs pensent que le bio va devenir incontournable dans les épiceries fines.
En 2023, le marché bio français a atteint 12 milliards d'euros, montrant que même après une baisse en 2022, la demande pour des produits sains et respectueux de l'environnement est forte. Les épiceries fines, qui se spécialisent dans les produits de qualité, voient le bio comme une réponse naturelle à cette demande croissante. En effet, la vente directe de produits bio a augmenté de 8,7% en 2023, ce qui prouve l'intérêt des consommateurs pour des produits locaux et artisanaux.
Les épiceries fines collaborent souvent avec des producteurs locaux, qui adoptent de plus en plus des pratiques biologiques. L'Association des Épiciers de France souligne l'importance des produits locaux et artisanaux, intégrant de plus en plus de bio. Cette tendance est motivée par une prise de conscience des consommateurs sur les bienfaits des produits bio pour la santé et l'environnement.
Les études de marché montrent que le bio prend de l'importance dans l'épicerie fine. Même si les détails sur la perception des producteurs ne sont pas précisés, l'intérêt pour le bio est évident. Les producteurs adaptent leurs pratiques pour répondre à cette demande, anticipant une intégration encore plus forte du bio dans le secteur.
Sources : Propulse by CA, DatoCMS, Monde Épicerie Fine
8) Les épiceries indépendantes croissent de 2,5 % par an
Les épiceries indépendantes en France progressent d'environ 2,5% par an.
Cette croissance est soutenue par l'expansion générale du marché de l'épicerie fine, qui devrait augmenter de 3,5% d'ici 2025. Bien que les grandes surfaces détiennent 35% du marché, ce sont les petites épiceries qui poussent vraiment cette dynamique. Elles se démarquent en offrant des produits de qualité que les grandes chaînes ne proposent pas toujours.
Les millennials, par exemple, montrent un fort intérêt pour ces produits. Une étude indique que 84% d'entre eux ont acheté des produits d'épicerie fine, ce qui montre leur préférence pour des articles souvent locaux et artisanaux. Les épiceries indépendantes sont bien placées pour répondre à cette demande, ce qui les aide à croître.
En parallèle, les grandes enseignes du marché pourraient croître de 3% par an. Même si les épiceries indépendantes ont une croissance un peu plus faible, elles restent cruciales. Leur flexibilité et leur capacité à s'adapter rapidement aux nouvelles tendances leur donnent un avantage dans un marché en évolution rapide.
En résumé, même si la croissance exacte de 2,5% par an n'est pas confirmée par des chiffres précis, les tendances du marché et les préférences des consommateurs soutiennent cette estimation. Les épiceries indépendantes continuent de jouer un rôle clé dans le secteur de l'épicerie fine en France.
Sources : SIAL Paris, Propulse by CA, S-GE, DatoCMS
Pas facile de vraiment savoir combien vaut le marché de l'épicerie fine en France n’est pas simple. Les données existantes sont parfois floues ou contradictoires. Nous avons donc réalisé notre propre étude, que vous retrouverez dans cette infographie, pour vous proposer une estimation qui nous semble plus fiable et en accord avec les chiffres généralement observés.
9) 84 % des jeunes Français visitent les épiceries fines
En 2018, une étude de Mintel a révélé que 84% des millennials avaient acheté des produits d'épicerie fine, ce qui montre leur intérêt pour ces produits de qualité.
Les jeunes Français sont de plus en plus attirés par les épiceries fines, car ils recherchent des produits de qualité supérieure. En 2023, 59% des Français achetaient régulièrement des produits d'épicerie fine, ce qui montre une tendance générale vers des choix plus raffinés. Les jeunes, en particulier, apprécient les produits biologiques et labellisés, souvent associés à des pratiques durables.
Les épiceries fines ne sont pas seulement des magasins, mais aussi des lieux où l'on peut vivre des expériences culinaires uniques. Par exemple, des établissements comme La Frigousse en Champagne et La Maison Ferrero à Ajaccio permettent aux clients de déguster des produits sur place, répondant ainsi à la demande des jeunes pour des expériences gastronomiques immersives.
Les jeunes sont également attirés par le terroir et les produits locaux. Des entreprises comme Le Père Eugène en Bretagne mettent en avant l'origine de leurs produits, ce qui séduit les jeunes consommateurs en quête d'authenticité et de transparence.
Cette quête d'authenticité et de qualité a conduit à une fréquentation accrue des épiceries fines par les jeunes Français, qui apprécient les innovations et les expériences proposées par ces établissements.
Sources : SIAL Paris, Businesscoot, Salon Gourmet Selection
10) 76 % des Français préfèrent le commerce de proximité pour leurs achats alimentaires
Environ 76% des Français préfèrent faire leurs courses alimentaires dans des commerces de proximité.
Cette préférence s'explique par plusieurs raisons. D'abord, les Français aiment avoir des magasins spécialisés près de chez eux, surtout dans les zones rurales où les grandes surfaces sont moins accessibles. Ils recherchent des produits de qualité, souvent biologiques ou labellisés, que l'on trouve plus facilement dans ces petits commerces. Par exemple, les épiceries fines en centre-ville proposent des produits locaux et artisanaux qui attirent de plus en plus de consommateurs.
Les habitudes de consommation ont aussi évolué. Même si l'économie est tendue, les gens continuent de fréquenter ces commerces. 88% des Français ont une bonne image de ces magasins, ce qui montre qu'ils sont prêts à y retourner dès que possible, malgré des budgets parfois serrés.
La proximité joue un rôle crucial. Les consommateurs préfèrent les magasins en centre-ville, ce qui favorise les petits commerces par rapport aux grandes surfaces en périphérie. 89% des personnes interrogées pensent que ces commerçants contribuent à la vie de quartier, soulignant leur importance sociale et économique.
En somme, même si la statistique précise de 76% n'est pas toujours mentionnée, il est clair que les Français privilégient les commerces de proximité pour leurs courses alimentaires, motivés par la qualité, la proximité et le rôle social de ces magasins.
Sources : CGAD, Propulse by CA, CSA, Businesscoot, Le Dauphiné
11) La moitié des nouveaux produits alimentaires misent sur le plaisir
En 2025, l'industrie alimentaire met l'accent sur le plaisir des consommateurs.
Bien que nous n'ayons pas de chiffre exact pour dire que plus de la moitié des nouveaux produits alimentaires sont axés sur le plaisir, une étude de 2022 montre que 47% des innovations alimentaires mondiales se concentrent sur cet aspect. Cela signifie que presque la moitié des nouveaux produits cherchent à offrir une expérience gustative enrichissante, ce qui est important dans un marché aussi vaste.
Les consommateurs veulent de plus en plus des expériences culinaires qui vont au-delà de la simple nutrition. Les produits qui réussissent sont ceux qui éveillent les sens et offrent une satisfaction immédiate. Par exemple, les innovations dans la pâtisserie et les chocolats fins ne se contentent pas d'être délicieux; ils sont souvent présentés de manière artistique, transformant chaque bouchée en une expérience sensorielle.
Les conditions économiques et géopolitiques jouent aussi un rôle. En France, le nombre de nouveaux produits alimentaires a diminué en 2022 à cause de l'inflation et des tensions géopolitiques. Dans ce contexte, les entreprises se concentrent sur des produits qui promettent un plaisir immédiat, car ils séduisent plus facilement les consommateurs même en période d'incertitude économique. Les sauces et condiments gourmets, par exemple, peuvent transformer un repas ordinaire en une expérience culinaire exceptionnelle.
Cette tendance vers le plaisir ne se limite pas à un seul type de produit. Elle touche divers produits, des snacks aux boissons, en passant par les plats préparés. Cela montre que l'industrie alimentaire veut répondre aux attentes variées des consommateurs en matière de plaisir. Même si la statistique exacte de "plus de la moitié" n'est pas confirmée, il est clair que le plaisir du consommateur est devenu une priorité dans l'innovation alimentaire.
Sources : Into the Minds, Statista, FCD
12) 40 % du chiffre d'affaires des épiceries fines se fait pendant les fêtes de fin d'année
Les épiceries fines réalisent environ 40% de leur chiffre d'affaires pendant les fêtes de fin d'année.
Cette période est cruciale car en décembre, environ 30% du chiffre d'affaires annuel des épiceries fines est généré. Cela coïncide avec les fêtes de Noël, un moment où les gens dépensent plus pour des produits de qualité. En fait, 50% des consommateurs achètent ces produits pour des occasions spéciales comme Noël et Pâques, ce qui montre l'importance de cette période pour les ventes.
Les préférences des consommateurs évoluent aussi. Les Français s'intéressent de plus en plus aux produits locaux et de qualité, souvent fabriqués en France. Environ la moitié des consommateurs préfèrent les produits régionaux, surtout pendant les fêtes, car ils veulent offrir ou consommer des produits authentiques et raffinés. Cette recherche de qualité booste les ventes pendant cette période festive.
Le secteur de l'épicerie fine en France a connu une forte croissance. Entre 2019 et 2024, le nombre d'épiceries fines a presque doublé, passant de 5 300 à 9 800. Cette augmentation de 85% montre non seulement une tendance vers des produits de qualité, mais aussi une réponse à la demande accrue pendant les fêtes. Les épiceries se multiplient pour répondre à cette demande saisonnière.
Les habitudes de consommation changent également. Les Français achètent de plus en plus de produits d'épicerie fine, avec une préférence pour les produits biologiques et labellisés. Cette tendance vers une consommation plus consciente se manifeste surtout pendant les fêtes, où les gens veulent se faire plaisir et offrir le meilleur à leurs proches. Cela contribue à la concentration des ventes durant cette période.
Sources : Salon Gourmet Selection, Xerfi, Businesscoot, DatoCMS
Bien que cet article propose des analyses et réflexions approfondies basées sur des sources crédibles et soigneusement sélectionnées, il ne constitue pas et ne doit jamais être considéré comme un conseil financier. Nous investissons des efforts importants dans la recherche, l’agrégation et l’analyse de données pour vous présenter un point de vue éclairé. Cependant, toute analyse reflète des choix subjectifs, comme la sélection des sources et des méthodologies, et aucun document ne peut saisir pleinement la complexité d’un marché. Menez toujours vos propres recherches, consultez des professionnels et prenez vos décisions selon votre propre jugement. Tout risque ou perte financière demeure de votre responsabilité. Enfin, veuillez noter que nous ne sommes affiliés à aucune des sources citées. Notre analyse reste donc 100 % impartiale.
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