Les chiffres et données sur le marché de la restauration vegan et végétarienne
Si le mouvement végétarien n'est pas nouveau, il gagne en visibilité et en complexité depuis quelques années. Afin de préserver la planète ou leur santé, les français prennent l'initiative de consommer moins de viande. Ainsi, es aliments d'origine végétale gagnent de plus en plus de terrain dans les assiettes. De quoi susciter la joie des industriels et des établissements de restauration. Voici des chiffres qui expliquent ce phénomène
Vous retrouverez aussi des chiffres sur cette industrie dans notre modèle de business plan pour un restaurant vegan. Dans ce modèle, les chiffres sont actualisés deux fois par an.
380 millions d'euros de chiffre d’affaires
En France, les produits végétaliens et végétariens s'imposent peu à peu comme une réelle alternative aux protéines animales.
D'après une étude réalisée par Xerfi, la vente de produits végétariens et végétaliens a connu une croissance annuelle de 24% et a atteint un chiffre d'affaires de 380 millions d'euros.
En croissance constante depuis quelques années, ce marché est aujourd'hui équivalent, voire supérieur, à celui du sans gluten.
Cependant, il génère 10 fois moins de ventes que les produits bios. Selon Xerfi, la nourriture végétarienne et végétalienne devrait dépasser les 600 millions d'euros de chiffre d'affaires d'ici fin 2021.
Source : Observatoire de la franchise
150 restaurants exclusivement vegan
En France, on peut trouver près de 150 établissements qui proposent uniquement des menus entièrement végétariens ou végétaliens.
D'après les résultats d'une enquête menée par l'expert de Consommation Hors Domicile (CHD), 46% des consommateurs français souhaitent disposer du choix d'au moins un ou deux plats sur la carte des restaurants ordinaires. Une possibilité de réaliser un véritable chiffre d'affaires pour ces restaurateurs.
Source : Noctambule Média
2,5 % de la population française est végétarienne et végan
Sous la pression des associations de défense des animaux et face à la crise climatique largement médiatisée, les modes de consommation alternatifs, qui n'utilisent pas de produits issus de l'exploitation animale, connaissent depuis quelques années un regain d'intérêt.
Selon Xerfi, les végétariens et les végétaliens (ou vegan) ne représentent qu'environ 2,5% de la population française. À savoir, 2% de végétariens, ce qui représente environ 1,3 million de personnes, et 0,5% de végétaliens, soit environ 340 000 personnes.
Quant aux flexitariens, ils représentent 30% de la population, c'est-à-dire près de 23 millions de personnes. Enfin il est bon de savoir qu'au cours des dix dernières années, la France a connu une diminution de 12% de la consommation de viande.
Source : Études & Analyses
60% des français adeptes des repas végétariens
Selon un sondage réalisé par OpinionWay, 60% des français affirment consommer des repas végétariens.
Parmi ces derniers, 16% en consomment plusieurs fois par semaine et 17% en consomment quelques fois par mois.
De plus, au sein des personnes interrogées, les femmes sont les premières à exclure le poisson et la viande de leur alimentation à 62%, de même que les moins de 35 ans à 31%.
Source : CB News
40% des français veulent consommer vegan
Selon une étude de l'IFOP, les français sont 40% à déclarer vouloir consommer davantage de produits d'origine végétale.
En France, les principales motivations de changement de régime alimentaire, évoquées par les adeptes du régime sans viande, sont pour 62% la santé et pour 56% à cause des conditions d'élevage et d'abattage des animaux.
Sans surprise, le bien-être animal est la principale motivation pour 68% de ces adeptes.
Source : IFOP
60% des vegans sont des hommes
Sur le marché français des produits végétariens, on trouve différentes catégories de consommateurs.
Les consommateurs végétariens sont composés à 70% de femmes contre seulement 30% d'hommes. Quant aux consommateurs veganq, on compte 60% d'hommes contre 40% de femmes.
Les Millenials, génération Y, sont les plus touchés par la tendance du végétarisme, de même que les cadres.
Source : Fédération des Transformateurs et Distributeurs Bio
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