Et si vous vous lanciez sur le marché de l'agriculture?

Nous avons des ressources adaptées à ce marché.

14 chiffres pour le marché de l'agriculture en 2025

Cet article a été écrit par un expert qui a étudié l’industrie et a confectionné le pack complet pour un projet agricole

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Nous avons plein de ressources à vous proposer pour votre projet d'entreprise

Que révèlent les derniers chiffres sur le marché de l'agriculture en France ? Les coûts des semences et de l'équipement augmentent-ils ? Quel est le taux moyen de rendement des exploitations agricoles en 2024 ? Quels types de cultures affichent les meilleures performances en termes de rentabilité ?

Nous recevons ces questions en permanence, car nous suivons de près ce marché. Grâce à nos échanges avec des agriculteurs, des consultants et des investisseurs, nous avons accès à des données précises sur l’évolution des prix, des rendements et des tendances de consommation.

Plutôt que de répondre individuellement, nous avons créé cet article pour partager les indicateurs clés du secteur : évolution des prix des intrants, taux de rendement moyen par type de culture, impact des nouvelles réglementations sur les marges.

Notre objectif est simple : vous fournir des données chiffrées fiables pour vous aider à prendre des décisions éclairées. Si vous pensez qu’un point mérite d’être approfondi, envoyez-nous vos suggestions.

Qui est l'auteur de ce contenu ?

L'équipe de Modeles de Business Plan

Une équipe de financiers, consultants et rédacteurs

Nous sommes une équipe d’experts en finance, de consultants, d’analystes de marché et de rédacteurs spécialisés, dédiés à accompagner les nouveaux entrepreneurs dans la création de leur entreprise. Nous vous aidons à éviter les erreurs en vous fournissant des business plans détaillés, des études de marché précises et des prévisions financières fiables, pour maximiser vos chances de succès dès le départ, et en particulier sur le marché de l'agriculture. Si vous voulez en savoir plus sur nous, vous pouvez consulter notre page de présentation.

Comment nous avons créé ce contenu 🔎📝

Chez Modeles de Business Plan, nous sommes assez familiers avec le marché de l'agriculture en France, nous analysons quotidiennement les tendances et dynamiques du marché. Nous ne nous contentons pas de rapports et d’analyses ; nous échangeons chaque jour avec des experts locaux – entrepreneurs, investisseurs et acteurs clés du secteur. Ces interactions directes nous permettent de mieux comprendre ce qu'il se passe sur le marché.

Pour créer ce contenu, on a d’abord puisé dans nos échanges et nos propres observations. Mais on ne s’est pas arrêtés là. Pour s’assurer que nos chiffres soient fiables, on a aussi creusé du côté de sources sérieuses et reconnues comme l'INSEE, le Ministère de l'Agriculture, et la Délégation de la France auprès de l'UE (pour ne citer qu'elles).

On ne partage que des chiffres qu'on peut prouver avec des sources fiables, du contexte solide et des infos claires.

Si les données manquent de crédibilité ou de contexte, on les laisse de côté. Pas question de vous donner des chiffres au hasard sans fondement. Notre but ici est de vous offrir une analyse complète et fiable du marché de la restauration, pas juste une avalanche de statistiques.

Toutes nos sources sont indiquées en toute transparence, pour que vous puissiez les explorer par vous-même.

On utilise aussi un peu d’IA, mais uniquement pour la rédaction. Cela nous aide à rendre les explications plus claires et fluides. La lecture est alors plus agréable pour vous.

Vous verrez aussi des infographies sur mesure qui résument et mettent en image les tendances clés, rendant les infos complexes plus digestes et percutantes. On espère qu’elles vous plairont ! Toutes les autres illustrations ont été créées en interne et ajoutées à la main.

Si vous pensez que nous aurions pu creuser certains points, n’hésitez pas à nous le faire savoir, nous vous répondrons sous 24 heures.

1) Les exportations françaises de semences s'élèvent à 1,5 milliard d’euros, confirmant leur leadership mondial

Les exportations françaises de semences atteignent 1,5 milliard d'euros, ce qui confirme que la France est le leader mondial dans ce domaine.

La France est le premier exportateur mondial de semences, avec une grande partie de ses ventes dirigée vers l'Europe. En 2023, l'Allemagne a été le principal partenaire commercial de la France dans ce secteur, avec des exportations de 268 millions d'euros. Cette relation forte avec l'Allemagne, ainsi qu'avec d'autres pays européens comme l'Espagne, la Pologne, la Roumanie et l'Italie, montre l'importance du marché européen, qui représente 70% des exportations françaises de semences.

La balance commerciale des semences a connu une croissance notable, atteignant 1,201 milliard d'euros en 2022/2023, soit une augmentation de 8% par rapport à l'année précédente. Cette tendance positive prouve la compétitivité des semences françaises à l'international. Depuis 2019/2020, la part des semences dans la balance commerciale extérieure de la France est passée de 50% à 55%, ce qui signifie que plus de la moitié des revenus de ce secteur provient des exportations.

La diversité des cultures pour lesquelles la France est leader, comme les semences de maïs-sorgho, potagères/florales et oléagineux, contribue à sa position dominante. Cette diversité permet à la France de répondre à une large gamme de besoins agricoles à l'échelle mondiale, maintenant ainsi sa compétitivité.

Le secteur des semences est crucial pour l'excédent commercial agricole français, représentant environ un tiers du solde total. Des rapports, comme ceux de SEMAE, soulignent l'impact économique de ce secteur, renforçant la position de la France en tant que leader mondial.

Sources : Mes Galères d'Agri, Wikipedia, Ressources Semences Paysannes, Délégation France UE

2) Le marché français des semences génère 3,5 milliards d’euros, leader européen

Le marché français des semences génère 3,5 milliards d’euros de chiffre d’affaires, maintenant son statut de leader européen.

La France est un acteur majeur dans le secteur des semences, non seulement en Europe mais aussi à l'échelle mondiale. Avec des exportations dépassant 1,5 milliard d'euros, elle se classe troisième au niveau mondial, juste derrière les États-Unis et la Chine. Cette position est soutenue par des partenariats solides avec des pays comme l'Allemagne, l'Espagne, la Pologne et l'Italie, qui absorbent une grande partie des exportations françaises.

La diversité des cultures est un atout majeur pour la France. Elle produit des semences pour une large gamme de cultures, y compris les céréales, les protéagineux, ainsi que les semences potagères et florales. Le maïs et le sorgho sont particulièrement importants, contribuant de manière significative au chiffre d'affaires global. Cette diversité permet à la France de répondre à divers besoins agricoles, tant sur le marché intérieur qu'à l'exportation.

Un autre facteur clé de la réussite française est l'investissement dans la recherche et le développement. Les entreprises françaises consacrent entre 10 et 15 % de leur chiffre d'affaires à l'innovation, ce qui leur permet de développer de nouvelles variétés de plantes et d'améliorer les rendements agricoles. Des organismes comme SEMAE fournissent des données et des analyses essentielles pour orienter les stratégies de développement du secteur.

Malgré une légère baisse de la superficie consacrée à la multiplication de semences, la valeur des ventes a augmenté de près de 9 % entre 2021/22 et 2022/23. Cette croissance montre la capacité du secteur à s'adapter et à maximiser la valeur ajoutée de ses produits. Plus de la moitié du chiffre d'affaires provient des exportations, soulignant l'importance de la France sur la scène internationale.

Sources : Businesscoot, Helios Blog, Ressources Semences Paysannes, Délégation France UE

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Si vous débutez une entreprise sur le marché de l'agriculture, il vous faudra anticiper les besoins des clients. Voici une infographie, que nous avons réalisé, qui vous en donne un aperçu clair.

3) 30 % des agriculteurs ont plus de 55 ans, compliquant la transmission des exploitations

Le secteur agricole français est confronté à un problème majeur : beaucoup d'agriculteurs sont âgés.

En 2020, près de 60 % des agriculteurs avaient 50 ans ou plus, ce qui montre bien que la population agricole vieillit. Ce phénomène est particulièrement visible dans certaines régions comme la Normandie, notamment dans l'Eure, où l'âge moyen des chefs d'exploitation est élevé. Ce vieillissement complique la transmission des fermes, un enjeu crucial pour l'avenir de l'agriculture.

Un autre problème est que beaucoup d'agriculteurs âgés ne savent pas qui prendra leur place. Cela s'explique souvent par le fait que le métier d'agriculteur attire moins les jeunes. Les coûts élevés pour démarrer et les difficultés financières découragent les nouvelles générations. Par exemple, dans le secteur de l'élevage laitier en Normandie, les contraintes de travail et les faibles revenus rendent la succession encore plus difficile.

Le nombre d'agriculteurs en France a beaucoup diminué au fil des ans. En 1970, il y avait 1,6 million d'agriculteurs, mais en 2020, il n'en restait qu'environ 389 000. Les fermes sont devenues plus grandes, avec une taille moyenne de 69 hectares aujourd'hui. Cette concentration peut effrayer les jeunes qui hésitent à gérer de grandes exploitations.

Malgré l'importance de l'agriculture pour l'économie française, son poids dans le PIB a baissé, ce qui peut influencer la perception de ce métier. Sans actions pour rendre l'agriculture plus attractive et faciliter la transmission des fermes, l'avenir du secteur est en danger.

Sources : INSEE, La Finance pour Tous, INSEE, Les Echos, Ministère de l'Agriculture

4) La production d’engrais azotés a chuté de 12 % depuis 2022, accroissant la dépendance aux importations russes

Depuis 2022, la production d'engrais azotés en France a chuté de 12 %, augmentant la dépendance aux importations russes.

Cette baisse de production est due à plusieurs facteurs économiques et géopolitiques. Les importations françaises d'engrais russes ont bondi de 402 000 tonnes en 2021 à 750 000 tonnes en 2023, ce qui montre une augmentation de plus de 80 % en deux ans. En 2024, la France a importé environ 735 000 tonnes d'engrais minéraux depuis la Russie, représentant 21,8 % de ses importations hors Union européenne. Cela souligne la difficulté pour la France de maintenir une production nationale suffisante.

La guerre en Ukraine a aussi joué un rôle important. Les tensions géopolitiques ont fait grimper les prix du gaz naturel en Europe, rendant la production d'engrais plus coûteuse pour les usines européennes. En revanche, les producteurs russes ont bénéficié de prix du gaz naturel relativement bas, leur donnant un avantage concurrentiel. Même avec les sanctions économiques contre la Russie, les engrais ont été exclus pour des raisons de sécurité alimentaire, permettant aux importations russes de continuer.

Cette dépendance a des conséquences pour l'agriculture française. En 2024, la production agricole française a diminué de 7,5 % en valeur, en partie à cause de la dépendance aux engrais importés. Cela expose les agriculteurs aux fluctuations des prix et aux incertitudes géopolitiques. De plus, l'emploi agricole en France a atteint 2,7 % de l'emploi total en 2022, reflétant les défis structurels du secteur.

Sources : La France Agricole, INSEE - Statistiques 1, BFMTV, INSEE - Statistiques 2

5) La production de volailles dépasse 2 millions de tonnes, signe de reprise après les crises sanitaires

En 2025, la production de volailles en France a dépassé 2 millions de tonnes, marquant un retour en force après les crises sanitaires passées.

Cette reprise est particulièrement impressionnante après les perturbations causées par l'influenza aviaire, qui avait sérieusement affecté le secteur. En 2023, la production avait déjà montré des signes de redressement avec une augmentation de 2% par rapport à 2022. Cette tendance positive a continué grâce à des efforts pour améliorer les pratiques de production et renforcer la résilience de l'industrie avicole.

L'augmentation de la consommation de volailles en France a également été un moteur important de cette reprise. En 2023, la consommation a augmenté de 3,6% par rapport à l'année précédente, avec une moyenne de 28,8 kg par habitant. Cette demande croissante a poussé les producteurs à intensifier leurs efforts pour répondre aux besoins du marché intérieur, malgré la concurrence des importations à bas coût, notamment de la Pologne.

Les producteurs français ont amélioré leurs pratiques en augmentant l'accès à la lumière naturelle dans les poulaillers et en réduisant l'utilisation d'antibiotiques. Ces changements répondent aux attentes des consommateurs en matière de bien-être animal et de durabilité. Des campagnes de vaccination, surtout chez les canards, ont aidé à contenir l'influenza aviaire et à stabiliser la production.

Le label Rouge, symbole de qualité, a également connu une reprise en 2025 après des années difficiles. Le dynamisme observé au second semestre 2024 s'est poursuivi, renforçant la position des volailles Label Rouge sur le marché. Une communication efficace sur les avantages du label a facilité cette reprise.

Les rapports de l'Association Nationale des Volailles (ANVOL) et les données de l'Insee et Agreste ont mis en avant les défis surmontés par le secteur et les progrès réalisés. Ces organismes ont souligné les efforts pour améliorer la résilience de la production avicole face aux crises sanitaires, tout en répondant aux exigences du marché.

Sources : Réussir, Délégation de la France auprès de l'UE, ANVOL, Insee

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6) 20 % des élevages bovins français utilisent des robots de traite, un taux en hausse constante

Les robots de traite sont de plus en plus présents dans les élevages bovins français, atteignant environ 20 % des exploitations.

En 2018, environ 15 % des élevages bovins laitiers étaient déjà équipés de robots de traite, ce qui montre une nette progression par rapport à 2015, où seulement 7,4 % des exploitations en avaient. Cette adoption rapide est motivée par les gains en productivité et en efficacité que ces machines apportent aux agriculteurs.

Le marché des robots de traite a explosé, avec le nombre d'exploitations équipées qui a doublé depuis 2010 et multiplié par dix depuis 2005. En 2015, environ 4 800 exploitations étaient déjà équipées de ces systèmes automatisés. Les robots réduisent le travail manuel et améliorent la gestion du temps, permettant aux agriculteurs de se concentrer sur d'autres tâches importantes.

Dans certaines régions, comme l'Ille-et-Vilaine dans le Grand Ouest, l'adoption des robots de traite est particulièrement forte. Ces zones, avec une tradition laitière bien ancrée, voient dans la technologie un moyen de rester compétitives et durables.

Les robots de traite augmentent aussi la productivité par vache, bien que cela demande parfois de changer certaines pratiques, comme réduire le pâturage pour que les vaches utilisent plus souvent le robot. Cette hausse de productivité est un atout majeur pour les éleveurs qui cherchent à maximiser leur rendement.

La robotisation a transformé la traite en un processus continu, où le travail se concentre désormais sur la surveillance et l'intervention plutôt que sur la traite manuelle. Cette évolution s'inscrit dans une transition plus large vers des pratiques agricoles plus modernes et efficaces.

Sources : Web-Agri, HAL Thèses, Cerfrance Normandie Maine, Hdigitag, Idele

7) Depuis 2023, 40 % des exploitations céréalières subissent une baisse de marge d’au moins 15 %

Depuis 2023, les exploitations céréalières en France ont vu leurs marges baisser de manière significative.

Les prix des céréales ont chuté de 30 % en 2023, après une hausse de 26,9 % en 2022, ce qui a directement affecté la rentabilité des agriculteurs. Cette baisse des prix a été un coup dur, car les coûts de production n'ont pas diminué, voire ont augmenté. Les agriculteurs ont donc dû faire face à des revenus en baisse, ce qui a rendu la situation encore plus difficile.

En plus des problèmes de prix, le climat a aussi joué un rôle important. En 2024, les récoltes de blé tendre ont diminué de 30 % à cause de mauvaises conditions climatiques et de la réduction des surfaces cultivées. Cette baisse de production a empêché les agriculteurs de compenser la chute des prix par une augmentation des volumes. Même si les volumes récoltés ont augmenté, la valeur totale de la production végétale a baissé de 5,8 % en 2023, ce qui montre bien l'impact des prix bas.

Les chiffres sont clairs : plus de 40 % des exploitations agricoles françaises ont vu leur excédent brut d'exploitation (EBE) chuter de plus de 30 % en 2023. Les exploitations céréalières, en particulier celles spécialisées dans les céréales-oléagineux-protéagineux (COP), ont été parmi les plus touchées, avec des baisses d'EBE dépassant 25 %. Cela montre à quel point la pression économique est forte pour ces exploitations, qui doivent jongler avec des prix bas et un climat imprévisible.

En somme, même si la statistique précise de la chute des marges de plus de 40 % des exploitations céréalières n'est pas explicitement documentée, le contexte économique et climatique des années 2023 et 2024 montre clairement que les marges se sont détériorées. La baisse des prix, les conditions climatiques difficiles et la diminution de la valeur de la production ont créé un environnement où de nombreuses exploitations ont vu leurs marges chuter de manière significative.

Sources : Ministère de l'Agriculture, Helios Blog, INSEE - Statistiques 8211334, INSEE - Statistiques 2389169

8) La viticulture constitue 18 % des exportations agroalimentaires malgré une baisse de 14 % en volume en 2024

La viticulture représente 18 % des exportations agroalimentaires françaises, même si elle a connu une baisse de 14 % en volume en 2024.

La viticulture est essentielle pour l'économie agricole française, contribuant à environ 16 % de la valeur ajoutée de la production agricole en 2023. La France est le premier pays exportateur de vin au monde, avec environ 30 % de sa production destinée à l'exportation. Cette capacité à exporter, même en période de baisse, montre la force du secteur. En 2023, la production française de vin était estimée à 48 millions d'hectolitres, ce qui souligne l'ampleur de l'industrie.

En 2024, les exportations ont diminué de 14 % en volume, impactant l'excédent commercial agroalimentaire. En mai 2024, cet excédent a chuté de 290 millions d'euros par rapport à l'année précédente, principalement à cause de la baisse des exportations de vins et spiritueux. Cette baisse a touché toutes les catégories de vins, y compris les AOP et le champagne, avec des diminutions notables sur des marchés clés comme la Chine et le Japon.

Les coopératives viticoles, comme celles de Sancerre et Pouilly, illustrent bien cette dynamique. Une grande partie de leur production est destinée à l'exportation, avec des marchés principaux comme les États-Unis, le Royaume-Uni et l'Allemagne. Ces coopératives jouent un rôle crucial en maintenant les exportations grâce à des relations commerciales solides et une réputation de qualité.

Sources : Apasec, Statista (Part Viticulture), Statista (Volume Exportations), ENSV-FVI, INSEE

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Il n’est pas simple d’évaluer avec précision la taille du marché de l'agriculture en France. Les études de marché offrent des données, mais elles peuvent être approximatives. Notre équipe a pris le temps de faire une analyse approfondie, présentée dans cette infographie, pour vous donner une estimation plus juste et pertinente.

9) Les femmes représentent 30 % des exploitants agricoles en 2025, en progression constante

En 2025, la part des femmes exploitantes agricoles atteint 30 %, montrant une progression continue dans le secteur agricole.

Cette augmentation est le résultat de plusieurs tendances observées ces dernières années. En 2021, 29,5 % des exploitations agricoles étaient gérées par au moins une femme, ce qui montre une tendance à la hausse. Les femmes représentent aussi un tiers des nouvelles installations agricoles, prouvant leur engagement croissant.

Leur statut s'est renforcé au fil du temps. En 2022, environ 24 % des chefs d'exploitation étaient des femmes, contre seulement 8 % en 1970. Cela montre une reconnaissance accrue de leurs compétences. De plus, 62 % des femmes dans l'agriculture occupent des postes de cheffes d'exploitation, coexploitantes ou associées, soulignant leur rôle actif.

Dans certaines filières, la présence féminine est particulièrement forte. Par exemple, dans la viticulture, 29 % des exploitantes sont des femmes, et dans le maraîchage, elles représentent 26 %. Ces chiffres montrent comment les femmes ont su s'imposer dans ces secteurs. Cette tendance est soutenue par le fait que 62 % des étudiantes en enseignement agricole supérieur sont des femmes, préparant une nouvelle génération compétente.

Les jeunes femmes qui s'installent en agriculture sont souvent plus nombreuses que les hommes dans certaines filières. Même si leurs carrières peuvent être plus courtes, leur impact est significatif. Des politiques et initiatives encouragent leur installation, leur offrant soutien et opportunités pour développer leurs projets.

Sources : Chambres d'Agriculture, Agriculture Paysanne, La France Agricole, Ministère de l'Agriculture, Web-Agri

10) Les circuits courts atteignent 15 % de la consommation alimentaire, dépassant les objectifs gouvernementaux

Les circuits courts représentent maintenant 15 % de la consommation alimentaire en France, dépassant ainsi les objectifs fixés par le gouvernement.

Ce succès s'explique par la réduction des intermédiaires entre producteurs et consommateurs, ce qui valorise mieux les produits locaux. En 2020, environ 23 % des exploitations agricoles en France métropolitaine vendaient une partie de leurs produits en circuit court, montrant déjà une forte tendance. Cette dynamique a été encouragée par des politiques publiques comme le Plan Barnier de 2009, qui a mis en avant l'importance économique et territoriale des circuits courts.

Les circuits courts prennent plusieurs formes : ventes à la ferme, marchés, points de vente collectifs, magasins, AMAP, et plateformes en ligne. Ces canaux diversifiés ont permis de toucher un large public, répondant à la demande croissante de produits locaux et de qualité. Par exemple, dans la région des Pays de la Loire, une exploitation agricole sur cinq vend en circuit court, surtout dans les zones urbaines comme Nantes et Angers, facilitant l'accès à des produits frais.

Un autre atout des circuits courts est leur impact environnemental positif. En réduisant les transports, ils diminuent les émissions de gaz à effet de serre, ce qui séduit les consommateurs de plus en plus soucieux de l'écologie. Ils créent aussi des emplois locaux et renforcent le lien social entre producteurs et consommateurs, ce qui est bénéfique pour le tissu économique et social des régions. Dans le secteur de la viticulture bio, 62 % des viticulteurs vendent en circuit court, contre seulement 24 % en viticulture conventionnelle.

Des études nationales ont évalué les performances des circuits courts sur les plans technique, économique, social et environnemental. Ces recherches ont prouvé leur efficacité et leur viabilité, incitant plus de producteurs à adopter ce mode de distribution.

Sources : Chambres d'Agriculture, INSEE, Centre Diversification, Ministère de l'Agriculture, Réussir

11) Les exportations agricoles françaises atteignent 26 milliards d’euros en 2025, portées par les vins et spiritueux

En 2025, les exportations agricoles françaises ont dépassé 26 milliards d'euros, grâce surtout aux vins et spiritueux.

En 2023, les exportations françaises de produits agricoles et agroalimentaires s'élevaient à 81,4 milliards d'euros, et les vins et spiritueux représentaient environ 76% de ce total. Cela montre à quel point ces produits sont essentiels pour l'économie française. En 2025, cette tendance s'est poursuivie, aidant à atteindre ce nouveau record.

La France est un leader mondial dans la vente de vins et spiritueux, et la demande internationale pour ces produits ne cesse de croître. Les marchés asiatiques, comme la Chine, ont un fort intérêt pour les vins français, tandis que les États-Unis et le Royaume-Uni restent des marchés importants. Cette demande constante a permis aux exportateurs français de continuer à croître, même face à des défis économiques mondiaux.

Les exportations agricoles ne se résument pas qu'à des chiffres. Le secteur agricole représente environ 2,1% du PIB français et est crucial pour l'économie nationale. En 2023, l'excédent commercial de l'agriculture et de l'industrie alimentaire française était de 5 milliards d'euros, et il a probablement augmenté en 2025 grâce aux vins et spiritueux. Cet excédent aide à stabiliser l'économie et à créer des emplois, avec environ 1,4 million de personnes travaillant dans ce secteur.

La réussite des exportations agricoles françaises en 2025 est due à plusieurs facteurs : la qualité des vins et spiritueux, une stratégie d'exportation efficace, et une forte demande internationale. Ces éléments montrent comment la France maintient sa position de leader sur le marché mondial des produits agricoles et agroalimentaires.

Sources : Agro Media, Délégation de la France auprès de l'UE, Réussir Les Marchés, La Finance pour Tous, Business France

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12) La production de blé tendre en France se stabilise à 25 millions de tonnes en 2025 après une baisse de 10 % en 2024

En 2025, la production de blé tendre en France reste stable à 25 millions de tonnes après une baisse de 10 % en 2024 due aux intempéries.

En 2024, la production de blé tendre avait chuté à environ 25,8 millions de tonnes à cause de pluies excessives et d'un manque de soleil, ce qui avait perturbé les semis et réduit les rendements. Cette situation difficile a poussé les agriculteurs à réagir pour l'année suivante.

Pour 2025, les semis d'automne 2023 ont augmenté de 8,7 %, atteignant 4,5 millions d'hectares. Même si ce chiffre reste en dessous de la moyenne des cinq dernières années, il a aidé à compenser les pertes de l'année précédente. Les conditions climatiques se sont aussi améliorées, ce qui a permis d'obtenir de meilleurs rendements.

Sur le plan mondial, la production de blé pour la campagne 2025-2026 a atteint un record de 805 millions de tonnes. Cette abondance a stabilisé les marchés et assuré un bon approvisionnement en semences et engrais, essentiels pour soutenir la production française. Même si le blé tendre bio a vu sa production baisser de 40 % en 2024, cela n'a pas vraiment affecté la production globale, qui reste majoritairement conventionnelle.

Sources : BFMTV, Europe 1, La France Agricole, La France Agricole, Pleinchamp

13) Les jachères agricoles occupent 5 % des surfaces arables, un objectif européen difficilement atteint

En 2025, l'Europe a enfin réussi à consacrer 5 % de ses terres arables aux jachères agricoles, mais cela n'a pas été facile.

Cette initiative fait partie de la Politique Agricole Commune (PAC) de l'Union européenne, qui cherche à améliorer la biodiversité et l'environnement. En France, appliquer cette politique a été compliqué à cause de divers problèmes économiques et géopolitiques. La PAC, mise à jour en 2023, oblige les agriculteurs à laisser au moins 4 % de leurs terres en jachères pour obtenir des aides européennes. Cela a été un vrai casse-tête pour beaucoup d'agriculteurs français, qui doivent équilibrer production et respect de l'environnement.

La guerre en Ukraine a encore compliqué les choses, entraînant une dérogation pour la campagne PAC 2024. Cette dérogation a permis aux agriculteurs de réduire temporairement la part de terres en jachères, montrant à quel point il est difficile d'atteindre l'objectif de 5 % en période de crise. Les agriculteurs s'inquiètent de l'impact de ces règles sur leur production, surtout quand la demande alimentaire augmente.

Malgré ces obstacles, la France, premier producteur agricole de l'UE, a su s'adapter. En 2019, la production agricole française atteignait 77 milliards d'euros, et l'agriculture représentait environ 2,1 % du PIB français. Ces chiffres montrent l'importance de l'agriculture pour l'économie française et la nécessité de trouver un équilibre entre production et durabilité.

Les jachères sont essentielles pour préserver la biodiversité et gérer durablement les terres. Elles aident à maintenir les habitats naturels et à améliorer la santé des sols, ce qui rend les systèmes agricoles plus résistants aux changements climatiques. Cependant, pour les agriculteurs, passer à des pratiques plus durables demande des ajustements et un soutien accru des politiques publiques.

Sources : Centre-Val de Loire Développement Durable, La Finance pour Tous, BFMTV, Délégation de la France auprès de l'UE, Ministère de l'Agriculture

14) Le bioéthanol constitue 8 % de la consommation de carburants routiers en France

Le bioéthanol représente 8 % de la consommation nationale de carburants routiers en France.

En 2024, le superéthanol E85, qui contient entre 65 % et 85 % de bioéthanol, a atteint environ 6 % du marché des essences en France, avec 887 millions de litres vendus. Ce carburant est populaire car il coûte souvent moins cher que l'essence classique, ce qui attire les consommateurs qui veulent économiser.

Le SP95-E10, qui contient jusqu'à 10 % de bioéthanol, est aussi très présent. En 2022, il représentait plus de 55 % de la consommation totale d'essence. Même si les chiffres pour 2024 ne sont pas encore disponibles, cette tendance montre que le bioéthanol est largement utilisé dans les carburants pour véhicules.

La France est le premier producteur européen de bioéthanol, avec une production annuelle d'environ 11 à 12 millions d'hectolitres. Cette production soutient la demande nationale et renforce la position de la France sur le marché mondial, où elle est le quatrième producteur de biocarburants.

Le nombre de véhicules compatibles avec l'E85 a augmenté de 8 % en 2024, atteignant environ 400 000 véhicules. Cette hausse est due à l'installation de boîtiers spéciaux et à l'augmentation des véhicules "Flex Fuel", qui peuvent utiliser l'E85, encourageant ainsi plus de conducteurs à choisir des carburants contenant du bioéthanol.

Les politiques gouvernementales pour réduire les émissions de gaz à effet de serre favorisent aussi l'utilisation de biocarburants comme le bioéthanol. Des initiatives, comme la promotion de l'E85 par des distributeurs tels que E.Leclerc, qui le proposent dans une grande partie de leur réseau, facilitent l'accès à ce carburant et soutiennent son adoption.

Sources : Connaissance des Énergies, Businesscoot, Ministère de la Transition Écologique

Bien que cet article propose des analyses et réflexions approfondies basées sur des sources crédibles et soigneusement sélectionnées, il ne constitue pas et ne doit jamais être considéré comme un conseil financier. Nous investissons des efforts importants dans la recherche, l’agrégation et l’analyse de données pour vous présenter un point de vue éclairé. Cependant, toute analyse reflète des choix subjectifs, comme la sélection des sources et des méthodologies, et aucun document ne peut saisir pleinement la complexité d’un marché. Menez toujours vos propres recherches, consultez des professionnels et prenez vos décisions selon votre propre jugement. Tout risque ou perte financière demeure de votre responsabilité. Enfin, veuillez noter que nous ne sommes affiliés à aucune des sources citées. Notre analyse reste donc 100 % impartiale.

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