Secteur de la Fintech : chiffres et données
Déjà très présentes, les Fintechs représentent un enjeu majeur en termes d’innovation, de croissance et d’emploi dans le monde entier. Ces entreprises innovantes, souvent des startups, utilisent les technologies numériques, mobiles et de l’intelligence artificielle pour fournir des services financiers plus efficaces et moins coûteux. Elles offrent une variété croissante de solutions, tant aux particuliers qu’aux entreprises.
De nombreux facteurs ont favorisé l’arrivée de ces Fintechs. Outre l’émergence de nouvelles technologies, il s’agit également d’évolutions économiques, sociologiques, managériales et générationnelles.
Vous retrouvez aussi des chiffres complémentaires spécifiques à ce marché dans notre modèle de business plan pour une Fintech. On notera que, dans ce fichier, les chiffres sont récents car actualisés plusieurs fois par an.
800 millions d’euros de chiffre d’affaires
Selon l’étude d’Exton Consulting, les Fintechs françaises ont généré un chiffre d’affaires de 800 millions d’euros. Le chiffre d’affaires moyen est de 1 million d’euros par structure, et une médiane plus exacte de 300 000 euros de chiffre d’affaires par Fintech.
Parmi ces Fintechs, 8 % génèrent plus de 10 millions d’euros par an, tandis que 54 % gagnent moins de 300 000 euros par an. Cet écart entre les deux seuils crée un fossé entre les rares Fintechs à succès et celles rencontrant des difficultés à générer des revenus suffisants.
Au sein de l’écosystème Fintech français, plus de 50 % des Fintechs sont en phase de marketing, une phase où les sommes dépensées sont supérieures à celles reçues.
Source : Finance Mag
828,2 millions d’euros de levées de fonds
Ce secteur du marché de l’innovation technologique et entrepreneuriale demeure très favorable à la naissance et au développement de nouveaux acteurs. En France, les Fintechs représentent le deuxième secteur le plus important en matière de levées de fonds.
Selon une étude menée par l’association France FinTech, les startups des technologies de la finance et de l’assurance ont levé 828,2 millions d’euros en 2020, soit une hausse de 18,5 % par rapport à l’année précédente.
D’après le communiqué publié par l’organisme, cette performance annuelle est particulièrement remarquable, étant donné que le marché européen a enregistré une baisse de 7 % au cours de cette année. La France représente environ 12 % du marché européen.
Source : La Tribune
Près de 14 millions d’euros de ticket moyen
En 2020, le nombre d’opérations s’est maintenu à une valeur quasi identique à celle de l’année précédente, à savoir 63 opérations contre 64. Quant au ticket moyen, il a doublé depuis en une année, passant ainsi de plus de 7 millions d’euros à près de 14 millions d’euros par opération.
Ces nouvelles entreprises technologiques de la finance et de l’assurance, regroupées sous le terme « FinTech », ont représenté 15 % des levées de fonds du secteur numérique, contre 13 % l’année précédente.
Parmi ces entreprises, deux ont réussi à lever plus de 100 millions d’euros en 2020, dont Qonto, une banque en ligne pour les professionnels, et Lydia qui propose des paiements mobiles.
Dataiku, fournisseur des outils d’intelligence artificielle aux grandes entreprises, complète le top 3 avec environ 82 millions d’euros.
Source : La Tribune
600 startups Fintech en France
Au cours de la dernière décennie, les Fintechs ont connu un important développement de leurs activités et continuent de croître rapidement. Suivant le mode de comptage, l’écosystème Fintech en France dispose d’un nombre important de startups. Selon le décompte de l’association France FinTech, on compte alors, pas moins de 10 000 Fintechs dans le monde, dont près de 600 en France.
Source : HUB612
20 % des Fintechs sont des Paytechs
Selon une enquête sur la composition de l’écosystème des Fintechs, les PayTech, les plateformes dédiées aux solutions de paiement, représentent toujours la plus grande partie du marché, avec 20 % des Fintechs françaises. Quant aux néobanques qui s’adressent à des marchés spécifiques, elles continuent à enregistrer une croissance soutenue.
Source : Usine Digitale
205 plateformes de financement participatif
Les plateformes de financement participatif ont connu un développement récent en offrant aux TPE, PME et PMI des sources de financement différentes des prêts bancaires classiques et plus adaptées à leurs besoins. D’après le baromètre du crowdfunding, la France comptait 205 plateformes de financement participatif en 2020.
Au total, ces plateformes ont collecté environ 1 020 millions d’euros, soit une hausse de 62 % par rapport à 2019. Cependant, ces sommes restent marginales face aux prêts bancaires mobilisés par les entreprises françaises, dont le montant des encours avoisine les 1 200 milliards d’euros.
Source : La finance pour tous
26 néobanques en France
Les néobanques continuent de révolutionner le secteur bancaire. Axées sur l’expérience utilisateur, elles permettent aux clients de profiter de services qui ne figurent pas encore dans les applications des banques traditionnelles.
En général, ces banques en ligne sont des filiales de groupes bancaires, il existe cependant des néobanques indépendantes.
Les tarifs proposés par ces néobanques sont très compétitifs, l’expérience bancaire est simplifiée, la procédure d’inscription est rapide et toutes les opérations sont rapidement réalisées. Aujourd’hui, la France compte 26 néobanques, avec un total de 3,5 millions de comptes actifs.
Source : Actionco.fr
73 % des dirigeants bancaires envisagent d’investir dans des partenariats Fintech
En dépit de la forte concurrence des Fintechs, les banques traditionnelles peuvent transformer ces dernières en alliées plutôt qu’en adversaires. En effet, les deux types d’organisations possèdent des atouts uniques, qu’elles pourraient associer afin de créer des opportunités mutuellement profitables. De nos jours, de nombreuses banques traditionnelles arrivent à ce constat. Selon les résultats d’une enquête menée en 2020 dans le cadre du programme « Voice of Our Customers », 73 % des dirigeants de banques de détail ont déclaré vouloir investir dans des partenariats avec les Fintechs au cours des années à venir.
Source : CGI.com
25 % des Français prévoient d’utiliser les Fintechs
Près de 83 % des Français déclarent ne pas connaître les Fintechs. Pourtant, sans le savoir, ils sont nombreux à utiliser ces nouveaux services financiers. Ils sont même près de 25 % à se dire prêts à quitter leur banque pour n’utiliser que les produits et services financiers proposés par les Fintechs.
Du fait de l’émergence de nouveaux acteurs, du développement de nouvelles technologies et de l’adoption de l’Intelligence Artificielle, les Français craignent une relation client complètement déshumanisée. Selon une récente enquête, 76 % des Français estiment qu’aucun outil numérique ne pourra remplacer le conseiller dans le domaine de la banque et de l’assurance.
Cependant, 44 % sont prêts à utiliser de nouveaux services financiers, si ces derniers sont proposés par leur banque ou leur assurance. Ils sont même 27 % à penser que cela renforcerait leur relation avec leur établissement financier.
Source : Deloitte