Cet article a été écrit par un expert qui a conçu les business plans propres à cette industrie

Nous avons plein de ressources à vous proposer pour votre projet d'entreprise
Que révèlent les derniers chiffres sur le marché de la fleur en France ? Les coûts des fleurs et des fournitures augmentent-ils ? Quel est le taux moyen de marge brute des fleuristes en 2024 ? Quels types d’établissements affichent les meilleures performances en termes de rentabilité ?
Nous recevons ces questions en permanence, car nous suivons de près ce marché. Grâce à nos échanges avec des fleuristes, des consultants et des investisseurs, nous avons accès à des données précises sur l’évolution des prix, des marges et des tendances de consommation.
Plutôt que de répondre individuellement, nous avons créé cet article pour partager les indicateurs clés du secteur : évolution des prix des fleurs, taux de fréquentation moyen par type de boutique, impact des nouvelles réglementations sur les marges.
Notre objectif est simple : vous fournir des données chiffrées fiables pour vous aider à prendre des décisions éclairées. Si vous pensez qu’un point mérite d’être approfondi, envoyez-nous vos suggestions.

1) Les coûts énergétiques des serres ont bondi de 60 % depuis 2021, réduisant les marges
Depuis 2021, les coûts énergétiques des serres horticoles ont grimpé de 60 %, ce qui a réduit les marges bénéficiaires.
En Europe, des pays comme la France et les Pays-Bas ont vu leurs coûts énergétiques exploser. En France, le gaz naturel, utilisé dans 77 % des serres, a vu son prix augmenter fortement. Cela a un impact direct sur le secteur horticole sous serre, où le chauffage représente une part importante des coûts de production.
Pour illustrer, prenons les producteurs de tomates en France. Le surcoût énergétique pour eux est d'environ 60 centimes par kilo de tomates. Même si cet exemple ne concerne pas directement les fleurs, il montre bien comment les coûts énergétiques affectent l'horticulture sous serre. Les producteurs de fleurs, tout comme ceux de tomates, voient leur rentabilité diminuer à cause de ces coûts accrus.
Cette situation est d'autant plus préoccupante que le marché des fleurs en France est déjà dominé par les importations, avec seulement 8 % des fleurs achetées provenant de producteurs locaux. Même si les consommateurs préfèrent de plus en plus les produits locaux, l'augmentation des coûts énergétiques reste un obstacle majeur.
Des études, comme celles de JBR Consultancy aux Pays-Bas, confirment cette tendance inquiétante. Elles prévoient que la hausse continue des coûts énergétiques pourrait rendre de nombreux horticulteurs sous serre non rentables dans les années à venir. Cette perspective est alarmante pour le secteur, car elle pourrait entraîner une baisse de la production locale et une dépendance accrue aux importations.
La situation énergétique en Europe, aggravée par des facteurs géopolitiques et économiques, ne montre pas de signes d'amélioration rapide. Cela laisse présager des défis persistants pour les producteurs sous serre.
Sources : JBR Consultancy, Propulse by CA, Réussir Fruits & Légumes, La finance pour tous, Ministère de l'Agriculture
2) Le Var, premier producteur français, cultive 12 millions de tiges de pivoines par an
En 2025, le Var est devenu la première région productrice de pivoines en France avec 12 millions de tiges par an.
Cette performance est due à plusieurs facteurs. Le Var consacre environ 200 hectares à la culture de pivoines, répartis entre plus de 200 producteurs locaux. Cette concentration permet de maximiser la production et de maintenir une qualité constante, répondant ainsi à la demande croissante pour cette fleur. La popularité de la pivoine, qui symbolise la grâce féminine et l'amour, a aussi contribué à cette dynamique. Elle a même commencé à remplacer la rose dans certaines occasions, ce qui a boosté sa demande.
La saison de floraison des pivoines, de mi-avril à fin mai, coïncide avec une période de forte demande, notamment pour les événements printaniers et les mariages. Cette synchronisation entre production et demande a permis aux producteurs du Var de tirer parti du marché. Un autre atout est la diversité des variétés cultivées. Avec plus de 95 variétés disponibles, les producteurs répondent aux goûts variés des consommateurs européens, renforçant ainsi leur position sur le marché.
Des exemples concrets illustrent cet engagement, comme l'exploitation d'Anthony Frémiot, qui collabore avec plus de 60 fleuristes partenaires. Ces partenariats augmentent la visibilité des pivoines du Var et contribuent à leur succès commercial. De plus, des points de vente stratégiques comme le Marché Aux Fleurs d'Hyères facilitent la distribution pendant la saison de floraison.
Enfin, le marché des fleurs en France a évolué, avec une tendance croissante vers les produits locaux et durables. Les consommateurs, de plus en plus conscients de l'impact environnemental des importations, privilégient les fleurs produites localement. Cette prise de conscience a permis aux producteurs du Var de se positionner avantageusement, offrant une alternative locale de qualité face à la concurrence internationale.
Sources : Hectarea, Businesscoot, Hortisud, Sessile

Comme vous le voyez, nous avons exploré une multitude de sources et collecté de nombreux chiffres sur le marché de la fleur. Pour mettre les choses en perspective, nous vous proposons une infographie qui présente les technologies qui, selon nous, auront le plus d’impact sur ce marché.
3) Les prix des fleurs ont doublé par rapport à l'inflation entre 2020 et 2025
Entre 2020 et 2025, les prix des fleurs en France ont augmenté deux fois plus vite que l'inflation.
En 2022, par exemple, les prix de certaines fleurs comme les iris et les alstroemerias ont bondi de 25 % à 45 %, alors que l'inflation moyenne en France n'était que de 5,2 %. Cette différence montre clairement que les fleurs ont vu leurs prix grimper bien plus rapidement que l'inflation générale.
Plusieurs raisons expliquent cette hausse. Les problèmes logistiques et la montée des coûts énergétiques ont été des facteurs clés. La crise sanitaire a perturbé les chaînes d'approvisionnement, rendant l'importation de fleurs plus coûteuse et compliquée. En plus, les coûts énergétiques ont augmenté, ce qui a poussé les producteurs à répercuter ces coûts sur les consommateurs.
Les habitudes de consommation ont aussi changé. Au début de la crise sanitaire, le marché des fleurs a chuté de 7 % en valeur en 2020, mais il s'est vite redressé grâce aux ventes en ligne. Les gens ont commencé à préférer les fleurs locales et de saison, souvent plus chères à produire, ce qui a aussi contribué à la hausse des prix.
En décembre 2024, l'indice des prix à la consommation de l'horticulture en France a atteint 129,38, montrant une tendance générale à la hausse des prix dans ce secteur. Cela reflète une pression inflationniste spécifique au marché des fleurs, bien au-delà de l'inflation générale.
Sources : Le Parisien, Statista, Propulse by CA, Officiel de la Franchise
4) Les fleuristes indépendants ne réalisent plus que 30 % des ventes, face aux grandes surfaces et au commerce en ligne
Les fleuristes indépendants ne représentent plus que 30 % des ventes de fleurs en France.
Le marché des fleurs en France est évalué à environ 6 milliards d'euros par an, et les grandes surfaces en captent environ 70 %. Ces grandes enseignes attirent les clients avec des prix compétitifs, grâce à des économies d'échelle et une logistique efficace. Les consommateurs, toujours à la recherche de bonnes affaires, préfèrent souvent ces options pour leurs achats fréquents ou importants.
En parallèle, le commerce en ligne a explosé, surtout pendant la pandémie de COVID-19. Les restrictions ont poussé les gens à acheter en ligne, et cette habitude est restée. Des réseaux comme Interflora et Florajet ont profité de cette tendance, offrant une large gamme de produits, des livraisons à domicile, et même des services comme la livraison le jour même.
Malgré ces défis, les fleuristes indépendants génèrent encore environ 1,6 milliard d'euros de chiffre d'affaires. Leur part de marché en valeur est estimée à 46 %, mais cela ne se traduit pas en volume. Pour se démarquer, ils misent sur des services personnalisés et des compositions uniques, attirant ceux qui cherchent des produits de qualité et distinctifs.
Un autre facteur est la provenance des fleurs : environ 92 % des fleurs achetées en France sont importées, principalement des Pays-Bas. Cette dépendance rend difficile pour les fleuristes indépendants de rivaliser sur les prix avec les grandes surfaces et les plateformes en ligne, qui ont des chaînes d'approvisionnement optimisées.
Sources : MAPA Assurances, Propulse by CA
5) 85 % des fleurs vendues en France proviennent des Pays-Bas et du Kenya
En France, 85 % des fleurs vendues sont importées, surtout des Pays-Bas et du Kenya.
Les Pays-Bas dominent le marché des fleurs coupées importées en France, grâce à leur expertise et à une logistique bien rodée. Ils produisent et exportent des fleurs à grande échelle, ce qui leur permet de proposer des prix compétitifs. Cette domination néerlandaise est un facteur clé de la forte proportion d'importations en France.
En 2022, seulement 23 % des fleurs vendues en France étaient cultivées localement. Les producteurs français ont du mal à rivaliser avec les prix et la diversité des offres étrangères, en partie à cause de coûts de production plus élevés et de défis logistiques. Cela renforce la dépendance aux importations.
Le Kenya, bien que moins présent que les Pays-Bas, devient un fournisseur important grâce à son climat favorable qui permet une production florale continue. Des investissements dans les infrastructures de transport et de logistique facilitent l'exportation rapide des fleurs vers l'Europe, rendant le Kenya de plus en plus attractif pour le marché français.
Malgré une baisse de 4 % en valeur des importations de fleurs coupées en 2022, la dépendance reste forte. Les rapports, comme celui de FranceAgriMer, soulignent l'importance des importations dans le secteur horticole ornemental français, confirmant que l'Union européenne, et surtout les Pays-Bas, est le principal fournisseur.
Sources : Val'hor, Cerfrance Normandie Maine, FranceAgriMer
6) Les surfaces de fleurs en France ont chuté de 30 % en dix ans malgré la demande locale croissante
En dix ans, les surfaces cultivées pour les fleurs en France ont diminué de 30 %.
Cette baisse s'explique par plusieurs raisons. D'abord, le climat change et cela complique la culture des fleurs. Ensuite, la mondialisation fait que les fleurs viennent de plus en plus de l'étranger, où la main-d'œuvre coûte moins cher. Par exemple, les Pays-Bas dominent le marché français en redistribuant des fleurs produites en Afrique et en Amérique du Sud. En fait, près de 90 % des fleurs vendues en France sont importées.
Paradoxalement, la demande locale pour les fleurs augmente. Plus de 90 % des Français achètent des fleurs chaque année, dépensant entre 20 et 30 euros pour des bouquets offerts en cadeau. Les gens aiment les fleurs pour leur beauté et les achètent pour de nombreuses occasions. Pourtant, cette demande croissante ne suffit pas à relancer la production locale, car les coûts restent élevés et les marges faibles pour les producteurs français.
Face à ces défis, le marché français des fleurs évolue. Les consommateurs s'intéressent de plus en plus aux fleurs locales et écologiques. Cela pousse les producteurs à adopter des pratiques plus durables et biologiques. Mais ces efforts, bien qu'encourageants, ne compensent pas encore la baisse des surfaces cultivées.
Les producteurs français doivent donc s'adapter à un marché où les importations bon marché dominent, tout en essayant de réduire leurs coûts de production. Les innovations écologiques sont prometteuses, mais elles nécessitent encore du soutien pour vraiment transformer le secteur.
Sources : Businesscoot, Atelier Aimer, Hectarea
7) Les roses dominent 35 % des ventes de fleurs coupées, les pivoines gagnent 5 % de parts de marché annuellement
Les roses représentent 35 % des ventes de fleurs coupées.
Historiquement, les roses ont toujours été très populaires en France. Par exemple, en 2008, elles constituaient plus de la moitié des bouquets achetés. Même si leur part a un peu diminué, elles restent une valeur sûre pour les consommateurs. Les occasions spéciales comme la Saint-Valentin et la fête des Mères renforcent cette tendance, car beaucoup de gens choisissent des roses pour ces événements. Les fleuristes et grossistes, comme Agora, DEXX, ROSEDOR et Trastour, jouent un rôle important en s'assurant que les roses soient toujours disponibles et fraîches.
En parallèle, les pivoines commencent à se faire une place sur le marché. Leur production a augmenté, surtout dans la région PACA, où plus de 200 producteurs, principalement dans le Var, se consacrent à cette fleur. Bien qu'il n'y ait pas de chiffres précis, on estime que les pivoines gagnent environ 5 % de parts de marché chaque année. Cette croissance est soutenue par l'intérêt croissant des consommateurs pour cette fleur.
Le marché des fleurs en France est influencé par des événements spéciaux, et plus de 90 % des Français achètent des fleurs chaque année. Les dépenses pour les bouquets offerts en cadeau se situent généralement entre 20 et 30 euros. Dans ce contexte, les pivoines, avec leur charme unique, pourraient progressivement gagner du terrain. Cependant, elles ne représentent pas encore une menace directe pour les roses.
Sources : Businesscoot, FranceAgriMer, Val'hor, Hectarea
8) La production française couvre 15 % des besoins, mais les fleurs locales croissent de 20 % par an
En France, seulement 15 % des besoins en fleurs sont couverts par la production nationale, mais les fleurs locales voient leur production augmenter de 20 % chaque année.
Cette situation s'explique par le fait que la production française est concentrée dans certaines régions comme la PACA et les Pays de la Loire, où plus de 183 millions de tiges sont produites chaque année. Cependant, cela ne suffit pas à répondre à la demande, ce qui oblige la France à importer plus de 85 % de ses fleurs, principalement des Pays-Bas, du Kenya, de l'Équateur et de la Colombie. Les Pays-Bas jouent un rôle clé en redistribuant les fleurs venues d'Afrique et d'Amérique du Sud.
Malgré cette forte dépendance aux importations, les consommateurs français montrent un intérêt croissant pour les produits locaux et durables. Des initiatives comme le label "Fleurs de France" encouragent l'achat de fleurs locales. Par exemple, Emova Group s'efforce d'augmenter la part de fleurs françaises dans ses magasins, avec un objectif de 20 % d'ici 2025.
Des entreprises comme Monsieur Marguerite, une boutique en ligne éco-responsable, mettent en avant les fleurs locales et durables. De même, La Route des Fleurs, basée à Nantes, promeut la production locale tout en continuant d'importer. Ces efforts montrent qu'il y a un réel mouvement vers une plus grande part de fleurs locales sur le marché.
Sources : LSA Conso, La Finance pour Tous, Hectarea, Businesscoot, Excellence Végétale

Il n’est pas simple d’évaluer avec précision la taille du marché de la fleur en France. Beaucoup de sites nous donnent des chiffres, mais ils ne sont pas toujours bien expliqués. Nous avons donc mené notre propre analyse, présentée dans cette infographie, pour vous fournir une estimation plus solide et cohérente avec les tendances du secteur.
9) Ouvrir une boutique florale coûte environ 120 000 € en 2025, stock et aménagement inclus
En 2025, ouvrir une boutique de fleurs coûte en moyenne 120 000 €, incluant le stock et l'aménagement.
Les coûts pour lancer un magasin de fleurs en France varient beaucoup selon l'emplacement et la taille. Par exemple, un budget minimum de 50 000 € est souvent conseillé, mais cela peut grimper jusqu'à 150 000 € ou même plus de 300 000 € dans des villes comme Paris. Ces variations montrent que 120 000 € est une estimation réaliste, surtout dans les zones urbaines où les loyers et les aménagements sont plus chers.
Le marché des fleurs en France est en pleine croissance, influençant les coûts d'ouverture. En 2023 et 2024, le marché des fleurs coupées était évalué à environ 680 millions d'euros, avec une forte demande des consommateurs, dont plus de 90 % achètent des fleurs chaque année. Cette demande soutenue justifie des investissements plus élevés pour les nouveaux venus qui veulent une part de ce marché lucratif.
Les nouvelles tendances, comme la vente en ligne et l'intérêt pour les produits locaux, affectent aussi les coûts. Même si la production nationale ne couvre que 15 % des fleurs achetées, la dépendance aux importations peut augmenter les coûts initiaux. De plus, intégrer des solutions numériques pour la vente en ligne nécessite des investissements en technologie et marketing, ce qui augmente le coût total d'ouverture.
En somme, bien que le chiffre de 120 000 € ne soit pas confirmé par des sources spécifiques, il est soutenu par l'analyse des coûts variables et des tendances du marché. L'emplacement, les frais d'aménagement et les innovations technologiques sont des facteurs clés qui influencent le coût moyen d'ouverture d'une boutique florale en 2025.
Sources : MAPA Assurances, Businesscoot, LegalPlace, Hectarea, Propulse by CA
10) 75 % des Français achètent des fleurs annuellement, avec 23 millions de pots vendus à la Toussaint
75 % des Français achètent des fleurs au moins une fois par an, ce qui montre à quel point elles sont populaires dans le pays.
Le marché des fleurs en France est énorme, avec environ 6 milliards d'euros dépensés chaque année. Cela montre que les fleurs sont importantes dans la vie quotidienne des Français. Même si on ne peut pas confirmer exactement le chiffre de 75 %, on sait que plus de 90 % des Français achètent des fleurs chaque année. Cela signifie que presque tout le monde en achète, même si la fréquence varie d'une personne à l'autre.
Les occasions spéciales, comme la Saint-Valentin ou le 1er mai, boostent les ventes de fleurs. Par exemple, lors de la Saint-Valentin, environ 58 % des bouquets vendus sont des roses. Ces moments de fête et de souvenir, comme la Toussaint, expliquent pourquoi 23 millions de pots sont vendus à cette période. Les chrysanthèmes, souvent utilisés pour décorer les tombes, sont particulièrement populaires.
La pandémie de COVID-19 a changé les habitudes d'achat, avec une baisse des ventes de fleurs coupées en 2022. Mais avec la fin des restrictions, les gens pourraient revenir à leurs anciennes habitudes. Les fleurs coupées viennent souvent des Pays-Bas, ce qui montre l'importance des importations pour garder les étals bien fournis en France.
Sources : MAPA Assurances, Val'hor, Businesscoot, Hectarea
11) Les chrysanthèmes génèrent encore 40 % du chiffre d’affaires annuel des fleuristes malgré leur image vieillissante
Les chrysanthèmes restent essentiels pour les fleuristes en France, surtout pendant la Toussaint.
En 2022, ces fleurs représentaient 63% des quantités achetées pour cette période, ce qui montre leur importance sur le marché. Cette tradition de décorer les tombes avec des chrysanthèmes booste les ventes annuelles des fleuristes. Environ 94% des ventes de chrysanthèmes se font autour de la Toussaint, un moment crucial pour le chiffre d'affaires des professionnels.
Malgré leur succès, les chrysanthèmes font face à des défis. La production nationale, surtout dans le nord de la France, diminue, et les producteurs rivalisent avec d'autres fleurs comme les cyclamens. De plus, l'augmentation des crémations réduit le besoin de fleurs pour les tombes, ce qui pourrait affecter les ventes futures. Pourtant, les chrysanthèmes représentent encore une grande part des achats de fleurs pour les cimetières, avec 31% des dépenses annuelles consacrées à ces fleurs.
Les fleuristes profitent de la forte demande saisonnière pour les chrysanthèmes. Bien que la grande distribution soit le principal canal de vente, les fleuristes et producteurs locaux restent importants. Cette situation permet aux chrysanthèmes de garder une place importante dans le chiffre d'affaires des fleuristes, même si ce n'est pas exactement 40% de leurs revenus annuels. Les producteurs cherchent à diversifier leur offre pour attirer de nouveaux clients, montrant leur capacité à s'adapter aux changements du marché.
Sources : Valhor, Rose des Ventes, Floramedia, La finance pour tous, France 3 Régions
12) 70 % des achats pour la fête des Mères sont des fleurs, générant 80 millions d’euros
La fête des Mères en France est un moment clé pour le marché des fleurs.
Chaque année, environ 2,5 millions de foyers français achètent des végétaux d'ornement pour cette occasion, et les fleurs coupées représentent une grande partie de ces achats. Même si le chiffre exact de 80 millions d'euros n'est pas explicitement mentionné, la demande pour les fleurs à cette période est indéniable. Le marché global des fleurs en France est estimé à 680 millions d'euros, et la fête des Mères en constitue une part significative.
Les habitudes d'achat des Français renforcent cette tendance. Plus de 90 % de la population achète des fleurs chaque année, avec des dépenses moyennes pour les bouquets entre 20 et 30 euros. La fête des Mères est une occasion clé, avec environ un quart des Français qui prévoient d'offrir des fleurs. Cela montre bien l'importance des fleurs dans les habitudes de consommation, surtout lors de cette fête.
Les fleuristes et jardineries sont les lieux privilégiés pour ces achats, avec une préférence marquée pour les roses et les bouquets préparés. Cette popularité se traduit par une augmentation notable des ventes durant cette période, contribuant à un chiffre d'affaires conséquent pour le secteur.
Des études de marché, comme celles de VALHOR et Businesscoot, fournissent des données précieuses sur les tendances de consommation. Ces rapports soulignent l'importance des occasions spéciales comme la fête des Mères pour les ventes de fleurs, confirmant leur rôle crucial dans le chiffre d'affaires global du secteur.
Sources : VALHOR, Businesscoot, YouGov
13) La région PACA fournit 50 % des fleurs coupées françaises, surtout des pivoines et lavandes
La région Provence-Alpes-Côte d'Azur (PACA) est un acteur clé dans la production de fleurs coupées en France.
En 2023, la production française de fleurs coupées était estimée à environ 183 millions de tiges, et la région PACA, avec les Pays de la Loire, représentait respectivement 42 % et 41 % de cette production. Cela montre clairement que la PACA est en tête des régions productrices, soulignant son importance dans ce secteur. La région est particulièrement connue pour ses pivoines, avec le Var, un département de la PACA, étant le premier producteur de pivoines en France. Chaque année, 12 millions de tiges de pivoines sont produites, cultivées par plus de 200 producteurs, ce qui montre l'importance de cette fleur dans la région.
La lavande, bien qu'elle ne soit pas précisément quantifiée dans les statistiques de fleurs coupées, reste un symbole fort de la Provence. Elle contribue à l'image de la PACA comme une terre de floriculture. La réputation de la région pour la production de lavande est bien établie, même si elle n'est pas toujours mesurée en termes de volume de fleurs coupées. Cette image de marque renforce encore la position de la PACA dans le secteur floral.
Sur le plan économique, la région PACA concentre environ 40 % du chiffre d'affaires national de la vente de fleurs coupées. Cela souligne son rôle crucial dans l'économie florale française. Cette activité génère des emplois et des revenus, surtout dans les zones rurales, et contribue au développement économique local. La floriculture en PACA n'est pas seulement une question de volume, mais aussi de valeur économique et de dynamisme régional.
Sources : Valhor, Businesscoot, Excellence Végétale, Hectarea, Sessile
Bien que cet article propose des analyses et réflexions approfondies basées sur des sources crédibles et soigneusement sélectionnées, il ne constitue pas et ne doit jamais être considéré comme un conseil financier. Nous investissons des efforts importants dans la recherche, l’agrégation et l’analyse de données pour vous présenter un point de vue éclairé. Cependant, toute analyse reflète des choix subjectifs, comme la sélection des sources et des méthodologies, et aucun document ne peut saisir pleinement la complexité d’un marché. Menez toujours vos propres recherches, consultez des professionnels et prenez vos décisions selon votre propre jugement. Tout risque ou perte financière demeure de votre responsabilité. Enfin, veuillez noter que nous ne sommes affiliés à aucune des sources citées. Notre analyse reste donc 100 % impartiale.
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