Et si vous vous lanciez sur le marché des fruits et légumes?

Nous avons des ressources adaptées à ce marché.

14 chiffres pour le marché des fruits et légumes en 2025

Cet article a été écrit par un expert qui a conçu les business plans propres à cette industrie

business plan

Nous avons plein de ressources à vous proposer pour votre projet d'entreprise

Que révèlent les derniers chiffres sur le marché des fruits et légumes en France ? Les coûts de production et de distribution augmentent-ils ? Quel est le taux moyen de marge brute des producteurs en 2024 ? Quels types de cultures affichent les meilleures performances en termes de rentabilité ?

Nous recevons ces questions en permanence, car nous suivons de près ce marché. Grâce à nos échanges avec des agriculteurs, des consultants et des distributeurs, nous avons accès à des données précises sur l’évolution des prix, des marges et des tendances de consommation.

Plutôt que de répondre individuellement, nous avons créé cet article pour partager les indicateurs clés du secteur : évolution des prix des fruits et légumes, taux de consommation moyen par type de produit, impact des nouvelles réglementations sur les marges.

Notre objectif est simple : vous fournir des données chiffrées fiables pour vous aider à prendre des décisions éclairées. Si vous pensez qu’un point mérite d’être approfondi, envoyez-nous vos suggestions.

Qui est l'auteur de ce contenu ?

L'équipe de Modeles de Business Plan

Une équipe de financiers, consultants et rédacteurs

Nous sommes une équipe d’experts en finance, de consultants, d’analystes de marché et de rédacteurs spécialisés, dédiés à accompagner les nouveaux entrepreneurs dans la création de leur entreprise. Nous vous aidons à éviter les erreurs en vous fournissant des business plans détaillés, des études de marché précises et des prévisions financières fiables, pour maximiser vos chances de succès dès le départ, et en particulier sur le marché des fruits et légumes. Si vous voulez en savoir plus sur nous, vous pouvez consulter notre page de présentation.

Comment nous avons créé ce contenu 🔎📝

Chez Modeles de Business Plan, nous sommes assez familiers avec le marché des fruits et légumes en France, nous analysons quotidiennement les tendances et dynamiques du marché. Nous ne nous contentons pas de rapports et d’analyses ; nous échangeons chaque jour avec des experts locaux – entrepreneurs, investisseurs et acteurs clés du secteur. Ces interactions directes nous permettent de mieux comprendre ce qu'il se passe sur le marché.

Pour créer ce contenu, on a d’abord puisé dans nos échanges et nos propres observations. Mais on ne s’est pas arrêtés là. Pour s’assurer que nos chiffres soient fiables, on a aussi creusé du côté de sources sérieuses et reconnues comme le Ministère de l'Agriculture, France Stratégie, et l'INSEE (pour ne citer qu'elles).

On ne partage que des chiffres qu'on peut prouver avec des sources fiables, du contexte solide et des infos claires.

Si les données manquent de crédibilité ou de contexte, on les laisse de côté. Pas question de vous donner des chiffres au hasard sans fondement. Notre but ici est de vous offrir une analyse complète et fiable du marché de la restauration, pas juste une avalanche de statistiques.

Toutes nos sources sont indiquées en toute transparence, pour que vous puissiez les explorer par vous-même.

On utilise aussi un peu d’IA, mais uniquement pour la rédaction. Cela nous aide à rendre les explications plus claires et fluides. La lecture est alors plus agréable pour vous.

Vous verrez aussi des infographies sur mesure qui résument et mettent en image les tendances clés, rendant les infos complexes plus digestes et percutantes. On espère qu’elles vous plairont ! Toutes les autres illustrations ont été créées en interne et ajoutées à la main.

Si vous pensez que nous aurions pu creuser certains points, n’hésitez pas à nous le faire savoir, nous vous répondrons sous 24 heures.

1) Les surfaces agricoles pour fruits et légumes ont baissé de 8 % en dix ans

Les surfaces agricoles pour les fruits et légumes en France ont diminué de 8 % en dix ans.

Cette baisse est liée à la diminution du nombre d'exploitations agricoles. Entre 2011 et 2016, le nombre d'exploitations fruitières est passé de 42 000 à 37 600, et celui des exploitations légumières a chuté de 38 200 à 30 900. Les agriculteurs font face à des difficultés économiques, comme des coûts de production élevés, ce qui les pousse à réduire ou abandonner leurs activités.

En parallèle, la production de fruits et légumes a aussi baissé. Elle est passée de 10 millions de tonnes en 2011 à 7,8 millions de tonnes en 2016. Même si la productivité par hectare a pu être améliorée, cela n'a pas suffi à compenser la réduction des surfaces cultivées. Les contraintes environnementales et sociales ajoutent des défis supplémentaires aux producteurs.

Les importations de fruits et légumes ont augmenté, représentant maintenant environ 43 % de la consommation en France. Cette dépendance s'explique par une demande locale forte, malgré une production nationale en baisse. Les agriculteurs, face à la concurrence internationale et aux coûts élevés, préfèrent parfois se tourner vers des cultures plus rentables.

Les enjeux de compétitivité et de réglementation dans la filière des fruits et légumes sont cruciaux. Les États Généraux de l'Alimentation ont mis en lumière ces défis, mais les stratégies mises en place n'ont pas encore inversé la tendance à la baisse des surfaces agricoles dédiées à ces cultures.

Sources : agriculture.gouv.fr, strategie.gouv.fr, agro-media.fr

2) La production locale satisfait 55 % des besoins en fruits, le reste est importé

En France, la production locale de fruits ne couvre que 55 % des besoins nationaux.

En 2020, le taux d'auto-approvisionnement en fruits était tombé à 39,5 %, ce qui montre une forte dépendance aux importations pour satisfaire la demande intérieure. Cette tendance s'est poursuivie, avec une production nationale en déclin. Entre 2000 et 2022, la production de fruits en France a chuté de près de 23 %, et dans certaines régions comme la Bretagne, elle a atteint 30 %. Ces chiffres montrent bien la difficulté de la France à maintenir un niveau de production suffisant pour répondre à la demande croissante de fruits.

La balance commerciale de la France pour les fruits et légumes frais est déficitaire, ce qui signifie que le pays importe plus qu'il n'exporte. Les importations incluent des fruits comme les bananes, les oranges et les melons, qui ne sont pas produits en quantités suffisantes localement. En revanche, les exportations se concentrent sur des produits comme les pommes de terre, les pommes de table et les tomates, mais cela ne compense pas le déficit créé par les importations de fruits.

Les ménages français consomment environ 85 kg de fruits et légumes frais par personne et par an, avec un budget moyen de 350 euros. Les préférences pour des produits exotiques ou non produits localement, comme les mangues et les avocats, accentuent cette dépendance aux importations. Même si la production locale augmente pour certains produits, elle ne suffit pas à répondre à la diversité des goûts des consommateurs français.

Des exemples concrets, comme celui de la Bretagne, illustrent bien cette dynamique. Bien que la production de certains fruits et légumes comme les pastèques, les concombres et les oignons ait augmenté entre 2016 et 2021, ces volumes restent limités par rapport à la demande nationale. Cela montre que même si certaines régions font des efforts pour accroître leur production locale, elles restent largement dépendantes des importations pour d'autres produits.

Sources : Chambres d'Agriculture de Bretagne, FranceAgriMer - Marchés, FranceAgriMer - Chiffres Clés 2020, Archive of European Integration

calcul taille marché des fruits et légumes

Il faut l'admettre, il est plutôt difficile de connaître la valeur exacte du marché des fruits et légumes en France. Les études de marché offrent des données, mais elles peuvent être approximatives. Nous avons donc élaboré notre propre estimation, que nous vous présentons dans cette infographie.

3) Les Français consomment plus de 700 000 tonnes de bananes par an, en tête des fruits

La banane est le fruit le plus consommé en France avec plus de 700 000 tonnes vendues chaque année.

Cette popularité s'explique par plusieurs raisons. D'abord, la banane représente 18 % des parts de marché en volume pour les fruits vendus en France, ce qui la place en tête des fruits consommés. Cela montre clairement à quel point elle est appréciée par les Français. En moyenne, chaque Français mange 11,5 kg de bananes par an. Même si c'est un peu moins que la moyenne européenne de 12,7 kg, cela reste un chiffre important qui souligne l'importance de ce fruit dans l'alimentation quotidienne.

La banane est aussi prisée pour sa praticité et ses bienfaits nutritionnels. Elle est facile à emporter et à consommer, ce qui en fait un choix populaire pour les collations. De plus, son prix moyen de 1,86 €/kg est inférieur à celui de nombreux autres fruits, ce qui la rend accessible à une large partie de la population. Cette accessibilité financière contribue à sa consommation élevée.

Un autre facteur clé est l'approvisionnement diversifié du marché français. Les bananes viennent principalement de l'Afrique, des Antilles (notamment la Guadeloupe et la Martinique), et de l'Amérique Latine. Bien que la production locale ne suffise pas à couvrir toute la demande, environ 81 % des bananes consommées sont importées, garantissant ainsi une disponibilité constante. Cette diversité d'origine permet de maintenir un flux régulier de bananes, même si une région rencontre des problèmes de production.

Malgré une baisse mondiale de la consommation de bananes, le marché français continue de croître. En quatre ans, il a connu une augmentation de 6 % en volume. Cette croissance est possible grâce à une structure d'approvisionnement plus diversifiée que dans d'autres pays européens, ce qui permet à la France de mieux résister aux fluctuations du marché mondial. Des études menées par des organismes comme l'Association Interprofessionnelle de la Banane (AIB) et Kantar Worldpanel confirment l'importance de la banane sur le marché français des fruits et légumes.

Sources : Reussir, Reussir, Agridemain, Propulse by CA, La Banane

4) Les prix des fruits ont grimpé de 50 % en dix ans, bien au-delà des salaires

Les prix des fruits ont grimpé de près de 50 % en dix ans, bien plus vite que les salaires.

Selon l'Insee, les prix des fruits frais ont augmenté de 43 % entre 2013 et 2023, alors que le salaire moyen n'a progressé que de 22 % sur la même période. Cette différence affecte directement le pouvoir d'achat, surtout pour les ménages aux revenus modestes. Pour beaucoup, acheter des fruits devient de plus en plus difficile.

Respecter les recommandations nutritionnelles coûte cher. Pour consommer 400 grammes de fruits et légumes par jour, un ménage doit dépenser entre 66 et 241 euros par mois, selon qu'il choisisse des produits conventionnels ou bio. Cette dépense pèse lourd dans le budget de nombreux foyers. Même si les prix ont légèrement baissé en 2023, la consommation de fruits et légumes continue de diminuer.

Les conditions météorologiques défavorables n'aident pas. Par exemple, le prix de la pastèque a grimpé de 40 % en un an, montrant comment des facteurs externes peuvent aggraver la situation. Cette instabilité des prix complique la planification des achats pour les consommateurs, rendant difficile le maintien d'une alimentation équilibrée.

Les rapports de l'Observatoire des prix de Familles Rurales et le Baromètre de confiance d'Interfel soulignent les défis pour les ménages à faible revenu. L'inflation pousse à faire plus attention aux prix, même si les fruits et légumes restent importants dans les choix des consommateurs. Pour beaucoup, acheter moins ou choisir des produits moins chers est devenu une nécessité.

Sources : Reussir, Propulse by CA, Europe 1, Interfel, Familles Rurales

5) Le panier moyen de fruits et légumes coûte 80 euros, soit 10 % du budget alimentaire mensuel des ménages

En 2025, le coût des fruits et légumes en France est un sujet de discussion important.

En 2023, les ménages français ont dépensé en moyenne 79 euros par mois pour ces produits essentiels. Cette somme représente une part notable du budget alimentaire, car les fruits et légumes sont indispensables pour une alimentation équilibrée. L'augmentation des prix, avec une hausse de 16 % par rapport à l'année précédente, a pesé lourdement sur le budget des familles. Cette hausse, bien au-dessus de l'inflation générale, est due à des facteurs comme les aléas climatiques et l'augmentation des coûts de production.

Les lieux d'achat influencent aussi le coût du panier moyen. Les hypermarchés et supermarchés, qui dominent le marché, proposent souvent des prix plus compétitifs. Cependant, de plus en plus de consommateurs préfèrent les primeurs pour la qualité et la fraîcheur, même si les prix y sont souvent plus élevés. Par exemple, les AMAP offrent des paniers de légumes à des prix variables, avec un prix moyen de 16,73 euros pour certains paniers.

Les personnes âgées de 65 ans et plus dépensent en moyenne 108 euros par mois, ce qui montre que le budget peut varier selon l'âge et les habitudes de consommation. Ces variations de prix selon les circuits de distribution et les choix de consommation montrent que le coût peut fluctuer, mais l'impact global sur le budget reste significatif.

Sources : AMAP Aura, Propulse by CA, Giraumon, Smartway, AMAP Les Cagettes Lafayette

exemple projet rentable

6) 20 % de la production de fruits et légumes est encore perdue ou gaspillée

Les pertes et gaspillages dans la filière fruits et légumes représentent encore 20 % de la production totale.

En 2023, une étude a révélé que les pertes alimentaires dans les filières fruits, légumes et pomme de terre en France représentaient environ 12 % de la production disponible au champ. Cependant, une autre étude a montré que, en moyenne, 27 % de la production initiale est perdue et 17 % est gaspillée dans le secteur des fruits et légumes. Ces chiffres varient, mais ils soulignent que le problème est important.

Les fruits et légumes sont très sensibles aux conditions climatiques et sanitaires, ce qui peut causer des pertes dès la récolte. Leur nature périssable complique la gestion des stocks et la distribution. De plus, les normes strictes éliminent souvent des produits qui, bien que non conformes esthétiquement, sont consommables. Ces règles, bien qu'elles visent à garantir la qualité, peuvent paradoxalement augmenter le gaspillage.

Les pertes ne s'arrêtent pas aux champs. Lors de la distribution, des erreurs de gestion des stocks ou de température peuvent abîmer les produits avant qu'ils n'atteignent les consommateurs. En 2024, des initiatives ont été mises en place pour réduire ces pertes, comme la formation des professionnels et l'assouplissement des cahiers des charges. Ces actions cherchent à améliorer la rentabilité tout en réduisant le gaspillage.

Le marché des fruits et légumes en France est aussi influencé par la qualité, la fraîcheur et les prix. Les ménages français achètent en moyenne 160,1 kg de fruits et légumes frais par an, mais la consommation a baissé à cause de la hausse des prix. Cette baisse peut indirectement augmenter les pertes, car une demande moindre peut mener à une surproduction et donc à plus de gaspillage.

Sources : INRAE, Propulse by CA, ADEME, HAL

.

7) Les grandes surfaces détiennent 60 % des ventes de fruits et légumes frais malgré les primeurs et circuits courts

En 2025, les grandes surfaces en France dominent toujours le marché des fruits et légumes, captant environ 60 % des ventes.

Cette domination s'explique d'abord par la commodité qu'elles offrent. Des enseignes comme Carrefour, Leclerc et Intermarché sont présentes partout en France, ce qui permet aux consommateurs de trouver facilement tout ce dont ils ont besoin en un seul endroit. Cela est particulièrement pratique pour ceux qui veulent faire leurs courses rapidement.

Ensuite, les grandes surfaces ont un avantage sur les prix. Même si le coût des fruits et légumes a beaucoup augmenté, avec une hausse de 73 % pour les légumes frais entre 2013 et 2023, elles arrivent à proposer des tarifs plus bas grâce à leur capacité à acheter en gros. Cela attire les consommateurs qui font attention à leur budget.

Les grandes surfaces ne sont pas restées sur leurs acquis et ont su s'adapter aux nouvelles attentes des consommateurs. Bien que les produits bio et locaux soient de plus en plus populaires, ces segments ne représentent qu'une petite partie du marché. Les grandes surfaces ont donc ajouté des rayons dédiés à ces produits pour satisfaire cette demande sans perdre leur clientèle habituelle.

Enfin, les habitudes de consommation changent lentement. Même si les consommateurs apprécient la qualité des produits des primeurs, ils continuent de préférer les grandes surfaces pour leur côté pratique. Des études de marché, comme celle de Propulse, montrent que malgré l'intérêt croissant pour les produits locaux, la majorité des ménages choisit encore les grandes surfaces pour leurs achats de fruits et légumes frais.

Sources : Propulse by CA, Agro Media, Statista, Actu Environnement, FranceAgriMer

8) En 2025, les ménages français achètent 160 kg de fruits et légumes frais, en légère baisse depuis 2023

En 2025, les ménages français achètent en moyenne 160 kg de fruits et légumes frais par an, ce qui est un peu moins qu'en 2023.

Cette baisse s'explique d'abord par une hausse des prix de 16 % en 2023, qui a poussé les gens à acheter moins, même si au final, ils dépensent plus. L'inflation et les coûts de production et de transport plus élevés ont joué un rôle important dans cette situation. Les consommateurs ont donc dû ajuster leurs achats pour respecter leur budget.

En plus des prix, les préférences des consommateurs ont changé. Ils s'intéressent davantage à l'environnement et veulent des produits de qualité, traçables, souvent locaux et de saison. Cela limite parfois la variété et la quantité de fruits et légumes qu'ils achètent, car ils deviennent plus sélectifs.

Par ailleurs, même si les gens mangent plus de végétaux, cela ne signifie pas qu'ils consomment plus de fruits et légumes frais. Par exemple, la consommation de bananes est restée stable à 730 000 tonnes par an entre 2020 et 2023, mais cela n'a pas compensé la baisse générale. Les consommateurs se tournent aussi vers d'autres aliments comme les légumineuses et les céréales.

Enfin, les lieux d'achat ont aussi évolué. Les grandes surfaces restent populaires, mais les gens se tournent de plus en plus vers les primeurs pour la qualité et l'expertise. Cette diversification des points de vente montre une recherche de qualité, mais n'a pas augmenté les volumes achetés.

Sources : Propulse by CA, FranceAgriMer, Consentio, Agro Media

estimation valeur marché des fruits et légumes

Donner la taille du marché des fruits et légumes en euros ne suffit pas si on ne peut pas le situer. Cette infographie que nous avons réalisé le compare à d’autres secteurs majeurs pour vous aider à mieux en saisir l’importance.

9) La France compte plus de 7 400 magasins spécialisés en fruits et légumes, chiffre stable depuis 2020

En 2025, plus de 7 400 magasins spécialisés en fruits et légumes sont actifs en France, un chiffre qui n'a pas bougé depuis 2020.

Ces magasins, souvent appelés primeurs, représentent environ 8 % du marché des fruits et légumes en France. Les grandes surfaces comme Carrefour ou Leclerc dominent avec 70 %, mais les primeurs gardent une place importante. Les clients y vont pour la qualité et l'expertise qu'ils ne trouvent pas toujours ailleurs. Par exemple, Carrefour a lancé Potager City pour offrir des fruits et légumes de qualité à des prix compétitifs, montrant ainsi la concurrence dans ce secteur.

En 2023, les ménages français ont acheté en moyenne 160,1 kg de fruits et légumes frais. Même si les prix ont beaucoup augmenté ces dix dernières années, avec une hausse de 43 % pour les fruits et 73 % pour les légumes, cela n'a pas vraiment fait baisser le nombre de magasins spécialisés. Ces magasins ont su s'adapter en offrant des produits de qualité qui justifient leur coût.

En 2021, le chiffre d'affaires des magasins spécialisés en fruits et légumes était de 6,237 milliards d'euros. Même si les grandes surfaces vendent plus en volume, les primeurs continuent de bien se porter grâce à une expérience d'achat unique et personnalisée. Les clients fidèles préfèrent la qualité et la proximité qu'ils y trouvent.

La stabilité du nombre de ces magasins depuis 2020 s'explique par la demande constante pour des produits frais de qualité et leur capacité à s'adapter face à la concurrence des grandes surfaces. Les consommateurs apprécient l'expertise et la proximité offertes par ces magasins.

Sources : Propulse by CA, Les Fruits et Légumes Frais, LSA Conso

10) Les Français consomment en moyenne 14 kg de tomates par an, leur légume préféré

Les tomates sont le légume préféré des Français.

Chaque année, en 2023, chaque Français consommait en moyenne 22 kg de tomates, ce qui montre à quel point elles sont importantes dans leur alimentation. Les tomates sont très appréciées pour leur polyvalence en cuisine. On les retrouve dans de nombreuses recettes, que ce soit en salades, en sauces ou dans des plats cuisinés. Cette diversité culinaire contribue à leur popularité.

En France, le marché des fruits et légumes met l'accent sur la qualité et les produits locaux. En 2023, les ménages français ont acheté en moyenne 160,1 kg de fruits et légumes frais, avec une préférence pour les produits de saison. Les tomates, souvent consommées en été, profitent de cette tendance grâce à leur fraîcheur et leur goût. La production nationale de tomates est importante, mais la France importe aussi environ 36 % de ses tomates, principalement d'Espagne et du Maroc, pour satisfaire la demande.

Les Français sont de plus en plus attentifs aux questions environnementales, ce qui influence leurs choix alimentaires. Ils préfèrent les tomates bio ou issues de circuits courts, ce qui montre une prise de conscience des impacts environnementaux de la production alimentaire. Cette tendance vers des produits plus durables renforce l'attrait des tomates, souvent cultivées localement et disponibles en variétés biologiques.

Dans les supermarchés et les marchés locaux, les tomates sont omniprésentes. Les consommateurs apprécient la variété des types de tomates disponibles, comme les tomates rondes ou cerises, ce qui leur permet de varier les plaisirs et de s'adapter à différentes recettes. Cette diversité maintient l'intérêt des consommateurs et soutient la consommation élevée de tomates en France.

Sources : Businesscoot, Propulse by CA, Tomate de Marmande, FranceAgriMer

11) 300 000 emplois précaires dans les fruits et légumes sont saisonniers

La main-d'œuvre saisonnière dans le secteur des fruits et légumes en France représente environ 300 000 emplois précaires.

Ces emplois sont essentiels pour l'agriculture, surtout dans la culture de fruits et légumes. Entre avril 2018 et mars 2019, environ 270 000 travailleurs saisonniers ont été employés, ce qui montre leur importance dans ce secteur. Les pics d'activité, comme les récoltes, nécessitent beaucoup de personnel temporaire.

La plupart de ces emplois se trouvent dans le sud de la France, notamment en Nouvelle-Aquitaine, Occitanie et Provence-Alpes-Côte d'Azur. Ces régions, avec leur climat favorable, dépendent fortement des travailleurs saisonniers pour les récoltes. Par exemple, les vendanges dans les régions viticoles de Nouvelle-Aquitaine et Occitanie nécessitent beaucoup de main-d'œuvre temporaire.

Les travailleurs saisonniers sont souvent des ouvriers non qualifiés, principalement des hommes d'environ 36 ans. Ils cumulent souvent d'autres emplois durant l'année, ce qui montre la nature instable de leur travail. Ces emplois ne garantissent pas de sécurité à long terme ni d'avantages sociaux comparables aux emplois permanents.

La production de fruits et légumes en France est massive, avec environ 10 millions de tonnes par an. Cette production nécessite une main-d'œuvre flexible pour répondre aux fluctuations de la demande. Les ménages français consomment en moyenne 160,1 kg de fruits et légumes frais par an, ce qui maintient une pression constante sur le secteur.

Le marché est dominé par les grandes chaînes de distribution, qui captent environ 70% des ventes. Cette domination exerce une pression sur les producteurs pour maintenir des coûts bas, souvent au détriment des conditions de travail des saisonniers. Les primeurs, qui occupent environ 8% du marché, ne peuvent compenser cette pression.

Sources : Capital, Sénat, INSEE, Propulse by CA, DARES

exemple projet rentable

12) Les exportations françaises de fruits et légumes restent à 1,5 million de tonnes par an

Les exportations françaises de fruits et légumes stagnent autour de 1,5 million de tonnes par an.

En 2023, les exportations de fruits frais tempérés en France ont atteint environ 607 000 tonnes, ce qui est une baisse de 47 % par rapport à 2003. Cette diminution est surtout due à la baisse des exportations de pommes et de poires, qui étaient autrefois des produits phares. Cette chute dans le secteur des fruits tempérés contribue à la stagnation globale des exportations de fruits et légumes.

Pour les légumes, même si les chiffres exacts ne sont pas disponibles, les exportations restent stables. La moitié de ces légumes part vers des pays européens voisins comme l'Allemagne, la Belgique et les Pays-Bas. Ces marchés sont déjà bien établis et saturés, ce qui limite la possibilité d'augmenter les volumes exportés. En même temps, la France importe de plus en plus de légumes, notamment du Maroc et de l'Espagne, ce qui renforce la concurrence.

La dynamique des importations joue aussi un rôle. La France dépend beaucoup de l'Espagne et du Maroc pour ses légumes frais, ce qui montre une forte concurrence sur le marché intérieur. Par exemple, les tomates marocaines sont souvent importées en France pour être réexportées ailleurs en Europe. Cela montre que même si la France est un point central pour le commerce de certains légumes, cela n'augmente pas forcément ses exportations nettes.

En somme, la stagnation des exportations françaises de fruits et légumes est due à plusieurs facteurs : la baisse des fruits tempérés, la stabilité des légumes vers des marchés proches, et la concurrence accrue des importations. Ces éléments expliquent pourquoi les exportations restent autour de 1,5 million de tonnes par an.

Sources : FranceAgriMer, Taste France for Business

13) L'irrigation des fruits et légumes consomme 10 % de l'eau nationale, créant des tensions en sécheresse

L'irrigation des cultures de fruits et légumes en France utilise 10 % des ressources en eau du pays, ce qui pose problème en cas de sécheresse.

En France, l'agriculture est le plus gros consommateur d'eau, utilisant environ la moitié de l'eau disponible pour tous les usages. Sur les 4,1 milliards de m³ d'eau consommés chaque année, l'irrigation représente une part importante, surtout pour les cultures qui ont besoin d'eau régulièrement, comme les fruits et légumes. En 2020, environ 6,8 % des surfaces agricoles françaises étaient irriguées, soit plus de 1,8 million d'hectares, et les fruits et légumes en occupaient environ 15 %.

Les sécheresses rendent l'irrigation encore plus nécessaire pour maintenir la production de fruits et légumes. Quand il fait sec, la demande en eau pour l'irrigation augmente, ce qui peut créer des tensions sur les ressources en eau. Par exemple, le programme BAG'AGES, mené par l'INRAE sur le bassin Adour-Garonne, a montré que des pratiques agroécologiques peuvent aider à mieux gérer l'eau en améliorant l'infiltration des sols et en réduisant le drainage.

Environ une exploitation agricole sur quatre en France utilise l'irrigation, ce qui montre à quel point le secteur en dépend. Les cultures comme le maïs, les légumes, les fruits, les vignes, les fourrages et l'horticulture sont souvent irriguées. Le marché des fruits et légumes est dynamique, avec une consommation moyenne de 160,1 kg par ménage en 2023. Pour répondre à cette demande, l'irrigation est essentielle, surtout quand il y a peu de pluie.

Sources : INRAE, Propulse by CA, DRAAF Occitanie, HAL Thèses, Blog Eco BZH

14) Les surfaces bio pour fruits et légumes ont triplé en dix ans, atteignant 50 000 hectares

Le marché des fruits et légumes bio en France a beaucoup évolué ces dix dernières années.

En 2023, les surfaces agricoles biologiques ou en conversion en France totalisaient 2 767 828 hectares, avec 66 281 hectares pour les fruits et 45 726 hectares pour les légumes. Même si ces chiffres ont légèrement baissé par rapport à l'année précédente, ils montrent l'importance du bio dans l'agriculture française. Cette tendance est renforcée par une prise de conscience des enjeux environnementaux et une demande croissante pour des produits responsables.

Les consommateurs veulent de plus en plus des produits de qualité et traçables, ce qui booste le bio. Ils préfèrent aussi les produits locaux et de saison, souvent liés à des pratiques agricoles durables. Cette préférence pour le bio se voit dans sa part de marché, qui est entre 7% et 8% pour les fruits et légumes frais.

Malgré une baisse de la consommation de fruits et légumes frais en volume à cause de la hausse des prix, le marché bio continue de croître. Cela montre que les consommateurs sont prêts à payer plus pour des produits de meilleure qualité, même quand l'économie est tendue.

Sources : Interbio Occitanie, Agro Media, Agence Bio, Propulse by CA, FranceAgriMer

Bien que cet article propose des analyses et réflexions approfondies basées sur des sources crédibles et soigneusement sélectionnées, il ne constitue pas et ne doit jamais être considéré comme un conseil financier. Nous investissons des efforts importants dans la recherche, l’agrégation et l’analyse de données pour vous présenter un point de vue éclairé. Cependant, toute analyse reflète des choix subjectifs, comme la sélection des sources et des méthodologies, et aucun document ne peut saisir pleinement la complexité d’un marché. Menez toujours vos propres recherches, consultez des professionnels et prenez vos décisions selon votre propre jugement. Tout risque ou perte financière demeure de votre responsabilité. Enfin, veuillez noter que nous ne sommes affiliés à aucune des sources citées. Notre analyse reste donc 100 % impartiale.

Liquid error (sections/main-article line 197): Could not find asset snippets/icon-arrow.liquid

Articles complémentaires