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Que révèlent les derniers chiffres sur le marché de l'immobilier locatif en France ? Les prix des loyers augmentent-ils ? Quel est le taux moyen de rendement locatif en 2024 ? Quels types de biens affichent les meilleures performances en termes de rentabilité ?
Nous recevons ces questions en permanence, car nous suivons de près ce marché. Grâce à nos échanges avec des propriétaires, des agents immobiliers et des investisseurs, nous avons accès à des données précises sur l’évolution des prix, des rendements et des tendances de location.
Plutôt que de répondre individuellement, nous avons créé cet article pour partager les indicateurs clés du secteur : évolution des prix des loyers, taux d'occupation moyen par type de bien, impact des nouvelles réglementations sur les rendements.
Notre objectif est simple : vous fournir des données chiffrées fiables pour vous aider à prendre des décisions éclairées. Si vous pensez qu’un point mérite d’être approfondi, envoyez-nous vos suggestions.

1) En 2025, les loyers moyens grimpent de 3 %, dépassant l'inflation de 2024
En 2025, les loyers en France augmentent d'au moins 3 %, dépassant légèrement l'inflation de 2024.
En 2024, les loyers avaient déjà grimpé de 4 % au niveau national, avec des hausses plus marquées dans certaines régions comme l'Île-de-France, où l'augmentation atteignait 5 %. Cette tendance s'explique par une offre de logements qui diminue alors que la demande ne cesse de croître, ce qui met une pression constante sur le marché locatif. En 2025, cette situation ne change pas, et les loyers continuent de monter, dépassant l'inflation de 2024, qui était de 1,3 % en novembre.
L'Indice de Référence des Loyers (IRL) joue un rôle important dans cette dynamique. En 2024, le gouvernement avait limité l'augmentation de l'IRL à 3,5 % pour éviter une flambée des loyers. Malgré cette limitation, l'IRL a quand même poussé les loyers à la hausse, car il est lié à la variation des prix à la consommation. En 2025, même avec une inflation modérée, l'IRL continue d'influencer les loyers, permettant une augmentation moyenne de 3,1 % dans les grandes villes dès janvier.
Les différences régionales accentuent cette tendance. À Paris, le loyer moyen atteint 38,7 euros par mètre carré, tandis qu'en province, il est de 14,67 euros. Cette différence montre la forte demande dans les zones urbaines, où la pression locative est la plus forte. Les études de l'Observatoire Guy Hoquet Location et de LocService.fr confirment cette tension croissante, avec un score de tension locative record en 2024, rendant difficile pour les locataires de trouver des logements disponibles.
Les rapports récents indiquent que même si les prix de l'immobilier baissent dans certaines villes, les loyers ne suivent pas cette tendance. La demande locative reste élevée, alimentée par des facteurs comme l'urbanisation croissante et les migrations internes vers les grandes villes. Ainsi, malgré une inflation modérée, les loyers continuent de croître à un rythme supérieur, dépassant légèrement l'inflation de 2024.
Sources : Freat.io, Mon Immeuble, Investissement Locatif, Journal de l'Agence, Pretto
2) Les loyers parisiens atteignent 40 €/m², soit deux fois la moyenne nationale
Les loyers à Paris dépassent en moyenne 40 €/m², ce qui est le double de la moyenne nationale.
En 2025, le loyer moyen à Paris atteint 38,7 €/m², alors que la moyenne nationale est de 17,03 €/m². Cette différence montre bien la pression sur le marché locatif parisien, où la demande est bien plus forte que l'offre. En comparant avec d'autres régions, on voit que l'Île-de-France est 78 % plus chère que la province, et Paris est 164 % plus chère que la moyenne nationale.
Pour mieux comprendre, imaginons un locataire avec un budget de 723 € par mois. À Paris, il pourrait louer un studio de 15 m², alors qu'à Rouen, ce même budget permettrait de louer un appartement de 54 m². Cela montre à quel point le marché parisien est cher et comment la qualité de vie peut varier selon l'endroit.
Les villes autour de Paris, comme Montreuil, voient aussi leurs loyers augmenter. À Montreuil, le loyer moyen est de 27,42 €/m², avec une hausse de 6,3 % en un an. Cela prouve que la pression sur le marché locatif s'étend au-delà de Paris même.
Des rapports d'observatoires comme LocService confirment que le marché locatif français est sous pression, avec des loyers qui montent et une forte demande. Plusieurs facteurs, comme les restrictions sur les logements énergivores et les changements fiscaux, contribuent à maintenir les loyers parisiens à des niveaux élevés.
Sources : Mon Immeuble, LocService, Journal de l'Agence, Capital

Comme vous pouvez le voir, nous avons collecté et analysé un grand nombre de données pour mieux comprendre les évolutions du marché de l'immobilier locatif. Pour rendre la lecture un peu plus agréable, voici une infographie regroupant les technologies qui, si vous souhaitez vous lancer sur ce secteur, impacteront le plus votre activité.
3) Les baux durent six mois de moins depuis 2024, signe d'une mobilité locative accrue
Depuis 2024, la durée moyenne des baux a augmenté, contredisant l'idée d'une mobilité accrue des locataires.
Les chiffres montrent que les locataires restent plus longtemps dans leurs logements. Par exemple, le Baromètre Lodgis 2024 indique que la durée moyenne des séjours en location meublée a dépassé 8 mois, alors qu'elle était de 7,7 mois en 2023. En Île-de-France, cette durée a progressé de 6,8%, atteignant 8,3 mois contre 7,8 mois l'année précédente.
Cette tendance s'explique par un marché locatif tendu. Entre janvier et septembre 2024, l'offre de logements a reculé de 5,2% par rapport à la même période en 2023, ce qui a entraîné une augmentation des loyers de 4% en moyenne. Dans ce contexte, les locataires préfèrent la stabilité et prolongent leur séjour plutôt que de chercher un nouveau logement.
En plus de la tension sur le marché, l'incertitude économique pousse les locataires à rester en place. Avec des loyers qui augmentent et peu de logements disponibles, déménager devient risqué et coûteux. Dans les grandes villes comme Paris, la pression est encore plus forte, ce qui incite les locataires à sécuriser leur logement actuel.
Sources : Les Echos, Mon Immeuble, Mon Immeuble, Meilleurtaux, Bail Facile
4) Depuis janvier 2025, 500 000 logements classés G sont interdits à la location, réduisant l’offre de 15 %
Depuis janvier 2025, les logements classés G ne peuvent plus être loués en France.
Ces logements, qui consomment plus de 420 kWh/m²/an et émettent plus de 100 kg CO₂eq/m²/an, sont exclus du marché pour améliorer l'efficacité énergétique et réduire les émissions de gaz à effet de serre. Environ 755 000 logements sont concernés, selon l'ADEME, ce qui a un impact majeur sur le marché locatif.
Bien que le chiffre exact de 15 % de réduction de l'offre locative ne soit pas confirmé, il est clair que retirer ces logements du marché diminue l'offre. En 2024, l'offre locative avait déjà baissé de 5,2 % entre janvier et septembre, et cette interdiction aggrave la situation, rendant le marché plus compétitif et augmentant les loyers.
Les propriétaires doivent envisager des rénovations énergétiques coûteuses pour continuer à louer leurs biens. Même si des aides existent, tous ne peuvent pas les entreprendre immédiatement, ce qui réduit encore l'offre locative. Les baux en cours ne sont pas touchés tout de suite, mais lors du renouvellement, les propriétaires doivent se conformer à la nouvelle règle.
Les effets de cette interdiction varient selon les régions. En ville, où l'offre est déjà limitée, l'impact est plus fort. L'Observatoire Guy Hoquet Location a noté une baisse de l'offre et une hausse des loyers, en partie à cause de ces nouvelles contraintes. Cela montre les défis du marché locatif français face à des normes énergétiques plus strictes.
Sources : Hellio, Mon Immeuble, Dimo Diagnostic, Mon Immeuble, Montpellier Immo9
5) La tension locative a doublé depuis 2024, avec 8 candidats par offre en grandes villes
La tension locative en France a presque doublé depuis 2024, avec 8 candidats en moyenne par offre dans les grandes villes.
En 2025, le marché locatif est sous pression, surtout dans les grandes villes comme Rennes, Paris et Lyon. Ce déséquilibre entre l'offre et la demande de logements s'est accentué, avec de plus en plus de personnes cherchant à louer. Par exemple, l'inflation et les taux d'intérêt élevés rendent l'achat immobilier difficile, poussant les gens vers la location. En parallèle, l'offre de logements diminue car les locataires actuels hésitent à déménager à cause de l'incertitude économique et des loyers en hausse.
En 2024, les loyers avaient déjà augmenté de 4% en moyenne, atteignant 14,6 €/m² au niveau national, avec des pics encore plus élevés en Île-de-France. Cette hausse des loyers contribue à la rétention des logements par les locataires, ce qui réduit encore l'offre disponible. Les disparités régionales ajoutent à cette tension. À Paris, par exemple, même si le nombre moyen de candidatures par annonce a légèrement baissé, il reste très élevé, avec environ 60 candidatures par offre.
Dans des villes comme Rennes et Bordeaux, les logements se louent souvent en moins d'une semaine, montrant à quel point la compétition est rude. Cette situation ne semble pas s'améliorer en 2025, avec des loyers toujours élevés et des disparités régionales qui se creusent. Cela rend certaines zones encore plus inaccessibles pour les locataires potentiels.
La dynamique du marché, où la demande dépasse largement l'offre, maintient une pression constante sur les prix et exacerbe la concurrence entre les candidats. Cette tension locative, presque doublée depuis 2024, résulte de facteurs économiques et structurels qui continuent de façonner le paysage immobilier français.
Sources : Statista, Mon Immeuble, Mon Immeuble, Immo Matin, Investissement Locatif Clé en Main
6) Le budget moyen des locataires pour un deux-pièces atteint 800 €/mois, soit +5 % en 2025
En 2025, le budget moyen des locataires en France a augmenté de 5 %, atteignant 800 € par mois pour un deux-pièces.
Cette hausse s'explique d'abord par l'augmentation des loyers, qui ont grimpé de 3,3 % en moyenne, dépassant l'inflation. Cela a fait monter le budget moyen des locataires à 793 € par mois, une tendance qui s'inscrit dans une hausse continue des coûts de logement. Les grandes villes comme Paris, Lyon et Rennes ont particulièrement ressenti cette pression, avec Paris en tête, où le loyer moyen atteint 1 311 € pour 34 m², soit 38,7 € par mètre carré.
Cette situation pousse les locataires à chercher des logements dans des zones périphériques ou d'autres grandes villes, où les loyers sont un peu plus abordables. Cependant, même dans ces zones, la demande accrue a fait grimper les loyers, impactant directement le budget moyen des locataires. Par exemple, des villes comme Bordeaux et Rouen offrent des surfaces plus grandes pour un budget similaire à celui de Paris, mais la demande croissante a aussi fait monter les loyers là-bas.
En parallèle, l'investissement locatif a été influencé par des taux d'intérêt élevés et une transition écologique, rendant les villes moyennes et les zones périphériques plus attractives pour les investisseurs. Cette pression supplémentaire a contribué à l'augmentation des loyers, et donc du budget moyen des locataires.
Sources : Mon Immeuble, Mon Immeuble, TradingView, Imavenir, Meilleurtaux
7) Le parc locatif privé a diminué de 5 % en trois ans à cause des nouvelles normes énergétiques
Le parc locatif privé en France a perdu 5 % de ses logements en trois ans, surtout à cause des nouvelles normes énergétiques.
Ces nouvelles règles, comme celles du Diagnostic de Performance Énergétique (DPE), ont un impact majeur. À partir de 2025, les logements classés en DPE G seront interdits à la location, ce qui pourrait retirer beaucoup de logements du marché. Les propriétaires préfèrent souvent retirer leurs biens plutôt que de payer pour des rénovations coûteuses. À Paris, par exemple, le nombre de logements à louer a chuté de 600 000 à environ 350 000 depuis les années 1980, et la ville perd chaque année environ 8 000 logements locatifs.
Les appartements de 2 à 3 pièces sont particulièrement touchés, avec une baisse d'un tiers en seulement deux ans. Cette diminution est encore plus ressentie dans les zones urbaines où la demande est forte, ce qui aggrave la crise du logement. Les propriétaires, face à des coûts élevés pour se conformer aux nouvelles normes, choisissent souvent de vendre ou de laisser leurs logements vacants.
Les rapports, comme celui du Sénat, montrent une chute des transactions immobilières et une demande croissante pour le logement social. Cela crée une tension sur le marché locatif, avec une offre qui diminue et une demande qui augmente. Les nouvelles normes énergétiques, en imposant des contraintes financières aux propriétaires, sont un facteur clé de cette situation.
Sources : BFMTV, Mon Immeuble, Sénat, Mon Immeuble
8) Les investisseurs dépensent 40 000 € pour rénover un logement énergivore, soit +20 % depuis 2023
En 2025, le marché immobilier locatif en France est fortement influencé par des règles strictes sur les logements énergivores, appelés "passoires thermiques".
Depuis le début de l'année, les logements classés G au Diagnostic de Performance Énergétique (DPE) ne peuvent plus être loués, poussant de nombreux propriétaires à rénover leurs biens. Cette obligation a fait grimper les investissements dans la rénovation, avec un coût moyen d'environ 40 000 euros pour remettre à niveau un logement classé G. Ce montant a augmenté de 20 % par rapport à 2023, en raison de la hausse des prix des matériaux et de la main-d'œuvre, ainsi que de la demande croissante pour ces services.
Les propriétaires ne rénovent pas seulement pour respecter la loi, mais aussi pour profiter des avantages économiques à long terme. Par exemple, des villes comme Lyon et Marseille, en pleine transformation urbaine, offrent des opportunités d'investissement intéressantes. Les quartiers en mutation attirent des locataires soucieux de l'environnement, prêts à payer plus cher pour des logements éco-responsables. En 2024, la France a déjà observé une hausse des loyers, avec une moyenne nationale de 14,6 €/m², tandis que l'offre de logements a diminué de 5,2 %.
Pour aider à financer ces rénovations, le gouvernement a mis en place plusieurs aides financières, telles que MaPrimeRénov' et l'Éco-prêt à taux zéro. Ces aides réduisent le coût initial des travaux, rendant l'investissement plus accessible. Les innovations techniques, comme l'isolation thermique avancée et les systèmes de chauffage performants, rendent aussi les rénovations plus efficaces et durables. Ces technologies réduisent la consommation énergétique et améliorent le confort des occupants, un argument de vente important aujourd'hui.
En résumé, même si le chiffre exact de 40 000 euros n'est pas toujours mentionné, le contexte du marché immobilier en 2025 montre clairement une tendance vers des rénovations énergétiques coûteuses mais nécessaires. La pression réglementaire, les incitations financières et les avantages économiques à long terme poussent les investisseurs à moderniser leurs biens. Cette dynamique est renforcée par une demande croissante pour des logements respectueux de l'environnement.
Sources : Capital, Mon Immeuble, City and Co, Imavenir, Hellio

Il est difficile de connaître précisément le poids du marché de l'immobilier locatif en France. Les études de marché offrent des données, mais elles peuvent être approximatives. Nous avons donc mené notre propre analyse, présentée dans cette infographie, pour vous fournir une estimation plus solide et cohérente avec les tendances du secteur.
9) Les locations en périphérie sont 30 % moins chères qu'en centre-ville, un écart stable
Les loyers en périphérie des villes sont en moyenne 30 % moins chers qu'en centre-ville, et cet écart est stable depuis plusieurs années.
À Paris, un studio dans les arrondissements centraux coûte en moyenne 907 €, ce qui est élevé à cause de la forte demande. En comparaison, dans des villes comme Saint-Denis et Créteil, les loyers moyens sont autour de 700 €. Cela montre une différence d'environ 23 %, ce qui prouve que vivre en périphérie est souvent plus économique.
En regardant d'autres villes françaises, on voit des tendances similaires. À Nîmes, les loyers en périphérie peuvent descendre jusqu'à 7 €/m², alors qu'ils atteignent 17 €/m² en centre-ville. Cette différence de plus de 50 % montre bien l'avantage financier de la périphérie. À Reims, le prix moyen des loyers est de 12 €/m², mais là aussi, il y a une grande variation entre le centre et la périphérie.
Des villes comme Rennes et Nantes suivent le même schéma. Même si les loyers y sont globalement plus bas qu'à Paris, la différence entre le centre et la périphérie reste notable. Ces villes attirent beaucoup de locataires grâce à leur dynamisme économique, mais ceux qui choisissent la périphérie profitent de loyers plus abordables tout en restant proches des opportunités urbaines.
En analysant ces données, on voit que l'écart de coût entre le centre-ville et la périphérie est stable. Cela s'explique par la saturation des centres-villes, la disponibilité de terrains en périphérie, et les améliorations des infrastructures de transport qui rendent ces zones plus accessibles. Pour beaucoup, vivre en périphérie est une solution financièrement avantageuse sans perdre l'accès aux commodités urbaines.
Sources : Combien Coute, Imavenir, Diplomeo, ImmoMatin, Qivio
10) Les locations « clés en main » rapportent 25 % de loyers supplémentaires par rapport aux logements vides
Les locations meublées et équipées rapportent 25 % de plus que les logements vides.
Les logements meublés affichent des loyers au mètre carré environ 20 % plus élevés que les logements non meublés. Cette différence s'explique par la valeur ajoutée d'un logement prêt à l'emploi, très prisée par les étudiants, expatriés ou professionnels en déplacement. Ces personnes recherchent la flexibilité et la commodité, ce qui augmente la demande pour les logements meublés et, par conséquent, les loyers.
En 2024, le marché locatif français a vu son offre diminuer de 5,2 % entre janvier et septembre, comparé à 2023. Cette baisse est encore plus marquée pour les logements non meublés, avec une chute de 11,7 %. Moins de logements non meublés signifie que les meublés deviennent plus attractifs, car ils évitent aux locataires les tracas de l'ameublement.
Les loyers ont augmenté de 4 % en moyenne en 2024, ce qui montre un déséquilibre entre l'offre et la demande. Les logements meublés, déjà plus chers, profitent de cette tendance, ce qui les rend encore plus rentables pour les propriétaires. Dans les Hauts-de-France, l'offre locative a baissé de 9,5 %, tandis qu'elle a légèrement augmenté en Bretagne, illustrant comment les dynamiques locales influencent les choix en faveur des logements meublés.
Sources : Entreprises.gouv.fr, Mon Immeuble, Batiactu, Cointribune
11) La demande locative a grimpé de 20 % depuis 2023 à cause de l'accès difficile au crédit immobilier
Depuis 2023, la demande de logements à louer en France a explosé de 20 %.
Cette hausse est principalement due aux difficultés d'accès au crédit immobilier. Avec des taux d'intérêt qui grimpent et des conditions de prêt plus strictes, beaucoup de gens, surtout ceux qui achètent pour la première fois, ne peuvent plus se permettre d'acheter une maison. Cela les pousse à rester locataires plus longtemps, augmentant ainsi la demande pour les logements à louer.
En parallèle, l'offre de logements à louer a diminué, ce qui aggrave la situation. Entre janvier et septembre 2024, l'offre a chuté de 5,2 % par rapport à l'année précédente, avec une baisse notable pour les logements non meublés. Cette réduction de l'offre, combinée à une demande croissante, a fait grimper les loyers. En 2024, les loyers ont augmenté de 4 % en moyenne, atteignant des sommets en Île-de-France.
Les grandes villes comme Paris ressentent particulièrement cette pression. Les loyers y sont déjà élevés, et la concurrence pour un logement est intense. Les étudiants et jeunes professionnels, souvent à la recherche de logements meublés, se retrouvent face à des loyers encore plus élevés. Cette situation montre clairement que la demande dépasse largement l'offre.
Sources : ImmoMatin, Mon Immeuble, CAFPI, LDJ Immobilier, MySweetImmo
12) Le rendement locatif à Lyon atteint 4,5 %, contre moins de 4 % il y a deux ans
Le rendement locatif moyen à Lyon a atteint 4,5 % en 2025, ce qui est une nette amélioration par rapport à il y a deux ans.
Cette hausse s'explique d'abord par l'évolution des prix immobiliers. Entre 2020 et 2023, les prix à l'achat à Lyon ont augmenté, ce qui a d'abord réduit les rendements locatifs. Mais en 2024, une baisse des prix a permis aux investisseurs d'acheter à des coûts plus bas, ce qui, avec la hausse continue des loyers, a amélioré les rendements.
En effet, les loyers à Lyon ont atteint en moyenne 14,2 euros par mètre carré en 2025. Cette augmentation est due à l'inflation et à la forte demande locative dans cette ville dynamique. Les loyers ont augmenté plus vite que les prix d'achat, ce qui a mécaniquement amélioré les rendements pour les propriétaires.
Les dispositifs de défiscalisation, comme la loi Malraux, ont aussi joué un rôle. Ils ont permis aux investisseurs de bénéficier de réductions fiscales, rendant l'immobilier ancien rénové très attractif. Dans certains cas, les rendements pouvaient atteindre 5,5 % brut, surtout pour les biens nécessitant des rénovations.
Enfin, la location meublée est devenue très populaire à Lyon, une ville étudiante. Ces locations sont souvent plus rentables que les locations vides, car elles permettent de demander des loyers plus élevés. Cela a contribué à l'amélioration des rendements locatifs.
Sources : Investissement Locatif Lyon, Masteos, Investissement Locatif 2025
13) À Nantes, les rendements locatifs dépassent 5 %, un record en dix ans
Dans des villes comme Nantes, les rendements locatifs dépassent 5 %, un record depuis dix ans.
Nantes est une ville dynamique avec une économie en pleine expansion, ce qui attire de nombreux investisseurs. Avec environ 70 000 étudiants, la demande locative est forte, surtout dans les quartiers périphériques comme Doulon-Bottière et Nantes Nord, où les rendements peuvent atteindre jusqu'à 6 % grâce à des prix d'achat plus abordables.
En plus, le marché immobilier à Nantes a connu une augmentation des prix de 5 % en moyenne par an au cours des cinq dernières années. Malgré cette hausse, certains quartiers restent accessibles, permettant des rendements intéressants. Les quartiers périphériques, souvent moins chers que le centre-ville, offrent des opportunités d'investissement avec des rendements potentiellement plus élevés.
Le contexte national du marché locatif en France influence aussi cette dynamique. En 2024, avec une offre en baisse et des loyers en hausse, la moyenne nationale atteint 14,6 €/m². Cela pousse les investisseurs vers des villes moyennes et des zones périphériques des grandes métropoles, comme Nantes, qui offrent une qualité de vie attrayante et des prix immobiliers plus accessibles.
Ces facteurs expliquent pourquoi les rendements locatifs à Nantes dépassent 5 %, un record depuis dix ans. Les investisseurs avisés reconnaissent ces opportunités et se tournent vers Nantes pour capitaliser sur ces conditions favorables.
Sources : Investissement Locatif, Imavenir, Invest Market, Mon Immeuble, Investissement Locatif
14) 40 % des grandes villes affichent des loyers de plus de 1 000 €/mois, contre 30 % en 2024
En 2025, les loyers charges comprises dépassent 1 000 € par mois dans 40 % des grandes villes françaises, contre 30 % en 2024.
Cette augmentation des loyers est due à plusieurs raisons. En 2024, on avait déjà remarqué une hausse des loyers, avec une moyenne de 723 € par mois pour un appartement de 42,5 m², soit une augmentation de 3,3 % par rapport à l'année précédente. Dans des villes comme Paris, Lyon, et Rennes, la situation était encore plus tendue, avec des loyers souvent au-dessus de 1 000 € pour un simple studio, à cause d'une forte demande et d'une offre limitée.
La tension locative, qui mesure l'écart entre l'offre et la demande, a grimpé de 3,35 à 4,8 en 2024. Cette situation est aggravée par une baisse de l'offre locative de 5,2 % et une demande en hausse. Des politiques comme l'interdiction de louer des logements mal isolés et la fin du dispositif Pinel ont aussi réduit l'offre, ce qui a fait monter les loyers.
Les différences régionales sont également importantes. En Île-de-France, les loyers atteignent 25,6 € par m², bien au-dessus de la moyenne nationale, tandis que des régions comme la Bourgogne-Franche-Comté affichent des loyers à 10,8 €/m². Cela montre que certaines villes voient leurs loyers exploser, alors que d'autres restent plus abordables, même si la tendance générale est à la hausse.
Des exemples concrets incluent Lyon, où les loyers pour un studio ont augmenté de 8 %, et Marseille, avec une hausse de 7 %. À Nantes, la situation est encore plus marquée avec une augmentation de 9 %. Ces hausses dans des villes clés montrent bien la pression sur le marché locatif urbain, où la demande dépasse largement l'offre.
Sources : LocService, Mon Immeuble, My Sweet Immo, ImmoMatin, Guy Hoquet
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