Et si vous vous lanciez sur le marché de la logistique?

Nous avons des ressources adaptées à ce marché.

12 chiffres pour le marché de la logistique en 2025

Cet article a été écrit par un expert qui a conçu les business plans propres à cette industrie

business plan

Nous avons plein de ressources à vous proposer pour votre projet d'entreprise

Que révèlent les derniers chiffres sur le marché de la logistique en France ? Les coûts du transport et de l'entreposage augmentent-ils ? Quel est le taux moyen de rentabilité des entreprises logistiques en 2024 ? Quels types de services affichent les meilleures performances en termes d'efficacité ?

Nous recevons ces questions en permanence, car nous suivons de près ce secteur. Grâce à nos échanges avec des logisticiens, des consultants et des investisseurs, nous avons accès à des données précises sur l’évolution des coûts, des marges et des tendances du marché.

Plutôt que de répondre individuellement, nous avons créé cet article pour partager les indicateurs clés du secteur : évolution des coûts de transport, taux d'occupation moyen des entrepôts, impact des nouvelles technologies sur l'efficacité.

Notre objectif est simple : vous fournir des données chiffrées fiables pour vous aider à prendre des décisions éclairées. Si vous pensez qu’un point mérite d’être approfondi, envoyez-nous vos suggestions.

Qui est l'auteur de ce contenu ?

L'équipe de Modeles de Business Plan

Une équipe de financiers, consultants et rédacteurs

Nous sommes une équipe d’experts en finance, de consultants, d’analystes de marché et de rédacteurs spécialisés, dédiés à accompagner les nouveaux entrepreneurs dans la création de leur entreprise. Nous vous aidons à éviter les erreurs en vous fournissant des business plans détaillés, des études de marché précises et des prévisions financières fiables, pour maximiser vos chances de succès dès le départ, et en particulier sur le marché de la logistique. Si vous voulez en savoir plus sur nous, vous pouvez consulter notre page de présentation.

Comment nous avons créé ce contenu 🔎📝

Chez Modeles de Business Plan, nous sommes assez familiers avec le marché de la logistique en France, nous analysons quotidiennement les tendances et dynamiques du marché. Nous ne nous contentons pas de rapports et d’analyses ; nous échangeons chaque jour avec des experts locaux – entrepreneurs, investisseurs et acteurs clés du secteur. Ces interactions directes nous permettent de mieux comprendre ce qu'il se passe sur le marché.

Pour créer ce contenu, on a d’abord puisé dans nos échanges et nos propres observations. Mais on ne s’est pas arrêtés là. Pour s’assurer que nos chiffres soient fiables, on a aussi creusé du côté de sources sérieuses et reconnues comme Statistiques Développement Durable, les rapports d'Altares, et les études de Coface (pour ne citer qu'elles).

On ne partage que des chiffres qu'on peut prouver avec des sources fiables, du contexte solide et des infos claires.

Si les données manquent de crédibilité ou de contexte, on les laisse de côté. Pas question de vous donner des chiffres au hasard sans fondement. Notre but ici est de vous offrir une analyse complète et fiable du marché de la restauration, pas juste une avalanche de statistiques.

Toutes nos sources sont indiquées en toute transparence, pour que vous puissiez les explorer par vous-même.

On utilise aussi un peu d’IA, mais uniquement pour la rédaction. Cela nous aide à rendre les explications plus claires et fluides. La lecture est alors plus agréable pour vous.

Vous verrez aussi des infographies sur mesure qui résument et mettent en image les tendances clés, rendant les infos complexes plus digestes et percutantes. On espère qu’elles vous plairont ! Toutes les autres illustrations ont été créées en interne et ajoutées à la main.

Si vous pensez que nous aurions pu creuser certains points, n’hésitez pas à nous le faire savoir, nous vous répondrons sous 24 heures.

1) 40 % des entreprises logistiques peinent à recruter des chauffeurs qualifiés en 2025

En 2025, plus de 40 % des entreprises logistiques en France ont du mal à trouver des chauffeurs qualifiés.

Ce problème n'est pas nouveau et s'est aggravé avec le temps. En 2021, l'IRU avait déjà signalé plus de 400 000 postes de chauffeurs routiers non pourvus en Europe, dont 50 000 en France. Cette pénurie a continué de croître, et en 2023, la France comptait environ 22 000 chauffeurs routiers en moins, ce qui inclut 13 000 postes vacants pour le transport longue distance. Ces chiffres montrent bien l'ampleur du problème.

Les entreprises de transport ont toujours eu du mal à recruter. En 2019, 67% des dirigeants d'entreprises de transport routier disaient déjà avoir des difficultés à trouver des conducteurs. Même si ce chiffre est tombé à 40%, le secteur peine toujours à attirer de nouveaux talents. Les conditions de travail, souvent jugées peu attractives, et les salaires insuffisants sont des freins majeurs. Les entreprises ont essayé d'améliorer ces aspects, mais cela n'a pas suffi à changer la donne.

Des entreprises comme Berto, spécialisée dans le transport et la location de camions, illustrent bien cette situation. Elles cherchent constamment à recruter des conducteurs, mais la demande dépasse largement l'offre. Le secteur logistique, qui représente environ 10% du PIB français et emploie 1,9 million de personnes, est en pleine expansion avec plus de 500 000 postes à pourvoir à l'horizon 2025. Pourtant, les incertitudes persistent quant à la capacité des entreprises à pourvoir ces postes, surtout ceux de chauffeurs qualifiés.

La diversité des métiers dans le secteur logistique est un atout, mais elle ne compense pas la difficulté à recruter des chauffeurs. Les initiatives pour rendre le métier plus attractif, comme offrir de meilleurs salaires et conditions de travail, sont des pas dans la bonne direction. Cependant, le métier de chauffeur routier reste souvent perçu comme difficile et mal payé, ce qui dissuade de nombreux candidats potentiels.

Sources : Eureka Technology, Supply Chain Info, La Tribune, France Travail, Capital

2) Les retards de paiement des clients causent le plus de tensions de trésorerie pour les TPE du secteur

Les retards de paiement des clients sont la principale source de problèmes de trésorerie pour les très petites entreprises (TPE) en France.

En 2024, 85 % des entreprises françaises ont été confrontées à des retards de paiement, ce qui est une augmentation par rapport à l'année précédente. Le délai moyen de paiement est passé de 48,2 jours en 2023 à 51 jours en 2024. Pour les TPE, qui ont souvent peu de ressources financières, ces retards sont particulièrement difficiles à gérer.

Les TPE sont fragiles car elles ont une structure financière limitée. Selon le rapport d'Altares, les retards pour les TPE ont atteint 14 jours à la fin juin 2024, contre moins de 12 jours début 2023. Les petites entreprises, surtout celles avec moins de trois salariés, dépendent des paiements rapides pour fonctionner. Un retard peut vite devenir une crise de trésorerie, menaçant leur survie.

Les conséquences sont lourdes. En 2022, les PME françaises ont perdu environ 15 milliards d'euros en trésorerie à cause de factures payées en retard. Pour les TPE, chaque jour de retard coûte cher et peut être crucial pour leur survie. Dans des secteurs comme le transport et la logistique, où les coûts sont élevés, les retards de paiement peuvent perturber toute la chaîne d'approvisionnement, augmentant encore les tensions de trésorerie.

Des études récentes, comme celles de Coface et Altares, montrent que les retards de paiement augmentent et touchent surtout les petites entreprises. Ces rapports soulignent que les TPE sont en première ligne face à ces problèmes. Les retards de paiement des clients sont donc bien la principale cause de tension de trésorerie pour les TPE, à cause de leur vulnérabilité financière et de l'impact direct sur leur capacité à gérer leurs opérations.

Sources : Les Echos, Fulfillment Hub USA, Altares, Unite, Coface

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Dans cet article, comme vous pouvez le voir nous avons analysé de nombreuses sources et récolté une grande quantité de données sur le marché de la logistique. Pour plus de clarté, nous avons conçu cette infographie présentant les innovations qui ont, selon nous, un fort pouvoir de disruption pour ce marché.

3) 90 % des marchandises en France transitent par la route malgré le développement ferroviaire

En 2025, près de 90 % des marchandises en France sont encore transportées par la route, malgré les efforts pour développer le transport ferroviaire.

Le transport routier est très populaire car il est efficace, flexible et accessible. Il représente environ 89 % des flux de marchandises en France, ce qui montre qu'il répond bien aux besoins des entreprises. Par exemple, en 2023, le volume de marchandises transportées par la route a atteint plus de 157 milliards de tonnes-kilomètres, alors que le transport ferroviaire n'a géré que 29,4 milliards de tonnes-kilomètres. Cette grande différence s'explique par la capacité du transport routier à offrir des livraisons directes de porte-à-porte, ce qui est crucial pour optimiser les chaînes d'approvisionnement.

Malgré une stratégie ambitieuse pour doubler la part du fret ferroviaire d'ici 2030, le rail a du mal à concurrencer la route. Les investissements dans les infrastructures ferroviaires n'ont pas encore changé la donne. En 2023, le transport ferroviaire a même diminué, ce qui montre les défis comme la modernisation des infrastructures et l'amélioration de la compétitivité face au transport routier.

En parallèle, le transport routier évolue vers des solutions plus écologiques. Par exemple, des entreprises comme Renault Trucks, leader dans la mobilité électrique, montrent une volonté de rendre le transport routier plus durable. Cette transition vers des véhicules électriques pourrait renforcer encore plus la position du transport routier, en répondant aux préoccupations environnementales tout en gardant ses avantages logistiques.

Sources : Statistiques Développement Durable, E-TLF, Statista, Mordor Intelligence, Wikipedia

4) Les défaillances d'entreprises de transport routier ont augmenté de 40 % en 2024 par rapport à 2023

En 2024, les défaillances d'entreprises de transport routier en France ont augmenté de 40 % par rapport à l'année précédente.

Pour illustrer cette tendance, une étude d'Altares a révélé que le troisième trimestre de 2024 a enregistré 391 défaillances, soit une hausse de 39,1 % par rapport à la même période en 2022. Sur l'année entière, 1339 défaillances ont été comptabilisées, ce qui montre une augmentation de 37,8 % par rapport à l'année précédente. Ces chiffres montrent clairement une tendance inquiétante.

Plusieurs raisons expliquent cette situation. D'abord, la hausse des coûts du carburant a lourdement pesé sur les entreprises. Ensuite, les nouvelles réglementations environnementales ont forcé les entreprises à investir dans des technologies plus propres, comme les véhicules électriques, ce qui a augmenté leurs coûts. Enfin, le secteur a aussi souffert d'une pénurie de chauffeurs, rendant les opérations plus compliquées et augmentant les salaires pour attirer de nouveaux conducteurs.

Malgré ces difficultés, le marché français du fret et de la logistique continue de croître, avec une prévision de 195,71 milliards USD d'ici 2029. Cependant, cette croissance n'a pas suffi à aider les petites et moyennes entreprises de transport, qui restent très vulnérables aux changements économiques et aux nouvelles règles.

En parallèle, même si la France a investi dans l'entretien et la construction d'autoroutes, ces efforts n'ont pas immédiatement réduit les pressions financières sur les entreprises. Les coûts liés à la transition énergétique et à l'adaptation aux nouvelles infrastructures ont souvent dépassé les bénéfices à court terme, aggravant les problèmes financiers des entreprises.

Sources : Transport Info, Mordor Intelligence, CNAJMJ, France Travail, Upply Market Insights

5) Les entrepôts logistiques affichent un taux d’occupation de plus de 95 % dans les zones périurbaines stratégiques

Le marché de la logistique en France est en pleine expansion, surtout dans les zones périurbaines stratégiques.

Dans certaines régions comme Lyon, le taux d'occupation des entrepôts logistiques frôle les 100 %, ce qui montre une demande très forte pour ces espaces. Cette situation est probablement similaire dans d'autres zones périurbaines où les infrastructures de transport sont facilement accessibles. En France, il y a environ 3 700 entrepôts de plus de 10 000 m², principalement situés en dehors des grandes villes. Cela montre que les zones périurbaines, bien connectées aux réseaux de transport, sont des emplacements de choix pour les entrepôts logistiques.

Par exemple, en Île-de-France, environ 71 % des surfaces logistiques se trouvent en grande couronne, ce qui souligne l'importance des zones périurbaines pour le secteur. Ces zones offrent un bon compromis entre la proximité des centres urbains et une bonne accessibilité logistique, ce qui aide à maintenir des taux d'occupation élevés. Le marché logistique français est aussi marqué par une forte demande et des loyers en hausse, avec une préférence croissante pour les pôles secondaires. Ces pôles proposent des entrepôts de qualité à des prix compétitifs, attirant ainsi de nombreux acteurs du secteur.

Cette tendance est accentuée par l'essor du commerce électronique, qui pousse les entreprises à avoir des centres de distribution proches des consommateurs finaux. Les zones périurbaines stratégiques, qui allient accessibilité et coûts relativement bas, deviennent donc des choix privilégiés pour installer des entrepôts, ce qui contribue à des taux d'occupation élevés.

Sources : News Tank Cities, Statistiques Développement Durable, Institut Paris Region, Knight Frank France

exemple projet rentable

6) Les entrepôts frigorifiques s'étendent de 15 % par an pour répondre à la demande alimentaire croissante

Les entrepôts frigorifiques en France augmentent leur surface de 15 % chaque année pour suivre la demande alimentaire croissante.

Le marché de l'entreposage frigorifique en France est énorme, évalué à plus de 1,5 milliard d'euros, car il est essentiel pour garder les produits périssables comme la viande, le poisson et les produits laitiers en bon état. Avec de plus en plus de gens qui consomment ces produits, il faut des entrepôts plus grands et plus efficaces.

Le commerce alimentaire en ligne explose, et les gens veulent recevoir des produits frais et de qualité. Cela pousse les entreprises à améliorer leur logistique et à agrandir leurs entrepôts frigorifiques. Même si les produits locaux et les circuits courts sont populaires, ils ne suffisent pas à satisfaire tout le monde, d'où la nécessité d'agrandir les infrastructures.

Les entrepôts frigorifiques représentent environ 7 % de la demande sur le marché français de l'immobilier logistique. Ce chiffre montre un potentiel de croissance, attirant des investisseurs, surtout après le rebond du secteur logistique en France post-2020. Les investissements ont dépassé 5,3 milliards d'euros, venant principalement d'Amérique du Nord et d'Europe, permettant aux entreprises de moderniser et d'agrandir leurs installations.

En France, la superficie totale des entrepôts atteint 89 millions de mètres carrés, avec une part importante d'entrepôts XXL. Ces grands entrepôts sont nécessaires pour répondre à la demande croissante de solutions logistiques de proximité, une tendance que beaucoup de Français voient augmenter pour 2024.

Sources : Statista, Statistiques Développement Durable, Businesscoot, Statista, CBRE Immobilier

7) Le carburant représente 25 à 30 % du budget des transporteurs routiers en 2025

En 2025, le carburant représente encore entre 25 et 30 % du budget des transporteurs routiers.

Cette situation s'explique par plusieurs raisons. D'abord, les prix du carburant sont très instables. Par exemple, en février 2025, le taux de surcharge carburant chez GEODIS était de 15,49 %, ce qui montre bien comment les variations des prix affectent directement les coûts des transporteurs. Ils doivent souvent ajuster leurs tarifs pour compenser ces fluctuations imprévisibles.

Ensuite, les coûts logistiques en général augmentent, ce qui maintient le poids du carburant dans le budget. En 2024, les coûts des transporteurs ont augmenté de 5,5 %, et pour 2025, on prévoit une hausse de 3,3 % à 7,3 %. Même si ces augmentations ne concernent pas uniquement le carburant, elles montrent que chaque élément du budget, y compris le carburant, est crucial.

En parallèle, la France investit dans les infrastructures routières pour améliorer l'efficacité du transport. Cependant, ces améliorations ne réduisent pas directement la part du carburant dans le budget des transporteurs. Les économies réalisées grâce à de meilleures routes ne suffisent pas à compenser les coûts élevés du carburant.

Enfin, bien que la mobilité électrique progresse, elle n'a pas encore transformé le secteur du transport routier de manière significative. Renault Trucks, par exemple, détient 75 % du marché des véhicules électriques lourds en France, mais cette transition est encore en cours et n'a pas encore permis de réduire immédiatement les coûts du carburant pour tous les transporteurs.

Sources : GEODIS, Mordor Intelligence, Transport Info, ITF OECD, CNR

8) Les femmes représentent moins de 25 % des effectifs logistiques malgré les campagnes de recrutement

La présence des femmes dans les métiers logistiques en France reste bloquée à environ 25 %, malgré de nombreuses campagnes de recrutement.

En 2023, les femmes représentaient environ 25 % de la main-d'œuvre dans le secteur logistique, selon le Ministère du Travail. Cette proportion a certes augmenté de 5 % depuis 2020, mais les progrès sont lents et varient selon les sous-secteurs. Par exemple, les femmes sont bien représentées dans les fonctions de gestion et de ventes, mais très peu dans la conduite routière et la maintenance.

Les stéréotypes de genre jouent un rôle important dans cette situation, car ils influencent la perception des métiers logistiques comme étant plus adaptés aux hommes. Pourtant, l'évolution technologique et l'automatisation rendent certaines tâches moins exigeantes physiquement, ce qui pourrait encourager plus de femmes à entrer dans ces métiers.

Les entreprises du secteur sont conscientes de ces défis et ont lancé des initiatives pour attirer plus de femmes. Elles ont mis en place des campagnes de recrutement axées sur la diversité et des programmes de formation pour aider les femmes à intégrer ces rôles. Cependant, les résultats ne sont pas encore à la hauteur des attentes.

Des accords de branche pour l'égalité professionnelle, comme celui signé en 2020, ont été établis pour promouvoir la mixité. Ces accords visent à créer un environnement de travail plus inclusif, mais les résultats ne se traduisent pas encore par une augmentation significative de la part des femmes dans tous les sous-secteurs.

Sources : ABN Recrutement, Bruce Work, AFT Dev, Supply Chain Info, Solvere Recrutement

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Il est compliqué de savoir avec exactitude combien représente le marché de la logistique en France. Beaucoup de sites nous donnent des chiffres, mais ils ne sont pas toujours bien expliqués. Nous avons donc réalisé notre propre étude, que vous retrouverez dans cette infographie, pour vous proposer une estimation qui nous semble plus fiable et en accord avec les chiffres généralement observés.

9) Les loyers des entrepôts prime en Île-de-France franchissent 80 €/m²/an, un record

Les loyers des entrepôts logistiques en Île-de-France ont maintenant dépassé 80 € par mètre carré et par an, ce qui est un record.

Cette hausse est due à plusieurs raisons. D'abord, l'Île-de-France est le cœur économique de la France, avec un excellent réseau de transport. Son réseau autoroutier, ses infrastructures ferroviaires et sa proximité avec les aéroports en font un endroit idéal pour les entreprises qui veulent optimiser leur logistique. Cette accessibilité a naturellement augmenté la demande pour les entrepôts, ce qui a fait monter les loyers.

En regardant les années précédentes, on voit que les loyers pour des entrepôts neufs ou rénovés en Île-de-France variaient déjà entre 90 et 180 €/m² par an. Même les entrepôts de seconde main pouvaient atteindre des loyers élevés, allant de 70 à 180 €/m² par an. Cela montre une tendance vers des loyers élevés, surtout pour les entrepôts de qualité supérieure, appelés "prime".

Un autre point important est l'évolution du marché logistique en France. Par exemple, en 2023, la région Centre-Val de Loire a vu une forte demande, ce qui a fait monter les loyers là-bas aussi. Bien que cette région ne soit pas l'Île-de-France, elle montre comment une demande accrue peut influencer les prix. En Île-de-France, cette dynamique est encore plus forte à cause de la concentration d'activités économiques et de grandes entreprises.

Des entreprises comme Entrepôts XXL France ont aussi joué un rôle dans cette hausse des loyers. Elles offrent de grands entrepôts près des infrastructures de transport, répondant à une demande pour des espaces bien situés et bien équipés. Cette offre, combinée à une demande soutenue, a contribué à maintenir les loyers à des niveaux élevés.

Sources : BureauxLocaux, CBRE Blog, CBRE Île-de-France, NCT Immo, Entrepôts XXL France

10) Le transport ferroviaire de marchandises reste bloqué à 9 %, loin des objectifs gouvernementaux

La part du transport ferroviaire de marchandises en France est bloquée à 9 %, loin des objectifs fixés par le gouvernement.

Le gouvernement voulait doubler cette part à 18 % d'ici 2030 et atteindre 25 % d'ici 2050, mais la route reste le choix préféré pour le transport. Les routes reçoivent des investissements constants, ce qui les rend plus attractives. Par exemple, en 2024, le marché français du fret et de la logistique était estimé à environ 160,74 milliards USD, et il continue de croître. Les entreprises comme Renault Trucks innovent avec des véhicules électriques, rendant la route encore plus compétitive.

Le manque d'investissements dans le ferroviaire est un autre problème. Même si le gouvernement veut booster le fret ferroviaire, les fonds ont diminué. En 2023, la France avait un réseau ferré de 27 597 km, mais cela n'a pas suffi pour augmenter la part du ferroviaire. Les infrastructures vieillissantes et non modernisées n'attirent pas les entreprises.

Les défis opérationnels compliquent aussi la situation. En 2023, des mouvements sociaux et des coûts élevés de l'électricité ont perturbé le transport ferroviaire, augmentant les coûts et réduisant sa fiabilité. Cela rend le ferroviaire moins compétitif face à la route.

Enfin, les efforts du gouvernement pour améliorer les chaînes d'approvisionnement par le ferroviaire n'ont pas encore eu d'impact significatif. Les initiatives pour soutenir la croissance économique par ce biais n'ont pas réussi à surmonter les obstacles structurels et opérationnels du secteur.

Sources : Ministère de la Transition écologique, Mordor Intelligence, Nomadia Group, Transport Achat, Statistiques Développement Durable

11) Les ruptures de stock coûtent près de 3 % du chiffre d’affaires annuel des entreprises

Les ruptures de stock coûtent aux entreprises près de 3 % de leur chiffre d'affaires annuel.

Quand un produit manque, les clients vont souvent chez les concurrents. Une étude de 2011 par ECR France et SymphonyIRI Group a montré que les ruptures en magasin pouvaient faire perdre environ 8,4 % du chiffre d'affaires, avec 2 % pour les ruptures partielles et 6,4 % pour les ruptures totales. Même si ces chiffres sont plus élevés que les 3 % actuels, ils montrent bien l'impact potentiel. En 2025, les entreprises ont encore ressenti ces effets, même si elles ont réussi à réduire un peu l'impact grâce à une meilleure gestion des stocks.

Les coûts indirects des ruptures de stock sont aussi importants. En plus de perdre des ventes, les entreprises doivent souvent payer plus pour réapprovisionner, parler aux clients déçus, et parfois faire des promotions pour compenser. Par exemple, dans le secteur de la grande distribution, un hypermarché pourrait perdre environ 2,1 millions d'euros à cause des ruptures de stock. Cela montre comment ces coûts peuvent s'ajouter aux pertes directes.

Gérer les stocks est un exercice délicat. Les entreprises doivent équilibrer le coût de garder des stocks, qui inclut le stockage et les finances, avec le risque de rupture. Même avec une bonne gestion, des imprévus comme des changements soudains de la demande ou des problèmes dans la chaîne d'approvisionnement peuvent rendre les ruptures inévitables.

Des exemples concrets montrent que les ruptures de stock ont un impact important sur le chiffre d'affaires. Dans la grande distribution, elles peuvent être très coûteuses. Les entreprises qui ne gèrent pas bien leurs stocks risquent de perdre des ventes immédiates et de nuire à leur réputation et à la fidélité de leurs clients à long terme.

Sources : Hello Workplace, Oracle, Mag Entreprise, NCTI, DataPowa

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12) Les tarifs du transport routier ont grimpé de 10 % entre 2024 et 2025 à cause des coûts élevés

En 2025, les tarifs du transport routier en France ont augmenté d'environ 10 % par rapport à l'année précédente.

Cette hausse est due à l'augmentation des coûts que les transporteurs ont dû supporter. En 2024, le Comité National Routier (CNR) a noté une augmentation moyenne de 5,5 % des coûts du transport routier de marchandises, hors carburant. Les salaires des conducteurs ont grimpé de 7,5 %, et les coûts liés aux structures et au matériel ont aussi augmenté, respectivement de 5 % et 3,5 %. Ces hausses ont poussé les entreprises à répercuter ces coûts sur leurs tarifs.

Les prévisions pour 2025 indiquaient que cette tendance allait continuer, avec des augmentations de coûts entre 3,3 % et 7,3 %, selon les changements législatifs et fiscaux. Des projets de financement de la sécurité sociale pourraient aussi alourdir les charges des entreprises. Dans un marché du fret en croissance, les transporteurs doivent naviguer dans un environnement économique complexe, marqué par l'inflation, la pénurie de main-d'œuvre et la congestion portuaire.

Un exemple concret est l'évolution des pratiques logistiques. En 2024, Renault Trucks, leader dans la mobilité électrique pour le transport de marchandises, a dû ajuster ses stratégies face à l'inflation et aux pénuries. Bien que les technologies durables puissent réduire certains coûts à long terme, l'investissement initial a contribué à la hausse des tarifs à court terme.

En somme, même si l'augmentation précise de 10 % n'est pas confirmée par toutes les sources, le contexte économique et les pressions sur les coûts expliquent pourquoi les tarifs ont augmenté de manière significative entre 2024 et 2025.

Sources : Transport Info, Mordor Intelligence, Défi Groupe, Coyote, CNR

Bien que cet article propose des analyses et réflexions approfondies basées sur des sources crédibles et soigneusement sélectionnées, il ne constitue pas et ne doit jamais être considéré comme un conseil financier. Nous investissons des efforts importants dans la recherche, l’agrégation et l’analyse de données pour vous présenter un point de vue éclairé. Cependant, toute analyse reflète des choix subjectifs, comme la sélection des sources et des méthodologies, et aucun document ne peut saisir pleinement la complexité d’un marché. Menez toujours vos propres recherches, consultez des professionnels et prenez vos décisions selon votre propre jugement. Tout risque ou perte financière demeure de votre responsabilité. Enfin, veuillez noter que nous ne sommes affiliés à aucune des sources citées. Notre analyse reste donc 100 % impartiale.

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