Cet article a été écrit par un expert qui a conçu les business plans propres à cette industrie

Nous avons plein de ressources à vous proposer pour votre projet d'entreprise
Que révèlent les derniers chiffres sur le marché de la transformation numérique en France ? Les investissements dans les technologies numériques augmentent-ils ? Quel est le taux moyen de croissance des entreprises adoptant des solutions numériques en 2024 ? Quels secteurs affichent les meilleures performances en termes de digitalisation ?
Nous recevons ces questions en permanence, car nous suivons de près ce marché. Grâce à nos échanges avec des experts en technologie, des consultants et des investisseurs, nous avons accès à des données précises sur l’évolution des investissements, des performances et des tendances numériques.
Plutôt que de répondre individuellement, nous avons créé cet article pour partager les indicateurs clés du secteur : évolution des dépenses en technologies, taux d’adoption moyen par secteur, impact des nouvelles réglementations sur la digitalisation.
Notre objectif est simple : vous fournir des données chiffrées fiables pour vous aider à prendre des décisions éclairées. Si vous pensez qu’un point mérite d’être approfondi, envoyez-nous vos suggestions.

1) 70 % des dirigeants voient la transformation numérique comme un impératif de survie
Près de 70 % des dirigeants voient la transformation numérique comme essentielle pour survivre.
Cette idée n'est pas nouvelle. En 2019, une étude de PwC montrait déjà que 78 % des PME et ETI considéraient la digitalisation comme cruciale pour leur développement. Avec le temps, cette nécessité est devenue encore plus évidente, car les entreprises ont compris que pour rester dans la course, il fallait se moderniser.
Les chiffres parlent d'eux-mêmes. Les PME et ETI qui se sont lancées dans la transformation numérique ont 2,2 fois plus de chances de croître que celles qui ne l'ont pas fait. En France, 98 % des entreprises de plus de 20 salariés ont adopté une politique de digitalisation, ce qui montre bien l'ampleur du phénomène.
La perception positive de la digitalisation joue aussi un rôle important. Selon le Baromètre Digital Workplace, 69 % des répondants voient la digitalisation d'un bon œil. Prenons l'exemple de Lunettes Grasset & Associés, qui a utilisé des solutions CRM pour mieux communiquer entre commerciaux et clients, prouvant ainsi les bénéfices concrets de cette transformation.
La crise sanitaire a accéléré cette prise de conscience. Une étude de l'Institut de recherche Savanta a révélé les faiblesses des systèmes d'entreprise, soulignant l'urgence de se digitaliser pour s'adapter et survivre. La transformation numérique est devenue une réponse efficace aux défis posés par la crise.
Enfin, le rapport de Visiativ met en avant l'importance de la digitalisation pour la croissance, avec des données qui montrent que c'est un moteur d'innovation. En 2025, les dirigeants qui n'ont pas encore pris ce virage risquent de se retrouver en difficulté face à une concurrence de plus en plus digitalisée et agile.
Sources : ETC Digital, Visiativ, Bercy Numérique, Terros, Visiativ
2) Le cloud capte plus d'un tiers des investissements IT, avec une croissance annuelle à deux chiffres
Le cloud représente désormais plus d'un tiers des investissements IT des entreprises, avec une croissance annuelle à deux chiffres.
Cette tendance est alimentée par l'essor du marché mondial de la transformation numérique, qui inclut le cloud computing. En 2023, ce marché était évalué à 2 270 milliards de dollars et devrait atteindre 12 350 milliards de dollars d'ici 2032, avec un taux de croissance annuel de 20,9 %. Les entreprises adoptent de plus en plus le cloud pour améliorer leur efficacité et leur flexibilité.
En France, le cloud et l'intelligence artificielle sont des moteurs clés de la transformation numérique. Les entreprises, qu'elles soient grandes ou petites, investissent massivement dans le cloud pour rester compétitives. Par exemple, des initiatives comme France Num encouragent activement la transformation numérique des TPE et PME, soulignant l'importance du cloud dans cette transition. La pandémie de Covid-19 a également mis en lumière l'importance du cloud pour le télétravail et la collaboration à distance.
Les études récentes confirment cette tendance. Le baromètre de la transformation digitale montre que le cloud est devenu un levier de croissance incontournable pour les entreprises, avec une forte augmentation des demandes de services sur le cloud public. De même, le rapport de Numeum souligne que, malgré les incertitudes économiques, le cloud et l'IA continuent de stimuler la croissance du secteur numérique en France.
Ces éléments démontrent que les investissements dans le cloud ne sont pas une simple mode, mais une stratégie à long terme adoptée par les entreprises pour s'adapter à un environnement numérique en constante évolution.
Sources : Appvizer, Fortune Business Insights, Presse Économie, Numeum, Fred Cavazza

Nous avons consulté de nombreuses études et identifié les tendances clés du marché de la transformation numérique. Pour vous simplifier la lecture, nous avons résumé dans cette infographie les innovations majeures qui pourraient transformer ce marché.
3) Le marché français de l'impression 3D industrielle croît de 20 % par an depuis 2022
Depuis 2022, le marché français de l'impression 3D industrielle connaît une croissance impressionnante de plus de 20 % par an.
Cette tendance est en partie due à l'expansion du marché mondial de l'impression 3D, qui a augmenté de 14,4 % en 2022, atteignant 9,5 milliards d'euros. Cette dynamique mondiale influence naturellement le marché français, estimé entre 600 et 800 millions d'euros. Bien que ces chiffres ne confirment pas directement une croissance de 20 % par an, ils montrent un potentiel de développement important.
L'impression 3D métallique, par exemple, a connu une croissance de plus de 20 % en 2022, selon AMPOWER. Cette technologie est de plus en plus utilisée dans des secteurs clés comme l'aérospatiale et l'automobile. Les entreprises françaises de ces industries, qui sont cruciales pour l'économie, investissent beaucoup dans l'innovation pour rester compétitives, ce qui augmente la demande pour des solutions d'impression 3D avancées.
En parallèle, le secteur numérique en France, même s'il a vu sa croissance révisée à la baisse en 2024, reste un moteur essentiel de transformation. Les technologies comme l'intelligence artificielle et le cloud continuent de jouer un rôle important dans l'évolution industrielle. L'impression 3D, en tant que technologie de pointe, profite de cet environnement favorable à l'innovation, ce qui contribue à sa croissance rapide.
Les prévisions de croissance mondiale pour l'impression 3D, estimées à plus de 15,8 % par an jusqu'en 2032, renforcent l'idée que le marché français suit une tendance similaire. Même si les chiffres exacts pour la France ne sont pas disponibles, l'alignement avec les tendances mondiales et l'adoption croissante de l'impression 3D dans des secteurs stratégiques suggèrent fortement une croissance soutenue, potentiellement supérieure à 20 % par an.
Sources : Primante 3D, Numeum, Propulse by CA, INPI, Global Market Insights
4) Les investissements en réalité virtuelle et augmentée pour la santé ont triplé depuis 2022, dépassant 200 millions d’euros
Depuis 2022, les investissements dans la réalité virtuelle et augmentée pour la santé ont triplé, dépassant 200 millions d'euros.
Cette augmentation s'inscrit dans une tendance plus large où le marché de la réalité virtuelle en santé pourrait atteindre 40 milliards de dollars d'ici 2026. Cela montre un intérêt croissant pour ces technologies qui promettent d'améliorer les soins de santé de manière innovante. Par exemple, l'entreprise AVATAR MEDICAL, située entre la France et les États-Unis, a développé des solutions de planification chirurgicale en réalité virtuelle. Elle a récemment obtenu l'autorisation de la FDA pour vendre ses solutions en Europe, ce qui montre que les régulateurs acceptent de plus en plus ces technologies.
Aux États-Unis, les investissements dans les start-up de santé numérique utilisant la RV et la RA ont atteint 198 millions de dollars en 2021, ce qui reflète une tendance mondiale en pleine expansion. En France, la crise sanitaire a accéléré la transformation numérique des entreprises, y compris dans le secteur de la santé. Des initiatives comme le "chèque France Num" ont aidé les PME et TPE à rattraper leur retard numérique, facilitant ainsi l'adoption de la RV et de la RA.
Une étude sur la maturité digitale, publiée par le Medef et le BCG, a souligné l'importance de cette transformation numérique pour rester compétitif. Les entreprises françaises, notamment dans la santé, doivent s'adapter rapidement aux nouvelles technologies. Cette convergence de facteurs technologiques, économiques et réglementaires explique pourquoi les investissements dans la réalité virtuelle et augmentée pour la santé continuent de croître.
Sources : Mind, France Num, French Healthcare, INPI, Business Research Insights
5) Depuis 2023, 60 % des PME françaises ont intensifié l'adoption d'outils numériques pour rester compétitives
Depuis 2023, plus de 60 % des PME françaises ont accéléré leur adoption d’outils numériques pour rester compétitives.
Les dirigeants de ces entreprises ont compris que le numérique est devenu indispensable pour rester dans la course. En 2023, 76 % des dirigeants de TPE et PME voyaient déjà le numérique comme un atout, et ce chiffre a grimpé à 85 % pour les PME en 2024. Cette prise de conscience a poussé beaucoup d'entreprises à investir dans des technologies numériques pour être plus efficaces et compétitives.
Les PME ont intégré des outils comme la gestion de la relation client, le cloud computing et des plateformes collaboratives. Ces technologies les aident à mieux gérer leurs opérations, à améliorer la communication et à répondre plus vite aux besoins des clients. Par exemple, l'utilisation de plateformes de gestion de la relation client a permis à de nombreuses PME d'optimiser leur service client et de fidéliser leur clientèle.
Malgré cette avancée, les PME ont dû surmonter des obstacles comme le manque de compétences numériques et le coût des investissements. Pourtant, les entreprises les plus dynamiques, y compris les auto-entrepreneurs, ont su tirer parti des outils numériques. Elles ont souvent été pionnières, utilisant les réseaux sociaux et les plateformes d'échanges pour se développer et atteindre de nouveaux marchés.
Des études comme le Baromètre France Num ont été essentielles pour fournir des données sur cette transformation numérique. Elles ont montré l'importance croissante du numérique et aidé à identifier les compétences nécessaires pour cette transition. Des initiatives de Bpifrance et la CCI Hauts-de-France ont aussi souligné l'importance de renforcer la résilience économique des PME par la numérisation.
Sources : Economie.gouv.fr, Entreprises.gouv.fr, Bpifrance, France Num, France Num Magazine
6) 55 % des Français pensent que le numérique complique la protection de leur vie privée
Plus de 55 % des Français pensent que le numérique rend la protection de leur vie privée plus compliquée.
Le Baromètre du numérique 2021 montre que beaucoup regrettent d'avoir partagé des infos personnelles en ligne, surtout les jeunes : 59 % des 18-24 ans et 50 % des 25-39 ans se sentent gênés par leur présence sur internet. Même si les craintes ont un peu baissé depuis 2018, elles restent un gros frein à l'utilisation d'internet.
Le Règlement Général sur la Protection des Données (RGPD) a rendu les gens plus conscients de l'importance de protéger leurs données, mais ça n'a pas forcément changé leurs habitudes. Certaines personnes se sentent plus exposées que d'autres, car tout le monde n'utilise pas les outils de protection de la même manière.
Une enquête récente montre que 40 % des parents pensent que leurs enfants ne font pas assez attention à leur vie privée en ligne. Même si beaucoup de parents croient que leurs enfants n'ont pas été victimes de violations de données, cette inquiétude renforce l'idée que le numérique complique la protection de la vie privée.
Sources : LINC CNIL - Baromètre du numérique 2021, LINC CNIL - Numérique, adolescent et vie privée, INPI - La propriété intellectuelle et la transformation numérique, France Num - Transformation numérique, INSEE - Statistiques
7) Les EdTech représentent 8 % du secteur éducatif français, avec une croissance de 12 % par an
En 2025, le marché des technologies éducatives en France continue de croître rapidement.
En 2023, le marché EdTech en France a atteint un chiffre d'affaires de 1,6 milliard d'euros, avec une croissance annuelle moyenne de 11 % depuis 2021. Cette progression est largement due à la transformation numérique accélérée par la crise sanitaire, qui a poussé de nombreuses écoles et universités à adopter des outils numériques pour continuer à enseigner.
Le marché EdTech en France est divisé en plusieurs segments, comme la formation professionnelle et l'enseignement supérieur. En 2019, la formation professionnelle représentait 398 millions d'euros, et cette tendance se poursuit. De plus en plus d'entreprises françaises utilisent des solutions EdTech pour former leurs employés, ce qui montre l'importance croissante de ce secteur.
Les innovations pédagogiques sont aussi un moteur de cette croissance. Les entreprises EdTech proposent des outils comme les cours en ligne et les plateformes d'apprentissage personnalisé, qui répondent à la demande pour des solutions éducatives flexibles. Par exemple, l'intelligence artificielle est utilisée pour adapter les parcours d'apprentissage aux besoins individuels des étudiants.
Une étude de Xerfi montre que le top 20 des entreprises EdTech réalisait 58 % du chiffre d'affaires total en 2023, contre 70 % en 2021. Cette baisse de concentration indique que de nouveaux acteurs émergent, ce qui pourrait expliquer une croissance plus rapide que dans d'autres segments éducatifs.
Sources : EdTech Actu, France Num, Xerfi, Centre Inffo
8) Le marché français de la transformation numérique croît de 4 % en 2025, contre 3,5 % en 2024
En 2025, le marché français de la transformation numérique affiche une croissance stable de 4 %, contre 3,5 % en 2024.
Cette progression est soutenue par des investissements dans le cloud computing et l'intelligence artificielle. Le cloud computing, par exemple, est devenu essentiel pour les entreprises qui cherchent à rester compétitives. Des entreprises comme Orange et Capgemini ont intensifié leurs investissements dans le cloud, offrant des solutions plus flexibles et sécurisées, ce qui stimule la demande.
L'intelligence artificielle joue aussi un rôle crucial. En 2025, l'IA générative est de plus en plus intégrée dans les processus d'automatisation, aidant des entreprises comme Renault et L'Oréal à optimiser leurs opérations et à améliorer l'expérience client. Cette adoption croissante de l'IA est soutenue par des prévisions indiquant que d'ici 2028, 15 % des décisions professionnelles quotidiennes pourraient être prises par des agents d'IA.
La sécurité numérique est devenue une priorité en raison de l'augmentation des cybermenaces. En 2024, le marché de la sécurité numérique en France était estimé à 4,6 milliards d'euros, et cette tendance continue en 2025. Les entreprises investissent massivement dans des solutions de cybersécurité pour protéger leurs données.
La transformation numérique est presque universelle en France, avec 98 % des entreprises de plus de 20 salariés engagées dans cette voie. Des secteurs comme l'industrie et la formation bénéficient particulièrement de technologies comme la réalité augmentée et la réalité virtuelle, qui offrent des solutions innovantes pour la maintenance prédictive et l'apprentissage immersif.
Sources : Cloud Temple, France Num, Numeum, Terros, Numeum

Il faut l'admettre, il est plutôt difficile de connaître la valeur exacte du marché de la transformation numérique en France. Les études disponibles donnent parfois des chiffres, mais ils manquent souvent de clarté et de fiabilité. Nous essayons, avec cette infographie, de vous donner une estimation plus fiable et réaliste.
9) Les formations en ligne captent plus de 40 % des dépenses en formation professionnelle
En 2025, le paysage de la formation professionnelle en France a considérablement évolué, avec une part croissante des dépenses consacrées aux formations en ligne.
Cette tendance s'explique par l'adoption massive des technologies numériques dans le domaine de la formation, surtout en 2023 et 2024. Selon le baromètre du digital learning de 2023, 87 % des entreprises ont intégré plus de formations en ligne dans leurs programmes. Cela montre à quel point l'e-learning est devenu important pour les entreprises françaises.
En 2022, plus de 6 millions d'apprenants ont participé à des formations professionnelles en France, ce qui montre l'intérêt croissant pour les formations en ligne. Même si le nombre de formations suivies via le Compte Personnel de Formation (CPF) a légèrement baissé en 2023, cet outil reste populaire. Cela prouve que les formations en ligne, avec leur flexibilité et accessibilité, répondent à un besoin réel des professionnels.
La transformation numérique des entreprises, notamment des PME et ETI, a aussi boosté les dépenses en formations en ligne. Les entreprises qui adoptent cette transformation ont 2,2 fois plus de chances de croître, ce qui les pousse à investir dans les compétences numériques de leurs employés. Par exemple, le Mooc "Ma TPE a rendez-vous avec le numérique" a attiré près de 25 000 apprenants, montrant l'engagement des entreprises à former leurs équipes aux outils numériques.
Les entreprises cherchent des solutions de formation plus économiques et accessibles pour surmonter les freins traditionnels comme le manque de compétences numériques et les coûts. Les formations en ligne, souvent moins chères que celles en présentiel, sont une solution viable. Cette dynamique a conduit à une augmentation des investissements dans l'e-learning.
Bien que les recherches ne donnent pas de chiffre exact, les tendances et données disponibles suggèrent fortement que les formations en ligne représentent désormais plus de 40 % des dépenses en formation professionnelle. L'adoption massive de l'e-learning et la recherche de solutions flexibles et économiques ont contribué à cette évolution du marché en France.
Sources : Dares, France Num, Rise Up, Visiativ, CIDFP
10) 60 % des startups tech françaises échouent après trois ans d'activité
En 2025, le taux d'échec des startups tech françaises dépasse encore 60 % après trois ans d'activité.
Ce chiffre n'est pas surprenant quand on sait que, de manière générale, entre 60 % et 90 % des startups échouent. Les jeunes entreprises tech en France font face à de nombreux défis, notamment la transformation numérique, qui est souvent mal comprise et mal appliquée. Par exemple, une étude de l'EM Normandie a révélé que seulement 44,34 % des entreprises voient un impact positif du numérique sur leur modèle d'affaires. Cela signifie que plus de la moitié ne perçoivent aucun avantage à intégrer le numérique, ce qui est problématique pour les startups tech qui misent sur l'innovation numérique.
En plus de cela, les investissements dans le numérique sont faibles. Selon une enquête Opinionway, seules 15 % des entreprises françaises ont investi dans le numérique en 2021, et encore moins prévoyaient de le faire en 2022. Ce manque de financement est un obstacle majeur pour les startups tech, qui ont besoin de ressources pour développer leurs technologies et s'adapter aux changements rapides du marché. Sans soutien financier, il est difficile pour ces entreprises de survivre au-delà de leurs premières années.
Les statistiques de l'INSEE montrent que 25 % des entreprises échouent dans les deux premières années et 49,5 % dans les cinq premières années. Pour les startups tech, ce taux est souvent plus élevé à cause de la nature volatile et compétitive du marché. Elles doivent innover constamment tout en naviguant dans un environnement économique incertain, ce qui augmente leur risque d'échec.
Sources : Tool Advisor, France Num, HAL, France Num, Rainmakers
11) L'externalisation cloud réduit les coûts IT des PME de 25 % en moyenne
L'externalisation vers le cloud a transformé le paysage informatique des PME, notamment en France, en réduisant leurs coûts IT d'environ 25 % en moyenne.
Cette baisse des dépenses s'explique surtout par l'élimination des coûts liés à l'infrastructure physique. Au lieu d'acheter et de maintenir des serveurs coûteux, les PME peuvent utiliser des services cloud qui facturent uniquement les ressources réellement utilisées. Cela signifie qu'une entreprise n'a plus besoin de payer pour l'espace physique nécessaire à l'installation de ces équipements.
La flexibilité du cloud est un autre atout majeur. Les PME peuvent ajuster leurs ressources selon leurs besoins sans investir dans de nouvelles infrastructures. Par exemple, une entreprise de commerce électronique peut augmenter ses capacités de serveur pendant les soldes ou les fêtes de fin d'année, puis les réduire quand l'activité diminue. Cette adaptabilité permet d'optimiser les coûts et d'éviter les dépenses inutiles.
En plus de la flexibilité, le cloud offre une sécurité avancée. Les PME, qui n'ont souvent pas les moyens d'investir dans des solutions de sécurité robustes, bénéficient de la protection assurée par des experts. Cela réduit les risques de pertes de données ou de cyberattaques, évitant ainsi des coûts potentiels liés aux violations de données et à la perte de confiance des clients.
La crise sanitaire a accéléré la transformation numérique, soulignant l'importance du cloud pour la résilience économique des PME. Plus de 70 % des PME en France utilisent déjà des solutions cloud pour améliorer leur efficacité et leur sécurité. Cette adoption massive montre bien les avantages économiques et opérationnels du cloud.
Sources : Sortlist, France Num, Axido, Numeum
12) 20 % de la population active, surtout en zone rurale, subit la fracture numérique
La fracture numérique en France touche encore une grande partie de la population active, surtout dans les zones rurales.
En 2023, l'Insee a révélé que 15 % de la population française était en situation d'illectronisme, ce qui signifie qu'ils n'ont pas les compétences numériques de base ou n'ont pas utilisé Internet récemment. Ce problème est souvent lié à des facteurs comme l'âge, car 62 % des personnes de 75 ans ou plus sont concernées. Mais ce n'est pas seulement une question d'âge; la fracture numérique est aussi une question de géographie.
Les zones rurales sont particulièrement touchées par ce manque d'accès aux technologies numériques. Les villes ont généralement de meilleures connexions Internet, alors que les campagnes souffrent d'un accès limité. En 2021, 11 % des Français ne disposaient pas d'un ordinateur, et ce chiffre est probablement plus élevé dans les zones rurales. Cela empêche une partie de la population active de profiter des opportunités numériques.
La pandémie de Covid-19 a encore accentué ces différences. Beaucoup ont dû se tourner vers le numérique pour le télétravail ou accéder aux services publics en ligne. Mais pour ceux qui vivent dans des zones rurales avec un Internet de mauvaise qualité, cette transition a été difficile. Les 14 millions de personnes en France qui connaissent des difficultés avec les outils numériques incluent de nombreux ruraux laissés pour compte.
Sources : Lumiplan, DUMAS, Emmaüs Connect, Printemps Numérique, Bercy Numérique
13) 60 % des projets de transformation numérique ne tiennent pas toutes leurs promesses
Près de 60 % des projets de transformation numérique n'atteignent pas les bénéfices promis.
En 2023 et 2024, des études ont montré que près de 70 % des entreprises n'obtiennent pas un retour sur investissement positif après avoir tenté une transformation numérique. Cela signifie que la majorité de ces projets ne réussissent pas à apporter les avantages espérés. Une des raisons principales est que beaucoup d'entreprises ne savent pas comment intégrer correctement la technologie dans leurs processus existants. Par exemple, en France, seulement 52 % des PME et ETI pensent que leur transformation numérique est en phase avec leurs objectifs stratégiques. Cela montre un manque d'alignement entre les initiatives numériques et les stratégies globales, ce qui peut mener à des investissements mal orientés.
Un autre problème majeur est la résistance au changement. Les employés peuvent être réticents à adopter de nouvelles technologies, surtout si cela change beaucoup leur façon de travailler. Le manque de leadership aggrave ce problème. Sans une vision claire et un soutien fort de la direction, les projets numériques ont du mal à s'imposer. Une étude de Fujitsu a révélé qu'un projet sur quatre échoue, avec un coût moyen de 555 000 € par échec, ce qui montre les conséquences financières importantes de ces résistances.
Pourtant, les entreprises qui réussissent leur transformation numérique peuvent en tirer de grands bénéfices. Celles qui ont déjà commencé ce processus ont 2,2 fois plus de chances de croître que celles qui hésitent. Cela prouve que, malgré les nombreux défis, les avantages potentiels sont significatifs pour ceux qui surmontent les obstacles. Le Baromètre Croissance et Digital de l’ACSEL souligne aussi l'importance du numérique pour la croissance, tout en notant les nombreux freins à sa mise en œuvre.
Sources : IT Nation, Visiativ, Talsom, Cognizant, France Num
14) Le marché français du Big Data doublera d’ici 2027, avec une croissance annuelle de 15 %
Le marché français du Big Data devrait doubler d'ici 2027, avec une croissance annuelle d'environ 15 %.
Un des moteurs de cette croissance est l'essor des technologies Open Source. En 2022, les dépenses en intelligence artificielle et Big Data utilisant ces technologies en France étaient de 1,7 milliard d'euros. Elles devraient grimper à 4,3 milliards d'euros en 2027, ce qui montre une forte tendance à l'augmentation des investissements dans ce domaine. Cette progression rapide souligne l'importance des données dans le développement technologique.
Le Big Data transforme aussi l'économie française en améliorant les stratégies marketing et en prédisant les comportements des consommateurs. Par exemple, des entreprises comme Intel utilisent le Big Data pour optimiser leurs processus de fabrication, ce qui leur permet de développer de nouveaux produits plus rapidement. Cette utilisation des données aide les entreprises à rester compétitives en prenant des décisions plus éclairées.
En Europe, le marché de l'analyse du Big Data, incluant la France, devrait croître à un rythme annuel de 15,8 % entre 2022 et 2028. Cette tendance montre que l'adoption du Big Data s'accélère non seulement en France, mais dans toute l'Europe. Les entreprises cherchent de plus en plus à utiliser des solutions d'analyse avancées pour mieux comprendre leurs marchés et optimiser leurs opérations.
Sur le plan mondial, le marché du Big Data en tant que service est aussi en pleine expansion. Il devrait atteindre 32,51 milliards USD en 2024 et continuer de croître jusqu'en 2029. Bien que ces chiffres soient globaux, ils influencent également le marché français, car l'adoption de services basés sur le Big Data, comme l'analyse prédictive, stimule la demande.
Sources : La Revue du Digital, Numeum, Business Market Insights, INPI, Mordor Intelligence
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