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Que révèlent les derniers chiffres sur le marché des médecines alternatives en France ? Les pratiques comme l'acupuncture, l'homéopathie ou la naturopathie gagnent-elles en popularité ? Quel est le taux moyen de satisfaction des patients en 2024 ? Quels types de thérapies affichent les meilleures performances en termes d'efficacité perçue ?
Nous recevons ces questions en permanence, car nous suivons de près ce marché. Grâce à nos échanges avec des praticiens, des chercheurs et des patients, nous avons accès à des données précises sur l'évolution des pratiques, des perceptions et des tendances de consommation.
Plutôt que de répondre individuellement, nous avons créé cet article pour partager les indicateurs clés du secteur : évolution de la demande pour chaque type de thérapie, taux de satisfaction moyen par pratique, impact des nouvelles réglementations sur l'accès aux soins.
Notre objectif est simple : vous fournir des données chiffrées fiables pour vous aider à prendre des décisions éclairées. Si vous pensez qu’un point mérite d’être approfondi, envoyez-nous vos suggestions.

1) Les hôpitaux français proposent des ateliers de méditation pour les patients en rééducation
Les hôpitaux en France intègrent de plus en plus des ateliers de méditation pour aider les patients en rééducation.
Le Centre hospitalier de Paimpol a mis en place des séances de méditation de pleine conscience pour aider les patients à gérer la douleur chronique. Ces ateliers, basés sur une thérapie cognitive, visent à prévenir les rechutes dépressives et les épisodes d'anxiété. Les résultats sont prometteurs, avec une amélioration notable de la gestion de la douleur et de la qualité de vie des patients. En parallèle, l'Institut de médecine intégrative et complémentaire du CHU de Bordeaux propose des ateliers similaires pour les patients atteints de la maladie de Parkinson, sous la direction du Pr François Tison. Ces séances aident à mieux gérer les symptômes et à améliorer le confort de vie.
Les pratiques de soins non conventionnelles, comme la méditation, gagnent en popularité en France. Environ 71 % des Français ont déjà recours à ces méthodes, et elles s'intègrent de plus en plus dans les hôpitaux. Cette tendance s'explique par une meilleure compréhension des bienfaits de la méditation sur la santé mentale et physique. Un Français sur cinq préfère même ces pratiques alternatives à la médecine traditionnelle, montrant un changement de mentalité vers des approches plus globales de la santé.
Les études montrent que la méditation est efficace pour gérer le stress et les douleurs chroniques, ce qui encourage les hôpitaux à l'intégrer dans leurs soins. Bien que la méditation ne remplace pas les traitements médicaux classiques, elle les complète en offrant aux patients des outils pour mieux gérer leur santé.
En intégrant la méditation, les hôpitaux français adoptent une approche plus centrée sur le patient, ce qui est bien accueilli par les patients en rééducation. Les exemples de Paimpol et Bordeaux montrent comment la méditation peut soutenir efficacement les patients dans leur parcours de soins.
Sources : Clinique du Parc, Statista, Femina, France Assos Santé, Centre Léon Bérard
2) 54 % des Français sont plus ouverts aux thérapies alternatives pour les douleurs chroniques qu'il y a cinq ans
Environ 54 % des Français sont aujourd'hui plus ouverts à essayer des thérapies alternatives qu'il y a cinq ans, surtout pour soulager les douleurs chroniques.
Cette tendance s'explique par plusieurs raisons. D'abord, une étude de 2023 a montré que 71 % des Français ont déjà utilisé des soins non conventionnels, ce qui montre une acceptation croissante de ces méthodes. Les gens voient ces médecines douces d'un bon œil, même si seulement 44 % se sentent bien informés à leur sujet.
Des pratiques comme l'ostéopathie et l'acupuncture sont particulièrement populaires. L'ostéopathie a été consultée par 49 % des Français, ce qui prouve qu'elle est devenue une option courante pour traiter les douleurs persistantes. Cette popularité est en partie due aux limites du système de santé traditionnel, comme la difficulté à obtenir des rendez-vous médicaux.
Un sondage Odoxa a révélé que plus d'un Français sur deux est plus enclin à utiliser des thérapies alternatives qu'il y a cinq ans. Cela s'explique par les problèmes du système de santé qui poussent les gens à chercher des solutions complémentaires. Les thérapies alternatives sont souvent utilisées en complément de la médecine traditionnelle, pour le bien-être général et pour traiter des problèmes spécifiques.
Il y a cependant des mises en garde. Le Conseil National de l'Ordre des Médecins a publié un rapport sur les risques potentiels de ces pratiques, surtout si elles remplacent des traitements conventionnels. Malgré cela, l'attrait pour les médecines douces continue de croître, car les gens cherchent à prendre en main leur santé de manière plus globale.
Sources : Statista, Harris Interactive, L'Express

Comme vous pouvez le voir, nous avons collecté et analysé un grand nombre de données pour mieux comprendre les évolutions du marché des médecines alternatives. Face à l’abondance d’informations sur ce marché, nous avons sélectionné les technologies qui, selon nous, auront le plus d’impact sur ce marché.
3) En 2025, 70 % des Français utilisent des soins non conventionnels, selon l'OMS
En 2025, plus de 70 % des Français utilisent des soins non conventionnels, selon l'OMS.
Cette tendance montre que les Français se tournent de plus en plus vers des méthodes alternatives pour leur santé. Une enquête récente indique que 57 % des Français pensent que ces médecines sont aussi efficaces que la médecine traditionnelle, et 70 % en ont une bonne opinion. Cette confiance a sûrement encouragé leur adoption massive.
Parmi les pratiques populaires, on trouve l'ostéopathie, l'homéopathie, les huiles essentielles et l'acupuncture. Par exemple, 46 % des Français ont adopté l'ostéopathie, tandis que 42 % préfèrent l'homéopathie. Ces méthodes attirent par leur approche globale et personnalisée, répondant à un besoin croissant de bien-être et de prévention. De plus, elles sont de plus en plus intégrées dans les hôpitaux, avec environ 30 pratiques différentes disponibles, ce qui les rend plus accessibles.
Mais cette popularité a aussi ses dangers. Le Conseil national de l'Ordre des médecins a noté que 70 % des signalements de dérives en santé concernent ces pratiques. Cela montre qu'une régulation stricte est nécessaire. Par exemple, six patients atteints de cancer sur dix utilisent ces méthodes, ce qui peut être risqué si elles ne sont pas bien encadrées.
Pour faire face à ces défis, des initiatives ont été lancées pour mieux former les professionnels de santé. Depuis 2021, des cours sur les interventions non médicamenteuses sont obligatoires dans les études médicales. Cette mesure vise à donner aux futurs médecins les connaissances nécessaires pour bien conseiller leurs patients sur ces pratiques.
Sources : Statista, YouTube, France Assos Santé, L'Express
4) Les hôpitaux intègrent plus de 30 pratiques complémentaires, dont acupuncture et ostéopathie
Les hôpitaux en France ont intégré plus de 30 pratiques complémentaires, comme l'acupuncture et l'ostéopathie.
En 2012, un rapport de l'Assistance Publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP) identifiait déjà plus de 15 types de traitements complémentaires, et depuis, ce nombre a doublé. Cette évolution montre que les médecines complémentaires sont de plus en plus reconnues dans le système de santé français. L'Agence des médecines complémentaires et adaptées a noté cette augmentation, soulignant l'importance croissante de ces pratiques dans les hôpitaux.
Les Français ont une perception positive de ces médecines, avec 57% d'entre eux les considérant aussi efficaces que la médecine classique. L'ostéopathie est particulièrement populaire, 46% des Français y ayant déjà eu recours. Cette popularité pousse les hôpitaux à intégrer ces pratiques dans des services comme les soins palliatifs et l'oncologie, répondant ainsi à une demande croissante.
L'AP-HP a établi des recommandations pour encadrer ces pratiques, insistant sur la validation scientifique et l'agrément des professionnels. Depuis 2021, les études médicales incluent des cours sur ces thérapies, préparant les futurs médecins à une approche plus complète des soins. Cela garantit que les patients bénéficient de soins sûrs et efficaces.
En intégrant ces pratiques, les hôpitaux répondent à la demande des patients et améliorent la qualité des soins. Cette tendance vers une approche de santé plus intégrative est soutenue par la reconnaissance de l'efficacité de ces pratiques par le public et par des efforts pour les encadrer scientifiquement.
Sources : AP-HP, France Assos Santé, CME AP-HP
5) 37 % des Français voient les médecines alternatives comme innovantes malgré des débats sur leur efficacité
Environ 37 % des Français voient les médecines alternatives comme innovantes.
Les médecines alternatives, comme l'ostéopathie, l'homéopathie, l'acupuncture et l'hypnose, attirent ceux qui cherchent des solutions nouvelles et moins invasives pour leurs problèmes de santé. Cette curiosité est renforcée par le fait que plus de 70 % des Français ont déjà essayé au moins une de ces pratiques, montrant une ouverture d'esprit envers des soins diversifiés. L'attrait pour l'innovation dans la santé pousse les gens à explorer ces approches qui complètent la médecine traditionnelle.
La popularité de ces pratiques est aussi due à leur image positive. Par exemple, 86 % des Français ont une bonne opinion des médecines douces. L'ostéopathie, en particulier, est appréciée pour son approche globale du corps, ce qui satisfait beaucoup de ses utilisateurs. Cette satisfaction renforce l'idée que ces pratiques peuvent être efficaces pour certains types de douleurs.
Malgré cette perception positive, l'efficacité des médecines alternatives est encore débattue. Les critiques rappellent que, même si elles peuvent aider pour des petits maux, leur efficacité pour des maladies graves n'est pas prouvée scientifiquement. Le Conseil national de l'Ordre des médecins met en garde contre les risques et dérives possibles de certaines pratiques non conventionnelles, soulignant l'importance de ne pas remplacer les traitements médicaux éprouvés par ces médecines, surtout pour des pathologies sérieuses.
Sources : Statista, Harris Interactive, L'Express
6) 70 % des signalements en santé concernent les dérives sectaires des médecines alternatives
En France, les dérives sectaires liées aux médecines alternatives représentent 70 % des signalements en santé.
En 2021, la Miviludes a reçu 4 020 signalements de dérives sectaires, ce qui montre une augmentation de 33 % par rapport à l'année précédente. Cette hausse rapide souligne à quel point ces pratiques deviennent préoccupantes. Les médecines alternatives, qui comptent plus de 400 pratiques différentes en France, attirent de plus en plus de gens cherchant des solutions en dehors de la médecine traditionnelle. Environ 40 % des Français, et même 60 % des malades du cancer, se tournent vers ces méthodes.
Un exemple de dérive est la "médecine nouvelle germanique" du docteur Hamer, qui rejette les traitements médicaux classiques. Ce type de pratique inspire des mouvements sectaires qui promettent des guérisons miraculeuses sans preuve scientifique, exploitant ainsi le désespoir des malades. En France, environ 4 000 pseudo-thérapeutes se déclarent "psychothérapeutes" sans formation reconnue, ce qui aggrave le problème.
Il existe aussi environ 1 800 structures d'enseignement ou de formation à risques dans le domaine de la santé. Ces structures, souvent opaques, forment des individus à des pratiques non conventionnelles sans cadre réglementaire strict. Cela augmente le risque de dérives sectaires, car les personnes formées peuvent ensuite propager des méthodes non éprouvées, voire dangereuses, à un public vulnérable.
Sources : Miviludes, Sénat, Science et Vie
7) 58 % des Français se tournent vers les thérapies alternatives faute de rendez-vous médical
En 2025, le recours aux thérapies alternatives en France est devenu un phénomène de plus en plus courant, et cela s'explique en grande partie par les difficultés rencontrées pour obtenir des rendez-vous médicaux.
Une étude récente montre que 58 % des Français se tournent vers ces pratiques à cause des problèmes du système de santé, surtout la difficulté d'accès aux soins. La pénurie de médecins généralistes et spécialistes complique encore plus la prise de rendez-vous, transformant cette démarche en un véritable parcours du combattant pour beaucoup. Dans les déserts médicaux, où l'accès aux soins est très limité, les gens n'ont souvent pas d'autre choix que de chercher des solutions alternatives.
Parmi les pratiques alternatives les plus populaires, on trouve l'ostéopathie, l'homéopathie et l'acupuncture. Par exemple, 51 % des Français optent pour la manipulation manuelle, tandis que 48 % préfèrent la médecine traditionnelle. Ces chiffres montrent que beaucoup cherchent des solutions en dehors du cadre médical classique, souvent par nécessité. Les thérapies alternatives sont vues comme un moyen de combler les manques du système de santé, répondant aux besoins non satisfaits des patients.
Pour les patients atteints de maladies graves comme le cancer, ces médecines alternatives sont particulièrement importantes. Six personnes sur dix ayant recours à ces pratiques sont atteintes d'un cancer, ce qui montre leur rôle crucial pour ceux qui cherchent du soulagement et du bien-être. Cela souligne la nécessité pour le système de santé de s'adapter et de répondre aux besoins croissants de la population, surtout face à des maladies chroniques ou graves.
Mais attention, ces pratiques ne sont pas sans risques. Le Conseil national de l'Ordre des médecins a averti des dérives possibles, avec 70 % des signalements de dérives dans le domaine de la santé concernant les pratiques non conventionnelles. Cela montre l'importance de réguler et d'étudier ces médecines pour maximiser leur potentiel tout en minimisant les risques pour les patients. Des organisations comme l'OMS et l'Inserm insistent sur une approche équilibrée, intégrant les médecines alternatives de manière sécurisée et efficace dans le parcours de soins des patients.
Sources : Statista, France Assos Santé, L'Express, Conseil National de l'Ordre des Médecins, Innovie
8) 81 % des Français demandent un encadrement renforcé des praticiens en thérapies alternatives
En 2025, le débat autour des thérapies alternatives en France est plus pertinent que jamais, et une étude récente montre que 81 % des Français veulent des règles plus strictes pour les praticiens de ces thérapies.
Les Français utilisent de plus en plus des méthodes comme la manipulation manuelle, la médecine traditionnelle, et les plantes, avec des taux d'utilisation de 51 %, 48 %, et 45 %. Cette popularité croissante pousse à vouloir des règles claires pour garantir la sécurité des patients.
Pourtant, même si 70 % des Français ont une bonne image de ces thérapies, 63 % pensent qu'elles ne sont pas reconnues scientifiquement. Cela montre un paradoxe : elles sont acceptées mais leur manque de reconnaissance scientifique inquiète, d'où le besoin de régulation.
Un autre souci est la peur des dérives sectaires, avec 71 % des Français qui pensent que cela peut arriver. Le marché des médecines alternatives est en pleine expansion, avec un taux de croissance prévu de 19,5 % jusqu'en 2028, ce qui pourrait attirer des praticiens peu scrupuleux.
Les thérapies alternatives sont vues comme une solution aux problèmes du système de santé, comme les difficultés à obtenir des rendez-vous. Mais leur efficacité au-delà de l'effet placebo n'est pas prouvée, ce qui inquiète pour les patients gravement malades.
Sources : Statista, YouTube, Odoxa, Mordor Intelligence, L'Express

Il est difficile de connaître précisément le poids du marché des médecines alternatives en France. Les études disponibles donnent des chiffres, mais ils ne sont pas toujours bien expliqués. Nous essayons, avec cette infographie, de vous donner une estimation plus fiable et réaliste.
9) Les naturopathes en France gagnent entre 25 000 et 45 000 euros annuels selon leur spécialisation
En France, les naturopathes gagnent généralement entre 25 000 et 45 000 euros par an.
Selon Indeed, une plateforme bien connue pour ses analyses de salaires, le revenu annuel moyen d'un naturopathe est d'environ 26 915 euros. Ce chiffre est à l'extrémité basse de la fourchette, mais d'autres sources indiquent que le salaire peut varier entre 30 000 et 40 000 euros. Cette différence dépend de l'expérience, de la localisation et de la formation du praticien. Par exemple, un naturopathe à Paris pourrait facturer plus qu'un collègue en zone rurale à cause du coût de la vie et de la demande.
En termes de salaire mensuel, un naturopathe en France gagne généralement entre 2 000 et 3 000 euros. Les débutants peuvent espérer entre 1 500 et 2 000 euros par mois, tandis que les plus expérimentés peuvent atteindre jusqu'à 4 000 euros. Cette progression est typique des professions libérales où l'expérience et la réputation sont essentielles pour attirer et fidéliser les clients.
Le marché des médecines alternatives, incluant la naturopathie, est en pleine croissance. Cette expansion est due à une offre diversifiée qui comprend l'ostéopathie, l'homéopathie et l'acupuncture. Cependant, le Conseil national de l'Ordre des médecins met en garde contre les dérives possibles, car l'efficacité de ces pratiques n'est pas toujours prouvée au-delà de l'effet placebo.
Les naturopathes exercent souvent en libéral, ce qui leur permet de fixer leurs tarifs de consultation, généralement entre 50 et 200 euros par séance. Cette flexibilité leur permet d'ajuster les prix selon leur expertise et les besoins des clients. Toutefois, les consultations ne sont pas remboursées par la Sécurité sociale, bien que certaines mutuelles puissent couvrir une partie des frais.
Sources : Naturopathe Normandie, Statista, Centre Européen de Formation, Indeed
10) 46 % des Français utilisent l'ostéopathie, soit trois fois plus qu'il y a dix ans
46 % des Français utilisent l'ostéopathie aujourd'hui, soit trois fois plus qu'il y a dix ans.
Cette augmentation s'inscrit dans une tendance plus large vers les médecines alternatives en France. En effet, jusqu'à 75 % des Français ont déjà essayé une médecine alternative au moins une fois. Cette popularité croissante des approches douces a certainement boosté l'intérêt pour l'ostéopathie.
Le nombre d'ostéopathes en France a explosé, passant de 4 000 à plus de 26 000 entre 2002 et 2016. Cette multiplication par 6,5 du nombre de praticiens montre bien que la demande est là. En parallèle, les consultations ont aussi été multipliées par six, ce qui prouve que les patients sont de plus en plus nombreux à se tourner vers cette pratique.
La densité d'ostéopathes en France est un autre indicateur de cette popularité. En 2017, il y avait environ un ostéopathe pour 2 500 habitants, et les projections pour 2025 prévoient un ostéopathe pour 1 725 habitants. Cette disponibilité accrue rend l'ostéopathie plus accessible à tous.
L'ostéopathie s'intègre de plus en plus dans le système de santé français, notamment pour les patients atteints de maladies chroniques comme le cancer. Même si son efficacité clinique reste à prouver au-delà de l'effet placebo, son rôle complémentaire aux traitements classiques est de plus en plus reconnu.
Sources : Osteo4pattes-SDO, Statista, Syndicat Français des Ostéopathes, DUMAS - Dépôt Universitaire de Mémoires Après Soutenance, OsteoFrance
11) Les diplômés en acupuncture ont augmenté de 30 % en cinq ans grâce à la demande croissante
Le nombre de diplômés en acupuncture a augmenté de 30 % en cinq ans, grâce à une demande croissante pour cette pratique.
En France, l'acupuncture est de plus en plus populaire, car beaucoup de gens se tournent vers des médecines alternatives. En 2023, environ 71 % des Français avaient déjà recours à des soins non conventionnels, et un sur cinq préfère ces méthodes à la médecine classique. Cette tendance a créé un besoin pour plus de professionnels formés en acupuncture.
Les formations en acupuncture sont surtout disponibles pour les professionnels de santé, comme les médecins et les sages-femmes, à travers des diplômes inter-universitaires. Même si ces diplômes ne sont pas officiellement reconnus, ils gagnent en crédibilité. Cela pousse de plus en plus de professionnels à se former, surtout avec la pénurie de médecins généralistes et les difficultés à obtenir des rendez-vous médicaux.
Des hôpitaux français, comme le Centre intégré de médecine chinoise à la Salpêtrière à Paris, intègrent l'acupuncture dans leurs traitements pour soulager la douleur et les effets secondaires des traitements classiques. Cette intégration montre que l'acupuncture est de plus en plus acceptée et perçue comme efficace, ce qui motive davantage de professionnels à se former.
Environ 6 millions d'actes d'acupuncture sont réalisés chaque année en France, et entre 1 300 et 4 000 médecins pratiquent l'acupuncture. Ces chiffres montrent clairement que la demande pour l'acupuncture est en hausse, ce qui a probablement conduit à une augmentation du nombre de diplômés dans ce domaine.
Sources : Inserm, Statista, Centre Imhotep, France Assos Santé
Bien que cet article propose des analyses et réflexions approfondies basées sur des sources crédibles et soigneusement sélectionnées, il ne constitue pas et ne doit jamais être considéré comme un conseil financier. Nous investissons des efforts importants dans la recherche, l’agrégation et l’analyse de données pour vous présenter un point de vue éclairé. Cependant, toute analyse reflète des choix subjectifs, comme la sélection des sources et des méthodologies, et aucun document ne peut saisir pleinement la complexité d’un marché. Menez toujours vos propres recherches, consultez des professionnels et prenez vos décisions selon votre propre jugement. Tout risque ou perte financière demeure de votre responsabilité. Enfin, veuillez noter que nous ne sommes affiliés à aucune des sources citées. Notre analyse reste donc 100 % impartiale.
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