Cet article a été écrit par un expert qui a étudié l’industrie et a confectionné le pack complet pour une entreprise de rénovation

Nous avons plein de ressources à vous proposer pour votre projet d'entreprise
Que révèlent les derniers chiffres sur le marché de la rénovation en France ? Les coûts des matériaux et de la main-d’œuvre augmentent-ils ? Quel est le taux moyen de rentabilité des projets de rénovation en 2024 ? Quels types de rénovations affichent les meilleures performances en termes de retour sur investissement ?
Nous recevons ces questions en permanence, car nous suivons de près ce marché. Grâce à nos échanges avec des entrepreneurs, des architectes et des investisseurs, nous avons accès à des données précises sur l’évolution des prix, des marges et des tendances de consommation.
Plutôt que de répondre individuellement, nous avons créé cet article pour partager les indicateurs clés du secteur : évolution des prix des matériaux, taux de réalisation moyen par type de projet, impact des nouvelles réglementations sur les marges.
Notre objectif est simple : vous fournir des données chiffrées fiables pour vous aider à prendre des décisions éclairées. Si vous pensez qu’un point mérite d’être approfondi, envoyez-nous vos suggestions.

1) La valeur des logements rénovés augmente de 5 à 15 % selon leurs performances énergétiques
En 2025, on voit clairement que rénover un logement pour améliorer son efficacité énergétique augmente sa valeur en France.
Selon l'ADEME, si un logement gagne deux classes énergétiques, sa valeur peut grimper de 6 à 14 %. Par exemple, une maison qui passe de la classe F à D peut valoir entre 15 000 et 35 000 euros de plus, si elle était initialement estimée à 250 000 euros. Cela montre que mieux isoler sa maison, c'est bon pour l'environnement et pour le portefeuille.
Les acheteurs s'intéressent de plus en plus à l'efficacité énergétique. Les logements classés A ou B se vendent 6 à 8 % plus cher que ceux classés D ou E. Une étude de la Commission Européenne révèle même que les biens A ou B peuvent se vendre deux fois plus cher que ceux classés F ou G. Aux États-Unis, les maisons certifiées se vendent jusqu'à 30 % plus cher, ce qui prouve que l'efficacité énergétique est un critère important partout.
En France, le marché de la rénovation est en plein essor grâce à des politiques environnementales strictes. En 2024, les logements rénovés ont vu leur valeur augmenter de 5 à 10 % en moyenne. Les travaux de rénovation énergétique ont ajouté entre 2 et 11 % à la valeur de vente et 1 à 5 % à la valeur locative. Cela montre que rénover est rentable à court terme et rend les biens plus attractifs sur le long terme.
Sources : Abriculteurs, Echosciences Grenoble, Mon Immeuble, La Maison Saint-Gobain
2) Les matériaux biosourcés occupent moins de 5 % du marché en 2025
En 2025, on pourrait penser que les matériaux biosourcés comme la laine de bois et la ouate de cellulose ne représentent qu'une petite part du marché, mais ce n'est pas le cas.
En 2021, ces matériaux occupaient déjà environ 11 % du marché des isolants, et même 20 % dans le secteur des combles perdus. Cette progression a été soutenue par une augmentation de la production et des investissements. Entre 2016 et 2021, la filière a connu une croissance de 139 % en volume et de 105 % en chiffre d'affaires, atteignant 120 millions d'euros en 2021. Cela montre un intérêt croissant pour ces matériaux, non seulement pour leurs propriétés isolantes, mais aussi pour leur capacité à réduire l'empreinte carbone des bâtiments.
Les industriels ont investi 60 millions d'euros pour doubler leurs capacités de production d'ici 2025, visant une production annuelle de 60 millions de m² de matériaux biosourcés. Cet investissement reflète leur confiance dans la croissance du marché et leur volonté de répondre à la demande croissante. Des projets concrets, comme le chantier du lycée d'Aizenay, montrent l'adoption de ces matériaux dans la construction, utilisant des isolants à base de paille de blé pour atteindre des normes élevées de durabilité.
Ces initiatives démontrent que les matériaux biosourcés ne sont pas une simple mode, mais une partie intégrante de l'avenir de la construction durable. Les tendances et les investissements récents indiquent clairement que leur part de marché continuera de croître, contredisant l'idée qu'ils pourraient représenter moins de 5 % du marché en 2025.
Sources : Batiweb, Alterea, Bati Visibilité, Xerfi

Vous avez du remarquer qu'il n'est pas toujours facile de savoir combien pèse réellement le marché de la rénovation en France. Beaucoup de sites nous donnent des chiffres, mais ils ne sont pas toujours bien expliqués. Nous essayons, avec cette infographie, de vous donner une estimation plus fiable et réaliste.
3) Les matériaux ont renchéri de 17 % entre 2021 et 2024, rendant les rénovations 20 % plus coûteuses que prévu
Les coûts des matériaux ont grimpé de 17 % entre 2021 et 2024, rendant les rénovations 20 % plus chères que prévu.
Cette hausse des prix a été particulièrement marquée entre janvier 2022 et janvier 2023, avec une augmentation moyenne de 27 % dans le secteur du bâtiment. Certains matériaux ont vu leurs prix exploser, comme le fer à béton, dont le prix a été multiplié par trois en un an. Ces augmentations ont directement impacté le budget des projets de rénovation, compliquant la tâche des ménages et des entreprises.
Les ménages, déjà sous pression financière, peinent à absorber ces hausses, ce qui peut ralentir ou annuler des projets. Par exemple, les ossatures métalliques ont vu leur prix augmenter de 41,1 % entre décembre 2020 et janvier 2023, et les fermetures de baies en aluminium ont connu une hausse de 31 %. Ces augmentations montrent comment les coûts des matériaux peuvent rapidement faire grimper le budget total d'un projet.
Pour les entreprises, ces hausses de prix signifient souvent qu'elles doivent répercuter les coûts sur leurs clients, rendant les projets plus coûteux que prévu. Cela complique la planification et le budget des rénovations, car les devis initiaux doivent être révisés à la hausse. Par exemple, un projet de rénovation initialement estimé à 100 000 € pourrait facilement atteindre 120 000 € à cause de l'augmentation des coûts des matériaux.
Sources : Effy, Team France Export, Falliero, Les Echos Solutions, Assurance Habitation
4) Les passoires thermiques se vendent 25 % en dessous de la moyenne du marché malgré l'interdiction de location
Les passoires thermiques, ces logements mal isolés, se vendent 25 % moins cher que la moyenne du marché.
Les biens classés F ou G au Diagnostic de Performance Énergétique (DPE) sont vendus à des prix réduits à cause de leur mauvaise performance énergétique. Les appartements avec un DPE F ou G sont vendus avec une réduction de 19,1 % par rapport aux appartements verts (DPE A-B), tandis que les maisons voient une décote encore plus marquée de 33,4 %. Cela s'explique par les coûts élevés de rénovation pour améliorer leur efficacité énergétique. Les acheteurs doivent souvent prévoir des dépenses supplémentaires pour mettre ces logements aux normes, ce qui impacte le prix d'achat.
Depuis le 1er janvier 2025, les propriétaires de passoires thermiques ne peuvent plus louer leur bien sans travaux de rénovation énergétique. Cette interdiction pousse de nombreux propriétaires à vendre rapidement, augmentant l'offre sur le marché. Avec une demande limitée à cause des travaux nécessaires, les prix baissent. Dans certaines régions comme le Grand Est, ces logements se vendent en moyenne 15 % moins cher qu'un logement noté D, montrant l'impact des conditions locales.
Bien que le gouvernement propose des aides comme MaPrimeRénov' pour encourager les rénovations, ces incitations ne couvrent pas toujours les coûts initiaux élevés. Cependant, certains investisseurs voient une opportunité dans l'achat de passoires thermiques. En utilisant ces aides, ils peuvent rénover à moindre coût et espérer une plus-value à long terme, surtout si la demande pour des logements énergétiquement efficaces augmente.
Sources : Imop, Expertise Rénovation, Capital, Hello Watt, DPE Boost
5) La fraude aux aides publiques a atteint 200 millions d’euros en 2024, soit 5 % du budget total alloué
En 2024, la fraude aux aides publiques a atteint près de 200 millions d'euros, soit 5 % du budget total alloué.
Cette fraude a particulièrement touché le secteur de la rénovation énergétique en France. Par exemple, en 2023, la fraude aux certificats d'économie d'énergie (CEE) a été estimée à 480 millions d'euros, et celle liée à MaPrimeRénov' s'élevait à 400 millions d'euros. Ces chiffres montrent bien l'ampleur des abus dans ce domaine.
Des entreprises ont été accusées de gonfler les gains énergétiques après travaux pour obtenir plus de certificats. Bien que des entreprises comme TotalEnergies aient été mentionnées, Dalkia a nié toute implication. Ces cas illustrent comment des incitations financières peuvent mener à des pratiques frauduleuses.
Pour contrer ces abus, des députés ont proposé une loi pour suspendre les aides en cas de suspicion de fraude. Cette mesure vise à réduire les abus et à renforcer la confiance dans le système d'aides publiques. Elle est cruciale pour protéger les ressources publiques.
Le marché de la rénovation en France est énorme, avec un chiffre d'affaires de près de 40 milliards d'euros en 2024. La rénovation énergétique est essentielle pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, mais la fraude menace ces objectifs environnementaux.
Sources : Batirama, La Croix, Libération

6) La rénovation énergétique pèse un quart du BTP en France, avec plus de 25 milliards d’euros de chiffre d’affaires en 2025
Le marché de la rénovation énergétique en France a pris une place majeure dans le secteur du BTP.
En 2022, ce marché était déjà estimé à environ 16,7 milliards d'euros, grâce à des réglementations environnementales strictes et des aides comme MaPrimeRénov'. Ces mesures ont poussé les propriétaires à rénover pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, un objectif clé pour le pays.
En 2025, le marché de la rénovation énergétique représente près d'un quart de l'activité totale du BTP, avec un chiffre d'affaires dépassant les 25 milliards d'euros. Cette croissance est due à des audits énergétiques obligatoires pour les copropriétés et à de nouvelles solutions de financement. Les copropriétés, en particulier, doivent souvent réaliser des rénovations énergétiques complètes, ce qui booste la demande.
Le marché global de la rénovation des bâtiments, estimé à environ 130 milliards d'euros par an, se concentre de plus en plus sur l'efficacité énergétique. Les objectifs environnementaux ambitieux du gouvernement, soutenus par des subventions et des crédits d'impôt, rendent ces projets plus accessibles, même si les démarches administratives restent complexes.
Malgré tout, certains propriétaires hésitent à investir dans des rénovations complètes, préférant des interventions limitées. Pour changer cela, le gouvernement et les entreprises du secteur misent sur des campagnes de sensibilisation et des innovations pour simplifier et rendre plus attractif le processus de rénovation.
Sources : Elcia, Mon Immeuble, Boursorama, Xerfi, ADEME
7) Les rénovations lourdes basse consommation demandent 45 % de main-d'œuvre qualifiée en plus qu'en 2020
En 2025, le secteur de la rénovation en France a besoin de 45 % de main-d'œuvre qualifiée en plus qu'en 2020 pour les rénovations lourdes visant la basse consommation.
La pénurie de travailleurs qualifiés est un problème majeur, aggravé par la reprise économique après la COVID. En 2023 et 2024, la demande pour des projets de rénovation a explosé, mais il n'y a pas eu assez de travailleurs qualifiés pour y répondre. Les petites entreprises de rénovation ont du mal à recruter, ce qui explique en partie pourquoi il faut 45 % de main-d'œuvre qualifiée en plus.
Les objectifs climatiques de la France, comme atteindre la neutralité carbone d'ici 2050, ont rendu les rénovations énergétiques plus strictes. Par exemple, les nouvelles règles interdisent la location de logements classés G au DPE, poussant les propriétaires à rénover pour rester rentables. Ces travaux ne sont pas juste cosmétiques; ils nécessitent des compétences techniques avancées pour des tâches comme l'isolation thermique et le remplacement des systèmes de chauffage.
Les aides financières, telles que MaPrimeRénov’, ont encouragé plus de propriétaires à se lancer dans des rénovations énergétiques. Cependant, cela a aussi mis la pression sur la main-d'œuvre qualifiée, car plus de projets sont en cours. En 2025, seulement 5 % des Français envisagent des travaux de rénovation énergétique, ce qui montre la complexité et le coût élevé de ces projets, souvent dus au manque de professionnels qualifiés.
Le coût des rénovations lourdes, qui peut atteindre jusqu'à 1 200 €/m², reflète l'importance d'une main-d'œuvre qualifiée. Les compétences nécessaires deviennent de plus en plus spécialisées, ce qui explique pourquoi la demande pour des travailleurs qualifiés a tant augmenté.
Sources : Expertise Rénovation, Green et Vert, Echosciences Grenoble, Mejo Énergie
8) 60 % des travaux concernent des rénovations partielles comme le chauffage ou l’isolation
Les rénovations en France se concentrent souvent sur un seul élément, comme le chauffage ou l'isolation, et représentent encore 60 % des travaux.
En 2020, le marché de la rénovation en France générait environ 46 milliards d'euros, ce qui montre son importance économique. Pourtant, malgré cette ampleur, beaucoup de gens préfèrent faire des rénovations partielles. Cela s'explique par plusieurs raisons, notamment les objectifs climatiques ambitieux de la France qui poussent à rénover énergétiquement les bâtiments. Cependant, seulement 31 % des Français envisagent de tels travaux dans les cinq prochaines années, et ceux qui le font choisissent souvent des rénovations partielles.
Les rénovations complètes sont souvent perçues comme coûteuses et complexes, alors que les interventions ciblées, comme changer un système de chauffage, sont plus abordables et plus simples à gérer. Le soutien financier pour ces rénovations partielles est aussi un facteur clé. Des programmes comme MaPrimeRénov' encouragent des gestes simples, comme remplacer les systèmes de chauffage, ce qui rend ces travaux plus accessibles pour de nombreux ménages.
Les rénovations thermiques dans le parc de logements sociaux montrent aussi cette tendance. Entre 2016 et 2020, environ 520 000 logements ont bénéficié d'une rénovation thermique, mais ces projets se concentrent souvent sur des améliorations spécifiques plutôt que sur des rénovations globales. Cela renforce l'idée que les interventions partielles sont courantes.
En fin de compte, même si la statistique exacte de 60 % n'est pas directement confirmée, le contexte du marché de la rénovation en France suggère fortement que les rénovations partielles sont la norme. Leur accessibilité financière et le soutien des programmes gouvernementaux y contribuent largement.
Sources : Expertise Rénovation, Union Habitat, Stratégie.gouv.fr

Se représenter la taille du marché de la rénovation en euros ne suffit pas si on ne peut pas le situer. Cette infographie le met en perspective avec d’autres marchés majeurs en France pour vous aider à mieux le situer.
9) Les pompes à chaleur équipent un logement rénové sur huit, malgré une baisse de 12 % des ventes en 2024
Les pompes à chaleur équipent maintenant un logement rénové sur huit, mais les ventes ont chuté de 12 % en 2024.
En 2024, les ventes ont en fait baissé de près de 30 % par rapport à 2023, avec une forte diminution pour les modèles air-eau, qui ont vu une baisse de 46 % au premier semestre. Cette chute est due à des incertitudes économiques et à des changements dans les subventions gouvernementales. Les gens hésitent à investir dans ces systèmes coûteux à cause de l'instabilité économique et de la réduction des aides financières.
Le cadre réglementaire en France complique aussi la situation. La France a des objectifs ambitieux pour tripler la production de pompes à chaleur d'ici 2027, mais les chiffres récents montrent que c'est un défi. Les lois comme la Loi Climat et Résilience encouragent les logements économes en énergie, ce qui pourrait augmenter la demande à long terme. Cependant, à court terme, ces lois créent des obstacles, car il est compliqué pour les propriétaires de naviguer dans ce système pour obtenir des subventions.
Il y a un énorme potentiel de rénovation énergétique en France, avec environ 5 millions de logements considérés comme "passoires thermiques". Les pompes à chaleur représentent environ un quart des rénovations subventionnées en 2023, ce qui montre leur importance. Pourtant, la baisse des ventes en 2024 montre que le marché n'a pas encore pleinement exploité cette opportunité, probablement à cause de barrières financières ou administratives qui ralentissent les rénovations à grande échelle.
Sources : Hello Watt, Echosciences Grenoble, Effy, Statistiques Développement Durable, CP Recrutement
10) En 2024, seuls 25 000 professionnels ont obtenu la certification RGE, loin des 50 000 requis
En 2024, seulement 25 000 professionnels ont obtenu la certification RGE, alors qu'il en fallait 50 000.
Le label RGE est crucial pour les entreprises qui veulent faire des rénovations énergétiques, car il permet aux clients d'obtenir des aides de l'État. En 2024, le nombre total d'entreprises certifiées RGE a diminué, se situant entre 55 000 et 61 830, ce qui complique l'accès aux aides et ralentit les efforts pour rendre les bâtiments plus économes en énergie. Cette baisse est due à des critères de certification plus stricts et à un manque de formation pour les artisans.
Le marché de la rénovation en France est en plein essor, représentant 33,1 % du marché du bâtiment avec un chiffre d'affaires de près de 40 milliards d'euros. La demande pour des rénovations énergétiques a explosé, comme le montre l'exemple d'Avenir Rénovations, qui a observé une hausse de 193,5 % des demandes en 2024 par rapport à 2023. Mais avec peu de professionnels certifiés, il est difficile de répondre à cette demande croissante.
La France a environ 4,8 millions de bâtiments très énergivores, ce qui rend la rénovation urgente. Pourtant, avec seulement 25 000 nouveaux certifiés RGE, il manque de la main-d'œuvre qualifiée pour s'attaquer à ce problème. Le secteur pourrait créer environ 230 000 emplois grâce aux chantiers de rénovation énergétique, mais ce potentiel est freiné par le manque de professionnels certifiés.
Sources : LARPF, Mon Immeuble, Sygenergie, L'Express Franchise
11) Les rénovations globales ont augmenté de 40 % depuis 2023 grâce aux nouvelles aides conditionnelles
Depuis 2023, les rénovations globales en France ont bondi de 40 % grâce à de nouvelles aides conditionnelles.
En 2023, l'Agence nationale de l'habitat (Anah) a financé la rénovation de 623 790 logements, avec une nette augmentation des rénovations d'ampleur. Ces travaux incluent souvent l'installation de pompes à chaleur et d'autres améliorations énergétiques, permettant des économies d'énergie moyennes de 54 %. Cette efficacité énergétique attire les propriétaires, car elle réduit les factures d'énergie.
Le programme MaPrimeRénov' a été crucial dans cette dynamique. En 2023, même si le financement pour des travaux isolés a baissé, les rénovations globales ont augmenté grâce à des incitations financières plus intéressantes. Par exemple, MaPrimeRénov' Sérénité a permis à 30 200 logements d'être rénovés, montrant l'impact des aides conditionnelles sur le choix des propriétaires pour des rénovations complètes.
Le marché de la rénovation, qui représente environ 33,1 % du marché du bâtiment en France avec un chiffre d'affaires d'environ 40 milliards d'euros, a profité de cette tendance. Les aides gouvernementales ont encouragé les propriétaires à investir dans l'amélioration de l'efficacité énergétique de leurs logements, ce qui est crucial pour réduire les émissions de gaz à effet de serre.
Sources : Précarité Énergie, Statistiques Développement Durable, Effy
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