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Devenir viticulteur : guide, étapes, conseils et erreurs à éviter

Cet article a été écrit par un expert qui a étudié l’industrie et a confectionné le business plan pour un viticulteur

Notre business plan pour un viticulteur vous aidera à réussir votre projet.

Est-ce que vous aussi, chaque fois que vous dégustez un vin, vous rêvez de créer votre propre cuvée et de partager votre passion avec le monde entier ? Alors peut-être que vous devriez sérieusement envisager de devenir viticulteur !

Est-ce une bonne idée cependant ?
Est-ce que ça rapporte beaucoup, la viticulture ?
Quelles sont les marges ?
Est-ce que beaucoup font faillite ?
Si on souhaite se lancer, par où commencer ?
Comment mettre toutes les chances de son côté ?

On vous explique tout cela dans la suite de l'article. Nous connaissons bien le secteur, nous l'étudions chaque semestre lorsque nous mettons à jour notre guide complet pour devenir un viticulteur à succès.

Par où commencer pour devenir viticulteur ?

Quand on décide de se lancer dans la viticulture, il est facile de s'emballer et de partir dans tous les sens avec mille idées en tête. Ne faites pas cela.

Ne partez pas à l'aveugle, informez-vous

Vous êtes sûrement impatient de vous lancer et n'avez pas envie de vous perdre dans des théories compliquées.

Cependant, une étude de marché avant de devenir viticulteur est indispensable pour ne pas faire certaines erreurs coûteuses.

Grâce à elle, vous pourrez éviter :

  • Un emplacement mal choisi, avec un terroir inadapté à la culture de la vigne
  • Des cépages qui ne correspondent pas aux conditions climatiques de votre région
  • Des techniques de vinification inappropriées qui affecteraient la qualité de votre vin
  • Des coûts de production trop élevés qui compromettraient votre rentabilité
  • Un manque de connaissance des réglementations locales et des certifications nécessaires
  • Une mauvaise gestion de la distribution et de la commercialisation de vos vins
  • Un manque de visibilité face à la concurrence
  • etc.

C’est l’étape numéro 1 et elle est nécessaire.

Ensuite, posez votre stratégie à plat dans un business plan

Les données récoltées lors de l’étude de marché vont vous donner de précieuses informations. Vous pouvez maintenant définir votre stratégie à long terme dans le business plan de votre exploitation viticole.

Voici tous les points sur lesquels vous allez vous pencher dans votre business plan:

  • Le type de clients que vous ciblez pour vos vins (particuliers, restaurants, cavistes, etc.).
  • La localisation idéale pour votre vignoble.
  • Les cépages que vous allez cultiver et les types de vins que vous produirez.
  • Les prix de vente de vos vins et des autres produits dérivés (visites de vignoble, dégustations, etc.).
  • L’aménagement et l’entretien de votre vignoble et de vos installations.
  • Les événements que vous proposerez (dégustations, portes ouvertes, vendanges participatives, etc.).
  • La stratégie de marketing et de communication pour promouvoir vos vins.
  • Les périodes de production et de vente adaptées à votre clientèle.
  • La formation et le recrutement du personnel (ouvriers viticoles, œnologues, commerciaux, etc.).
  • Les partenariats avec des distributeurs, des cavistes ou des restaurateurs.
  • Les licences et réglementations nécessaires pour produire et vendre du vin.
  • Les prévisions financières de votre exploitation viticole.

Puis, utilisez votre business plan pour obtenir des financements

Une fois bien ficelé, votre business plan montrera clairement comment vous allez créer une exploitation viticole prospère et rentable. Vous pourrez aussi l'utiliser pour convaincre une banque ou des investisseurs de vous soutenir financièrement.

Vous en aurez probablement besoin, car le budget requis pour démarrer une exploitation viticole peut se situer entre 200 000 et 500 000 euros.

(Nous listerons les dépenses de départ plus bas dans l’article)

Comment se financer ? Il existe plusieurs options disponibles:

Financement Avantages Inconvénients
Prêt bancaire Permet d’obtenir un montant important avec un plan de remboursement étalé dans le temps. Les taux d’intérêt peuvent être compétitifs. Nécessite des garanties solides et peut être difficile à obtenir pour les nouvelles entreprises. Les intérêts augmentent le coût total du financement.
Investisseurs privés Apport financier sans remboursement immédiat, souvent accompagné de conseils et d’un réseau de contacts. Partage du contrôle de l’entreprise, dilution des parts, et pression pour atteindre rapidement des résultats.
Crowdfunding Possibilité de mobiliser une communauté autour du projet avec des contributions variées. Pas de remboursement nécessaire. Les montants levés peuvent être limités et la campagne demande un effort marketing important. Échec possible si l’objectif n’est pas atteint.
Prêt d'honneur Prêt sans intérêt et souvent sans garantie, dédié aux créateurs d’entreprise, ce qui réduit le risque financier initial. Montant limité et nécessite souvent l’accompagnement d’autres sources de financement pour compléter le budget.
Leasing Permet de financer les équipements sans un gros investissement initial, avec des paiements étalés. Le coût total peut être plus élevé qu’un achat direct. À la fin du contrat, vous n’êtes pas propriétaire de l’équipement.
Subventions publiques Financement non remboursable, souvent destiné à soutenir les entreprises locales ou innovantes. Réduit les coûts initiaux. Processus d’application compétitif et complexe, avec des délais d’attente parfois longs pour obtenir les fonds.

Cependant, sachez que les futurs viticulteurs privilégient souvent les prêts bancaires et les investisseurs privés, parce qu'ils offrent des montants plus substantiels et une structure financière stable, essentielle pour couvrir les coûts élevés de démarrage d'une exploitation viticole.

D'autres options comme le crowdfunding ou les subventions publiques sont moins courantes car elles peuvent être plus incertaines, avec des montants souvent insuffisants et des processus d'obtention plus longs ou compétitifs.

Vous pouvez choisir de compléter notre business plan pour un viticulteur.

J'ai mes financements, comment on se lance ?

Commencez par acheter tout ce dont vous avez besoin

Voici un aperçu des principales dépenses à prévoir pour démarrer votre activité de viticulteur :

Dépense Description Budget 
Achat de terres Acquisition de vignobles ou de terres propices à la viticulture 100 000 - 300 000 €
Plantation de vignes Achat de plants de vigne, préparation du sol, plantation 20 000 - 50 000 €
Équipements agricoles Tracteurs, pulvérisateurs, outils de taille et de récolte 50 000 - 100 000 €
Construction de la cave Bâtiment pour la vinification, stockage des barriques et bouteilles 150 000 - 300 000 €
Matériel de vinification Cuves, pressoirs, pompes, barriques, matériel de laboratoire 50 000 - 100 000 €
Salaires du personnel Recrutement de vignerons, œnologues, saisonniers pour la récolte 5 000 - 10 000 €/mois
Marketing et publicité Création de marque, étiquettes, site internet, réseaux sociaux 10 000 - 20 000 €
Certification et labels Obtention de labels bio, AOC, démarches administratives 5 000 - 10 000 €
Assurance Assurance des cultures, bâtiments et responsabilité civile 3 000 - 5 000 €/an
Frais administratifs Frais juridiques, création d'entreprise, comptabilité 2 000 - 3 000 €
Logiciel de gestion Systèmes de gestion des cultures, des stocks et des ventes 1 500 - 3 000 €
Divers imprévus Contingences pour les dépenses non anticipées 10 000 - 20 000 €

Puis, aménagez correctement votre domaine viticole

Vous avez sûrement déjà une vision claire du design et de l'ambiance que vous souhaitez créer pour votre domaine viticole. Comme votre concept est unique, nous n'allons pas vous donner des conseils spécifiques sur l’aménagement.

Pour être plus utiles, voici plutôt une liste des erreurs à éviter lors de l’aménagement de votre domaine viticole. Faites attention à :

  • l'agencement des zones de production, de dégustation et de vente pour assurer une circulation fluide et cohérente.
  • l'intégration de matériaux acoustiques dans les salles de dégustation pour réduire le bruit tout en préservant l'esthétique.
  • la hauteur des luminaires et leur impact sur l'éclairage global, surtout dans les caves et les salles de dégustation.
  • la création de zones d'intimité pour les dégustations privées et les événements spéciaux.
  • le choix des matériaux de sol pour éviter ceux qui sont glissants ou difficiles à entretenir, particulièrement dans les zones de production.
  • l'équilibre entre les espaces ouverts pour les visites guidées et les espaces plus intimes pour les dégustations.
  • la hauteur des étagères et des présentoirs pour garantir un accès facile aux bouteilles et aux produits dérivés.
  • l'accès à la lumière naturelle dans les salles de dégustation pour sublimer l'atmosphère du lieu.
  • les solutions de rangement discret pour éviter l'encombrement visuel, surtout dans les zones de vente et de dégustation.
  • l'utilisation de miroirs pour agrandir visuellement l'espace et améliorer la luminosité dans les salles de dégustation.
  • l'optimisation des coins inutilisés en espaces fonctionnels ou décoratifs, comme des présentoirs de bouteilles ou des zones de repos.
  • la création d'un espace d'attente confortable pour les visiteurs lors des périodes d'affluence.
  • la vérification de l'emplacement des éléments fixes, comme les cuves et les barriques, pour optimiser l'espace de production.
  • l'importance de soigner l'entrée du domaine, car elle donne la première impression aux visiteurs.
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En même temps, occupez-vous des permis et licences

Les démarches administratives peuvent être longues et complexes, il est donc conseillé de les entamer dès que vous avez sécurisé vos financements.

Notre équipe a préparé pour vous un tableau récapitulatif des permis et licences nécessaires pour devenir viticulteur en France :

Licence/Permis Description Comment l'obtenir Prix et délais estimés
Déclaration de plantation Obligation de déclarer toute nouvelle plantation de vignes auprès des autorités compétentes. Demande auprès de la Direction Départementale des Territoires (DDT). Coût : Gratuit. Délai : 1 à 2 mois.
Autorisation de plantation Nécessaire pour toute nouvelle plantation de vignes, en conformité avec le régime des autorisations de plantation. Demande auprès de FranceAgriMer. Coût : Gratuit. Délai : 1 à 3 mois.
Déclaration de récolte Obligation de déclarer chaque année la quantité de raisin récolté. Déclaration en ligne sur le site de FranceAgriMer. Coût : Gratuit. Délai : Immédiat.
Déclaration de production Obligation de déclarer la quantité de vin produit chaque année. Déclaration en ligne sur le site de FranceAgriMer. Coût : Gratuit. Délai : Immédiat.
Inscription au registre viticole Enregistrement obligatoire pour tous les viticulteurs. Inscription auprès de la DDT ou de l'INAO (Institut National de l'Origine et de la Qualité). Coût : Gratuit. Délai : 1 à 2 mois.
Certification HVE (Haute Valeur Environnementale) Certification volontaire pour valoriser les pratiques respectueuses de l'environnement. Audit par un organisme certificateur agréé. Coût : entre 500€ et 1 500€. Délai : 3 à 6 mois.
Permis d'exploitation Obligation légale pour tous les exploitants de débits de boissons, valable 10 ans. Formation obligatoire (20 heures sur 3 jours) auprès d'un organisme agréé. Coût : entre 300€ et 600€. Délai : 3 jours pour la formation.
Déclaration auprès de la DGCCRF Déclaration d'activité pour être en conformité avec la réglementation commerciale. Enregistrement auprès de la Direction Générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes. Coût : Gratuit. Délai : immédiat à 1 mois.

Enfin, embauchez du personnel et trouvez des fournisseurs

Qui embaucher au départ ?

Pour démarrer votre activité de viticulteur, il est crucial de constituer une équipe polyvalente. Chaque membre devra être capable d'assumer plusieurs responsabilités pour assurer le bon fonctionnement de votre exploitation.

Voici le plan d’embauche que nous vous proposons.

  • Au lancement de votre exploitation viticole :

    - Un gérant (3 000 - 4 000€ par mois).
    - Un œnologue (2 500 - 3 500€ par mois).
    - Un ouvrier viticole (1 700 - 2 200€ par mois).
    - Un tractoriste (2 000 - 2 800€ par mois).

  • Après quelques mois d'activité, si le succès est au rendez-vous :

    - Un ouvrier viticole supplémentaire (1 700 - 2 200€ par mois).
    - Un assistant œnologue (1 800 - 2 300€ par mois).
    - Un responsable de cave (2 000 - 2 800€ par mois).

  • À long terme, si votre exploitation prospère :

    - Un directeur adjoint pour vous seconder (2 800 - 3 500€ par mois).
    - Un responsable marketing et commercial (2 500 - 3 200€ par mois).
    - Un comptable à temps plein (2 500 - 3 500€ par mois).

Comment choisir les bons fournisseurs ?

Pour vos fournisseurs, privilégiez les partenaires locaux et diversifiez vos sources d'approvisionnement pour éviter les ruptures de stock et assurer la continuité de votre production.

Voici quelques conseils pour choisir vos fournisseurs :

  • Optez pour des fournisseurs proposant des formations à votre équipe. Cela améliore les connaissances et la motivation du personnel.
  • Explorez l'offre des pépiniéristes locaux pour des plants de vigne de qualité.
  • Envisagez un partenariat avec des coopératives agricoles pour des fournitures en vrac à des tarifs avantageux.
  • Ne négligez pas le choix du fournisseur d'équipements viticoles. Des machines de qualité peuvent faire une grande différence dans votre production.
  • Choisissez un fournisseur de produits phytosanitaires respectueux de l'environnement pour une viticulture durable.
  • Privilégiez les fournisseurs capables de vous approvisionner en produits variés. Cela simplifie la gestion et peut offrir des avantages tarifaires.
  • Établissez des relations avec des fournisseurs capables de vous aider dans l'organisation d'événements spéciaux, comme des dégustations ou des portes ouvertes.
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Comment réussir et pérenniser son activité de viticulteur ?

Commençons, si vous le voulez bien, par analyser les raisons de l'échec.

Pourquoi les viticulteurs font faillite, en général ?

Nous avons vu beaucoup de viticulteurs mettre la clef sous la porte.

Voici, selon nous, les raisons les plus courantes pour lesquelles les viticulteurs font faillite, classées de la plus fréquente à la moins fréquente :

  • une mauvaise gestion des coûts de production et des marges faibles sur les ventes
  • un surinvestissement dans des équipements ou des techniques sans comprendre la demande du marché
  • un domaine viticole situé dans une zone peu propice à la viticulture ou mal desservie
  • l’absence d'une offre unique et attractive rendant difficile la fidélisation de la clientèle
  • une production de vins pour une clientèle spécialisée et qui peine à attirer un public plus large
  • un investissement dans des cépages haut de gamme sans pouvoir les vendre, ce qui gèle les finances

Évitez ces risques avec une bonne stratégie de départ. Nos ressources pour la réussite d’un domaine viticole sont là pour vous aider.

Comment minimiser les risques ?

Notre équipe vous a préparé un tableau récapitulatif des risques opérationnels et stratégiques les plus courants pour un viticulteur, ainsi que des stratégies pour les minimiser sur le long terme.

Description du risque Comment le minimiser sur le long terme
Les clients pourraient se tourner vers d'autres types de vins ou d'expériences, rendant l'offre moins pertinente. Proposer des visites de vignobles et des dégustations thématiques pour éduquer les clients et susciter leur intérêt. Offrir des accords mets-vins changeants régulièrement pour maintenir l'attrait. Intégrer des options de vins naturels ou biodynamiques pour capter les tendances. Créer un club de membres privilégiés avec accès à des dégustations exclusives et des vins en avant-première.
Les vins peuvent être mal stockés, perdant ainsi en qualité, ou rester invendus trop longtemps. Utiliser un logiciel spécialisé pour la gestion des stocks de vin, qui prend en compte les millésimes, les conditions de conservation, et la rotation nécessaire. Organiser des ventes privées ou des dégustations pour écouler les vins plus anciens. Collaborer avec des sommeliers pour ajuster l’offre en fonction des ventes réelles et éviter les surstocks. Créer un système de suivi des vins populaires pour optimiser les réapprovisionnements.
Les revenus peuvent être saisonniers, tandis que les coûts fixes (loyer, salaires) restent constants. Créer un programme d’abonnement mensuel à des dégustations ou à des offres exclusives, assurant ainsi une source de revenus réguliers même en basse saison. Organiser des événements corporatifs ou privés durant les périodes creuses pour générer des revenus supplémentaires. Mettre en place des collaborations avec des entreprises locales pour proposer des offres combinées (vin + nourriture + expérience). Établir des partenariats avec des plateformes de réservation en ligne pour attirer les clients en dehors des heures de pointe.
D'autres domaines viticoles à proximité peuvent attirer votre clientèle avec des offres similaires ou meilleures. Organiser des événements exclusifs, comme des masterclasses avec des œnologues ou des importateurs de renom. Créer des partenariats avec des restaurants ou des hôtels pour des soirées uniques. Développer une gamme de vins unique avec des cépages difficilement trouvables ailleurs. Investir dans une décoration et une ambiance distinctives pour les dégustations, axées sur une expérience sensorielle complète, incluant musique, éclairage et service personnalisé.
Taux de turnover élevé ou manque de formation peuvent nuire à l'expérience client et à l'image du domaine. Mettre en place un programme de formation continue sur les vins, incluant des visites de vignobles et des dégustations avec des experts, pour fidéliser le personnel et améliorer leur expertise. Offrir des incentives basés sur la performance et la fidélité pour motiver le personnel. Créer un environnement de travail attractif avec des horaires flexibles et une culture d'entreprise positive. Intégrer des ateliers internes réguliers sur les nouvelles tendances et techniques de vente pour maintenir l'équipe engagée et compétente.
Les régulations sur la production de vin, l’hygiène ou les normes environnementales peuvent évoluer ou être mal comprises. Engager un consultant en conformité pour effectuer des audits réguliers. Rester membre d’associations professionnelles pour être informé en amont des changements de législation. Organiser des formations régulières pour le personnel sur les nouvelles réglementations et les bonnes pratiques d'hygiène. Créer un dossier de conformité mis à jour et accessible, incluant toutes les licences, certificats et documents nécessaires.
Service médiocre ou ambiance qui ne correspond pas aux attentes des clients, pouvant réduire leur fidélité. Concevoir des espaces de dégustation distincts pour répondre aux différents types de clients (ambiance cosy, terrasse, salle privée). Former le personnel à créer une expérience personnalisée pour chaque client, incluant des recommandations adaptées à leurs goûts. Utiliser un système de feedback client pour ajuster continuellement l'offre et le service. Créer une ambiance musicale et visuelle en lien avec le thème du vin, renforçant l'immersion des clients.
Difficulté à se fournir en cépages spécifiques si un fournisseur cesse son activité ou change ses conditions. Diversifier les sources d'approvisionnement en développant des relations directes avec des pépiniéristes locaux ou étrangers. Importer certains cépages soi-même pour réduire la dépendance. Négocier des contrats avec plusieurs fournisseurs pour avoir toujours une solution de repli. Participer à des salons et foires viticoles pour découvrir de nouveaux fournisseurs potentiels.
Les variations du coût d’achat des matières premières peuvent réduire les marges si elles ne sont pas anticipées. Mettre en place un suivi des tendances du marché des matières premières et des taux de change. Ajuster les marges en conséquence et communiquer sur la qualité des produits pour justifier les éventuelles hausses de prix. Proposer des options de précommande pour des vins spécifiques, garantissant ainsi un prix d'achat avantageux. Introduire des cépages de substitution de qualité similaire mais à un coût plus bas en cas de fluctuations importantes.
Difficulté à attirer et fidéliser une clientèle sans une communication ciblée et différenciée. Créer un blog ou une chaîne YouTube autour du vin, proposant des contenus éducatifs et des présentations des nouveaux vins en stock. Utiliser les réseaux sociaux pour organiser des concours ou des dégustations virtuelles, attirant ainsi une audience plus large. Développer une stratégie de marketing par e-mail en proposant des newsletters exclusives avec des offres spéciales et des événements à venir. Collaborer avec des influenceurs spécialisés dans le vin pour augmenter la visibilité auprès d'une nouvelle clientèle.

Qu'est-ce qui est le plus difficile durant la création ou reprise d'un domaine viticole ?

La chose la plus difficile, c'est sans doute de maîtriser les subtilités du terroir. Chaque parcelle de vigne a ses propres caractéristiques en termes de sol, microclimat et exposition. Comprendre comment ces facteurs influencent la vigne et le raisin demande une connaissance approfondie et souvent des années d'expérience. Il ne s'agit pas seulement de planter des vignes et d'attendre que le raisin pousse; il faut savoir comment chaque décision, du choix des cépages à la gestion de la canopée, impactera le produit final.

Ensuite, il y a la gestion des aléas climatiques. Les viticulteurs doivent constamment surveiller les conditions météorologiques et être prêts à réagir rapidement aux menaces comme le gel, la grêle ou les maladies de la vigne. Cela nécessite non seulement une vigilance constante mais aussi une capacité à prendre des décisions rapides et souvent coûteuses pour protéger la récolte. C'est un équilibre délicat entre anticipation et réaction, et cela peut être particulièrement stressant pour ceux qui débutent dans le métier.

Notre business plan pour un viticulteur vous aidera à réussir votre projet.

Comment attirer mes premiers clients en tant que viticulteur ?

Une erreur courante serait de se disperser et de mal investir dans le budget marketing de votre domaine viticole.

Voici un tableau pour vous aider à mieux concentrer vos efforts.

Initiatives Marketing Efficacité Explication
Organisation de visites guidées et dégustations au domaine Excellente Permet aux clients de découvrir le processus de vinification et de goûter les vins directement à la source, créant une expérience mémorable et personnelle.
Collaboration avec des cavistes et restaurants locaux Excellente Les partenariats locaux peuvent aider à introduire vos vins à une clientèle déjà établie, augmentant ainsi la visibilité et la crédibilité de votre domaine.
Participation à des salons et foires viticoles Bonne Ces événements attirent des amateurs de vin et des professionnels, offrant une excellente opportunité de faire connaître vos produits et de nouer des contacts précieux.
Création d'un club de vin avec abonnements mensuels Bonne Un club de vin peut fidéliser les clients en leur offrant des sélections exclusives et des avantages spéciaux, tout en générant des revenus récurrents.
Utilisation des réseaux sociaux pour partager des histoires et des photos du domaine Bonne Les réseaux sociaux permettent de créer une communauté autour de votre marque, en partageant des moments authentiques et en engageant directement avec les clients potentiels.
Offres spéciales pour les premiers acheteurs en ligne Moyenne Peut attirer des clients initiaux, mais nécessite une bonne stratégie de suivi pour convertir ces acheteurs en clients réguliers.
Publicité traditionnelle (presse, radio, affichage) Mauvaise Souvent coûteuse et moins ciblée, cette méthode peut ne pas atteindre efficacement les amateurs de vin spécifiques à votre marché.
Envoi de newsletters par email Mauvaise Peut être perçu comme du spam si non sollicité, et nécessite une base de données de contacts bien entretenue pour être efficace.

Finalement, comment je développe mon activité de viticulteur sur le long terme ?

Pour développer une activité de viticulteur sur le long terme, la rigueur quotidienne est essentielle.

Également, pour le long terme, voici les conseils que nous préconisons.

Nous vous laissons là-dessus, bon courage pour la suite de votre aventure, nous espérons que la lecture de cet article vous a plu.

  • Collaboration avec des distributeurs locaux :

    Créer des partenariats exclusifs avec des cavistes et des restaurants locaux permet de garantir une distribution régulière et de fidéliser une clientèle à la recherche de produits authentiques. C'est une stratégie qui peut rapidement se traduire par une augmentation des ventes et une reconnaissance locale.

  • Développement d'une offre de niche :

    Se spécialiser dans un segment sous-exploité, comme les vins biodynamiques ou les cépages rares, attire immédiatement une clientèle ciblée et crée une forte identité pour votre domaine. Ce positionnement distinctif peut rapidement augmenter la notoriété et la demande pour vos vins.

  • Optimisation des périodes de faible activité :

    Transformer les périodes calmes en opportunités de revenus avec des événements de dégustation ou des visites de vignoble peut avoir un impact rapide sur la rentabilité. Cette stratégie maximise l’utilisation de vos installations et ressources, augmentant les revenus sans effort marketing massif.

  • Utilisation des données clients :

    Exploiter les données pour personnaliser l'expérience client permet de fidéliser rapidement et d'augmenter la fréquence des achats. Les offres ciblées basées sur les préférences spécifiques des clients sont un levier puissant pour booster les ventes à court terme.

  • Stratégie de localisation :

    Anticiper les évolutions du marché et ajuster son offre peut porter ses fruits à moyen terme. Cette adaptation à l’environnement local et aux tendances du marché peut éviter une baisse de clientèle due à des changements dans les préférences des consommateurs.

  • Expériences multisensorielles :

    Proposer des événements immersifs et multisensoriels, comme des vendanges participatives ou des ateliers de vinification, attire une clientèle à la recherche de nouveautés et d’expériences uniques. Bien que plus complexes à mettre en place, ces initiatives renforcent la fidélisation et la notoriété à moyen terme.

  • Approche hybride :

    Développer une offre en ligne pour toucher un public plus large est une stratégie de diversification qui porte ses fruits sur le long terme. Cela permet de créer une marque au-delà du local, mais nécessite un investissement initial et une gestion continue.

  • Relation durable avec les fournisseurs :

    Négocier des contrats à long terme avec des fournisseurs pour garantir l’approvisionnement en matières premières et des tarifs avantageux est une stratégie qui stabilise le business à long terme. Bien que les résultats soient moins immédiats, ils assurent une constance dans l'offre et la rentabilité.

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