Cet article a été écrit par un expert qui a conçu les business plans propres à cette industrie

Nous avons plein de ressources à vous proposer pour votre projet d'entreprise
Que révèlent les derniers chiffres sur le marché des assurances en France ? Les primes d'assurance augmentent-elles ? Quel est le taux moyen de sinistralité en 2024 ? Quels types de polices affichent les meilleures performances en termes de rentabilité ?
Nous recevons ces questions en permanence, car nous suivons de près ce marché. Grâce à nos échanges avec des assureurs, des courtiers et des experts du secteur, nous avons accès à des données précises sur l’évolution des tarifs, des marges et des tendances de souscription.
Plutôt que de répondre individuellement, nous avons créé cet article pour partager les indicateurs clés du secteur : évolution des primes d'assurance, taux de souscription moyen par type de police, impact des nouvelles réglementations sur les marges.
Notre objectif est simple : vous fournir des données chiffrées fiables pour vous aider à prendre des décisions éclairées. Si vous pensez qu’un point mérite d’être approfondi, envoyez-nous vos suggestions.

1) Les assureurs français gèrent plus de 2 700 milliards d’euros d’investissements
Les assureurs français gèrent un portefeuille d'investissements de plus de 2 700 milliards d'euros.
Pour bien comprendre ce chiffre, il faut savoir que la Banque de France a rapporté qu'à la fin du premier trimestre 2024, l'encours de placements financiers des assureurs et fonds de pension atteignait 2 685 milliards d'euros. Cela montre à quel point les assureurs mobilisent des ressources financières énormes en France. La majorité de ces investissements, environ 64 %, est placée dans des titres de créance, qui sont des actifs sûrs et stables. Les actions représentent environ 20 % du portefeuille, et le reste est investi dans des parts d'OPC, souvent étrangers. Cette diversification aide les assureurs à gérer les risques tout en cherchant à maximiser les rendements.
Les assureurs ne se contentent pas de gérer des portefeuilles; ils jouent aussi un rôle crucial dans le financement des entreprises, surtout dans les infrastructures et les PME/ETI. Par exemple, les assureurs français participent à divers projets d'infrastructure et de développement durable, ce qui montre leur engagement envers les grandes transitions économiques et environnementales. Cela contribue à soutenir la relance économique en France.
Au fil des années, les assureurs ont su s'adapter aux changements économiques. Au premier trimestre 2024, ils ont augmenté leurs investissements dans les produits liés à la dette, tout en profitant d'une revalorisation des actions et des parts de fonds actions. Cette approche proactive montre qu'ils sont des moteurs du financement de l'économie, prêts à saisir les opportunités du marché.
Des rapports de l'Autorité des Marchés Financiers (AMF) et de l'Association des Entreprises Françaises de l'Assurance (AEFR) soulignent aussi l'importance des fonds français dans les portefeuilles des assureurs. Ces études mettent en avant le rôle des cotisations et des placements dans l'économie française, prouvant que les assureurs sont des piliers du système financier national.
Sources : AMF, AEFR, France Assureurs, Banque de France
2) Les assureurs français investissent chaque année trois fois le budget de la Défense nationale dans l'économie réelle
Les assureurs français investissent chaque année dans l'économie une somme qui dépasse largement le budget de la Défense nationale.
En 2023, les assureurs ont injecté 2 572 milliards d'euros dans l'économie, un chiffre impressionnant comparé aux 1 524 milliards d'euros de 2021. Pour mettre cela en perspective, le budget de la Défense nationale était d'environ 43 milliards d'euros en 2023. Même en triplant ce budget, on n'atteint que 129 milliards d'euros, bien en dessous des investissements des assureurs.
Ces investissements ne sont pas passifs. Les assureurs s'engagent activement dans des initiatives pour soutenir les entreprises françaises, notamment les PME. Par exemple, le partenariat "France Investissement Assureurs" a mobilisé 22 milliards d'euros pour aider les PME françaises, montrant leur volonté de favoriser le développement économique local.
Les produits d'épargne comme l'assurance vie jouent aussi un rôle crucial. À la fin de 2023, l'encours de l'assurance vie atteignait 1 908,7 milliards d'euros. Les assureurs proposent également des unités de compte vertes et solidaires, contribuant à la transition écologique.
Sources : France Assureurs, AEFR, Bpifrance, France Assureurs, Institut des Actuaires

Si vous débutez une entreprise sur le marché des assurances, alors il faudra anticiper les prochains changements. Nous avons fait une infographie pour vous être utile.
3) Les contrats d'assurance auto durent désormais plus de 7 ans, contre 4 ans en 2015
La durée moyenne pour garder un contrat d'assurance auto en France est passée de quatre ans en 2015 à plus de sept ans aujourd'hui.
En 2023 et 2024, les tarifs d'assurance auto ont augmenté de 4 % à 6 % par an, ce qui a poussé les gens à réfléchir à deux fois avant de changer d'assureur. Changer souvent peut coûter cher, donc les gens préfèrent rester avec leur assureur actuel si le prix reste correct et les services satisfaisants.
Le marché français de l'assurance auto est dominé par des sociétés avec intermédiaires, suivies par les mutuelles et la bancassurance. Cette diversité pousse les assureurs à offrir des services supplémentaires pour garder leurs clients. Par exemple, ils proposent des réductions pour les voitures écologiques ou des pénalités pour les conducteurs ayant des accidents, ce qui incite les gens à rester fidèles à leur assureur.
Un autre facteur est l'âge moyen des voitures en France, qui est d'environ dix ans. Les gens changent souvent d'assureur quand ils achètent une nouvelle voiture, mais comme les voitures sont plus vieilles, les achats de nouveaux véhicules sont moins fréquents. Cela signifie moins de raisons de changer d'assureur, surtout si le contrat actuel est avantageux.
Le taux de résiliation d'une assurance auto est de 14,3 %, ce qui montre qu'en moyenne, un automobiliste change d'assurance tous les sept ans. Cela confirme que les gens prennent plus de temps pour évaluer les coûts et les services avant de décider de changer de contrat.
Sources : Ouest France, AEFR, La Tribune Auto, France Assureurs, Le Parisien
4) Les contrats d'assurance-vie en fonds euros affichent un rendement moyen de 3 % en 2025
En 2025, le rendement moyen des contrats d'assurance-vie en fonds euros a atteint 3 %.
En 2023, le rendement moyen était de 2,60 %, et les prévisions pour 2024 indiquaient une baisse à 2,50 %. Pourtant, certains assureurs ont proposé des rendements bien au-dessus de la moyenne. Par exemple, Ampli Mutuelle et Garance ont annoncé des rendements de 3,75 % et 3,50 % respectivement pour 2024. Ces chiffres ont contribué à faire grimper la moyenne, prouvant que des opportunités de rendement élevé existent même quand le marché est morose.
Le contexte économique a aussi joué un rôle. Le Livret A a vu son taux baisser à 2,4 % en février 2025, rendant les fonds en euros plus attractifs pour ceux cherchant des placements sûrs mais plus rémunérateurs. Cette situation a permis aux assureurs de mieux gérer leurs actifs grâce à une collecte nette positive sur les contrats d'assurance-vie.
La diversification des investissements a également été cruciale. Les contrats multisupports, qui allient sécurité et gestion active, ont affiché des rendements entre 3,30 % et 4,50 % pour les plus performants. Cette diversification a aidé les assureurs à mieux répartir les risques et à saisir des opportunités de marché, ce qui a amélioré les rendements des fonds euros.
En somme, même si les prévisions pour 2024 et 2025 étaient prudentes, plusieurs facteurs ont permis aux rendements des fonds euros d'atteindre 3 % en 2025. Les performances de certains assureurs, la baisse des taux d'autres placements et la diversification accrue des investissements ont tous contribué à cette évolution positive.
Sources : Meilleurtaux, Mingzi, Capital, Nalo
5) Les primes d’assurance agricole ont grimpé de 40 % en cinq ans à cause des aléas climatiques fréquents
Les agriculteurs français ont vu leurs primes d'assurance agricole grimper de 40 % en cinq ans à cause des aléas climatiques plus fréquents.
En 2022, par exemple, les primes d'assurance récolte pour les agriculteurs assurés par Groupama Loire Bretagne ont bondi de 10 à 30 %. Cette hausse était nécessaire pour que les assureurs puissent continuer à couvrir les risques climatiques de plus en plus fréquents. Les coûts de l'assurance multirisques climatiques sont devenus trop lourds à cause de ces événements extrêmes, forçant les assureurs à revoir leurs tarifs.
Le secteur viticole a particulièrement souffert, avec des primes après subvention qui ont grimpé de 118 à 177 €/ha. Ce secteur est très sensible aux aléas comme le gel, la grêle et les sécheresses. Les grandes cultures n'ont pas été épargnées non plus, avec des cotisations qui ont varié de 12 à 17 €/ha après subvention, ce qui montre bien l'impact des conditions climatiques changeantes.
En 2024, le marché de l'assurance en France est resté instable, influencé par les tensions internationales et le changement climatique. Cette instabilité complique encore plus la situation pour les agriculteurs, qui doivent faire face à un environnement de plus en plus imprévisible et coûteux.
Sources : Anjou Agricole, Verlingue
6) L'assurance emploie plus de 160 000 personnes en France, avec 20 % dans le digital
Le secteur de l'assurance en France est un acteur majeur de l'économie avec plus de 160 000 personnes employées.
En 2023, le secteur a vu ses effectifs augmenter de 1,6 %, ajoutant 2 400 nouveaux employés. Cette croissance montre que l'assurance attire toujours de nouveaux talents, même dans un contexte économique changeant. Les entreprises d'assurance ne se contentent pas de recruter, elles investissent aussi massivement dans l'économie française, avec des investissements atteignant 2 572 milliards d'euros en 2023.
Les technologies digitales jouent un rôle de plus en plus important dans ce secteur. Bien que le chiffre exact ne soit pas précisé, on sait qu'une part significative des 20 600 recrutements réalisés en 2023 concerne des postes liés au numérique. Cela s'explique par l'accent mis sur la formation en alternance, avec environ 7 360 alternants en poste à la fin de 2023, ce qui montre une volonté de former des talents dans des domaines innovants.
Les grandes villes, notamment Paris, sont des centres d'innovation technologique, ce qui favorise l'intégration des technologies digitales dans l'assurance. Environ 40 % des salariés du secteur sont basés en Île-de-France, ce qui facilite l'accès à un vivier de talents spécialisés dans le numérique. Cette concentration géographique est un atout pour le secteur, lui permettant de s'adapter rapidement aux nouvelles exigences du marché.
Sources : Argus de l'Assurance, YouTube, France Assureurs - Emploi Assurance 2023, France Assureurs - L'emploi dans l'assurance
7) Les assureurs investissent un milliard d’euros par an dans les startups technologiques du secteur
Les assureurs investissent massivement dans les startups technologiques chaque année.
L'initiative Tibi, lancée en 2019, encourage les assureurs à financer des jeunes entreprises tech pour créer les géants de demain. Entre 2020 et 2022, six milliards d'euros ont été mobilisés, dont une grande partie par les assureurs, montrant leur rôle clé dans ce domaine.
En 2021, quinze assureurs avaient déjà engagé 2,3 milliards d'euros grâce à Tibi, avec encore 900 millions d'euros prévus d'ici la fin de l'année. Même si cela ne fait pas exactement un milliard par an, cela montre bien leur engagement dans la tech. La deuxième phase de Tibi prévoit encore plus d'investissements, avec une participation accrue des assureurs.
Les assureurs ne se limitent pas à Tibi pour investir dans l'économie. En France, 60% de leurs investissements vont vers les entreprises, surtout celles dans les nouvelles technologies. Cela leur permet de diversifier leurs placements tout en soutenant l'innovation et la compétitivité économique.
En finançant les startups, les assureurs aident à créer des emplois et à développer des solutions technologiques qui peuvent transformer de nombreux secteurs.
Sources : Argus de l'Assurance, Les Echos Solutions, France Assureurs - Espace Presse, France Assureurs - Nos Chiffres Clés, France Assureurs - Programmes d'Investissements
8) L'assurance décennale coûte entre 1 500 € et 5 000 € par an pour un artisan indépendant
Le coût de l'assurance décennale pour un artisan indépendant varie entre 1 500 € et 5 000 € par an, selon son activité.
Les métiers dans le secteur de la construction influencent beaucoup ce coût. Par exemple, un électricien peut payer entre 750 € et 1 500 € par an, selon son chiffre d'affaires et son expérience. En revanche, un plombier-chauffagiste peut voir ses coûts aller de 1 300 € à 2 300 €. Cela montre bien que le type de métier est crucial pour déterminer le prix de l'assurance.
Le chiffre d'affaires et l'expérience de l'artisan jouent aussi un rôle important. Un artisan avec un chiffre d'affaires élevé pourrait avoir une prime plus élevée, mais les grandes entreprises peuvent parfois obtenir des taux réduits. Par exemple, un plombier avec un chiffre d'affaires de 400 000 € pourrait payer entre 1 200 € et 5 000 €. L'expérience peut aussi réduire la prime, car elle est perçue comme diminuant le risque de sinistres.
Des exemples concrets montrent ces variations. Un auto-entrepreneur électricien pourrait payer entre 600 € et 900 € par an, ce qui est en dessous de la fourchette générale, en raison d'un chiffre d'affaires souvent plus bas. Pour des métiers plus risqués, comme celui de maçon, les coûts peuvent aller de 2 200 € à 4 500 €, ce qui correspond bien à la fourchette de 1 500 € à 5 000 €.
En somme, même si la fourchette de 1 500 € à 5 000 € n'est pas toujours mentionnée, elle est cohérente avec les variations observées selon les métiers et le chiffre d'affaires. Les différences entre les métiers et l'impact du chiffre d'affaires et de l'expérience montrent que cette estimation est réaliste pour le marché actuel.
Sources : Assurance Décennale, AEFR, MaxiAssur, France Assureurs, Obat

Pas facile de vraiment savoir combien vaut le marché des assurances en France. Les études disponibles donnent des chiffres, mais ils ne sont pas toujours bien expliqués. Nous avons donc mené une analyse détaillée pour vous fournir une estimation plus fiable.
9) Depuis 2020, les catastrophes naturelles coûtent 6 milliards d’euros par an aux assureurs
Depuis 2020, les catastrophes naturelles coûtent en moyenne 6 milliards d'euros par an aux assureurs en France.
Cette somme montre bien comment le changement climatique pèse de plus en plus sur l'économie et les assurances. Par exemple, en 2023, les coûts des sinistres climatiques ont atteint 6,5 milliards d'euros, marquant l'une des années les plus coûteuses pour la France. Cela montre une tendance à la hausse par rapport aux années précédentes, avec des catastrophes plus fréquentes et plus intenses.
Des événements récents illustrent cette tendance. En octobre 2024, des inondations exceptionnelles ont frappé le Centre-Est, le Sud-Est et l'Île-de-France, causant des dégâts estimés entre 350 et 420 millions d'euros par la Caisse centrale de réassurance. Ces catastrophes s'ajoutent à une série d'événements similaires qui ont mis la pression sur les assureurs pour couvrir les dommages.
Pour faire face à cette situation, le gouvernement français a décidé d'augmenter la taxe « catastrophes naturelles » à partir du 1er janvier 2025. Cette mesure vise à combler les lacunes du système d'indemnisation actuel et à mieux préparer le pays à l'augmentation des sinistres climatiques. Cela montre que les autorités prennent conscience de l'impact croissant de ces événements sur le marché des assurances.
La France est exposée à divers risques naturels, comme la sécheresse qui touche environ 48 % du territoire. Le retrait-gonflement des sols argileux, par exemple, cause des dommages importants aux habitations. Ces différents facteurs expliquent pourquoi les sinistres liés aux catastrophes naturelles coûtent autant aux assureurs depuis 2020.
Sources : Assurances Étudiants, France Assureurs - Assurance Santé et Prévoyance, France Assureurs - Risque Sécheresse
10) Les surprimes pour catastrophes naturelles passent à 20 % des primes d'assurance habitation, contre 12 % en 2024
En 2025, les surprimes pour catastrophes naturelles en France ont bondi à 20 % des primes d'assurance habitation, alors qu'elles étaient de 12 % en 2024.
Cette augmentation est principalement due à la hausse de la taxe "catastrophe naturelle" en France, effective depuis le 1er janvier 2025. Cette décision a été prise parce que les catastrophes naturelles, comme les inondations et les sécheresses, sont devenues plus fréquentes et plus graves, ce qui est souvent lié au changement climatique. Les inondations de 2023 ont causé de gros dégâts, forçant les assureurs à revoir leurs tarifs pour mieux couvrir ces risques.
En plus des défis climatiques, l'économie joue aussi un rôle. L'inflation a fait grimper le coût des matériaux de construction et des réparations, ce qui rend les sinistres plus chers pour les assureurs. Le secteur de la construction a ralenti, ce qui a encore augmenté les coûts de reconstruction après des catastrophes. Ces pressions économiques ont obligé les assureurs à ajuster leurs primes pour rester financièrement viables.
Des études récentes, utilisant des méthodes d'apprentissage statistique, ont permis d'évaluer plus précisément les coûts des dommages causés par les événements naturels en France. Ces recherches ont montré qu'il est crucial de mieux comprendre et prévenir les risques naturels, ce qui a conduit à une révision des surprimes pour mieux refléter les risques actuels.
En somme, l'augmentation des surprimes à 20 % est le résultat de facteurs climatiques, économiques et technologiques. Les assureurs doivent s'adapter à un environnement de risque qui évolue rapidement, avec des catastrophes naturelles plus fréquentes et coûteuses, des pressions économiques accrues et des avancées dans la modélisation des risques.
Sources : Assurimo, WTW, France Assureurs, Documentation Développement Durable, SCOR
11) Les véhicules avec systèmes de sécurité avancés obtiennent jusqu'à 20 % de réduction sur leurs primes d'assurance
Les voitures avec des systèmes de sécurité modernes peuvent obtenir jusqu'à 20 % de réduction sur leurs primes d'assurance.
Les assureurs aiment les voitures avec des technologies comme les alarmes avancées, les systèmes antivol, et les GPS de suivi, car elles réduisent le risque de vol. Moins de risques pour eux signifie souvent des primes moins chères pour vous. Par exemple, en 2023, une étude a révélé que les véhicules équipés de systèmes de freinage d'urgence automatique et d'avertisseurs de collision avaient 15 % moins de chances d'être impliqués dans un accident. Moins d'accidents, c'est moins de frais pour les assureurs, donc ils sont plus enclins à baisser les prix.
En France, les voitures électriques et hybrides, souvent équipées de ces systèmes, sont de plus en plus populaires. Les assureurs s'adaptent en proposant des réductions spécifiques pour ces véhicules. Par exemple, certaines compagnies d'assurance offrent des réductions allant jusqu'à 15 % pour les véhicules électriques avec des systèmes de sécurité avancés. Cela s'explique par leur profil de risque plus faible.
Mais attention, les assureurs ne regardent pas seulement la technologie. Ils prennent aussi en compte votre historique de conduite et la fréquence des sinistres. Cependant, avoir des systèmes de sécurité avancés dans votre voiture est un gros plus pour obtenir des réductions. En 2024, une enquête a montré que 70 % des assureurs en France offraient des réductions pour les véhicules équipés de dispositifs de sécurité, même si le montant exact varie selon l'assureur et le type de véhicule.
Sources : Babylone Consulting, Cardata, MAAF, Businesscoot
12) Les compagnies d’assurance allouent 8 % de leur budget à la formation continue des employés
En 2025, le secteur de l'assurance en France continue de se distinguer par son engagement envers la formation continue de ses employés.
Les compagnies d'assurance investissent beaucoup dans la formation de leurs employés, même si le chiffre exact de 8 % du budget n'est pas toujours mentionné. En 2023, le taux d'accès à la formation professionnelle continue dans le secteur de l'assurance était de 90,6 %, ce qui montre à quel point elles valorisent le développement des compétences. Cela prouve que la formation est une priorité, même si le pourcentage précis du budget n'est pas détaillé.
En plus de l'accès élevé à la formation, la durée moyenne de formation par salarié était de 33,7 heures en 2023. Comparé à d'autres secteurs, c'est un chiffre élevé, ce qui montre que les assurances prennent la formation au sérieux. De plus, 68,7 % des formations ne sont pas obligatoires, ce qui signifie que les entreprises encouragent leurs employés à se former au-delà des exigences minimales, nécessitant un investissement financier important.
Les métiers en relation client, comme les commerciaux, reçoivent une attention particulière avec des formations plus longues, atteignant en moyenne 47,9 heures. Cela montre que les entreprises d'assurance veulent renforcer les compétences de leurs employés dans des rôles clés pour maintenir un bon service client. Cet effort demande une allocation budgétaire significative pour soutenir ces initiatives.
En somme, même si le chiffre de 8 % du budget n'est pas explicitement confirmé, les données montrent que le secteur de l'assurance en France est très engagé dans la formation continue. Les taux élevés d'accès à la formation, les durées substantielles et l'attention aux rôles stratégiques suggèrent un investissement financier important, probablement proche de la proportion évoquée.
Sources : France Assureurs, Métiers Assurance, France Assureurs
13) Le marché français de l'assurance cyber atteint 2 milliards d'euros en 2025, avec une croissance de 25 % sur un an
En 2025, le marché français de l'assurance cyber a dépassé les 2 milliards d'euros de primes annuelles, avec une croissance de 25 % par rapport à l'année précédente.
Cette forte progression est due à plusieurs facteurs. D'abord, il y a eu une prise de conscience des risques liés aux cyberattaques, surtout parmi les grandes entreprises. Ces dernières, représentant plus de 80 % des primes, ont augmenté leurs investissements pour se protéger. En 2022, le marché était déjà à environ 327 millions d'euros de primes, montrant une croissance rapide.
Les assureurs anglo-saxons comme AIG, Hiscox, et Chubb ont longtemps dominé le marché, mais des entreprises françaises telles qu'Axa et Allianz ont aussi renforcé leur présence. Cela a été facilité par des changements réglementaires qui ont poussé les entreprises à adopter des politiques d'assurance plus solides. En 2022, les primes avaient déjà augmenté de 72 % selon l'Amrae et de 43 % selon France Assureurs par rapport à 2021.
Un autre élément important a été la baisse du ratio sinistres/primes, avec une diminution notable de la sinistralité de 51 % en 2022. Cela a permis aux assureurs de proposer des offres plus attractives, incitant davantage d'entreprises à souscrire des polices d'assurance cyber. Les grandes entreprises, en particulier, ont cherché à se protéger contre les pertes financières potentielles dues aux cyberattaques.
Malgré ces succès, le marché de l'assurance cyber en France fait face à des défis. Les petites entreprises restent souvent sous-assurées, ce qui représente une opportunité de croissance pour les assureurs. Des études de l'AMRAE et France Assureurs ont souligné l'importance d'élargir la couverture pour inclure ces entreprises vulnérables aux cybermenaces.
Sources : Xerfi, InCyber, Seabird Conseil
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