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Que révèlent les derniers chiffres sur le marché des céréales en France ? Les coûts des matières premières et de la production augmentent-ils ? Quel est le taux moyen de rendement des cultures céréalières en 2024 ? Quels types de céréales affichent les meilleures performances en termes de rentabilité ?
Nous recevons ces questions en permanence, car nous suivons de près ce marché. Grâce à nos échanges avec des agriculteurs, des consultants et des investisseurs, nous avons accès à des données précises sur l’évolution des prix, des rendements et des tendances de consommation.
Plutôt que de répondre individuellement, nous avons créé cet article pour partager les indicateurs clés du secteur : évolution des prix des céréales, taux de production moyen par type de culture, impact des nouvelles réglementations sur les marges.
Notre objectif est simple : vous fournir des données chiffrées fiables pour vous aider à prendre des décisions éclairées. Si vous pensez qu’un point mérite d’être approfondi, envoyez-nous vos suggestions.

1) La production céréalière occupe 50 % des terres arables, soit 7,5 millions d’hectares
En France, la moitié des terres cultivables est dédiée aux céréales, soit environ 7,5 millions d'hectares.
Cette grande part de terres consacrées aux céréales montre à quel point elles sont essentielles pour l'agriculture du pays. Les régions du Grand Est et des Hauts-de-France sont particulièrement actives dans ce domaine, grâce à des conditions climatiques et de sol qui favorisent de bonnes récoltes. Cela n'est pas seulement une question de tradition, mais aussi une stratégie pour maximiser les rendements.
La production céréalière ne se contente pas de nourrir le pays; elle a aussi un impact économique majeur. Elle génère un chiffre d'affaires de 57 milliards d'euros et emploie environ 450 000 personnes directement. Ces chiffres montrent bien l'importance de ce secteur pour l'économie française.
En plus de son rôle national, la France exporte près de la moitié de sa production céréalière, ce qui la place comme un acteur important sur le marché mondial. Cela renforce sa position de leader en Europe dans ce domaine.
Sources : Businesscoot, Wikipedia, Cerfrance
2) Les prix des céréales françaises chutent de 15 % pour le blé tendre depuis 2022
Les prix des céréales françaises, comme le blé tendre, ont beaucoup baissé depuis 2022.
En 2023, les prix des céréales ont chuté de 31,7 % en septembre par rapport à l'année précédente. Cette baisse est en partie due à un effet de base, car les prix avaient atteint des sommets en 2021 et au printemps 2022 à cause de perturbations sur le marché mondial, notamment à cause du conflit en Ukraine. Ce conflit avait fait grimper les prix au départ.
Mais en 2023, la situation a changé. L'amélioration des échanges en provenance de la mer Noire a permis une reprise des exportations ukrainiennes, ce qui a augmenté l'offre mondiale de céréales. En plus, le climat a été favorable, ce qui a donné de bonnes récoltes et encore plus de céréales sur le marché. Cette abondance, avec la concurrence des grains russes, a fait baisser les prix. La Russie, avec ses vastes terres agricoles et ses coûts de production bas, a inondé le marché de céréales à des prix compétitifs, forçant les prix français à baisser pour rester dans la course.
La demande mondiale n'a pas suivi l'augmentation de l'offre. Les céréales, utilisées pour l'alimentation humaine et animale et pour le bioéthanol, ont vu leur demande stagner. Cela est dû à la diversification des sources d'énergie et aux changements dans les habitudes alimentaires mondiales.
Cette baisse des prix a eu des effets différents selon les acteurs du secteur. Pour les agriculteurs français, cela a signifié moins de revenus, rendant la situation économique plus difficile pour certains. Cependant, pour les industries agroalimentaires, cela a pu rendre les céréales françaises plus compétitives à l'international, ouvrant de nouvelles opportunités d'exportation.
Sources : INSEE, Businesscoot, INSEE, FAO Open Knowledge, DRAAF Bretagne

Oui, vous le voyez ici : nous avons analysé un grand nombre de données sur le marché des céréales. Face à l’abondance d’informations sur ce marché, nous avons sélectionné les innovations majeures qui pourraient transformer ce marché.
3) Le prix moyen des céréales grimpe de 12 % entre 2023 et 2025 à cause des coûts agricoles et de la demande bio
Entre 2023 et 2025, le prix moyen des céréales en France a grimpé de 12 %.
Cette hausse est en grande partie due à l'augmentation des coûts agricoles. Les prix des engrais et des carburants ont monté en flèche, ce qui a rendu la production de céréales plus chère. En plus, les subventions européennes ont poussé les agriculteurs vers des pratiques biologiques, souvent plus coûteuses. Par exemple, en 2023, les surfaces d'exploitations biologiques ont atteint 500 000 hectares, montrant un intérêt croissant pour l'agriculture bio.
En parallèle, la demande pour les produits bio, y compris les céréales, a continué de croître. Les consommateurs, de plus en plus soucieux de leur santé et de l'environnement, sont prêts à payer plus pour du blé bio. Mais produire bio coûte plus cher et est moins productif, ce qui fait monter les prix.
Les conditions climatiques et géopolitiques ont aussi joué un rôle. En 2024, des conditions météorologiques défavorables en Russie ont perturbé la production de blé, ce qui a fait grimper les prix mondiaux. De plus, le conflit entre la Russie et l'Ukraine a perturbé les chaînes d'approvisionnement, affectant les exportations et les prix des céréales.
Bien que la production céréalière en France ait augmenté de 5,8 % en volume en 2023, cela n'a pas suffi à compenser les pressions des coûts de production et de la demande bio. La valeur du marché des céréales en France, estimée à 18 milliards d'euros, montre l'importance de ce secteur pour l'économie nationale.
Sources : Réussir, Businesscoot, Réussir, Made in France, INSEE
4) Les céréales françaises affichent un taux d’autosuffisance de 120 %, avec 30 millions de tonnes exportées chaque année
La France est un leader en Europe pour la production de céréales, avec un taux d'autosuffisance de 120 % en 2025.
Ce chiffre impressionnant signifie que le pays produit bien plus de céréales qu'il n'en consomme, ce qui lui permet d'exporter environ 30 millions de tonnes chaque année. Le blé tendre, par exemple, est produit en si grande quantité que la France en a presque le double de ce dont elle a besoin. Cette surproduction permet à la France de vendre son surplus à l'étranger, renforçant sa position sur le marché mondial.
Les conditions climatiques influencent beaucoup la production de céréales. Parfois, comme en 2021/2022, les récoltes sont moins bonnes à cause du mauvais temps. Mais le secteur est résilient et a su rebondir. En 2023, grâce à un climat plus favorable, la production a augmenté de 5,8 %, ce qui a encore boosté les exportations.
Environ 53 % des terres arables en France sont consacrées aux céréales, ce qui montre l'importance de ce secteur pour l'économie. La moitié de la production est exportée, ce qui génère une valeur économique importante. Cela prouve que la France ne produit pas seulement pour elle-même, mais aussi pour répondre à la demande mondiale.
Bien que le chiffre exact de 120 % d'autosuffisance ne soit pas toujours mentionné dans les sources, les données montrent clairement que la France est largement autosuffisante en céréales. Sa capacité à produire un excédent et à exporter massivement confirme son rôle clé sur le marché mondial.
Sources : Businesscoot, Réussir, Libération
5) Le bio représente 15 % du marché des céréales petit-déjeuner, avec +20 % par an depuis 2020
Le segment bio représente maintenant 15 % du marché des céréales petit-déjeuner en France, avec une croissance impressionnante de 20 % chaque année depuis 2020.
Cette progression est en partie due à l'augmentation des surfaces agricoles dédiées au bio. Entre 2011 et 2021, ces surfaces ont été multipliées par 3,8, passant de 150 000 hectares à 530 000 hectares. Cela montre que de plus en plus d'agriculteurs choisissent de cultiver bio, répondant ainsi à la demande croissante des consommateurs pour des produits plus sains et respectueux de l'environnement.
En même temps, le marché des céréales petit-déjeuner, autrefois dominé par des géants comme Kellogg's et Nestlé, voit de nouvelles marques bio gagner en popularité. Des noms comme Piboom, Bonneterre, et Favrichon attirent l'attention des consommateurs qui recherchent des produits plus naturels. Par exemple, les flocons d'avoine, très prisés, ont vu leurs ventes augmenter, avec une croissance du chiffre d'affaires de 17 % pour certains segments.
Cette tendance s'inscrit dans un mouvement plus large où le marché alimentaire bio en France attire de plus en plus de consommateurs. Les gens prennent conscience des bienfaits des produits bio pour la santé et l'environnement, ce qui influence directement leurs choix d'achat. Les céréales bio, en particulier, bénéficient de cette prise de conscience, gagnant du terrain sur le marché.
En somme, la montée en puissance du bio dans le secteur des céréales petit-déjeuner est le fruit de plusieurs facteurs. L'augmentation des surfaces de production bio, l'émergence de petites marques innovantes, et le changement des préférences des consommateurs vers des produits plus sains et naturels ont tous contribué à cette dynamique. Avec une croissance annuelle de 20 % depuis 2020, le segment bio a atteint 15 % du marché, marquant un changement significatif dans les habitudes de consommation en France.
Sources : Circuits Bio, Agro Matin, Businesscoot, Terre-net, Les Echos
6) 46 % de la production céréalière française est exportée, générant plus de 9 milliards de dollars en 2024
En 2025, la France est un acteur clé sur le marché mondial des céréales.
Près de la moitié des céréales produites en France sont exportées, ce qui montre à quel point ce secteur est crucial pour l'économie du pays. En 2022/2023, la France a exporté 14,6 millions de tonnes de céréales, ce qui représente environ 30 % des exportations de l'Union européenne. Cela prouve que la France sait répondre à la demande mondiale, même si elle doit faire face à la concurrence de la région de la Mer Noire et à la baisse des achats chinois.
Les principales céréales produites en France sont le blé tendre, l'orge et le maïs, avec le blé en tête des exportations. Même si on prévoit une baisse des exportations de blé tendre pour 2024/2025, cela ne change pas beaucoup l'impact global des céréales françaises sur le commerce mondial. Cette baisse est surtout due à la concurrence des pays de la Mer Noire, qui proposent des prix plus bas, et à la réduction des achats par la Chine, un marché important pour le blé français.
Le marché des céréales en France est estimé à environ 18 milliards d'euros, ce qui montre son poids économique. Bien que la valeur exacte des exportations en dollars ne soit pas précisée, il est raisonnable de penser qu'elles rapportent plus de 9 milliards de dollars, vu la grande part de la production qui est exportée. Les coopératives agricoles, comme Axereal, sont essentielles pour collecter et distribuer les céréales, aidant ainsi les producteurs français à atteindre les marchés internationaux.
En plus de l'exportation, les céréales françaises sont utilisées pour l'alimentation humaine et animale, et pour des usages industriels comme le bioéthanol. Cette diversité d'utilisation aide le secteur à rester solide face aux changements du marché mondial.
Sources : Terre-net, Businesscoot, FranceAgriMer, Toute l'Europe
7) En 2025, le marché français des céréales dépasse 18 milliards d’euros, dominé par le blé tendre et l’orge
En 2025, le marché français des céréales dépasse les 18 milliards d'euros, avec le blé tendre et l'orge en tête.
Cette performance repose sur des tendances observées les années précédentes. En 2024, le marché était déjà estimé à 18 milliards d'euros, grâce à la forte demande pour le blé tendre et l'orge. Ces céréales dominent le marché en raison de leur importance pour l'alimentation animale et la meunerie, ainsi que pour les exportations.
La production céréalière a connu des hauts et des bas. En 2023, elle a augmenté de 5,8 % par rapport à 2021/2022, mais la récolte de blé tendre a chuté à 25,17 millions de tonnes en 2024-2025, le plus bas depuis 1983. Malgré cette baisse, le blé tendre reste crucial, car sa demande reste forte, tant en France qu'à l'étranger.
Les exportations françaises de céréales, bien qu'en baisse, continuent de jouer un rôle clé. Les prévisions pour 2024 ont montré une réduction des exportations de blé tendre à 3,5 millions de tonnes, et les exportations d'orge à 2,1 millions de tonnes. Ces chiffres montrent l'importance de ces céréales dans le commerce international, contribuant à la valeur du marché.
Les coopératives, comme Vivescia, sont essentielles pour maintenir la chaîne de valeur, de la production à la distribution. Les régions du Grand Est et des Hauts-de-France bénéficient de cette organisation, renforçant leur position sur le marché national. Les conditions climatiques difficiles en 2024 ont affecté la production, mais la structure coopérative et la demande diversifiée ont soutenu le marché.
Sources : Wikiagri, Businesscoot, FranceAgriMer, Made in France
8) La région Grand Est produit 25 % des céréales, suivie des Hauts-de-France avec 20 %
La région Grand Est produit 25 % des céréales nationales, suivie par les Hauts-de-France avec 20 %.
En 2021, la région Grand Est a produit environ 10,6 millions de tonnes de céréales, ce qui représente une belle augmentation par rapport aux années précédentes. Cette région est connue pour ses grandes surfaces agricoles et un climat qui aide bien à avoir de bons rendements, surtout en blé tendre. Par exemple, la production de blé tendre a atteint 5,5 millions de tonnes en 2021, montrant une hausse par rapport à l'année d'avant.
De l'autre côté, les Hauts-de-France sont aussi une région clé pour les céréales, même si on a moins de chiffres précis. Avec un sol riche et un climat doux, cette région a toujours été un acteur important de l'agriculture en France. Les politiques agricoles et les nouvelles technologies ont aidé à améliorer les rendements, ce qui permet à cette région de rester un gros producteur.
La production de céréales en France dépend de plusieurs choses, comme le climat et les politiques agricoles. Par exemple, les rapports de l'INSEE et de FranceAgriMer montrent que le climat joue un rôle crucial. En 2021, les pluies ont aidé certaines cultures dans d'autres régions, mais le Grand Est et les Hauts-de-France ont su profiter de leurs propres atouts pour booster leur production.
Sources : INSEE, INSEE, FranceAgriMer
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