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Que révèlent les derniers chiffres sur le marché du commerce de détail en France ? Les coûts des produits et de la logistique augmentent-ils ? Quel est le taux moyen de marge brute des détaillants en 2024 ? Quels types de magasins affichent les meilleures performances en termes de rentabilité ?
Nous recevons ces questions en permanence, car nous suivons de près ce marché. Grâce à nos échanges avec des commerçants, des consultants et des investisseurs, nous avons accès à des données précises sur l’évolution des prix, des marges et des tendances de consommation.
Plutôt que de répondre individuellement, nous avons créé cet article pour partager les indicateurs clés du secteur : évolution des prix des produits, taux de fréquentation moyen par type de magasin, impact des nouvelles réglementations sur les marges.
Notre objectif est simple : vous fournir des données chiffrées fiables pour vous aider à prendre des décisions éclairées. Si vous pensez qu’un point mérite d’être approfondi, envoyez-nous vos suggestions.

1) Les prix de l’immobilier commercial ont grimpé de 2 % en 2024
Les prix de l’immobilier commercial en 2024 n’ont pas augmenté de 2 %.
En fait, les données du marché immobilier commercial en France montrent une stabilisation, voire une baisse des prix. Plusieurs facteurs économiques ont influencé cette tendance. Par exemple, une étude du deuxième trimestre 2024 a révélé que les valeurs des bureaux, commerces et entrepôts en Île-de-France ont chuté respectivement de 32 %, 48 % et 22 % par rapport à leurs pics précédents. Cette baisse est due à l'augmentation des taux d'intérêt et à l'incertitude économique, qui ont réduit l'intérêt des investisseurs et diminué les transactions.
De plus, le premier trimestre 2024 a vu une baisse des investissements dans l'immobilier commercial, avec un volume total de 2,8 milliards d'euros, soit une diminution de 38 % par rapport à 2023. Cette baisse des investissements est un signe clair de la confiance des investisseurs, ou plutôt de son absence, dans le potentiel de croissance des prix. Avec moins d'argent investi, il est difficile d'imaginer une hausse des prix.
Bien que la Banque Centrale Européenne ait baissé ses taux, stabilisant ainsi les taux de capitalisation, cela n'a pas suffi à faire remonter les prix. Cette stabilisation a peut-être évité une chute plus importante, mais elle n'a pas entraîné de hausse. Les prix de l'immobilier commercial ont donc plutôt stagné ou baissé, au lieu d'augmenter.
Sources : Crédit Agricole, BNP Paribas Real Estate, Data B
2) Les ventes en magasin des centres commerciaux en centre-ville ont progressé de 3,9 % en avril 2024
En avril 2024, les ventes en magasin des centres commerciaux en centre-ville ont augmenté de 3,9 %.
Cette hausse est d'autant plus impressionnante quand on sait que, globalement, les ventes au détail ont baissé. Alors que d'autres zones commerciales, comme les retail parks, ont vu leurs chiffres chuter, les centres-villes ont su attirer les consommateurs. Cela montre que ces endroits ont des atouts uniques qui continuent de séduire.
Un des principaux facteurs de cette croissance est l'augmentation de la fréquentation. En 2024, la fréquentation des centres commerciaux en centre-ville a grimpé de 7,8 %, selon la Fédération des acteurs du commerce dans les territoires. Cette hausse s'explique par leur emplacement stratégique, souvent proche des transports en commun et des zones résidentielles. Les événements comme le Black Friday ont aussi joué un rôle en attirant plus de monde.
En plus de la fréquentation, certains secteurs ont particulièrement bien performé. Par exemple, le secteur de la beauté et de la santé a vu ses ventes augmenter de 6,7 % en 2024. Cela montre que les consommateurs s'intéressent de plus en plus à leur bien-être et trouvent dans les centres-villes une offre qui répond à leurs attentes.
Il est important de noter que cette performance s'inscrit dans un contexte où les ventes en magasin ont globalement baissé de 1,8 % depuis le début de l'année par rapport à 2023. Dans ce climat incertain, les centres commerciaux en centre-ville ont su tirer parti de leurs avantages pour attirer une clientèle en quête de commodité et de diversité.
Sources : Republik Retail, Banque de France, Alliance Commerce, Insee, LSA Conso

Si vous avez envie de vous lancer sur le marché du commerce de détail, il est essentiel d’anticiper les évolutions des habitudes de consommation. Notre infographie met ici en avant les tendances les plus marquantes du secteur.
3) Les ventes en ligne de produits électroniques ont progressé de 15 % en 2024
En 2024, les ventes en ligne de produits électroniques ont grimpé de 15 %.
Cette hausse s'inscrit dans un contexte où le chiffre d'affaires total du e-commerce en France a atteint 150 milliards d'euros. Les consommateurs ont été attirés par des promotions et des offres spéciales, ce qui a boosté les ventes d'électronique. En parallèle, le nombre total de transactions en ligne a atteint 2,3 milliards, avec une valeur moyenne par transaction passant de 65 à 68 euros. Cela montre que les gens achètent plus souvent et dépensent plus, surtout pour des produits électroniques.
Les marketplaces ont aussi beaucoup contribué à cette tendance. Leurs ventes ont augmenté de 20 %, représentant maintenant 45 % des ventes en ligne. Des plateformes comme Amazon et Cdiscount ont facilité la comparaison des prix et des caractéristiques des produits, rendant l'achat en ligne plus attractif. En plus, les ventes via les applications mobiles ont aussi grimpé de 15 %, ce qui montre que les gens achètent de plus en plus depuis leur téléphone.
Le profil des acheteurs a changé, avec une augmentation de 5 % des jeunes de 18 à 24 ans qui achètent en ligne. Ils représentent maintenant 22 % des acheteurs en ligne. Ces jeunes, à l'aise avec la technologie, préfèrent acheter en ligne pour la commodité et la rapidité de livraison. Ils sont particulièrement intéressés par les produits électroniques, ce qui alimente encore plus la croissance des ventes dans ce secteur.
Sources : Quable, Siècle Digital, Republik Retail, Blog du Modérateur, Statista
4) Les ventes en magasin des centres commerciaux de périphérie ont augmenté de 0,1 % en avril 2024
En avril 2024, les ventes en magasin des centres commerciaux de périphérie ont progressé de 0,1 %.
Cette petite hausse est intéressante car elle s'est produite alors que la fréquentation des points de vente a diminué de 1,1 % par rapport à l'année précédente. Cela signifie que même si moins de personnes ont visité ces centres, celles qui y sont allées ont dépensé plus, ou bien les stratégies de vente ont été assez efficaces pour compenser la baisse de visiteurs. En comparaison, les centres commerciaux situés en centre-ville ont enregistré une augmentation plus significative de 3,9 % en avril 2024, ce qui montre que les consommateurs préfèrent de plus en plus les zones urbaines pour leur accessibilité et la diversité de l'offre.
Malgré cela, les centres commerciaux de périphérie ont montré une certaine résilience. Par exemple, les zones d'activités commerciales et les retail parks ont subi des baisses importantes de 3,3 % et 5,3 % respectivement. Cette résilience pourrait être due à une meilleure adaptation aux besoins des consommateurs, peut-être grâce à des promotions ciblées ou une expérience d'achat améliorée. En parallèle, les ventes en ligne ont également connu une légère hausse de 1 % en avril, ce qui montre que le commerce en ligne continue de prendre une part importante du marché.
Sur l'ensemble de l'année 2024, la fréquentation des zones commerciales de périphérie a augmenté de 2,3 %, selon la Fédération des acteurs du commerce dans les territoires (Fact). Cela indique que, malgré des performances modestes en avril, ces centres ont réussi à attirer plus de visiteurs sur l'année. Cela pourrait être le résultat d'efforts continus pour rendre ces centres plus attractifs, comme l'organisation d'événements ou l'amélioration des infrastructures.
Sources : Alliance du Commerce, Banque de France, LSA Conso, Republik Retail
5) En mai 2024, les ventes en magasin des zones commerciales ont baissé de 13,9 %
En mai 2024, les ventes en magasin des zones d’activités commerciales ont chuté de 13,9 %.
Cette baisse s'inscrit dans une tendance générale de diminution des ventes en magasin en France. Par exemple, le secteur de l'habillement a vu ses ventes baisser de 7,7 % par rapport à mai 2023. Plusieurs raisons expliquent cela, comme le mauvais temps qui a découragé les gens de sortir faire du shopping, et les contraintes financières qui ont limité les dépenses des ménages.
En parallèle, la fréquentation des magasins a diminué de 7,3 % en mai 2024 par rapport à l'année précédente. Moins de clients signifie moins de ventes, surtout dans les zones commerciales situées en périphérie des villes, où se déplacer est essentiel. Le mauvais temps a probablement joué un rôle important en dissuadant les consommateurs de se rendre dans ces magasins.
Les ventes en ligne, qui auraient pu compenser cette baisse, ont aussi reculé. Elles ont diminué de 10 % en mai 2024 par rapport à mai 2023. Cela montre une tendance générale à la baisse des achats, que ce soit en ligne ou en magasin. Les consommateurs semblent plus prudents face à l'incertitude économique, et le marché en ligne pourrait être saturé après des années de forte croissance.
Sur le plan national, le volume des ventes dans le commerce de détail a reculé de 0,4 % en mai 2024 par rapport au mois précédent. Cette baisse, bien que modeste, cache des différences importantes entre les secteurs. Par exemple, le matériel de sport et l'électroménager ont connu des baisses plus marquées, tandis que la pharmacie et les meubles ont enregistré des hausses modérées. Le commerce de l'automobile a particulièrement contribué à cette baisse, reflétant une tendance à réduire les dépenses non essentielles.
Les rapports de la Banque de France et de l'INSEE fournissent des données détaillées sur l'évolution du commerce de détail en France. Ils soulignent les secteurs les plus touchés et les tendances générales, montrant comment les conditions économiques et climatiques influencent le comportement des consommateurs. Ces rapports mettent en lumière les défis auxquels font face les détaillants dans un environnement de consommation en mutation.
Sources : Alliance Commerce, Banque de France, INSEE, LSA Conso, Banque de France
6) La liste est optimisée pour éliminer les doublons et clarifier les informations
En 2025, il est devenu essentiel pour le commerce de détail en France d'optimiser les listes pour éviter les doublons et clarifier les informations.
Les changements dans les habitudes d'achat et la complexité croissante des données rendent cette optimisation cruciale. En 2023 et 2024, le commerce de détail a connu des fluctuations notables, avec des hausses et des baisses dans différents segments. Par exemple, en juillet 2024, les ventes de produits manufacturés ont progressé de 0,7 %, alors que les ventes dans le bricolage et la parfumerie ont reculé de 0,2 % en octobre. Ces variations montrent pourquoi il est important de gérer les informations avec précision pour s'adapter rapidement aux changements du marché.
Le commerce en ligne, qui représente environ 13 % du commerce de détail en France, accentue ce besoin. Des plateformes comme Amazon et Cdiscount nécessitent une gestion rigoureuse des données pour éviter les erreurs de commande et les retards de livraison. Les doublons dans les listes de produits peuvent causer des problèmes, surtout dans un environnement où la concurrence est intense et où les consommateurs comparent facilement les prix.
Les modes de distribution ont aussi évolué, avec des variations dans les ventes des supermarchés et des grands magasins. En juillet 2024, les supermarchés ont vu leurs ventes augmenter de 2,0 %, tandis que les grands magasins ont connu une baisse de 6,1 %. En octobre, la tendance s'est inversée, ce qui montre l'importance d'une gestion efficace des informations pour réagir aux tendances du marché. Une liste optimisée aide à analyser les données de vente et à ajuster les stratégies de distribution.
Les statistiques de 2023 révèlent que les ventes du commerce de détail ont diminué de 2,1 % en volume mais augmenté de 4,7 % en valeur. Cette différence entre volume et valeur souligne l'importance d'une gestion précise des informations pour comprendre le marché et optimiser les marges. Une liste claire et sans doublons permet de suivre les performances et d'identifier les opportunités de croissance.
Les rapports de la Banque de France et de l'INSEE fournissent des données régulières sur le commerce de détail, aidant les entreprises à suivre les tendances et à ajuster leurs stratégies. L'optimisation des listes est donc essentielle pour utiliser ces données et rester compétitif dans un marché en évolution constante.
Sources : Banque de France - Juillet 2024, Actu Environnement, Banque de France - Octobre 2024, INSEE
7) En juillet 2024, les ventes des supermarchés ont augmenté de 2 %, tandis que celles des grands magasins ont baissé de 6,1 %
En juillet 2024, les ventes des supermarchés ont progressé de 2 %, tandis que celles des grands magasins ont reculé de 6,1 %.
Cette différence s'explique par plusieurs raisons. D'abord, la Banque de France a noté que les gens préfèrent de plus en plus les supermarchés, car ils sont pratiques et souvent proches de chez eux. Cela permet de faire ses courses rapidement et sans trop de tracas.
En même temps, les grands magasins souffrent de la montée du commerce en ligne, qui représente maintenant environ 13 % du commerce de détail en France. Beaucoup de consommateurs choisissent d'acheter en ligne pour profiter de promotions et d'un choix plus large, ce qui réduit la fréquentation des grands magasins.
En juillet 2024, l'INSEE a rapporté que le volume des ventes dans l'ensemble du commerce a reculé de 0,4 %. Cette baisse générale montre que les gens font plus attention à leurs dépenses, ce qui les pousse à choisir des options plus économiques comme les supermarchés pour leurs achats quotidiens.
Les produits vendus jouent aussi un rôle. Les supermarchés, qui vendent surtout des produits alimentaires et de première nécessité, ont vu leurs ventes se maintenir. En revanche, les grands magasins, qui dépendent de produits comme les bijoux et les chaussures, ont été touchés par une baisse dans ces catégories.
Sources : Banque de France - Juillet 2024, Banque de France - Octobre 2024, INSEE, France Stratégie, LSA Conso
8) En juillet 2024, les ventes de meubles ont grimpé de 7,5 %, tandis que celles de chaussures ont baissé de 2,7 %
En juillet 2024, les ventes de meubles ont augmenté de 7,5 %, tandis que celles de chaussures ont diminué de 2,7 % par rapport au mois précédent.
En juin, les ventes de meubles avaient légèrement baissé de 1,2 %, ce qui a poussé les magasins à faire des promotions pour attirer les clients. Ces promotions ont bien marché, car les consommateurs ont répondu positivement, probablement attirés par des réductions intéressantes.
Le marché immobilier a aussi joué un rôle dans cette hausse. En 2024, une reprise modérée du marché immobilier a été observée, ce qui a souvent pour effet d'encourager les achats de meubles, car les nouveaux propriétaires cherchent à meubler leurs logements. Les grandes enseignes de meubles ont aussi lancé des publicités ciblées qui ont su capter l'attention des acheteurs.
Pour les chaussures, la situation est différente. En juin, il y avait une hausse de 4,6 %, probablement grâce aux soldes d'été. Mais en juillet, le marché a été saturé, et la concurrence des sites de vente en ligne, qui proposent souvent des prix plus bas et plus de choix, a pu détourner les clients des magasins traditionnels.
Le climat économique en France s'est détérioré en juillet 2024, atteignant son plus bas niveau depuis février 2021. Cela a pu rendre les consommateurs plus prudents dans leurs dépenses, surtout pour des achats non essentiels comme les chaussures. En revanche, les meubles, souvent vus comme un investissement à long terme, ont pu être perçus différemment.
En général, le commerce de détail a connu une légère hausse de 0,4 % en juillet par rapport à juin. Les supermarchés ont vu leurs ventes augmenter de 2,0 %, tandis que les grands magasins ont subi une baisse significative de 6,1 %. Cela montre que les consommateurs préfèrent des achats pratiques et essentiels, souvent faits dans les supermarchés, plutôt que des achats impulsifs ou de mode, comme les chaussures, souvent achetées dans les grands magasins.
Sources : Banque de France, Insee - Statistiques 8260255, Insee - Statistiques 8234744, Insee - Statistiques 2015133

Il n’est pas simple d’évaluer avec précision la taille du marché du commerce de détail en France. Les études disponibles donnent parfois des chiffres, mais ils manquent souvent de clarté et de fiabilité. Nous avons donc réalisé notre propre étude, que vous retrouverez dans cette infographie, pour vous proposer une estimation qui nous semble plus fiable et en accord avec les chiffres généralement observés.
9) Les ventes en ligne ont progressé de 10,5 % en 2024, atteignant 160 milliards d’euros de chiffre d’affaires
En 2024, les ventes en ligne en France ont augmenté de 10,5 %, atteignant 160 milliards d'euros.
Cette croissance impressionnante s'explique par plusieurs facteurs. D'abord, au deuxième trimestre de 2024, le chiffre d'affaires du e-commerce a atteint 42,7 milliards d'euros, ce qui représente une hausse de 8,4 % par rapport à l'année précédente. Même si ce chiffre est un peu en dessous des 10,5 %, il montre que les gens continuent de préférer les achats en ligne.
Un autre élément qui a favorisé cette progression est le ralentissement de l'inflation. Cela a permis aux consommateurs de retrouver un pouvoir d'achat plus stable, ce qui a encouragé les transactions en ligne. En parallèle, les ventes de services en ligne, comme le streaming et les abonnements numériques, ont bondi de 13,3 % au premier trimestre 2024, montrant un changement vers des solutions numériques plus pratiques.
Le commerce mobile, ou m-commerce, a aussi joué un rôle clé. Avec l'usage croissant des smartphones pour faire des achats, les gens peuvent désormais acheter à tout moment et n'importe où. Cette commodité a boosté les commandes en ligne, et les entreprises ont investi pour rendre l'expérience d'achat sur mobile plus agréable.
Enfin, les ventes de produits ont repris avec une hausse de 5 % au deuxième trimestre 2024. Cette reprise est due à l'innovation continue dans le secteur, où les entreprises cherchent à améliorer leurs offres pour répondre aux attentes des consommateurs. Les promotions ciblées et les options de livraison rapide ont aussi aidé à stimuler ces ventes.
Sources : Blog du Modérateur, INSEE, Zaacom, Stratégie.gouv.fr, FEVAD
10) Le marché français du e-commerce atteindra 200 milliards d’euros en 2025, avec +10 % de croissance annuelle
Le marché français du e-commerce devrait atteindre 200 milliards d’euros d’ici 2025, avec une croissance annuelle moyenne de 10 %.
En 2024, le secteur avait déjà généré un chiffre d'affaires de 159,9 milliards d'euros, marquant une augmentation de 10,5 % par rapport à l'année précédente. Cette progression a été largement alimentée par une augmentation significative de 20 % des ventes de services en ligne, ce qui montre que les consommateurs français adoptent de plus en plus les services numériques.
Les attentes des consommateurs ont beaucoup évolué, cherchant des expériences d'achat personnalisées et des livraisons rapides. L'intelligence artificielle a aidé en optimisant la logistique et en améliorant les ventes. Par exemple, de nombreuses entreprises ont intégré des chatbots et des systèmes de recommandation personnalisés pour mieux répondre aux besoins des clients, ce qui a boosté les ventes et fidélisé la clientèle.
Le commerce social a aussi explosé, surtout chez les jeunes qui achètent beaucoup via les réseaux sociaux. Des plateformes comme Instagram et TikTok ont intégré des options d'achat direct, permettant aux utilisateurs d'acheter sans quitter l'application. Cela a élargi les canaux de vente et renforcé l'engagement des consommateurs avec les marques.
Le e-commerce représente maintenant environ 13 % du commerce de détail en France. Les entreprises ont dû s'adapter rapidement, en adoptant de nouvelles technologies et en révisant leurs stratégies de marketing et de distribution pour rester compétitives. Celles qui ont réussi à s'adapter ont prospéré dans cet environnement en constante évolution.
Sources : Dataiads, Stratégie.gouv.fr, Ecommerce Nation, Actu Environnement, Wizishop
11) Les ventes en ligne atteignent 43,1 milliards d’euros au T3 2024, soit +12,5 % par rapport à 2023
Au troisième trimestre 2024, les ventes en ligne ont généré 43,1 milliards d’euros, ce qui représente une hausse de 12,5 % par rapport à l'année précédente.
Cette augmentation s'explique par un nombre croissant de commandes, atteignant 651 millions d'achats, soit une hausse de 13,5 % par rapport à 2023. Les consommateurs semblent avoir retrouvé confiance dans le commerce en ligne, aidés par une économie en amélioration.
Les secteurs de la mode et des cosmétiques ont particulièrement bien performé, avec des hausses respectives de 5 % et 3 % des ventes en ligne. Cela montre que les gens sont prêts à dépenser dans ces domaines, même après des périodes d'incertitude économique.
En parallèle, le commerce de détail global en France a montré des signes de reprise, avec une légère progression des ventes de 0,5 % en mars 2024 par rapport à février. Les géants du commerce en ligne comme Amazon et Cdiscount continuent de dominer le marché, tandis que des enseignes comme Leclerc et Carrefour renforcent leur présence en ligne.
La flexibilité et la possibilité de comparer les prix en ligne séduisent de plus en plus les consommateurs français. Cette tendance est soutenue par une infrastructure numérique robuste et des services de livraison améliorés, rendant l'achat en ligne plus pratique.
Sources : Les Echos Etudes, Stratégie.gouv.fr, LSA Conso, Banque de France, Papetier de France
12) Les ventes en magasin ont baissé de 7,7 % en mai 2024 à cause de la météo et des jours fériés
En mai 2024, les ventes en magasin en France ont chuté de 7,7 %, et cela s'explique surtout par le mauvais temps et plus de jours fériés que d'habitude.
La météo a vraiment joué un rôle important. Mai 2024 a été très pluvieux, ce qui a fait que beaucoup de gens ont préféré rester chez eux plutôt que de sortir faire du shopping. Les vêtements de printemps et d'été, qui dépendent du beau temps pour se vendre, ont particulièrement souffert. Les clients n'étaient pas motivés à acheter des habits qu'ils ne pouvaient pas porter tout de suite à cause de la pluie.
En plus de la météo, il y a eu plus de jours fériés en mai 2024 par rapport à l'année précédente. Ces jours fériés ont réduit le nombre de jours où les magasins pouvaient ouvrir, ce qui a encore diminué les ventes. Les gens ont souvent profité de ces jours pour se reposer ou voyager, plutôt que de faire du shopping, ce qui a encore réduit la fréquentation des magasins.
Les chiffres de fréquentation le montrent bien, avec une baisse de 7,3 % par rapport à 2023. Tous les types de magasins ont été touchés, mais certains plus que d'autres. Par exemple, les magasins en centre-ville ont vu une baisse de 6,6 %, tandis que ceux dans les zones commerciales ont subi une chute de 13,9 %. Cela montre comment différents types de commerces ont réagi face à ces conditions difficiles.
Étonnamment, même le commerce en ligne n'a pas été épargné, avec une baisse de 10 % par rapport à mai 2023. Cela pourrait être dû à une saturation du marché ou à un changement dans les habitudes de consommation, où les gens choisissent de dépenser moins en période d'incertitude économique.
L'Alliance du Commerce a noté ces difficultés et a mis en place des mesures comme le paiement mensuel des loyers pour aider les commerçants à gérer leur trésorerie. Ces actions montrent qu'il y a une prise de conscience des problèmes rencontrés par le secteur et un effort pour soutenir les détaillants dans cette période compliquée.
Sources : LSA Conso, Banque de France, Points de Vente, Alliance du Commerce
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