Cet article a été écrit par un expert qui a étudié l'industrie et a confectionné le pack complet pour une boutique de bonbons

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Le marché français de la confiserie représente un secteur économique dynamique qui génère plus de 5,8 milliards d'euros de chiffre d'affaires annuel, dominé par des acteurs comme Haribo et caractérisé par une croissance constante portée par l'innovation et les nouvelles tendances de consommation.
Pour les entrepreneurs souhaitant se lancer dans ce domaine, comprendre les mécanismes de ce marché est essentiel pour identifier les opportunités et anticiper les défis. Ce secteur présente des spécificités importantes en termes de saisonnalité, de canaux de distribution et de réglementation qu'il convient de maîtriser.
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Le marché français de la confiserie affiche une santé économique robuste avec un chiffre d'affaires global dépassant 5,8 milliards d'euros et une croissance annuelle moyenne de 2 à 4 %.
Haribo domine largement ce secteur avec 42 à 50 % de parts de marché, suivi par Carambar & Co et les supermarchés captent 80 à 85 % des ventes totales.
Indicateur | Valeur | Tendance |
---|---|---|
Chiffre d'affaires global | 5,8 milliards € | Croissance stable |
Croissance annuelle moyenne | 2-4 % | Accélération récente |
Part de marché Haribo | 42-50 % | Position dominante |
Prix standard au kilo | 3,50-6 € | Inflation modérée |
Prix haut de gamme au kilo | 40-120 € | Montée en gamme |
Part MDD | 25 % | Progression constante |
Ventes en supermarchés | 80-85 % | Canal principal |

Quelle est la taille globale du marché français de la confiserie en chiffre d'affaires annuel ?
Le marché français de la confiserie génère un chiffre d'affaires global de plus de 5,8 milliards d'euros par an.
Cette somme se décompose en 1,5 à 2 milliards d'euros pour la confiserie hors chocolat (bonbons, chewing-gums, confiseries diverses) et 4,37 milliards d'euros spécifiquement pour le segment du chocolat en 2021. Ces chiffres positionnent la France comme l'un des marchés européens les plus importants dans ce secteur.
Le marché français se caractérise par une forte consommation per capita, avec des habitudes de consommation bien ancrées dans la culture nationale. Les Français consomment en moyenne 7 kg de confiseries par personne et par an, ce qui représente un potentiel économique considérable pour les entrepreneurs du secteur.
Cette taille de marché s'explique par la diversité des produits proposés, allant des bonbons traditionnels aux chocolats haut de gamme, en passant par les spécialités régionales et les innovations récentes répondant aux nouvelles attentes des consommateurs.
Quelle est la croissance moyenne annuelle de ce marché sur les 5 dernières années ?
La croissance moyenne annuelle du marché de la confiserie française s'établit entre 2 % et 4 % sur les cinq dernières années.
Cette progression s'est particulièrement accélérée récemment, notamment en 2023, en raison de l'inflation qui a touché les matières premières comme le sucre et le cacao. Le segment du chocolat a enregistré une hausse particulièrement marquée, portée par la flambée des cours des matières premières agricoles.
L'évolution des habitudes de consommation contribue également à cette croissance, avec une demande croissante pour des produits premium, biologiques et issus du commerce équitable. Les consommateurs français sont de plus en plus disposés à payer un prix supérieur pour des confiseries de qualité.
Cette croissance reste solide malgré les défis économiques, témoignant de la résilience du secteur et de son caractère peu cyclique, les confiseries étant souvent considérées comme des produits de réconfort accessibles même en période difficile.
Quels segments spécifiques affichent les plus fortes croissances actuellement ?
Les segments en plus forte croissance sont les chocolats haut de gamme, les bonbons gélifiés, les chewing-gums sans sucre et les confiseries artisanales.
Segment | Type de croissance | Facteurs de succès |
---|---|---|
Chocolats haut de gamme | Très forte | Demande premium, bio, équitable |
Bonbons gélifiés | Soutenue | Popularité chez les jeunes |
Chewing-gums sans sucre | Rapide | Recherche de produits sains |
Confiseries artisanales | Progression | Valorisation du local et de l'authenticité |
Confiseries fonctionnelles | Forte | Enrichissement nutritionnel |
Produits véganes | Émergente | Nouvelles habitudes alimentaires |
Éditions limitées | Dynamique | Stratégies marketing innovantes |
Quels sont les trois principaux acteurs sur ce marché et leurs parts de marché ?
Haribo domine largement le marché français avec 42 à 50 % de parts de marché, suivi par Carambar & Co qui détient 26 % et Sucralliance avec environ 10 %.
Haribo maintient sa position de leader grâce à sa stratégie de distribution massive, ses campagnes publicitaires mémorables et son innovation constante dans les formes et saveurs de bonbons gélifiés. L'entreprise allemande bénéficie d'une reconnaissance de marque exceptionnelle auprès des consommateurs français de tous âges.
Carambar & Co, qui inclut les marques Lutti, Malabar et Carambar, occupe solidement la deuxième position en s'appuyant sur des marques historiques françaises très populaires. Cette entreprise mise sur le patrimoine nostalgique et l'innovation pour maintenir sa croissance.
Sucralliance, propriétaire de la marque Têtes Brûlées, complète le podium avec une stratégie axée sur les bonbons acidulés et les saveurs intenses, particulièrement appréciées des jeunes consommateurs. Ces trois acteurs représentent ainsi plus des trois quarts du marché français de la confiserie.
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Quelle part de marché occupent actuellement les marques de distributeurs ?
Les marques de distributeurs (MDD) détiennent environ 25 % du marché de la confiserie en volume.
Cette part de marché significative s'explique par la stratégie des grandes enseignes de distribution qui proposent des alternatives attractives aux marques nationales, souvent à des prix inférieurs de 20 à 30 %. Les MDD bénéficient de la confiance croissante des consommateurs français envers ces produits.
Les supermarchés et hypermarchés développent activement leurs gammes de confiseries sous marque propre, en s'appuyant sur des fabricants spécialisés qui produisent selon leurs cahiers des charges. Cette stratégie leur permet d'améliorer leurs marges tout en offrant un bon rapport qualité-prix aux consommateurs.
Malgré cette progression, les marques nationales conservent une majorité de 75 % du marché, témoignant de l'importance de la notoriété et de l'attachement émotionnel dans le secteur de la confiserie, où les souvenirs d'enfance et les préférences gustatives jouent un rôle déterminant.
Quel est le prix moyen par kilo constaté pour les confiseries standard et haut de gamme ?
Les confiseries standard se vendent entre 3,50 € et 6 € le kilo en vrac, tandis que les confiseries haut de gamme ou artisanales atteignent 40 € à 120 € le kilo, voire davantage pour certaines spécialités.
Cette différence de prix s'explique par plusieurs facteurs : la qualité des ingrédients utilisés, les méthodes de fabrication (industrielle versus artisanale), le positionnement marketing et les circuits de distribution. Les bonbons gélifiés et sucres cuits industriels constituent la base du marché standard avec des volumes de production importants permettant des économies d'échelle.
À l'inverse, les confiseries artisanales comme les calissons d'Aix, le nougat de Montélimar ou les pâtes de fruits artisanales justifient leurs prix élevés par l'utilisation d'ingrédients nobles, un savoir-faire traditionnel et une production en petites quantités. Ces produits s'adressent à une clientèle recherchant l'authenticité et la qualité gustative.
Les confiseries biologiques et équitables se positionnent généralement dans une fourchette intermédiaire, entre 15 € et 40 € le kilo, reflétant les coûts supérieurs des certifications et des matières premières spécialisées.
Quelle proportion des ventes annuelles est réalisée en supermarché comparée aux autres canaux ?
Les supermarchés et hypermarchés captent 80 à 85 % des ventes totales de confiseries et chocolats en France.
Cette domination s'explique par la commodité d'achat que représentent ces enseignes, où les consommateurs effectuent leurs courses alimentaires habituelles. Les grandes surfaces offrent également un large choix de marques et de prix, ainsi qu'une disponibilité constante des produits les plus populaires.
Les boutiques spécialisées artisanales représentent 10 à 15 % du marché, se concentrant sur les produits haut de gamme et les spécialités régionales. Ces commerces misent sur le conseil personnalisé, la dégustation et l'expérience d'achat pour justifier leurs prix plus élevés.
La vente en ligne demeure encore minoritaire avec environ 5 % des ventes, mais affiche une progression rapide, particulièrement depuis la crise sanitaire. Ce canal séduit par la praticité et la possibilité de découvrir des produits artisanaux ou importés difficiles à trouver en magasin physique.
Quels sont les deux principaux canaux de distribution émergents actuellement ?
L'e-commerce et le drive/click-and-collect constituent les deux canaux de distribution émergents les plus dynamiques sur le marché de la confiserie.
L'e-commerce connaît une croissance rapide grâce aux marketplaces généralistes comme Amazon, aux sites spécialisés dans la confiserie artisanale et aux boutiques en ligne des marques traditionnelles. Ce canal permet aux consommateurs d'accéder à une offre beaucoup plus large que celle disponible en magasin physique, incluant des produits de niche, des importations et des créations artisanales.
Le drive et le click-and-collect se sont particulièrement développés depuis 2020, offrant aux consommateurs la possibilité de commander leurs confiseries préférées en ligne tout en conservant la rapidité de récupération caractéristique du commerce physique. Ces services répondent aux nouvelles attentes de praticité et de gain de temps.
Ces canaux émergents bénéficient de l'évolution des comportements d'achat, notamment chez les jeunes générations plus à l'aise avec le digital, et de la recherche de solutions pratiques pour les achats de dernière minute ou les commandes en grande quantité pour des événements.
Quelles régions françaises génèrent les ventes les plus importantes ?
L'Île-de-France, l'Auvergne-Rhône-Alpes et la région Provence-Alpes-Côte d'Azur génèrent les volumes de ventes les plus importants sur le marché français de la confiserie.
L'Île-de-France arrive en tête grâce à sa forte densité de population (12 millions d'habitants) et au niveau de vie élevé de ses habitants, qui favorise la consommation de produits premium. La région parisienne concentre également de nombreux points de vente spécialisés et constitue un marché test privilégié pour les nouvelles gammes.
L'Auvergne-Rhône-Alpes bénéficie de sa position de deuxième région française par la population et de sa tradition dans l'industrie agroalimentaire. Lyon et ses agglomérations représentent un bassin de consommation important, tandis que les zones touristiques alpines génèrent des ventes saisonnières significatives.
La région PACA tire parti de sa vocation touristique, avec des ventes importantes de spécialités régionales comme les calissons et les fruits confits, ainsi que d'une consommation locale soutenue par un climat favorable aux pauses gourmandes et aux achats impulsifs dans les commerces de proximité.
Quelle est la saisonnalité des ventes de confiseries en France ?
Les ventes de confiseries présentent une forte saisonnalité avec des pics majeurs à Noël, Pâques et Halloween représentant plus de 50 % du chiffre d'affaires annuel.
1. **Période de Noël (décembre)** : Représente le pic absolu de l'année avec 25 à 30 % des ventes annuelles de chocolats et confiseries2. **Pâques (mars-avril)** : Génère 20 à 25 % du chiffre d'affaires annuel, concentré sur les chocolats en forme d'œufs et de lapins3. **Halloween (octobre)** : Représente 8 à 12 % des ventes, principalement orientées vers les bonbons et confiseries colorées4. **Saint-Valentin (février)** : Contribue à 5 à 8 % des ventes avec une dominante chocolats haut de gamme5. **Fête des Mères et des Pères** : Génèrent ensemble 3 à 5 % des ventes annuellesQuelles sont les tendances émergentes majeures en matière de goûts, formats ou ingrédients ?
Quatre tendances majeures transforment actuellement le marché français de la confiserie : la réduction du sucre, les formats individuels, les alternatives santé et la personnalisation.
La demande pour des confiseries moins sucrées et plus naturelles constitue la tendance la plus significative, poussée par une prise de conscience sanitaire croissante. Les consommateurs recherchent des produits sans additifs ni colorants artificiels, avec des édulcorants naturels comme la stévia ou des formulations enrichies en fibres.
Les formats individuels et la consommation nomade répondent aux nouveaux modes de vie urbains et actifs. Les fabricants développent des packaging adaptés au snacking, permettant une consommation rapide et pratique dans les transports ou au bureau.
Les alternatives santé explosent avec des gammes sans gluten, véganes, biologiques ou enrichies en protéines et vitamines. Ces produits visent à transformer la confiserie d'un simple plaisir en un aliment fonctionnel apportant des bénéfices nutritionnels.
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Quelles réglementations spécifiques influencent significativement ce marché en France ?
Le marché de la confiserie française est encadré par une réglementation stricte couvrant la composition, l'étiquetage, la sécurité des produits et l'information du consommateur.
La réglementation française impose des normes précises sur la composition des confiseries, notamment les teneurs maximales en additifs alimentaires, colorants et conservateurs autorisés. Les confiseries associées à des gadgets font l'objet d'une surveillance particulière pour prévenir les risques d'étouffement, particulièrement pour les enfants.
Les normes européennes (règlements CE n°1169/2011 et n°1333/2008) régissent l'étiquetage obligatoire des allergènes, les informations nutritionnelles et la sécurité alimentaire. Chaque produit doit mentionner clairement sa composition, ses valeurs nutritionnelles et les éventuels risques allergiques.
Des décrets spécifiques encadrent la fabrication et la commercialisation des chewing-gums, ainsi que les contrôles de la répression des fraudes sur la qualité et l'origine des matières premières. Ces réglementations évoluent régulièrement pour s'adapter aux nouvelles préoccupations sanitaires et environnementales.
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Conclusion
Cet article est fourni à titre informatif uniquement et ne doit pas être considéré comme un conseil financier. Il est recommandé aux lecteurs de consulter un professionnel qualifié avant de prendre toute décision d'investissement. Nous déclinons toute responsabilité quant aux actions entreprises sur la base des informations fournies.
Le marché français de la confiserie présente des opportunités solides pour les entrepreneurs, avec une croissance stable, des tendances claires vers la qualité et la santé, et des canaux de distribution en évolution.
La réussite dans ce secteur nécessite une compréhension fine de la réglementation, des cycles saisonniers et des attentes changeantes des consommateurs français en matière de confiserie.
Sources
- Propulse by CA - Étude de marché confiserie
- Statista - Le marché des friandises
- Wise Guy Reports - Marché des confiseries
- Xerfi - Le marché de la confiserie
- Statista - Répartition secteur bonbons France
- OQALI - Rapport état des lieux confiseries
- Entreprises.gouv.fr - Réglementation confiserie
- Syndicat du chocolat - Chiffres clés