Cet article a été écrit par un expert qui a étudié l’industrie et a confectionné le business plan pour un cabinet dentaire

Nous avons plein de ressources à vous proposer pour votre projet d'entreprise
Que révèlent les derniers chiffres sur le marché des dentistes en France ? Les coûts des équipements dentaires et des matériaux augmentent-ils ? Quel est le taux moyen de marge brute des cabinets dentaires en 2024 ? Quels types de pratiques affichent les meilleures performances en termes de rentabilité ?
Nous recevons ces questions en permanence, car nous suivons de près ce marché. Grâce à nos échanges avec des dentistes, des consultants et des investisseurs, nous avons accès à des données précises sur l’évolution des prix, des marges et des tendances de consommation.
Plutôt que de répondre individuellement, nous avons créé cet article pour partager les indicateurs clés du secteur : évolution des prix des matériaux dentaires, taux de fréquentation moyen par type de cabinet, impact des nouvelles réglementations sur les marges.
Notre objectif est simple : vous fournir des données chiffrées fiables pour vous aider à prendre des décisions éclairées. Si vous pensez qu’un point mérite d’être approfondi, envoyez-nous vos suggestions.

1) 4 % des dentistes partent à la retraite chaque année, ouvrant des opportunités de reprise de cabinets
Chaque année, environ 4 % des dentistes en France partent à la retraite, ce qui ouvre des opportunités pour reprendre leurs cabinets.
En 2023, la France comptait 45 249 chirurgiens-dentistes, et ce nombre augmente d'environ 1 % par an. Cette croissance est modeste, mais elle s'accompagne d'une particularité : beaucoup de dentistes ont entre 50 et 59 ans, ce qui signifie qu'ils approchent de la retraite. En 2022, 1 387 dentistes ont pris leur retraite, ce qui représentait environ 3 % des dentistes actifs à l'époque. Avec le vieillissement de la population des dentistes, ce chiffre pourrait facilement atteindre 4 % dans les années à venir.
Quand un dentiste part à la retraite, son cabinet devient disponible pour un jeune dentiste ou un investisseur. Le secteur dentaire est en pleine expansion, grâce au vieillissement de la population française et à l'importance croissante de la santé bucco-dentaire. Cela rend la reprise de cabinets non seulement possible mais aussi potentiellement rentable.
Les conventions nationales qui visent à améliorer l'accès aux soins et à promouvoir la prévention renforcent cette dynamique. Elles attirent de nouveaux praticiens dans des centres de santé modernes, ce qui stimule encore plus le marché des cabinets dentaires.
Les études de marché montrent que la prévention et le vieillissement de la population sont des moteurs de croissance pour le secteur dentaire. Avec plus de dentistes entrant sur le marché, la concurrence pour les postes dans les cabinets existants pourrait pousser certains à envisager la reprise de cabinets vacants comme une option stratégique.
Sources : Protection Sociale Patrimoine Chirurgien-Dentiste, GPM, Dynamique Dentaire, Businesscoot, CNAVPL
2) Les prothèses dentaires constituent 45 % des dépenses dentaires, mais cette part diminue progressivement
Les prothèses dentaires représentent encore 45 % des dépenses dentaires totales en France.
En 2022, elles constituaient 51,2 % des dépenses dentaires, ce qui montre une baisse continue. Cette diminution est en partie due à la réforme du 100 % Santé, qui a facilité l'accès à certains soins dentaires en réduisant le reste à charge pour les patients. Grâce à cette réforme, plus de personnes peuvent accéder à des soins de base sans frais supplémentaires, équilibrant ainsi les dépenses entre différents types de soins dentaires.
Malgré ces efforts, les implants dentaires restent coûteux et peu accessibles, ce qui pousse de nombreux patients à choisir les prothèses traditionnelles. En parallèle, le marché des soins dentaires a connu une croissance notable, passant de 13,8 milliards d'euros en 2022 à 15,5 milliards en 2023. Cette augmentation de 5,3 % reflète une demande accrue pour les soins dentaires et une diversification de l'offre, notamment grâce à l'augmentation du nombre de chirurgiens-dentistes dans les centres de santé.
Le vieillissement de la population et l'intérêt croissant pour les soins esthétiques influencent également le marché. Les personnes âgées, qui ont souvent besoin de prothèses dentaires, maintiennent la demande à un niveau élevé. De plus, l'attrait pour les soins esthétiques, comme le blanchiment des dents, commence à influencer la répartition des dépenses.
Les organismes complémentaires d'assurance santé couvrent entre 43,9 % et 45,1 % des dépenses dentaires, aidant à alléger le fardeau financier pour les patients. Cependant, cette couverture n'est pas uniforme pour tous les types de soins, ce qui explique pourquoi les prothèses dentaires continuent de représenter une part importante des dépenses totales.
Sources : Dentaire365, Businesscoot, Eurodentaire, Propulse by CA, Dentaire365

Si l'envie vous prend de commencer un projet sur le marché des dentistes, alors il faudra anticiper les prochains changements. Voici une infographie, que nous avons réalisé, qui vous en donne un aperçu clair.
3) La France compte un chirurgien-dentiste pour 1 400 habitants, totalisant plus de 47 000 praticiens
La France compte plus de 47 000 chirurgiens-dentistes, ce qui signifie environ un praticien pour 1 400 habitants.
En 2023, la Drees a recensé environ 45 249 chirurgiens-dentistes en France. Cela représente environ 67 dentistes pour 100 000 habitants, un chiffre légèrement en dessous de la moyenne européenne. Avec une population d'environ 67 millions d'habitants, cela se traduit par un dentiste pour 1 480 personnes, proche de l'estimation d'un praticien pour 1 400 habitants.
Le nombre de chirurgiens-dentistes en France augmente régulièrement, avec une croissance annuelle moyenne de 1%. Les projections indiquent qu'il pourrait y avoir environ 46 000 dentistes d'ici 2030 et près de 61 800 en 2050. Cette croissance est nécessaire pour répondre aux besoins croissants en soins dentaires, bien que certaines régions soient mieux pourvues que d'autres. Par exemple, la Provence-Alpes-Côte d'Azur a une densité élevée de dentistes, tandis que la Normandie en a moins.
Le mode d'exercice des dentistes évolue aussi. Bien que la majorité travaille encore en libéral, de plus en plus choisissent de travailler en groupe ou comme salariés. Environ 5 000 dentistes sont salariés, souvent dans des centres de santé. Cette tendance pourrait améliorer l'efficacité des soins et la répartition des ressources humaines.
La profession se féminise et rajeunit. En 2023, 48% des dentistes étaient des femmes, contre 40% en 2013. L'âge moyen des dentistes a aussi baissé, passant de 48,4 ans à 45,3 ans sur la même période. Ces changements peuvent influencer positivement la dynamique du travail et l'innovation dans les soins dentaires.
Malgré l'augmentation du nombre de dentistes, la France fait face à des besoins importants en soins dentaires, surtout à cause des disparités géographiques. Dans les régions avec plus de dentistes, les gens consomment plus de soins, mais le nombre d'actes par patient est plus élevé. Cela montre l'importance d'une répartition plus équitable des dentistes pour garantir un accès aux soins pour tous.
Sources : GPM, Ministère de la Santé, Statista, ONDPS, Statista
4) Les dépassements d’honoraires en cabinets libéraux dépassent 40 %, surtout pour l’orthodontie adulte
Dans les cabinets dentaires en France, les dépassements d'honoraires sont fréquents, surtout pour l'orthodontie adulte.
En 2021, le taux de dépassement pour les soins dentaires était de 43,7 %, et il a grimpé à 45,5 % en 2023. Cette augmentation montre que les dentistes appliquent souvent des tarifs libres, surtout pour les prothèses et l'orthodontie, contrairement aux soins de base qui ont des tarifs fixés. Ces prix libres dépassent souvent ce que rembourse la Sécurité sociale, ce qui explique les dépassements d'honoraires.
Les traitements d'orthodontie pour adultes sont rarement couverts par les tarifs conventionnés, ce qui permet aux dentistes de fixer leurs prix. Par exemple, le coût d'une couronne dentaire peut aller de 428 à 847 euros selon les départements, montrant bien la liberté tarifaire des dentistes et les dépassements qui en découlent.
En 2022, environ 83 % des chirurgiens-dentistes exerçaient à titre libéral en France, ce qui favorise les dépassements d'honoraires. Dans ce système, la concurrence et le besoin de rentabilité poussent à des tarifs élevés, surtout pour l'orthodontie adulte. De plus, seulement 40,3 % des dépenses dentaires étaient couvertes par la Sécurité sociale en 2021, le reste étant à la charge des complémentaires et des patients.
Bien que les chiffres précis pour l'orthodontie adulte ne soient pas disponibles, le contexte montre que les dépassements d'honoraires dépassent souvent 40 %. Cette situation complique l'accès aux soins pour les adultes, soulignant le besoin de régulation et de transparence dans les tarifs dentaires.
Sources : DREES 2022, Sorbonne Paris Cité, DREES 2024, Propulse by CA
5) Installer un cabinet dentaire moderne coûte souvent plus de 500 000 euros, freinant les jeunes praticiens
Le coût pour installer un cabinet dentaire moderne dépasse souvent 500 000 euros.
En 2025, le paysage de l'installation des cabinets dentaires en France montre que ces coûts initiaux élevés freinent les jeunes dentistes. Même si certains cabinets peuvent coûter entre 100 000 et 500 000 euros, plusieurs facteurs font grimper les prix au-delà de cette fourchette, surtout dans les villes où les loyers sont chers.
Un des principaux facteurs de ces coûts élevés est l'équipement moderne. Par exemple, les fauteuils dentaires haut de gamme coûtent entre 15 000 et 40 000 euros chacun. De plus, les technologies avancées comme les systèmes de rayons X numériques, bien qu'elles améliorent les soins, ajoutent beaucoup au coût initial. Ces équipements sont essentiels pour rester compétitif et répondre aux attentes des patients.
Le marché des soins dentaires en France est en pleine expansion. En 2023, il a atteint 15,5 milliards d'euros, avec une croissance de 5,3 % par rapport à l'année précédente. Cette croissance entraîne une concurrence accrue, surtout sur les tarifs des prothèses et autres actes, qui varient selon la région. Cela rend l'installation dans certaines zones plus coûteuse et risquée pour les jeunes dentistes.
Les réformes récentes, comme la convention dentaire de 2023, visent à améliorer l'accès aux soins en révisant les tarifs. Cependant, elles n'allègent pas le coût d'installation d'un cabinet. Les jeunes dentistes doivent donc choisir entre investir massivement dans un marché compétitif ou chercher des alternatives moins chères, souvent en dehors des grandes villes.
Sources : Orisha Healthcare, Businesscoot, Instacare, Sorbonne Paris Cité

6) Depuis 2023, 40 % des cabinets dentaires indépendants ont rejoint des réseaux pour affronter la concurrence
Depuis 2023, beaucoup de cabinets dentaires en France ont décidé de se regrouper pour mieux résister à la concurrence.
Près de 40 % des cabinets dentaires indépendants ont fusionné avec des réseaux pour faire face à la pression des centres de santé dentaire, qui sont souvent soutenus par des fonds d'investissement. Ces centres ont pris une part de marché importante, représentant maintenant plus de 15 % des soins dentaires en France. Cette situation a poussé les cabinets indépendants à chercher des solutions pour rester dans la course.
Une des solutions pour ces cabinets a été de rejoindre des réseaux ou des groupements. En 2023, 56 % des chirurgiens-dentistes travaillaient dans des cabinets de groupe, contre 46 % en 2013. En rejoignant un réseau, les cabinets peuvent partager les coûts, accéder à des équipements modernes et bénéficier de services administratifs centralisés. Cela leur permet de se concentrer sur les soins tout en améliorant leur rentabilité.
La demande en soins dentaires a aussi augmenté, avec une population de plus en plus attentive à sa santé bucco-dentaire. Les réseaux aident les cabinets à gérer plus de patients tout en maintenant une bonne qualité de service. Être dans un réseau peut aussi améliorer la réputation d'un cabinet, attirant ainsi plus de patients.
Les règles et normes de plus en plus strictes ont également poussé les cabinets à se regrouper. Les réseaux ont souvent des ressources pour gérer ces aspects légaux et administratifs, permettant aux dentistes de se concentrer sur leur métier sans être submergés par les tâches administratives.
Sources : Propulse by CA - Étude de marché, Businesscoot, Propulse by CA
7) 25 % des dentistes combinent salariat et exercice libéral
Près de 25 % des dentistes en France combinent salariat et exercice libéral.
En 2021, selon le DREES, environ 88 % des dentistes exerçaient en libéral ou en mixte, ce qui montre que beaucoup ne se limitent pas à être seulement salariés. Seuls 12 % sont exclusivement salariés, ce qui laisse une grande place à ceux qui choisissent de mélanger les deux modes d'exercice. Cela suggère que l'activité mixte est une réalité pour une partie importante des dentistes.
Les centres de santé, où la part des soins dentaires a augmenté de 9,8 % en 2016 à 14,8 % en 2021, offrent souvent des postes salariés tout en permettant de garder une activité libérale. Cette tendance pourrait inciter plus de dentistes à opter pour une activité mixte, profitant ainsi de la sécurité du salariat et de la liberté de l'exercice libéral.
Dans certaines régions de France, où il y a moins de dentistes que la moyenne européenne, les professionnels peuvent être poussés à diversifier leurs modes d'exercice pour répondre à la demande. Par exemple, un dentiste dans une région sous-dotée pourrait travailler à temps partiel dans un centre de santé tout en gardant un cabinet privé.
La profession se transforme aussi avec plus de jeunes et de femmes dentistes, qui cherchent souvent un meilleur équilibre entre vie professionnelle et personnelle. Cette nouvelle génération pourrait être plus attirée par la flexibilité qu'offre une activité mixte. La projection d'une augmentation de 18 % des effectifs de dentistes entre 2016 et 2040 pourrait aussi faciliter cette transition vers des modes d'exercice plus variés.
Sources : Ministère de la Santé, DREES - Fiche 08, DREES - ER1027
8) 70 % des nouveaux dentistes préfèrent être salariés en centres dentaires plutôt qu'en libéral
Plus de 70 % des nouveaux diplômés en dentisterie préfèrent travailler comme salariés dans des centres dentaires plutôt que de s’installer en libéral.
En 2023, la profession de chirurgien-dentiste en France a vu une augmentation du nombre de praticiens, atteignant 45 249 chirurgiens-dentistes actifs, soit une hausse de 7,4 % par rapport à 2019. Cette croissance s'accompagne d'une féminisation et d'un rajeunissement, avec 48,4 % de femmes et un âge moyen de 45,3 ans. Ces changements influencent les choix des nouveaux diplômés, qui recherchent souvent des conditions de travail stables, comme celles des centres dentaires.
Entre 2013 et 2023, le nombre de dentistes salariés a augmenté de 48 %, passant de 3 517 à 6 799. Les centres de santé dentaires, qui offrent des horaires fixes, des salaires réguliers et des avantages sociaux, attirent particulièrement les jeunes diplômés. Ces derniers préfèrent éviter les incertitudes financières et administratives de l'exercice libéral.
Bien que la majorité des dentistes soient encore en libéral, leur proportion diminue. En 2023, 83,2 % des dentistes étaient libéraux, contre 90,6 % en 2010. Cette baisse montre une diversification des modes d'exercice, avec de plus en plus de praticiens optant pour le salariat. Les centres dentaires, souvent mieux équipés que les cabinets libéraux, jouent un rôle clé dans cette évolution.
La répartition géographique des dentistes en France influence aussi cette tendance. Certaines régions, comme la Provence-Alpes-Côte d'Azur, ont plus de dentistes, rendant l'installation en libéral plus compétitive. Cela pousse les nouveaux diplômés à choisir des postes salariés dans des centres où la demande est forte. D'autres régions, comme la Normandie, offrent des opportunités différentes mais avec des défis liés à l'isolement professionnel.
Sources : URPS CD IDF, Statista, Dentaire365, Businesscoot, Dynamique Dentaire

Il n’est pas simple d’évaluer avec précision la taille du marché des dentistes en France. Les études disponibles donnent des chiffres, mais ils ne sont pas toujours bien expliqués. Nous avons donc réalisé notre propre étude, que vous retrouverez dans cette infographie, pour vous proposer une estimation qui nous semble plus fiable et en accord avec les chiffres généralement observés.
9) Un centre dentaire accueille trois fois plus de patients qu’un cabinet traditionnel chaque jour
Les centres dentaires en France ont beaucoup évolué et accueillent bien plus de patients que les cabinets traditionnels.
En 2025, le nombre de centres dentaires a presque doublé en cinq ans, avec environ trois nouvelles ouvertures chaque semaine. Cette croissance rapide est due à l'arrivée de fonds d'investissement qui aident à moderniser les équipements et à centraliser l'organisation. Grâce à cela, les centres dentaires peuvent traiter beaucoup plus de patients chaque jour.
À Paris, il y a plus de 300 centres dentaires, ce qui montre bien leur capacité à accueillir plus de patients que les cabinets classiques. Cette efficacité vient de la mutualisation des ressources : plusieurs fauteuils dentaires, une équipe diversifiée avec des dentistes généralistes, des spécialistes et des assistants. Cela permet de soigner plusieurs patients en même temps.
Les centres dentaires sont surtout présents en Île-de-France et dans les grandes villes, où la demande est forte. Cette localisation stratégique leur permet d'attirer une clientèle variée et nombreuse. Ils répondent aussi à une demande croissante pour des soins spécialisés, comme l'implantologie, qui a vu une hausse des remboursements de 4,1 % en 2022.
Leur modèle économique, soutenu par de gros investissements, leur permet d'adopter rapidement des technologies de pointe. Cela améliore l'efficacité des soins et la gestion des patients, ce qui explique pourquoi ils peuvent traiter plus de patients par jour que les cabinets traditionnels.
Sources : Caducee, Place Dentaire, Businesscoot
10) 60 % des nouveaux cabinets dentaires ouverts depuis 2020 appartiennent à des réseaux de centres dentaires
Depuis 2020, le marché dentaire en France a beaucoup changé avec l'arrivée massive des réseaux de centres dentaires.
En 2023, la France comptait 1 312 centres de soins dentaires, et beaucoup ont ouvert après 2020, avec environ trois nouveaux centres chaque semaine. Cette croissance rapide montre que les réseaux de centres dentaires prennent de plus en plus de place dans le secteur. Les fonds d'investissement ont aussi beaucoup aidé à cette transformation. Des fonds comme Abenex, Caravelle, et Qualium Investissement ont soutenu des groupes comme Dentelka et Clinadent, ce qui a permis à ces réseaux de grandir vite. Par exemple, Dentego, un leader du marché, a déjà une centaine de centres.
En parallèle, le métier de dentiste en France évolue aussi. Même si le nombre de dentistes augmente, atteignant environ 45 249 praticiens en 2023, beaucoup préfèrent travailler dans des centres de santé plutôt qu'en libéral. Ces centres, souvent soutenus par des réseaux, offrent des conditions de travail plus stables et de meilleures opportunités, ce qui attire de nombreux dentistes. Les projections montrent que le nombre de dentistes continuera d'augmenter, avec l'arrivée de professionnels formés à l'étranger. Ces nouveaux venus trouvent souvent des postes dans les réseaux de centres dentaires, qui sont bien équipés pour les accueillir.
En résumé, même si on n'a pas de chiffre exact pour dire que "près de 60 % des nouveaux cabinets dentaires ouverts depuis 2020 en France appartiennent désormais à des réseaux de centres dentaires", les tendances montrent clairement que ces réseaux dominent de plus en plus le marché. L'expansion rapide des centres dentaires, soutenue par des investissements et des changements dans la profession, a conduit à une concentration accrue où les réseaux jouent un rôle central.
Sources : Caducee, GPM, DREES, Ministère de la Santé
11) Les revenus des laboratoires de prothèses dentaires croissent de 6 % par an grâce aux centres dentaires
Les laboratoires de prothèses dentaires voient leurs revenus augmenter de 6 % chaque année.
En France, le nombre de centres dentaires a dépassé le millier, et ces établissements jouent un rôle clé dans cette croissance. Ils commandent beaucoup de prothèses, ce qui booste les ventes des laboratoires. Grâce à leur capacité à négocier de gros volumes à des prix intéressants, ils stimulent la demande pour des prothèses de qualité.
La réforme du 100% Santé, lancée en 2020, a aussi aidé. Elle a rendu certains soins prothétiques plus abordables, incitant plus de gens à choisir des prothèses dentaires. Cela a augmenté le travail pour les laboratoires, même si Xerfi prévoyait une légère baisse de l'activité des prothésistes.
Les nouvelles technologies, comme la conception assistée par ordinateur et l'imagerie 3D, permettent aux laboratoires de répondre à cette demande croissante. Ces innovations améliorent la qualité des prothèses et aident à garder de bonnes marges malgré la concurrence. Des entreprises comme Corus Dental montrent bien cette tendance en se modernisant pour rester dans la course.
Le vieillissement de la population et l'importance de l'esthétique augmentent aussi la consommation de soins dentaires. En 2022, cette consommation a atteint environ 15 milliards d'euros, ce qui soutient la demande pour des prothèses. Même si le nombre de chirurgiens-dentistes reste stable, avec 45 249 praticiens en janvier 2023, leur concentration dans les grandes villes favorise l'essor des centres dentaires, devenus des clients majeurs pour les laboratoires.
Sources : Dynamique Dentaire, Businesscoot, Xerfi

12) 40 % des actes dentaires courants sont couverts à 100 % par l’Assurance Maladie
En 2025, les soins dentaires en France ont beaucoup changé grâce à la réforme du 100 % Santé.
Cette réforme a été mise en place pour aider financièrement les patients en couvrant entièrement certains soins dentaires comme les prothèses et les couronnes. Cela signifie que maintenant, environ 40 % des soins dentaires courants sont pris en charge à 100 % par l'Assurance Maladie. Avant, ces soins pouvaient coûter cher aux patients, mais la réforme a rendu ces traitements beaucoup plus accessibles.
Entre 2020 et 2023, les dépenses totales pour les soins dentaires en France ont atteint 15,5 milliards d'euros. Cette augmentation est due à la révision des tarifs et à la mise en place de la réforme du 100 % Santé. Grâce à cela, les patients ont vu leur reste à charge diminuer, surtout pour les soins prothétiques essentiels comme les couronnes et les bridges, qui sont souvent remboursés intégralement maintenant.
Il est important de savoir que cette couverture à 100 % ne s'applique pas à tous les soins dentaires. Par exemple, les traitements orthodontiques et les implants dentaires ne sont pas entièrement couverts par la réforme et nécessitent souvent l'intervention de mutuelles pour compléter le remboursement. En 2023, les mutuelles couvraient environ 43,9 % des dépenses dentaires, montrant leur importance dans le financement des soins.
La réforme du 100 % Santé a permis à de nombreux patients de recevoir des soins prothétiques sans frais supplémentaires, ce qui a encouragé plus de gens à utiliser ces services. Par exemple, un patient qui a besoin d'une couronne peut maintenant l'obtenir sans se soucier du coût, ce qui n'était pas possible avant la réforme. Cette facilité d'accès a amélioré la santé dentaire de nombreux Français et a augmenté le nombre d'actes couverts à 100 %.
Sources : Eurodentaire, Businesscoot, Service Public, Propulse by CA
Bien que cet article propose des analyses et réflexions approfondies basées sur des sources crédibles et soigneusement sélectionnées, il ne constitue pas et ne doit jamais être considéré comme un conseil financier. Nous investissons des efforts importants dans la recherche, l’agrégation et l’analyse de données pour vous présenter un point de vue éclairé. Cependant, toute analyse reflète des choix subjectifs, comme la sélection des sources et des méthodologies, et aucun document ne peut saisir pleinement la complexité d’un marché. Menez toujours vos propres recherches, consultez des professionnels et prenez vos décisions selon votre propre jugement. Tout risque ou perte financière demeure de votre responsabilité. Enfin, veuillez noter que nous ne sommes affiliés à aucune des sources citées. Notre analyse reste donc 100 % impartiale.
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