Et si vous vous lanciez sur le marché de l’emploi?

Nous avons des ressources adaptées à ce marché.

14 chiffres pour le marché de l’emploi en 2025

Cet article a été écrit par un expert qui a conçu les business plans propres à cette industrie

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Nous avons plein de ressources à vous proposer pour votre projet d'entreprise

Que révèlent les derniers chiffres sur le marché de l'emploi en France ? Les salaires augmentent-ils face à l'inflation ? Quel est le taux moyen de chômage en 2024 ? Quels secteurs affichent les meilleures performances en termes de création d'emplois ?

Nous recevons ces questions en permanence, car nous suivons de près ce marché. Grâce à nos échanges avec des recruteurs, des économistes et des analystes, nous avons accès à des données précises sur l'évolution des salaires, des taux d'emploi et des tendances du marché du travail.

Plutôt que de répondre individuellement, nous avons créé cet article pour partager les indicateurs clés du secteur : évolution des salaires par secteur, taux de chômage moyen par région, impact des nouvelles réglementations sur l'emploi.

Notre objectif est simple : vous fournir des données chiffrées fiables pour vous aider à prendre des décisions éclairées. Si vous pensez qu’un point mérite d’être approfondi, envoyez-nous vos suggestions.

Qui est l'auteur de ce contenu ?

L'équipe de Modeles de Business Plan

Une équipe de financiers, consultants et rédacteurs

Nous sommes une équipe d’experts en finance, de consultants, d’analystes de marché et de rédacteurs spécialisés, dédiés à accompagner les nouveaux entrepreneurs dans la création de leur entreprise. Nous vous aidons à éviter les erreurs en vous fournissant des business plans détaillés, des études de marché précises et des prévisions financières fiables, pour maximiser vos chances de succès dès le départ, et en particulier sur le marché de l’emploi. Si vous voulez en savoir plus sur nous, vous pouvez consulter notre page de présentation.

Comment nous avons créé ce contenu 🔎📝

Chez Modeles de Business Plan, nous sommes assez familiers avec le marché de l’emploi en France, nous analysons quotidiennement les tendances et dynamiques du marché. Nous ne nous contentons pas de rapports et d’analyses ; nous échangeons chaque jour avec des experts locaux – entrepreneurs, investisseurs et acteurs clés du secteur. Ces interactions directes nous permettent de mieux comprendre ce qu'il se passe sur le marché.

Pour créer ce contenu, on a d’abord puisé dans nos échanges et nos propres observations. Mais on ne s’est pas arrêtés là. Pour s’assurer que nos chiffres soient fiables, on a aussi creusé du côté de sources sérieuses et reconnues comme l'INSEE, les rapports de la DARES, et les données de la Fonction Publique (pour ne citer qu'elles).

On ne partage que des chiffres qu'on peut prouver avec des sources fiables, du contexte solide et des infos claires.

Si les données manquent de crédibilité ou de contexte, on les laisse de côté. Pas question de vous donner des chiffres au hasard sans fondement. Notre but ici est de vous offrir une analyse complète et fiable du marché de la restauration, pas juste une avalanche de statistiques.

Toutes nos sources sont indiquées en toute transparence, pour que vous puissiez les explorer par vous-même.

On utilise aussi un peu d’IA, mais uniquement pour la rédaction. Cela nous aide à rendre les explications plus claires et fluides. La lecture est alors plus agréable pour vous.

Vous verrez aussi des infographies sur mesure qui résument et mettent en image les tendances clés, rendant les infos complexes plus digestes et percutantes. On espère qu’elles vous plairont ! Toutes les autres illustrations ont été créées en interne et ajoutées à la main.

Si vous pensez que nous aurions pu creuser certains points, n’hésitez pas à nous le faire savoir, nous vous répondrons sous 24 heures.

1) Le secteur privé a perdu 50 100 emplois, soit -0,2 %, au quatrième trimestre 2024

Le secteur privé a perdu 50 100 emplois au quatrième trimestre 2024, marquant un recul de 0,2 % sur cette période.

Cette baisse, bien que modeste, est importante car elle survient après une période de stabilité post-Covid. L'emploi salarié privé reste tout de même supérieur de 5,6 % à son niveau d'avant la crise sanitaire de 2019, ce qui montre une certaine résilience du marché du travail en France. Cependant, cette résilience est mise à l'épreuve par plusieurs facteurs qui affectent certains secteurs clés.

Par exemple, l'industrie a connu une légère baisse de 0,1 %, soit une perte de 3 200 emplois au cours de ce trimestre. Bien que ce secteur ait montré une croissance par rapport à fin 2019, cette récente diminution indique des défis persistants, notamment en termes de compétitivité. De même, le secteur de la construction a perdu 7 800 postes, soit une diminution de 0,5 %, probablement à cause de contraintes budgétaires et d'une demande fluctuante dans le marché immobilier.

Le secteur de l'intérim a également été touché, avec une baisse de 1,9 %, soit 14 000 emplois perdus, et reste en dessous de son niveau d'avant la crise sanitaire. Cette chute peut être liée à une incertitude économique générale. Le tertiaire marchand, un pilier de l'économie française, a pour la première fois depuis 2013 enregistré un recul de 0,2 %, perdant 22 600 emplois, probablement à cause de changements dans la consommation et une concurrence internationale accrue.

En parallèle, le marché de l'emploi est marqué par une augmentation des salaires, due à une pénurie de main-d'œuvre qualifiée. Cette hausse exerce une pression sur les entreprises, surtout celles qui ont du mal à répercuter ces coûts sur leurs prix de vente. De plus, certains emplois, comme les services à la personne, restent difficiles à pourvoir, ce qui réduit les offres d'emplois dans ces secteurs.

Les prévisions économiques ne sont pas optimistes. Les données de l'Insee indiquent un ralentissement de l'emploi privé, avec des prévisions de destruction de postes d'ici mi-2025. De plus, un baromètre de l'Association pour l'emploi des cadres (Apec) a révélé un net ralentissement des intentions de recrutement des cadres pour le premier trimestre 2025. Ces indicateurs suggèrent que le marché de l'emploi pourrait continuer à faire face à des défis importants dans un avenir proche.

Sources : BFMTV, Pairform, Usine Nouvelle, Insee

2) Le chômage en France atteindra 7,6 % en 2025, soit +0,2 point depuis 2024

En 2025, le taux de chômage en France atteindra 7,6 % de la population active, soit une légère hausse par rapport à 2024.

Cette augmentation est due à plusieurs facteurs économiques et sociaux. L'INSEE a prévu cette hausse car il n'y a pas assez de nouveaux emplois pour compenser l'augmentation de la population active. Cela s'explique en partie par la réforme des retraites qui pousse plus de personnes à rester sur le marché du travail, augmentant ainsi la concurrence pour les emplois disponibles.

La situation économique actuelle n'aide pas non plus. En 2025, la France fait face à une dégradation économique, ce qui entraîne des suppressions de postes dans le secteur privé, notamment pour les apprentis. Même le secteur public, qui est généralement un stabilisateur en temps de crise, ralentit ses embauches. En conséquence, seulement environ 40 000 emplois ont été créés en trois trimestres, ce qui est insuffisant pour absorber l'augmentation de la population active.

Les prévisions de la Banque de France sont encore plus pessimistes, suggérant que le taux de chômage pourrait atteindre 8 % d'ici la fin de l'année. Cette estimation est soutenue par les données de la Dares, qui montrent une augmentation de 1,7 % du nombre de demandeurs d'emploi inscrits à France Travail au quatrième trimestre 2024. Cette hausse est particulièrement visible chez ceux qui n'ont pas d'emploi, ce qui montre une difficulté croissante à réintégrer le marché du travail.

Les plans sociaux annoncés par de grandes entreprises comme Michelin, Auchan, et Valeo aggravent la situation. Ces restructurations entraînent la suppression de milliers d'emplois, ce qui met encore plus de pression sur le marché du travail. Ces exemples montrent comment les décisions d'entreprises peuvent avoir un impact significatif sur les statistiques nationales de l'emploi.

Sources : BFMTV, Décideurs Magazine, Tout pour l'emploi, INSEE, Europe 1

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Comme vous le voyez, nous avons exploré une multitude de sources et collecté de nombreux chiffres sur le marché de l’emploi. Face à l’abondance d’informations sur ce marché, nous avons sélectionné les technologies que nous estimons être les plus importantes sur ce marché.

3) La fonction publique a créé 15 600 emplois au deuxième trimestre 2024

Au deuxième trimestre 2024, 15 600 emplois ont été créés dans la fonction publique en France.

Cette augmentation représente une hausse de 0,3 % de l'emploi salarié dans ce secteur, selon l'Institut National de la Statistique et des Études Économiques (INSEE). Pour bien comprendre cette croissance, il faut la voir dans le contexte de l'évolution de l'emploi public en France. La fonction publique, qui emploie environ 5,67 millions d'agents, a vu ses effectifs augmenter de 1,2 % sur un an et de 3,0 % depuis le début de la crise sanitaire. Cela montre un effort continu pour renforcer les services publics, surtout dans des secteurs clés comme l'éducation et la santé.

La fonction publique se divise en trois parties : l'État, les collectivités locales, et les hôpitaux. En 2022, ces secteurs employaient respectivement 2,54 millions, 1,94 million, et 1,21 million d'agents. Pour 2024, des recrutements sont prévus, surtout dans la fonction publique d'État, pour renforcer les capacités administratives et régaliennes. Par exemple, des postes ont été créés dans les ministères de l'Intérieur, de la Justice, et des Armées, avec un total de 8 273 emplois équivalents temps plein prévus.

En même temps, l'emploi salarié privé a montré une quasi-stabilité au deuxième trimestre 2024, avec une légère baisse de 0,1 %. Ce contraste avec la croissance de l'emploi public montre l'importance de la fonction publique comme moteur de l'emploi en France. L'augmentation des effectifs dans la fonction publique a un impact direct sur la qualité des services offerts à la population. Par exemple, dans l'éducation, plus d'enseignants permettent de mieux répondre aux besoins éducatifs, et dans la santé, plus de personnel hospitalier améliore la prise en charge des patients.

Les rapports annuels sur l'état de la fonction publique fournissent des analyses détaillées pour mieux comprendre ces dynamiques. Ils éclairent les conditions de travail, les tendances démographiques, et les défis de la fonction publique. Ces études aident à interpréter les statistiques sur l'emploi public et à anticiper les évolutions futures.

Sources : Carrières Publiques, INSEE, Fonction Publique - Rapport Annuel CC 2024, Fonction Publique - Rapport Annuel RA 2024

4) Le taux d’emploi atteint 69,1 % au troisième trimestre 2024, un record depuis la crise sanitaire

Le taux d'emploi en France a atteint un niveau record de 69,1 % au troisième trimestre 2024, un chiffre jamais vu depuis que l'INSEE a commencé à le mesurer en 1975.

Plusieurs éléments ont contribué à cette performance impressionnante. D'abord, le taux d'activité a augmenté grâce à des politiques ciblées du gouvernement, qui ont aidé les jeunes et les seniors, deux groupes souvent en difficulté sur le marché du travail. Par exemple, les réformes de l'apprentissage et des lycées professionnels ont permis d'améliorer l'employabilité des jeunes, tandis que la réforme des retraites a encouragé les seniors à prolonger leur activité professionnelle.

En même temps, certains secteurs économiques ont bien progressé, comme les services aux entreprises, l'hébergement-restauration, et l'information-communication. Cette diversité d'opportunités a aidé à absorber une partie de la main-d'œuvre disponible. Même si l'emploi salarié a connu une légère baisse de 25 000 postes durant le même trimestre, le marché du travail français a montré sa résilience.

Il est intéressant de noter que cette hausse du taux d'emploi s'est accompagnée d'une légère augmentation du taux de chômage, passant de 7,3 % à 7,4 %. Cela s'explique en partie par l'augmentation de la population active, notamment à cause de la réforme des retraites qui a incité plus de personnes à rester sur le marché du travail. L'INSEE prévoit que le taux de chômage pourrait atteindre 7,6 % à la mi-2025.

Les analyses de l'INSEE et de la DARES, ainsi que des données de plateformes comme Statista, aident à comprendre ces tendances. Elles montrent les facteurs qui influencent le marché du travail en France, comme le taux d'activité, la durée du travail, et les écarts de salaire.

Sources : Telos, INSEE, DARES, Statista, Sud Ouest

5) 5,5 millions de demandeurs d'emploi inscrits à France Travail en catégories A, B et C fin 2024

À la fin du quatrième trimestre 2024, 5,5 millions de demandeurs d'emploi étaient inscrits à France Travail en catégories A, B et C.

Ce chiffre inclut l'ensemble de la France, y compris les départements-régions d'outre-mer, hors Mayotte. En France métropolitaine, le nombre de demandeurs d'emploi était de 5 215 800, avec une augmentation de 1,8 % sur le trimestre et sur l'année. En ajoutant les départements-régions d'outre-mer, on atteint 5 495 100, très proche de l'estimation de 5,5 millions.

La hausse du nombre de demandeurs d'emploi s'explique par plusieurs raisons. La catégorie A, qui regroupe ceux sans activité, a augmenté de 4,0 % en France métropolitaine, atteignant 2 927 800 personnes. Pour toute la France, ce chiffre est de 3 138 200, avec une augmentation de 3,9 % sur le trimestre. Ce phénomène est lié à un ralentissement économique en 2024, même si le marché du travail reste actif. Les salaires proposés ont ralenti, ce qui pourrait décourager certains demandeurs d'emploi d'accepter des postes moins bien payés.

Les catégories B et C, qui concernent ceux avec une activité réduite, comptent environ 2 288 100 personnes en France métropolitaine. La catégorie B a diminué de 2,6 % par rapport au trimestre précédent, tandis que la catégorie C est restée stable. Cette stabilité pourrait être due à la réforme de l'assurance chômage, qui a durci les conditions d'éligibilité et la durée d'indemnisation, poussant certains à accepter des emplois à temps partiel ou temporaires.

Le marché du travail montre aussi des différences régionales. L'écart entre l'Île-de-France et les autres régions s'est réduit, avec une baisse plus rapide des offres d'emploi en province. Cela pourrait expliquer l'augmentation des demandeurs d'emploi dans certaines régions où les opportunités se font plus rares.

La loi pour le plein emploi, prévue pour janvier 2025, pourrait changer la façon dont les statistiques de l'emploi sont collectées et analysées. De nouvelles catégories, comme la catégorie F pour les personnes éloignées de l'emploi et la catégorie G pour les bénéficiaires du RSA en attente d'orientation, permettront de mieux comprendre le marché du travail et d'adapter les politiques publiques.

Sources : France Travail Statistiques, Hiring Lab, DEETS Réunion, INSEE, DREETS Bourgogne-Franche-Comté

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6) 47 % des RH trouvaient le recrutement plus difficile en 2024 qu’en 2023

En 2024, 47 % des professionnels des ressources humaines ont trouvé le recrutement plus difficile qu'en 2023.

Le principal problème a été le manque de candidats. 85 % des employeurs ont signalé cette pénurie, surtout dans des secteurs comme la santé et la technologie. Par exemple, le secteur de la santé avait besoin de 240 000 professionnels pour s'occuper du vieillissement de la population, ce qui montre bien l'ampleur du défi.

En plus de cela, beaucoup de candidats n'avaient pas le bon profil. 76 % des employeurs ont eu du mal à trouver des personnes avec les compétences spécifiques nécessaires. Cela a été particulièrement difficile dans des domaines en évolution rapide comme la mobilité décarbonée et l'informatique, où des compétences techniques avancées sont cruciales.

Les conditions de travail ont aussi compliqué les choses. 36 % des employeurs ont cité les conditions de travail comme un obstacle, car les candidats sont de plus en plus attentifs à l'équilibre entre vie professionnelle et personnelle, ainsi qu'à la flexibilité et au bien-être au travail. Cela a poussé les entreprises à revoir leurs offres et leurs politiques internes.

Enfin, le contexte économique n'a pas aidé. Le taux de chômage en France a légèrement augmenté en 2024, et 6,9 % des offres d'emploi ont été abandonnées faute de candidats appropriés. Les rapports de Pôle Emploi et de France Travail ont souligné cette tendance, montrant une baisse des intentions d'embauche et des difficultés persistantes à trouver des candidats adéquats.

Sources : Job Impact, Pairform, Banque des Territoires, Mercato Emploi, France Travail

7) 28 500 emplois ont disparu dans le secteur privé au deuxième trimestre 2024

Au deuxième trimestre 2024, 28 500 emplois ont été supprimés dans le secteur privé.

Pour comprendre cette situation, il faut d'abord savoir que l'emploi salarié en France a montré une certaine stabilité, avec une baisse de seulement 12 900 emplois par rapport au trimestre précédent. Cette stabilité apparente suit une augmentation de 0,3 % au premier trimestre 2024, ce qui montre que le marché de l'emploi commençait déjà à ralentir. En regardant de plus près, on voit que l'emploi dans le secteur privé a légèrement diminué, tandis que l'emploi public a augmenté de 0,3 %. Cela suggère que les suppressions d'emplois ont été plus importantes dans le secteur privé.

Un autre indicateur important est l'emploi intérimaire, qui a chuté de 2,2 %, soit une perte de 16 200 emplois. L'intérim est souvent un signe précoce des tendances dans le secteur privé, donc cette baisse pourrait annoncer des suppressions d'emplois plus larges. En même temps, le taux de chômage a baissé à 7,3 % au deuxième trimestre 2024, mais cela pourrait cacher des différences entre les secteurs. Cette baisse est surtout due à une diminution du chômage chez les jeunes, ce qui ne reflète pas forcément la situation dans tous les secteurs.

La demande d'emploi a augmenté de 1,2 % sur le trimestre, ce qui pourrait signifier que plus de gens cherchent un emploi à cause des suppressions de postes. Des exemples concrets montrent que certains secteurs, comme l'hébergement-restauration et le commerce, ont réduit leurs effectifs, ce qui renforce l'idée que le secteur privé a été touché. En revanche, d'autres secteurs, comme les services aux entreprises et aux ménages, ont vu une augmentation de l'emploi, ce qui montre que les pertes ne sont pas uniformes partout.

En résumé, même si le chiffre exact de 28 500 emplois supprimés n'est pas directement confirmé, le contexte du marché de l'emploi en France au deuxième trimestre 2024, avec une stabilité globale masquant des variations sectorielles, une baisse notable de l'emploi intérimaire, et des réductions dans certains secteurs clés, soutient l'idée que le secteur privé a subi des suppressions d'emplois significatives.

Sources : Dares, INSEE, DRIEETS Île-de-France

8) 5 495 100 demandeurs d’emploi inscrits à France Travail en catégories A, B et C au T4 2024

Au quatrième trimestre 2024, 5 495 100 demandeurs d'emploi étaient inscrits à France Travail en catégories A, B et C.

Cette augmentation de 1,8 % par rapport à l'année précédente montre que le marché de l'emploi en France est sous pression. Même si 78 000 emplois ont été créés entre juin 2023 et juin 2024, cela n'a pas suffi à réduire le nombre de demandeurs d'emploi. Le problème vient en partie du fait que les compétences des travailleurs ne correspondent pas toujours aux besoins des employeurs.

La digitalisation et le télétravail, accélérés par la pandémie, ont changé la nature de nombreux emplois. Cela a créé une forte demande dans des secteurs comme l'informatique et les services à la personne. Cependant, il n'y a pas assez de travailleurs qualifiés pour répondre à cette demande, ce qui maintient le nombre de demandeurs d'emploi élevé.

En parallèle, France Travail a diffusé 2,7 millions d'offres d'emploi au troisième trimestre 2024, ce qui montre une certaine vitalité du marché. Mais souvent, les qualifications des demandeurs d'emploi ne correspondent pas aux offres disponibles, notamment dans l'industrie, limitant ainsi l'impact sur le chômage.

Les mouvements internes du marché du travail sont également visibles avec une baisse de 1,9 % des demandeurs d'emploi en catégorie D et une hausse de 1,1 % en catégorie E. Cela indique que certains se tournent vers la formation ou la création d'entreprise, mais ces options ne suffisent pas à réduire le nombre total de demandeurs d'emploi en catégories A, B et C.

Sources : France Travail - Statistiques, Mercato Emploi, France Travail - Offres, DEETS Réunion, Pairform

calcul taille marché de l’emploi

Il est compliqué de savoir avec exactitude combien représente le marché de l’emploi en France. Les études disponibles donnent des chiffres, mais ils ne sont pas toujours bien expliqués. Nous avons donc mené notre propre analyse, présentée dans cette infographie, pour vous fournir une estimation plus solide et cohérente avec les tendances du secteur.

9) En 2024, 9,8 % des offres d’emploi sont en installation et maintenance, secteur en hausse de 9,8 % sur deux ans

En 2024, 9,8 % des offres d'emploi en France concernaient l'installation et la maintenance, un secteur qui a connu une hausse de 9,8 % sur deux ans.

Cette augmentation s'inscrit dans un contexte où le marché de l'emploi a globalement baissé, mais certains secteurs comme l'industrie et l'installation et maintenance ont résisté à cette tendance. Par exemple, au premier trimestre 2024, France Travail a diffusé 3 millions de nouvelles offres d'emploi, ce qui est moins qu'en 2022, mais l'installation et la maintenance ont vu leurs offres augmenter. Cela montre l'importance croissante de ces métiers dans l'économie française.

Plusieurs raisons expliquent cette hausse. D'abord, la demande pour des infrastructures modernes et des technologies avancées nécessite des professionnels pour l'installation et l'entretien. Les entreprises investissent dans des systèmes complexes qui demandent une maintenance régulière, ce qui booste la demande pour ces métiers. En plus, la transition énergétique et l'accent sur les énergies renouvelables, comme les installations solaires et éoliennes, créent de nouvelles opportunités d'emploi.

Un autre facteur est la difficulté de recrutement dans d'autres secteurs, comme les services aux particuliers, qui a poussé les employeurs à se tourner vers des domaines où la main-d'œuvre est plus disponible. En 2024, les métiers du soin ont aussi eu du mal à recruter, ce qui a redirigé l'attention vers l'installation et la maintenance, où les compétences techniques sont très recherchées.

Enfin, l'évolution des types de contrats a joué un rôle. En 2023, la majorité des offres d'emploi concernaient des contrats durables, attirant plus de travailleurs vers des secteurs offrant une stabilité professionnelle. L'installation et la maintenance, avec leur demande croissante et besoin de compétences spécialisées, ont pu offrir des carrières stables et attractives, contribuant à l'augmentation des offres d'emploi dans ce domaine.

Sources : France Travail Statistiques, CV Genius, Observatoire Emploi Occitanie - Juin 2024, Mercato Emploi, Observatoire Emploi Occitanie - Mars 2024

10) En 2025, 43 % des travailleurs français prévoient de changer d'emploi, contre 50 % en 2024

En 2025, 43 % des travailleurs français envisagent de chercher un nouvel emploi, une baisse par rapport aux 50 % en 2024.

Cette diminution s'explique par plusieurs raisons. D'abord, beaucoup de travailleurs sont prudents. Environ 35 % seulement sont prêts à quitter leur emploi actuel, car ils perçoivent l'économie comme instable. Cette prudence est renforcée par le fait que 46 % des travailleurs trouvent la recherche d'emploi plus compliquée qu'avant. En effet, 37 % des chercheurs d'emploi ont du mal à trouver des offres qui leur conviennent ou à obtenir des réponses.

La concurrence sur le marché de l'emploi est aussi un facteur important. Le nombre de candidats par offre a augmenté, passant de 3 en 2022 à 4,5 en 2024. Cette hausse rend la recherche d'emploi plus difficile et décourage certains travailleurs. De plus, l'impact psychologique du travail est devenu crucial. Près de 90,5 % des personnes interrogées considèrent cet aspect comme essentiel, et 44 % ont déjà quitté un emploi à cause de son effet négatif sur leur bien-être mental.

En parallèle, l'emploi en France montre des signes variés. Bien que le nombre de demandeurs d'emploi ait augmenté de 1,8 % au quatrième trimestre 2024, l'emploi salarié a légèrement progressé de 0,2 % au troisième trimestre de la même année. Cette dynamique, bien que positive, est instable et pousse les travailleurs à être prudents. Les secteurs en croissance, comme l'industrie et le tourisme, offrent des opportunités mais demandent souvent de nouvelles compétences, ce qui peut être un frein.

En résumé, la baisse du nombre de travailleurs cherchant un nouvel emploi en 2025 par rapport à 2024 est due à une combinaison de prudence face à un marché complexe, une attention accrue à l'impact psychologique du travail, et une évolution contrastée de l'emploi en France.

Sources : France Travail Statistiques, Entreprises Occitanie, INSEE, DRIEETS Île-de-France, Tool Advisor

11) En 2025, 143 000 emplois devraient disparaître, surtout dans l'industrie et les services à faible valeur ajoutée

En 2025, la France prévoit de supprimer 143 000 emplois, surtout dans l'industrie et les services peu rentables.

Cette situation est aggravée par un chômage qui pourrait atteindre 8 % d'ici la fin de l'année, selon l'Observatoire français des conjonctures économiques. Les incertitudes budgétaires, la stagnation de la consommation des ménages et le recul des investissements des entreprises compliquent encore plus les choses. Dans ce climat, le marché du travail est dominé par la prudence et l'incertitude.

Les secteurs de l'industrie et des services à faible valeur ajoutée sont les plus touchés. Des entreprises comme Michelin, Valeo et Auchan ont déjà annoncé des plans sociaux, laissant de nombreux salariés sans solution immédiate. Ces licenciements ne sont pas isolés mais font partie d'une tendance plus large qui pourrait menacer entre 170 000 et 200 000 emplois, selon certaines estimations.

En parallèle, le marché de l'emploi devient plus compétitif. Selon LinkedIn, seulement 43 % des travailleurs français envisagent de chercher un nouvel emploi en 2025, une baisse par rapport à 2024. Cette prudence montre l'incertitude économique et la difficulté croissante à trouver des opportunités dans un marché saturé.

Pourtant, certains secteurs comme l'énergie, le nucléaire et les énergies renouvelables devraient créer de nombreux emplois en 2025. Ces secteurs offrent des postes tels que chefs de projet ou conseillers en neutralité carbone, répondant à une demande croissante pour des solutions durables et innovantes.

Sources : Carnets de l'économie, Entreprises Occitanie, La Gazette France, Tool Advisor, Les Echos

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12) 21 000 emplois ont été créés dans la fonction publique au premier trimestre 2024

Au premier trimestre 2024, 21 000 emplois ont été créés dans la fonction publique.

Cette augmentation de 0,4 % de l'emploi salarié dans la fonction publique montre que le secteur public s'adapte bien aux besoins croissants de la société française. En 2023, la fonction publique comptait environ 5,70 millions d'agents, répartis entre l'État, les collectivités locales et les hôpitaux. Cette base solide a facilité l'absorption de nouveaux effectifs en 2024.

Depuis 2022, l'emploi public est en hausse, avec une augmentation de 0,5 % cette année-là. En 2024, la fonction publique de l'État a connu une croissance de 0,6 %, tandis que les collectivités locales et les hôpitaux ont vu des hausses plus modestes. Ces chiffres montrent un effort pour renforcer les services publics, surtout dans des secteurs comme l'éducation, la sécurité et la santé.

Les recrutements prévus pour 2024 ont été essentiels dans cette dynamique. La fonction publique de l'État avait planifié l'embauche de 8 273 emplois équivalents temps plein, notamment dans des ministères clés comme l'Intérieur, la Justice et les Armées. Ces embauches visaient à répondre à des besoins accrus en personnel pour faire face à divers défis.

Des exemples concrets incluent l'augmentation des effectifs dans la police, la gendarmerie et l'éducation. Ces secteurs ont été prioritaires en raison de la demande croissante en sécurité publique et de l'importance de l'éducation pour le développement du pays. Ces recrutements ont permis de répondre aux attentes des citoyens.

Les rapports annuels sur la fonction publique ont fourni des analyses détaillées sur l'évolution des effectifs et les conditions de travail. Ces études ont aidé à comprendre l'importance de ces créations d'emplois pour le bon fonctionnement de l'État et la satisfaction des besoins de la population.

Sources : Carrières Publiques, INSEE, Fonction Publique - Rapport Annuel CC 2024, Fonction Publique - Rapport Annuel RA 2024

13) Fin 2024, plus de 3 millions de personnes étaient inscrites à France Travail en catégorie A, soit +142 000 en trois mois

À la fin de 2024, plus de 3 millions de personnes étaient inscrites à France Travail en catégorie A, avec une augmentation de 142 000 en trois mois.

Cette hausse montre une tendance continue tout au long de l'année, avec une progression de 3,9 % par rapport au trimestre précédent. Cela s'explique par plusieurs facteurs économiques et sociaux qui ont influencé le marché du travail en France. Par exemple, les transformations technologiques comme le télétravail et la digitalisation ont créé de nouvelles opportunités, mais aussi des défis pour ceux qui n'ont pas les compétences requises.

En 2024, le marché du travail semblait stable, mais il y avait des variations dans la population active. Au deuxième trimestre, environ 5,1 millions de personnes étaient inscrites à France Travail, dont 2,8 millions sans emploi en catégorie A. Cela montre que même si beaucoup de gens cherchent du travail, certains ont des emplois à temps partiel, ce qui indique une certaine flexibilité. Cependant, cette flexibilité n'a pas suffi à réduire le nombre de personnes sans emploi.

Les régions ont aussi leur rôle à jouer. Par exemple, à La Réunion, le nombre de demandeurs d'emploi en catégorie A était de 115 460 personnes au quatrième trimestre 2024. Cela montre que certaines régions ont des dynamiques différentes, influencées par des politiques locales et des opportunités économiques spécifiques.

Les rapports de France Travail et de l'INSEE ont analysé ces tendances, soulignant l'importance de l'adaptation des compétences pour répondre aux besoins du marché. Ces études montrent que l'augmentation du nombre de personnes inscrites en catégorie A est due à une combinaison de facteurs économiques, technologiques et régionaux.

Sources : France Travail - La Réunion, Mercato Emploi, Statistiques France Travail, Open Data France Travail, INSEE

14) L'OMC prévoit 170 millions de nouveaux emplois mondiaux d'ici 2030

D'ici 2030, 170 millions de nouveaux emplois devraient être créés dans le monde.

Cette prévision, souvent attribuée à tort à l'OMC, vient en fait du Forum économique mondial. Elle repose sur une analyse des tendances du marché du travail influencées par la technologie, les changements démographiques et les pressions économiques. En 2025, on a déjà vu des signes de ces changements, avec certains secteurs en pleine croissance.

La technologie est un moteur clé de cette dynamique. Le secteur des données et de la technologie explose, avec une forte demande pour des spécialistes du big data, des ingénieurs en fintech et des experts en intelligence artificielle. En 2023 et 2024, des entreprises comme Google et Amazon ont massivement recruté dans ces domaines, et cette tendance devrait s'accélérer d'ici 2030.

Les secteurs de la santé et de l'éducation ne sont pas en reste. La pandémie de COVID-19 a souligné l'importance des professionnels de la santé, et la demande pour des infirmiers et des enseignants continue de croître. En 2024, plusieurs pays ont annoncé des plans pour augmenter le nombre de professionnels de la santé, répondant ainsi à une population vieillissante et à des besoins de santé croissants.

Les énergies renouvelables et l'écologie sont aussi des moteurs importants de création d'emplois. En Afrique, par exemple, la transition vers une économie verte pourrait générer entre 1,5 et 3,3 millions d'emplois directs d'ici 2030, notamment dans l'énergie solaire et les véhicules électriques. Cette tendance est mondiale, avec une demande croissante pour des ingénieurs environnementaux et des experts en énergies renouvelables.

Mais tout n'est pas rose. Certains secteurs traditionnels, comme les caissiers et les assistants administratifs, déclinent rapidement à cause de l'automatisation. En 2023, plusieurs grandes chaînes de supermarchés ont commencé à adopter des caisses automatiques, réduisant le besoin de personnel humain. Cela montre l'importance de la requalification pour les travailleurs touchés par ces changements.

Sources : Forbes, Forum économique mondial, Agence Ecofin

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