Cet article a été écrit par un expert qui a étudié l’industrie et a confectionné certains de nos business plans
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Où se dirige le marché immobilier en 2025 ? Est-il en croissance ? Quels éléments peuvent le ralentir ? Quelles sont les tendances qui fonctionnent ?
Si vous envisagez de vous lancer, ces réponses sont essentielles.
Ici, pas de spéculations sans fondements : nous nous appuyons sur des données fiables et des analyses solides, comme celles que nous avons intégrées dans nos business plans, et notamment ceux pour investir dans l'immobilier.
Découvrez maintenant nos prédictions pour le marché immobilier en France en 2025.
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Croissance du marché
1) Les prix augmenteront modérément en 2025, offrant des opportunités pour ajuster les stratégies tarifaires
Dans certaines grandes villes, on observe déjà une légère reprise des prix. À Paris, par exemple, les prix ont augmenté de 0,6 % en septembre 2024.
Ce phénomène est dû à l'amélioration des conditions de crédit, avec des taux d'intérêt en baisse et des dispositifs comme le PTZ qui stimulent le marché. La confiance des ménages, bien que fragile, s'améliore progressivement.
En 2025, on prévoit une légère baisse (-1%) ou une augmentation modérée des prix
Cette correction maîtrisée rappelle les ajustements dans des secteurs comme l'énergie, où les hausses brutales sont suivies d'une normalisation grâce à des interventions ciblées.
Sources : Hello Pret, PAP, Le Monde
2) Le marché immobilier urbain croîtra en 2025, soutenu par des taux bas et confiance acheteurs
En fin 2024, les transactions ont repris avec une hausse de 5 % grâce à la baisse des taux d'intérêt. Le réseau IAD a également noté une augmentation de 27 % des compromis signés par agent.
Pourquoi ? La baisse des taux a rendu les prêts plus accessibles, attirant plus d'acheteurs, surtout en zones urbaines où la demande est forte. L'augmentation des compromis chez IAD montre une confiance renouvelée, soutenue par des conditions de financement attractives.
En 2025, le marché immobilier urbain devrait croître, porté par des taux bas et une confiance renforcée des acheteurs.
Cette tendance s'inscrit dans un contexte plus large où l'accès facilité au crédit stimule la demande et la confiance, un phénomène visible aussi dans l'automobile et la technologie, où des financements avantageux encouragent l'achat et l'innovation.
Sources : Hello Pret, Immobilier Danger, Notaires
3) Les ventes seniors dépasseront 60 % d'ici 2025, surtout en zones rurales et périurbaines
En 2024, 56 % des ventes de logements anciens en France ont été réalisées par des seniors, une hausse par rapport aux 50 % des années précédentes.
Ce phénomène s'explique par le fait que les seniors, souvent propriétaires depuis longtemps, profitent des conditions favorables du marché pour vendre, transférer leur patrimoine ou changer de mode de vie. Pendant ce temps, les jeunes peinent à obtenir des crédits, accentuant cette tendance.
La proportion de ventes par les seniors pourrait dépasser 60 % dans certaines régions d'ici 2025, notamment en zones rurales et périurbaines.
Cette dynamique reflète une tendance plus large où les seniors deviennent des acteurs économiques clés, comme dans l'immobilier locatif ou les services à domicile.
Sources : Notaires, Actu Juridique
4) En 2025, le pouvoir d'achat immobilier égalera 2022, facilitant l'accès à la propriété
En 2025, une hausse des revenus de 1 % et une baisse des taux d’intérêt sont attendues.
Cette amélioration du pouvoir d’achat compensera en partie la hausse des prix, renforçant l'accès au marché immobilier, surtout pour les primo-accédants.
Le pouvoir d’achat immobilier devrait retrouver son niveau de 2022, simplifiant l'accès à la propriété.
Ce phénomène rappelle les marchés de consommation de masse, où une hausse du pouvoir d’achat stimule les ventes après une période de stagnation.
Sources : Notaires, INSEE, Banque de France
Emprunt
5) Les transactions immobilières augmenteront grâce à des taux bas et des conditions de prêt assouplies
Les taux immobiliers, après une période de hausse, ont commencé à baisser, facilitant l'accès au crédit. Les prêts ont augmenté de 14,6% sur un an, bien que le montant total des crédits ait diminué de 7,5%. Cependant, les crédits immobiliers ont bondi de 48,6% entre juin et août 2024 par rapport à 2023. Les banques sont plus enclines à prêter avec des conditions avantageuses.
Cette tendance montre que la baisse des taux stimule la demande de crédits, même si les ménages empruntent prudemment, peut-être en raison de la baisse des prix de l'immobilier. L'augmentation des crédits immobiliers indique que les banques, cherchant à attirer des emprunteurs, ont assoupli leurs conditions, rendant l'achat immobilier plus accessible malgré l'incertitude économique.
Avec des taux en baisse et des conditions de prêt assouplies, les transactions immobilières devraient continuer à croître, même si les emprunts restent mesurés.
Cette tendance dans l'immobilier, où des conditions de prêt attractives stimulent l'activité malgré la prudence financière, s'observe également dans d'autres secteurs comme l'automobile et la technologie, où des financements avantageux dynamisent la demande dans un contexte économique incertain.
Sources : Hello Pret, Immobilier Danger, Observatoire Crédit Logement
6) Les prêts sur plus de 25 ans redeviendront populaires, attirant de nouveaux emprunteurs
Depuis début 2024, certaines banques françaises proposent à nouveau des prêts immobiliers sur 30 ans, une option presque oubliée depuis 2019. Les taux d'intérêt pour ces prêts oscillent entre 4,15 % et 4,75 %, selon le profil de l'emprunteur et la banque choisie.
Cette initiative vise à faciliter l'accès à la propriété, surtout pour les primo-accédants et les jeunes.
Avec la hausse des taux d'intérêt et des prix immobiliers, la capacité d'emprunt de nombreux ménages a diminué. En prolongeant les prêts à 30 ans, les banques réduisent les mensualités, rendant l'achat immobilier plus abordable.
Les prêts de plus de 25 ans, autrefois oubliés, font un retour en force
Cette tendance s'inscrit dans une stratégie globale où les institutions financières ajustent leurs offres pour relever les défis économiques actuels, à l'image de l'industrie automobile qui allonge les durées de financement pour rendre les véhicules plus accessibles face à la hausse des prix.
Sources : Magnolia, Partners Finance, Magnolia
7) En 2025, des dispositifs axés sur la transition énergétique compenseront les restrictions du PTZ et Pinel
Le PTZ 2024 est maintenu pour les logements neufs collectifs dans les zones tendues, tandis que le dispositif Pinel se termine en décembre 2024.
Bien que le PTZ reste crucial pour les primo-accédants, sa limitation aux zones tendues réduit son efficacité globale. La fin du dispositif Pinel pourrait freiner certains investisseurs, à moins qu'une alternative ne soit introduite.
En 2025, de nouveaux dispositifs axés sur la rénovation ou la transition énergétique devraient compenser les restrictions du PTZ et la fin du Pinel.
Ces mesures reflètent l'engagement de l'État envers la transition écologique.
Sources : Notaires, Banque de France
8) Les crédits à l'habitat dépasseront 10 milliards d'euros mensuels, relançant le marché immobilier
En août 2024, les crédits à l’habitat ont bondi à 9,3 milliards d’euros, en nette progression depuis le creux de 6,9 milliards en mars 2024.
Cette hausse résulte de la baisse des taux d’intérêt (3,59 % en août) et d'une flexibilité accrue des banques, facilitant l'accès au crédit. Les politiques de soutien, comme l'extension du PTZ, renforcent cette dynamique.
Les crédits à l’habitat pourraient franchir les 10 milliards d’euros mensuels début 2025, stimulant ainsi le marché immobilier.
Cette tendance s'inscrit dans un contexte global où des politiques monétaires accommodantes, telles que celles de la BCE, dynamisent des secteurs clés pour relancer l'économie, notamment l'immobilier en France.
9) Les primo-accédants diminueront, stabilisant les prix immobiliers français à court terme
Les banques, désormais plus exigeantes, favorisent les dossiers avec un apport couvrant au moins 10 % des frais annexes de l'opération immobilière.
Cette rigueur découle des directives du Haut Conseil de stabilité financière (HCSF) qui, depuis le 1ᵉʳ janvier 2022, impose un taux d'endettement maximal de 35 % et une durée de prêt limitée à 25 ans. Ces mesures encadrent l'octroi de crédits et réduisent les risques bancaires.
Avec ces exigences accrues, le marché immobilier français devrait voir moins de primo-accédants et une stabilisation des prix à court terme.
Cette évolution rappelle celle de l'industrie automobile, où des financements plus stricts et des offres de leasing visent à réduire les risques financiers et stabiliser le marché.
Sources : Empruntis, Pretto, PluriFinances
10) Les taux d'intérêt se stabiliseront à 2,9 % en 2025, facilitant l'accès au crédit
En octobre 2024, le taux moyen était de 3,83 %, avec une prévision de descente en dessous de 3 % d’ici 2025.
Cette baisse reflète les politiques monétaires de la BCE pour soutenir l'économie européenne et maîtriser l'inflation. Une inflation contrôlée à 2 % facilite cette tendance.
Les taux d’intérêt pourraient se stabiliser à 2,9 % en 2025, rendant le crédit plus accessible aux ménages.
Des taux bas stimulent également des secteurs comme l'automobile et les énergies renouvelables, en encourageant les achats à long terme.
Sources : MoneyVox, Mon Immeuble, Notaires
Demande immobilière
11) La demande de résidences principales dominera le marché immobilier français grâce à l'urbanisation
En France, les projets immobiliers se concentrent principalement sur les résidences principales (76 %), suivies des investissements locatifs (17 %) et des résidences secondaires (7 %).
Cette tendance s'explique par une urbanisation croissante et des taux d'intérêt bas qui stimulent l'achat de logements. L'investissement locatif reste séduisant grâce à des avantages fiscaux, tandis que les résidences secondaires sont souvent considérées comme un luxe dans un climat économique incertain.
Dans les années à venir, la demande pour des résidences principales continuera de dominer le marché immobilier français, portée par l'urbanisation et des conditions de financement favorables.
Cette dynamique rappelle celle du secteur automobile, où la demande pour les véhicules électriques augmente rapidement, soutenue par des incitations gouvernementales et une conscience environnementale croissante, illustrant un changement vers des choix plus durables et économiques.
Sources : IMOP, MeilleurTaux, Mon Immeuble
12) Les petits investisseurs seront en masse sur le marché locatif
Les investisseurs institutionnels ne représentent plus que 9% des ventes du marché locatif, contre 23% en 2023.
Cette chute s'explique par la hausse des taux d'intérêt, rendant l'immobilier moins attractif et plus coûteux. Face à une réglementation stricte et des incertitudes économiques, ces investisseurs se tournent vers des actifs plus stables, une tendance visible dans d'autres secteurs financiers.
Avec le recul des institutionnels, les petits investisseurs et particuliers gagnent en importance sur le marché locatif.
Cette évolution illustre une fragmentation et une démocratisation des marchés, où les petits acteurs prennent le relais, à l'image des startups défiant les grandes entreprises dans la tech.
Source : Le Moniteur
13) La demande de logements abordables en périphérie des grandes villes augmentera face à l'incertitude économique
Les tendances montrent que 58 % des futurs acquéreurs visent un budget entre 50 000 et 250 000 euros, 19 % entre 250 000 et 350 000 euros, et 23 % au-delà de 350 000 euros.
La majorité se tourne vers des biens plus abordables, influencée par la hausse des taux d'intérêt et l'incertitude économique qui restreignent leur capacité d'emprunt.
Cette dynamique alimente la demande pour des logements en périphérie des grandes villes, où les prix sont plus accessibles, permettant de respecter ces budgets serrés.
La demande pour des logements abordables en périphérie continuera de croître, car les acquéreurs cherchent à s'adapter à l'incertitude économique et à la hausse des taux d'intérêt.
Cette tendance vers des logements abordables en périphérie reflète un mouvement similaire dans l'industrie automobile, où les consommateurs optent pour des véhicules électriques d'occasion ou des modèles économiques face à l'augmentation des coûts de carburant et aux incertitudes économiques.
Sources : Réalités, Mon Immeuble, Le Dauphiné
14) Les logements écologiques et compacts domineront le marché immobilier français, répondant à la demande durable
La performance énergétique est cruciale, avec 36% des Français prêts à investir pour réduire leur consommation. De plus, 71% sont disposés à accepter des terrains plus petits pour protéger l'environnement. Le marché immobilier français évolue vers des maisons plus compactes, souvent à étages, et une acceptation croissante de la mitoyenneté pour densifier l'habitat tout en préservant l'indépendance.
Cette prise de conscience environnementale incite les Français à choisir des logements écologiques et économes en énergie, traduisant une volonté d'investir dans des solutions durables.
La pression sur l'espace urbain renforce cette tendance, encourageant l'acceptation de terrains plus petits et d'habitations mitoyennes pour allier confort et respect de l'environnement.
Le marché immobilier français continuera d'évoluer vers des logements écologiques, compacts et mitoyens, répondant à la demande croissante pour des solutions durables et économes en énergie.
Cette évolution s'inscrit dans une tendance mondiale similaire, visible dans l'industrie automobile, où les consommateurs se tournent vers des véhicules électriques et hybrides pour réduire leur empreinte carbone et améliorer l'efficacité énergétique.
Sources : Se Loger, Le Figaro, Besse
15) Les primo-accédants domineront le marché immobilier grâce aux taux bas et aux politiques gouvernementales
Les primo-accédants, souvent âgés de 35 ans avec un apport moyen de 42 000 euros, constituent un segment clé des acheteurs.
Profitant de taux d'intérêt historiquement bas et de politiques gouvernementales favorables, ces jeunes professionnels, en début de carrière et ayant épargné suffisamment, investissent massivement dans l'immobilier.
Avec des taux bas persistants et un soutien gouvernemental continu, la présence des primo-accédants sur le marché immobilier est vouée à croître dans les années à venir.
Cette dynamique s'inscrit dans une tendance plus large où les jeunes générations, grâce à des conditions économiques et politiques avantageuses, accèdent plus facilement à la propriété. Ce phénomène est également visible dans d'autres secteurs, comme l'automobile, où des financements attractifs et des incitations gouvernementales stimulent l'achat par les primo-accédants.
Source : Le Monde
16) En 2025, l'intérêt pour les zones urbaines augmentera grâce aux infrastructures et opportunités d'emploi
En 2024, 25 % des acheteurs préfèrent le milieu urbain, marquant une hausse par rapport aux 18 % de 2023, alors que l'engouement pour la campagne post-Covid diminue. De plus, 43 % des futurs acquéreurs résident en grande ville, contre 36 % en 2022. Les zones rurales (37 %) et périurbaines (38 %) restent populaires mais connaissent un léger déclin.
Ce retour vers les villes s'explique par l'attrait renouvelé pour les commodités urbaines et les opportunités d'emploi. L'amélioration des infrastructures et services urbains renforce cette tendance, rendant les villes plus séduisantes pour les acheteurs.
En 2025, cette dynamique devrait se poursuivre, soutenue par des infrastructures et des opportunités d'emploi en constante amélioration.
Ce phénomène rappelle le retour vers les grands centres urbains dans l'industrie technologique, motivé par l'accès aux ressources, aux réseaux professionnels et aux carrières.
Source : Mon Immeuble
17) Les jeunes familles urbaines domineront la demande immobilière française grâce à leur capacité d'emprunt
En France, 52% des transactions immobilières sont effectuées par des professions intermédiaires et cadres supérieurs. Les jeunes familles urbaines de 35-44 ans sont les plus dynamiques sur ce marché.
Ces groupes bénéficient de revenus élevés et stables, facilitant l'accès au crédit immobilier. Les jeunes familles urbaines de 35-44 ans cherchent à s'établir durablement, profitant des taux d'intérêt bas pour investir dans des biens adaptés à leurs besoins.
Dans les années à venir, ces jeunes familles urbaines continueront de dominer la demande immobilière en France, grâce à leur capacité d'emprunt et leur quête de stabilité résidentielle.
Ce phénomène rappelle le secteur automobile, où les jeunes professionnels urbains investissent dans des véhicules électriques, soutenus par des incitations fiscales et leur pouvoir d'achat pour adopter des solutions de mobilité durable.
Sources : Extencia, Mon Immeuble
18) Les logements bien isolés et connectés domineront le marché immobilier français pour un confort durable
Les acheteurs français recherchent avant tout une isolation thermique et phonique, une bonne luminosité, le calme, la proximité des commerces, une connexion Internet fiable et des options de stationnement. De plus, 60% d'entre eux apprécient des espaces extérieurs comme une terrasse, un balcon ou un jardin.
Ces priorités montrent une tendance vers un mode de vie plus confortable et durable, où le bien-être à domicile est primordial. Le désir d'espaces extérieurs et d'une bonne isolation s'est intensifié après les confinements, soulignant l'importance de se ressourcer chez soi tout en restant connecté et proche des commodités.
Les futurs projets immobiliers en France doivent se concentrer sur des logements bien isolés, lumineux, avec des espaces extérieurs et une connectivité optimale pour répondre à cette demande croissante de confort et de durabilité.
Cette évolution rappelle celle de l'industrie automobile, où les consommateurs se tournent vers des véhicules électriques et hybrides, synonymes de confort, connectivité et impact environnemental réduit, reflétant une quête similaire de durabilité et de bien-être.
Sources : Se Loger, Mon Immeuble
19) La demande immobilière urbaine augmentera, stimulée par le télétravail et la proximité des emplois
Sur le marché immobilier français, 41 % des acheteurs restent dans leur région, 31 % envisagent de déménager, 30 % préfèrent le centre-ville, et 31 % cherchent près d'une agglomération. La proximité des bassins d'emploi dynamiques est cruciale pour les actifs.
Cette tendance montre que les acheteurs valorisent la stabilité et l'accès aux opportunités professionnelles, d'où leur préférence pour rester dans leur région ou près des centres urbains. Le télétravail accentue cette dynamique, offrant une flexibilité géographique tout en soulignant l'importance des infrastructures urbaines.
Dans les années à venir, le marché immobilier français verra une forte demande pour les biens proches des centres urbains et des bassins d'emploi, grâce à la flexibilité du télétravail.
Comme dans l'industrie technologique où le travail à distance redéfinit les besoins, le marché immobilier français évolue vers une demande accrue pour des logements proches des centres urbains et des bassins d'emploi, tout en intégrant le télétravail.
Sources : Se Loger, Immobilier Danger, Mon Immeuble
20) Les inégalités d'accès à la propriété en France s'accentueront avec moins d'ouvriers acheteurs
En France, la part des employés et ouvriers dans les transactions immobilières a chuté de 29% à 24% depuis 2019.
Cette baisse s'explique par la flambée des prix de l'immobilier, rendant l'achat de biens de plus en plus inaccessible pour les ménages modestes. De plus, les conditions d'emprunt se sont durcies, favorisant les catégories socio-professionnelles plus aisées et creusant les inégalités d'accès au marché immobilier.
La tendance actuelle indique que la part des employés et ouvriers continuera de diminuer, exacerbant les inégalités d'accès à la propriété en France.
Cette situation rappelle celle de l'éducation supérieure, où la hausse des frais de scolarité et du coût de la vie restreint l'accès des étudiants de milieux modestes, renforçant les inégalités socio-économiques.
Source : Notaires
21) La demande pour les maisons avec jardin explosera dans les zones périurbaines françaises
Les Français plébiscitent la maison individuelle, avec 75% la préférant comme résidence principale. L'accès à un jardin est la motivation principale (28%), suivi par la liberté sans copropriété (22%) et la tranquillité (21%).
Ce choix s'enracine dans la culture française, où posséder une maison est synonyme de réussite. La pandémie a accentué ce désir, soulignant l'importance des espaces extérieurs privés et du télétravail dans un cadre paisible.
La préférence pour les maisons individuelles et les espaces extérieurs ne faiblit pas, promettant une forte demande pour les maisons avec jardin, surtout en zones périurbaines.
Cette tendance rappelle celle de l'industrie technologique, où la demande pour le télétravail et les espaces de vie flexibles a explosé, reflétant un besoin croissant d'environnements personnalisés et autonomes.
Sources : Mon Immeuble, Viviant Terrains, Se Loger
22) Le marché immobilier français verra des compromis sur la taille et les délais d'achat
Face aux défis actuels, les acheteurs ajustent leurs attentes : 40 % des Français réduisent la superficie souhaitée et 52,8 % modifient ou reportent leur projet immobilier.
La hausse des taux d'intérêt et l'inflation ont réduit le pouvoir d'achat, forçant les ménages à revoir leurs priorités pour respecter leur budget. La pénurie de logements accentue cette tendance, obligeant à des compromis sur la taille et le timing des achats.
Dans les mois à venir, le marché immobilier français verra davantage de compromis sur la taille des logements et les délais d'achat, sous la pression des taux d'intérêt élevés et de la pénurie de logements.
Cette tendance s'inscrit dans un contexte plus large où les consommateurs, confrontés à des contraintes économiques, ajustent leurs attentes, comme dans l'industrie automobile où l'on observe un virage vers des modèles plus petits et économes en carburant.
Sources : Mon Immeuble, Mon Immeuble
Immobilier neuf / ancien
23) En 2025, des mesures incitatives et un meilleur pouvoir d'achat relanceront l'économie
Les ventes de logements neufs ont diminué de 8,3 % au 2ᵉ trimestre 2024, tandis que les mises en chantier ont chuté de 21,5 % sur un an.
Cette crise résulte de coûts de construction élevés et de la réduction des aides publiques, comme le dispositif Pinel. Les promoteurs, prudents, réagissent à une demande affaiblie.
En 2025, une reprise est attendue grâce à des mesures incitatives et à l'amélioration du pouvoir d'achat des ménages.
Ce ralentissement du marché du neuf reflète une tendance similaire dans les infrastructures publiques, souvent retardées en période d'incertitude économique.
Sources : Banque de France, Notaires
24) Les prix de l'immobilier ancien augmenteront de 2 % en 2025 dans les zones tendues
Après une stagnation et une légère baisse de 1,3 % en 2024, les prix de l’immobilier ancien devraient augmenter de 2 % en 2025. Cette baisse a permis un rééquilibrage entre l’offre et la demande, renforçant la position des acheteurs. Cependant, avec une demande en hausse et un stock limité, les prix sont prêts à repartir à la hausse.
Une hausse modérée de 2 % est attendue, surtout dans les zones tendues.
Ce phénomène rappelle le marché automobile, où une baisse de production peut entraîner une hausse des prix lorsque la demande reprend, surtout pour les produits rares.
Sources : , Notaires
Offre immobilière
25) Les prix immobiliers se stabiliseront, offrant de meilleures opportunités aux acheteurs potentiels
En juin 2024, seulement 272 800 logements ont été commencés, marquant une baisse historique.
La hausse des taux d'intérêt a refroidi la demande, poussant les promoteurs à ralentir la construction. Cette réduction de l'offre, combinée à moins de nouvelles constructions, pourrait alléger la pression sur les prix, offrant un répit aux acheteurs.
Les prix de l'immobilier devraient se stabiliser, voire légèrement baisser, créant ainsi une meilleure opportunité pour les acheteurs potentiels.
Un parallèle peut être fait avec l'industrie automobile, où la pénurie de semi-conducteurs a réduit la production, stabilisant les prix et offrant des conditions d'achat plus favorables aux consommateurs.
Sources : Mon Immeuble, Actual Immo
26) Les contentieux du décret hygiène freineront les investissements locatifs, exacerbant les tensions du marché
Le Conseil d’État a partiellement annulé le décret hygiène et salubrité de juillet 2023, touchant notamment les sous-sols et la hauteur sous plafond.
Cette décision crée une incertitude juridique pour les propriétaires, qui doivent naviguer entre des règles annulées et celles encore valides, tout en soulevant des questions sur la faisabilité et l'impact économique de ces normes.
Les litiges autour de ce décret devraient intensifier les tensions sur le marché locatif, décourageant les investissements des propriétaires dans un climat déjà fragile.
Ces changements s'inscrivent dans une tendance où les réglementations sont souvent contestées, comme dans le secteur énergétique, où l'équilibre entre protection et faisabilité reste complexe.
Sources : Ministère de l'Agriculture, Quotidiag, Infodiag
27) Les grands investisseurs domineront le marché locatif, stimulant les ventes de logements anciens
Les amendes pour non-conformité augmentent de 450 € à 750 €, obligeant les propriétaires à installer des équipements comme un point d’eau chaude ou un système de régulation thermique.
Ces nouvelles exigences financières pèsent lourdement sur les propriétaires, surtout ceux possédant des logements anciens nécessitant des rénovations majeures. L'augmentation des coûts et des sanctions plus strictes pourraient inciter certains à quitter le marché locatif.
En raison de ces amendes, on prévoit une hausse des ventes de logements anciens et une concentration du marché locatif entre les mains des grands investisseurs.
Ce phénomène s'inscrit dans une tendance où des réglementations renforcées favorisent la professionnalisation et la consolidation, au détriment des petits acteurs.
Sources : Infodiag, Quotidiag, Ministère de l'Agriculture
28) Les exigences réglementaires réduiront l'offre locative, créant une tension accrue sur le marché
En 2024, le ministère de l'Agriculture prévoit une augmentation de 80 % des inspections sanitaires dans les établissements de remise directe. Entre janvier et septembre, l'offre locative a chuté de 5,2 %, avec une baisse marquée de 11,7 % pour les logements non meublés.
Cette intensification des exigences réglementaires va exacerber la tension sur le marché locatif, réduisant considérablement l'offre de logements.
Cette tendance s'inscrit dans un mouvement global vers des normes environnementales et de sécurité plus strictes, touchant également l'immobilier commercial et les nouvelles constructions.
Sources : Ministère de l'Agriculture, Infodiag, Quotidiag
29) Les vendeurs de 70 ans et plus augmenteront pour financer leur retraite avec leur propriété
Les vendeurs âgés de 70 ans et plus représentent désormais 33% des ventes, marquant une hausse de 3 points en un an.
Ce phénomène s'explique aisément : le vieillissement de la population pousse de nombreux seniors à vendre leur maison pour financer leur retraite ou déménager dans des logements plus adaptés. La récente flambée des prix de l'immobilier leur offre une chance de réaliser un bénéfice significatif, les incitant à mettre leur bien sur le marché.
La tendance actuelle indique que la proportion de ces vendeurs continuera d'augmenter, car de plus en plus de seniors chercheront à tirer parti de la valeur de leur propriété pour financer leur retraite ou répondre à de nouveaux besoins de logement.
Cette évolution s'inscrit dans une dynamique plus large où le vieillissement de la population impacte non seulement l'immobilier, mais aussi des secteurs comme la santé et les services financiers, qui adaptent leurs offres pour répondre aux besoins croissants des seniors désireux d'optimiser leur patrimoine et leur qualité de vie.
Source : Notaires
Innovation
30) Les outils digitaux domineront le marché immobilier français, rendant les transactions en ligne incontournables
46% des Français utilisent des outils digitaux pour leurs transactions immobilières et 91% des projets immobiliers démarrent avec des recherches sur le web.
L'essor des technologies numériques a révolutionné le marché immobilier, rendant l'information plus accessible et les transactions plus fluides. La confiance croissante dans les plateformes en ligne pousse acheteurs et vendeurs à débuter leur parcours immobilier sur le web, facilitant la comparaison des offres et des décisions éclairées.
Dans les années à venir, l'adoption des outils digitaux dans le marché immobilier français deviendra la norme, rendant les transactions en ligne incontournables.
Cette évolution rappelle l'industrie du voyage, où la majorité des consommateurs utilisent des plateformes en ligne pour rechercher et réserver, illustrant une tendance vers la numérisation et l'autonomisation des utilisateurs.
Source : Septeo
31) Les transactions numériques domineront l'immobilier, transformant les pratiques pour séduire les jeunes acheteurs
91 % des acheteurs et vendeurs voient les services numériques, comme les visites virtuelles et les estimations en ligne, comme essentiels dans la vente immobilière. De plus, un tiers des acheteurs pensent pouvoir acheter un bien entièrement à distance, et près d'un quart des moins de 50 ans jugent les visites virtuelles suffisantes.
Les technologies numériques révolutionnent le marché immobilier, rendant les transactions plus accessibles et efficaces. Les jeunes consommateurs, en quête de commodité et rapidité, poussent les professionnels à adopter ces outils pour rester compétitifs.
Dans les années à venir, les transactions numériques domineront le marché immobilier, avec une adoption croissante des visites virtuelles et services en ligne, transformant les pratiques traditionnelles pour répondre aux attentes des nouvelles générations.
Cette évolution s'inscrit dans une tendance globale de numérisation, similaire à l'industrie du voyage qui a largement adopté les réservations en ligne et les visites virtuelles.
Sources : Septeo, Journal de l'Agence
32) La réalité virtuelle révolutionnera l'immobilier, rendant les visites à distance courantes et accélérant les achats
La réalité virtuelle permet désormais de créer des modélisations 3D de biens en 24 heures
La technologie de réalité virtuelle transforme l'immobilier en répondant à la demande croissante de visites à distance. Dans un marché où les acheteurs veulent gagner du temps, la modélisation 3D rapide en 24 heures s'aligne avec les attentes modernes pour des solutions numériques instantanées, comme dans le commerce en ligne.
La réalité virtuelle va bouleverser le marché immobilier, rendant les visites à distance plus fréquentes et accélérant les achats.
L'adoption rapide de cette technologie dans l'immobilier reflète une tendance vers la numérisation et l'immédiateté, similaire à l'évolution du commerce en ligne et des plateformes de streaming, qui répondent à une demande croissante de solutions instantanées.
Sources : Club Patrimoine, Business Club de France
33) La France adoptera l'IA immobilière pour combler son retard et gagner en compétitivité
En France, seulement 7% des entreprises immobilières utilisent l'IA, contre 8,5% en Europe. Pourtant, le marché de l'IA dans l'immobilier devrait bondir à 7,56 milliards d'euros, marquant une hausse de 24,1% par rapport à l'année précédente.
Ce léger retard par rapport à l'Europe pourrait être dû à des réticences culturelles ou des réglementations strictes. Cependant, la croissance prévue du marché montre un potentiel énorme pour rattraper ce retard, grâce à une prise de conscience des avantages compétitifs de l'IA.
La France est en bonne voie pour combler son retard dans l'adoption de l'IA immobilière, portée par une reconnaissance croissante de ses bénéfices compétitifs et une forte expansion du marché.
Cette adoption progressive de l'IA dans l'immobilier reflète une tendance plus large : l'innovation technologique, d'abord freinée par des barrières culturelles et réglementaires, finit par s'accélérer une fois ses avantages économiques pleinement reconnus.
Sources : Les Échos, RingOver, Xerfi
Régions
34) Les prix parisiens se stabiliseront à 9 000 €/m², avec peu de variations d'ici deux ans
Les prix de l'immobilier à Paris se maintiennent autour de 9 000€/m² après une baisse depuis le pic de 10 860 euros en novembre 2020. En 2024, la chute a ralenti : les ventes ont diminué de 13 % au printemps, comparé à plus de 20 % à l'échelle nationale. En septembre 2024, une légère hausse de 0,6 % a été notée.
Malgré une baisse de 15 % depuis le sommet, les prix parisiens restent élevés par rapport au reste de la France. La demande reste forte face à une offre limitée, Paris étant un centre économique et culturel majeur. Cette baisse modérée souligne que Paris demeure une valeur refuge pour investisseurs et acheteurs, même en période économique difficile. Les biens parisiens sont considérés comme un investissement sûr, surtout pour les acheteurs internationaux.
Les prix à Paris devraient se stabiliser autour de 9 000 euros le mètre carré, avec de faibles variations dans les deux prochaines années.
Cette stabilité des prix dans des zones attractives se retrouve aussi dans d'autres grandes villes comme Londres ou New York, où le marché immobilier reste solide malgré des conditions économiques défavorables. Ce phénomène rappelle la résilience des actifs de luxe, tels que l’art ou les bijoux, qui résistent souvent mieux aux crises économiques grâce à leur rareté et leur statut symbolique.
35) Le télétravail réduira légèrement l'écart de prix entre Paris et d'autres grandes villes Françaises
À Lyon, le prix du mètre carré pour un appartement est de 4 672 euros, soit presque la moitié de celui de Paris.
Cette disparité résulte de la centralisation économique et administrative de la France, qui concentre emplois et opportunités à Paris. Bien que Lyon soit dynamique, elle n'égale pas l'attractivité internationale de la capitale.
Si le télétravail continue à influencer les priorités des acheteurs, l'écart de prix entre Paris et d'autres grandes villes pourrait légèrement se réduire.
Cette tendance s'observe aussi ailleurs, où des villes secondaires comme Austin attirent plus de résidents par rapport à des métropoles comme San Francisco, grâce aux nouvelles pratiques de travail.
Source : Statista
36) Les prix des maisons à Boulogne-Billancourt dépasseront ceux de Paris, poussés par la pression démographique
À Boulogne-Billancourt, le prix du mètre carré pour une maison atteint 10 279 euros, surpassant Paris.
Cette situation résulte d'une forte demande pour des logements spacieux en périphérie de Paris, où les familles cherchent à rester proches de la capitale. La rareté des maisons disponibles accentue cette dynamique.
Les prix à Boulogne-Billancourt pourraient continuer à grimper, dépassant encore ceux de Paris, en raison de la pression démographique.
Ce phénomène reflète une tendance mondiale observée dans d'autres grandes villes comme Londres ou Tokyo, où les zones périurbaines bien connectées voient leur valeur s'envoler.
Source : Statista
37) Les délais de vente immobilière s'allongeront, malgré la forte demande dans les grandes métropoles
En France, le délai moyen de vente atteint 85 jours. À Paris, il est passé de 59 à 80 jours en un an, et en Auvergne-Rhône-Alpes et Occitanie, il peut aller jusqu'à 100 jours. Dans les grandes métropoles, on observe jusqu'à 50 candidatures pour un seul bien.
Ce ralentissement du marché immobilier s'explique par une économie incertaine et des taux d'intérêt en hausse, freinant les acheteurs. Pourtant, la forte demande dans les grandes villes, avec de nombreuses candidatures par bien, révèle une pénurie persistante de logements.
Le marché immobilier français continuera probablement de ralentir, avec des délais de vente qui s'allongent, malgré une forte demande dans les grandes métropoles où la pénurie de logements persiste.
Ce phénomène s'inscrit dans une tendance mondiale de déséquilibre entre l'offre et la demande de logements dans les grandes villes, exacerbée par l'urbanisation rapide et les migrations vers les centres économiques.
Sources : Réalités, Mon Immeuble