Cet article a été écrit par un expert qui a étudié l’industrie et a confectionné certains de nos business plans
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Croissance du marché
Les prix augmenteront modérément en 2025, offrant des opportunités pour ajuster les stratégies tarifaires
Dans certaines grandes villes, les prix commencent déjà à remonter. À Paris, par exemple, une hausse de 0,6 % a été observée en septembre 2024.
Ce phénomène est dû à l'amélioration des conditions de crédit, avec des taux d'intérêt en baisse et des dispositifs comme le PTZ qui stimulent le marché. La confiance des ménages, bien que fragile, se renforce progressivement.
En 2025, on anticipe une légère baisse résiduelle (-1%) ou une augmentation modérée des prix.
Cette correction maîtrisée rappelle les ajustements dans des secteurs comme l'énergie, où les hausses brutales sont suivies d'une normalisation grâce à des interventions ciblées.
Sources : Hello Pret, PAP, Le Monde
Le marché immobilier urbain croîtra en 2025, soutenu par des taux bas et confiance acheteurs
En fin 2024, une reprise notable des transactions (+5% estimé) a été observée, grâce à la baisse des taux d'intérêt. Le réseau IAD a également rapporté une augmentation de 27 % des compromis signés par agent.
La baisse des taux a rendu les prêts immobiliers plus accessibles, attirant davantage d'acheteurs, surtout dans les zones urbaines à forte demande. Cette dynamique, illustrée par la hausse des compromis chez IAD, reflète une confiance renouvelée des consommateurs, soutenue par des conditions de financement attractives.
En 2025, le marché immobilier urbain devrait croître, propulsé par des taux bas et une confiance renforcée des acheteurs.
Cette tendance s'inscrit dans un contexte plus large où l'accès facilité au crédit stimule la demande et la confiance, un phénomène visible aussi dans l'automobile et la technologie, où des financements avantageux encouragent l'achat et l'innovation.
Sources : Hello Pret, Immobilier Danger, Notaires
Les ventes seniors dépasseront 60 % d'ici 2025, surtout en zones rurales et périurbaines
En 2024, 56 % des ventes de logements anciens en France ont été réalisées par des seniors, une hausse par rapport aux 50 % des années précédentes.
Ce phénomène s'explique par le fait que les seniors, souvent propriétaires depuis longtemps, profitent des conditions de marché pour vendre, transférer leur patrimoine ou changer de mode de vie. Pendant ce temps, les jeunes peinent à obtenir des crédits, accentuant cette tendance.
La part des ventes par les seniors pourrait dépasser 60 % dans certaines régions d'ici 2025, notamment en zones rurales et périurbaines.
Ce mouvement reflète une tendance plus large où les seniors deviennent des acteurs économiques clés, comme dans l’immobilier locatif ou les services à domicile.
Sources : Notaires, Actu Juridique
En 2025, le pouvoir d'achat immobilier égalera 2022, facilitant l'accès à la propriété
En 2025, une hausse des revenus de 1 % et une baisse des taux d’intérêt sont attendues.
Cette amélioration du pouvoir d’achat compensera en partie la hausse des prix, renforçant l'accès au marché immobilier, surtout pour les primo-accédants.
Le pouvoir d’achat immobilier devrait retrouver son niveau de 2022, simplifiant l'accès à la propriété.
Ce phénomène rappelle les marchés de consommation de masse, où une hausse du pouvoir d’achat stimule les ventes après une période de stagnation.
Sources : Notaires, INSEE, Banque de France
Emprunt
En 2025, des dispositifs axés sur la transition énergétique compenseront les restrictions du PTZ et Pinel
Le PTZ 2024 est maintenu pour les logements neufs collectifs dans les zones tendues, tandis que le dispositif Pinel se termine en décembre 2024.
Bien que le PTZ reste crucial pour les primo-accédants, sa limitation aux zones tendues réduit son efficacité globale. La fin du dispositif Pinel pourrait freiner certains investisseurs, à moins qu'une alternative ne soit introduite.
En 2025, de nouveaux dispositifs axés sur la rénovation ou la transition énergétique devraient compenser ces restrictions.
Ces mesures reflètent l'engagement de l'État envers la transition écologique.
Sources : Notaires, Banque de France
Les transactions immobilières augmenteront grâce à des taux bas et des conditions de prêt assouplies
Les taux immobiliers, après une période de hausse, sont en baisse, facilitant l'accès au crédit. Les prêts ont bondi de 14,6% en un an, et bien que le montant total des crédits ait diminué de 7,5%, les crédits immobiliers ont explosé de 48,6% entre juin et août 2024 par rapport à 2023. Les banques sont plus enclines à prêter avec des conditions avantageuses.
Cette tendance montre que la baisse des taux stimule la demande de crédits, même si les ménages empruntent prudemment, peut-être en raison de la baisse des prix de l'immobilier. L'augmentation des crédits immobiliers indique que les banques, pour attirer plus d'emprunteurs, ont assoupli leurs conditions, rendant l'achat immobilier plus accessible malgré l'incertitude économique.
Avec des taux en baisse et des conditions de prêt plus souples, les transactions immobilières devraient continuer à croître, même si les emprunts restent mesurés.
Cette dynamique dans l'immobilier, où des conditions de financement attractives stimulent l'activité malgré la prudence, se retrouve aussi dans d'autres secteurs comme l'automobile et la technologie, cherchant à dynamiser la demande dans un contexte économique incertain.
Sources : Hello Pret, Immobilier Danger, Observatoire Crédit Logement
Les crédits à l'habitat dépasseront 10 milliards d'euros mensuels, relançant le marché immobilier
En août 2024, les crédits à l’habitat ont bondi à 9,3 milliards d’euros, en nette progression depuis le creux de 6,9 milliards en mars 2024.
Cette remontée s'explique par la baisse des taux d’intérêt (3,59 % en août) et une flexibilité accrue des banques, facilitant l'accès au crédit. Des mesures comme l'extension du PTZ renforcent également cette dynamique.
Les crédits à l’habitat pourraient franchir les 10 milliards d’euros mensuels début 2025, stimulant ainsi le marché immobilier.
Ce phénomène s'inscrit dans une tendance mondiale où des politiques monétaires accommodantes, telles que celles de la BCE, dynamisent des secteurs clés pour relancer l'économie, notamment l'immobilier en France.
Les primo-accédants diminueront, stabilisant les prix immobiliers français à court terme
Les banques, désormais plus sélectives, exigent un apport couvrant au moins 10 % des frais annexes d'une opération immobilière.
Cette rigueur découle des directives du Haut Conseil de stabilité financière (HCSF) qui, depuis le 1ᵉʳ janvier 2022, impose un taux d'endettement maximal de 35 % et une durée de prêt limitée à 25 ans. Ces mesures visent à sécuriser l'octroi de crédits et à minimiser les risques bancaires.
Avec ces critères renforcés, le marché immobilier français devrait connaître une baisse des primo-accédants et une stabilisation des prix à court terme.
Cette évolution rappelle celle du secteur automobile, où des financements plus stricts et des offres de leasing sont adoptés pour réduire les risques financiers et stabiliser le marché.
Sources : Empruntis, Pretto, PluriFinances
Les prêts sur plus de 25 ans redeviendront populaires, attirant de nouveaux emprunteurs
En 2024, les banques françaises relancent les prêts immobiliers sur 30 ans, une option presque oubliée depuis 2019. Les taux d'intérêt pour ces prêts oscillent entre 4,15 % et 4,75 %, selon le profil de l'emprunteur et la banque choisie.
Cette initiative vise à rendre l'achat immobilier plus accessible, surtout pour les primo-accédants et les jeunes.
Avec la hausse des taux d'intérêt et des prix immobiliers, la capacité d'emprunt des ménages a chuté. En proposant des prêts sur 30 ans, les banques réduisent les mensualités, facilitant ainsi l'accès à la propriété.
Les prêts de plus de 25 ans, autrefois oubliés, font un retour en force
Cette tendance s'inscrit dans une stratégie globale où les institutions financières ajustent leurs offres pour surmonter les défis économiques actuels, à l'image de l'industrie automobile qui allonge les durées de financement pour contrer la hausse des prix.
Sources : Magnolia, Partners Finance, Magnolia
Les taux d'intérêt se stabiliseront à 2,9 % en 2025, facilitant l'accès au crédit
En octobre 2024, le taux moyen était de 3,83 %, mais il devrait passer sous la barre des 3 % d’ici 2025.
Cette tendance reflète les politiques monétaires de la BCE, qui visent à soutenir l'économie européenne et à maintenir l'inflation autour de 2 %. Une inflation maîtrisée permet cette baisse des taux.
Les taux d’intérêt devraient se stabiliser à 2,9 % en 2025, rendant le crédit plus accessible aux ménages.
Des taux bas stimulent également des secteurs comme l'automobile et les énergies renouvelables, en facilitant les financements à long terme.
Sources : MoneyVox, Mon Immeuble, Notaires
Demande immobilière
La demande de logements abordables en périphérie des grandes villes augmentera face à l'incertitude économique
Les données montrent que 58 % des futurs acquéreurs visent un budget entre 50 000 et 250 000 euros, 19 % entre 250 000 et 350 000 euros, et 23 % au-delà de 350 000 euros.
La majorité des acheteurs se tournent vers des biens plus abordables, influencés par la hausse des taux d'intérêt et l'incertitude économique qui restreignent leur capacité d'emprunt.
Cette tendance s'accompagne d'une demande croissante pour des logements en périphérie des grandes villes, où les prix sont plus accessibles, permettant de respecter ces budgets limités.
La demande pour des logements abordables en périphérie continuera de croître, les acheteurs cherchant à s'adapter à des budgets restreints face à l'incertitude économique et à la hausse des taux d'intérêt.
Cette évolution vers des logements plus abordables en périphérie reflète un phénomène similaire dans l'industrie automobile, où les consommateurs optent pour des véhicules électriques d'occasion ou des modèles économiques pour contrer la hausse des coûts de carburant et les incertitudes économiques.
Sources : Réalités, Mon Immeuble, Le Dauphiné
Les logements écologiques et compacts domineront le marché immobilier français, répondant à la demande durable
La performance énergétique est cruciale, avec 36% des Français prêts à investir pour réduire leur consommation. De plus, 71% sont disposés à accepter des terrains plus petits pour protéger l'environnement. Le marché immobilier français évolue vers des maisons plus compactes, souvent à étages, et une acceptation croissante de la mitoyenneté pour densifier l'habitat tout en préservant l'indépendance.
Cette prise de conscience environnementale incite les Français à choisir des logements écologiques et économes en énergie, traduisant une volonté d'investir dans des solutions durables.
La pression sur l'espace urbain renforce cette tendance, encourageant l'acceptation de terrains plus petits et d'habitations mitoyennes pour allier confort et respect de l'environnement.
Le marché immobilier français continuera d'évoluer vers des logements écologiques, compacts et mitoyens, répondant à la demande croissante pour des solutions durables et économes en énergie.
Cette évolution s'inscrit dans une tendance mondiale similaire, visible dans l'industrie automobile, où les consommateurs se tournent vers des véhicules électriques et hybrides pour réduire leur empreinte carbone et améliorer l'efficacité énergétique.
Sources : Se Loger, Le Figaro, Besse
Les primo-accédants domineront le marché immobilier grâce aux taux bas et aux politiques gouvernementales
Les primo-accédants, souvent âgés de 35 ans avec un apport moyen de 42 000 euros, constituent un segment clé des acheteurs.
Profitant de taux d'intérêt historiquement bas, ces jeunes en début de carrière, ayant accumulé une épargne, investissent massivement dans l'immobilier. Les politiques gouvernementales, conçues pour faciliter l'accès à la propriété, renforcent cette dynamique.
Avec des taux bas persistants et un soutien gouvernemental continu, la présence des primo-accédants sur le marché immobilier est vouée à croître dans les années à venir.
Cette évolution s'inscrit dans une tendance où les jeunes générations, soutenues par des conditions économiques favorables et des politiques incitatives, accèdent plus facilement à la propriété. Ce phénomène est également visible dans d'autres secteurs, comme l'automobile, où des financements attractifs et des incitations gouvernementales stimulent l'achat par les primo-accédants.
Source : Le Monde
En 2025, l'intérêt pour les zones urbaines augmentera grâce aux infrastructures et opportunités d'emploi
En 2024, 25 % des acheteurs préfèrent les villes, marquant une hausse par rapport aux 18 % de 2023, alors que l'engouement pour la campagne post-Covid diminue. De plus, 43 % des futurs acquéreurs résident en grande ville, contre 36 % en 2022. Les zones rurales (37 %) et périurbaines (38 %) restent populaires mais perdent légèrement de leur attrait.
Ce retour vers les villes s'explique par l'attrait renouvelé pour les commodités urbaines et les opportunités d'emploi. L'amélioration des infrastructures urbaines renforce cette tendance, rendant les villes encore plus séduisantes pour les acheteurs.
En 2025, cette dynamique devrait se poursuivre, avec un intérêt croissant pour les zones urbaines, soutenu par des infrastructures et des opportunités d'emploi en expansion.
Ce phénomène rappelle le retour vers les grands centres urbains dans le secteur technologique, après une phase de décentralisation, motivé par l'accès aux ressources et aux réseaux professionnels.
Source : Mon Immeuble
Les jeunes familles urbaines domineront la demande immobilière française grâce à leur capacité d'emprunt
En France, 52% des transactions immobilières sont le fait des professions intermédiaires et cadres supérieurs. Les jeunes familles urbaines de 35-44 ans mènent la danse.
Ces groupes bénéficient de revenus élevés et stables, facilitant l'accès au crédit immobilier. Les jeunes familles urbaines de 35-44 ans cherchent à s'établir durablement, profitant des taux d'intérêt bas pour acquérir des biens adaptés à leurs besoins.
Dans les années à venir, ces jeunes familles urbaines continueront de dominer le marché immobilier français, soutenues par leur capacité d'emprunt et leur quête de stabilité résidentielle.
Ce phénomène rappelle le secteur automobile, où les jeunes professionnels urbains investissent dans des véhicules électriques, profitant des incitations fiscales et de leur pouvoir d'achat pour adopter des solutions de mobilité durable.
Sources : Extencia, Mon Immeuble
Les logements bien isolés et connectés domineront le marché immobilier français pour un confort durable
Les acheteurs français recherchent avant tout une isolation thermique et phonique, une bonne luminosité, le calme, la proximité des commerces, une connexion Internet fiable et des solutions de stationnement. De plus, 60% d'entre eux apprécient les espaces extérieurs comme les terrasses, balcons ou jardins.
Ces priorités révèlent une tendance vers un mode de vie plus confortable et durable, où le bien-être à domicile est primordial. Le désir de se ressourcer chez soi, renforcé par les confinements, s'accompagne d'une volonté de rester connecté et proche des commodités urbaines.
Les futurs projets immobiliers en France doivent donc privilégier des logements bien isolés, lumineux, avec des espaces extérieurs et une connectivité optimale, pour satisfaire la demande croissante d'un mode de vie confortable et durable.
Cette évolution rappelle celle de l'industrie automobile, où les consommateurs se tournent vers des véhicules électriques et hybrides, synonymes de confort, connectivité et impact environnemental réduit, illustrant une quête similaire de durabilité et de bien-être.
Sources : Se Loger, Mon Immeuble
Les petits investisseurs domineront le marché locatif avec le retrait des investisseurs institutionnels
Les investisseurs institutionnels ne représentent plus que 9% des ventes du marché locatif, contre 23% en 2023.
Cette chute spectaculaire s'explique par la hausse des taux d'intérêt, rendant l'immobilier moins attractif et plus coûteux. Face à une réglementation stricte et des incertitudes économiques, ces investisseurs se tournent vers des actifs plus stables, une tendance visible dans d'autres secteurs financiers.
Avec le recul des investisseurs institutionnels, les petits investisseurs et particuliers sont en passe de devenir des acteurs majeurs du marché locatif.
Ce changement illustre une fragmentation et une démocratisation des marchés, où les petits acteurs gagnent en influence, à l'image des startups défiant les grandes entreprises dans le secteur technologique.
Source : Le Moniteur
La demande de résidences principales dominera le marché immobilier français grâce à l'urbanisation
En France, 76 % des projets immobiliers concernent une résidence principale, 17 % un investissement locatif et 7 % une résidence secondaire.
Cette tendance s'explique par l'urbanisation croissante et des taux d'intérêt bas qui stimulent l'achat de résidences principales. L'investissement locatif reste séduisant grâce à des avantages fiscaux, tandis que les résidences secondaires, souvent considérées comme un luxe, sont moins prioritaires dans un climat économique incertain.
Dans les années à venir, la demande pour des résidences principales continuera de dominer le marché immobilier français, portée par l'urbanisation et des conditions de financement favorables.
Cette dynamique rappelle celle du secteur automobile, où la demande pour les véhicules électriques explose, soutenue par des incitations gouvernementales et une conscience environnementale croissante, illustrant un changement vers des choix plus durables et économiques.
Sources : IMOP, MeilleurTaux, Mon Immeuble
La demande immobilière urbaine augmentera, stimulée par le télétravail et la proximité des emplois
En France, 41 % des acheteurs restent dans leur région, 31 % envisagent de déménager, 30 % préfèrent le centre-ville, et 31 % cherchent près d'une agglomération. La proximité des bassins d'emploi dynamiques est cruciale pour les actifs.
Cette tendance montre que les acheteurs valorisent la stabilité et l'accès aux opportunités professionnelles, d'où leur préférence pour rester dans leur région ou près des centres urbains. Le télétravail accentue cette dynamique, offrant une flexibilité géographique tout en préservant l'accès aux infrastructures urbaines.
Dans les années à venir, la demande pour des biens proches des centres urbains et des bassins d'emploi restera forte, soutenue par la flexibilité du télétravail.
Comme dans le secteur technologique où le travail à distance redéfinit les besoins, le marché immobilier français évolue vers une demande accrue pour des logements proches des centres urbains et des bassins d'emploi, tout en intégrant le télétravail.
Sources : Se Loger, Immobilier Danger, Mon Immeuble
Les inégalités d'accès à la propriété en France s'accentueront avec moins d'ouvriers acheteurs
En France, la part des employés et ouvriers dans les transactions immobilières a chuté de 29% à 24% depuis 2019.
Cette baisse s'explique par la flambée des prix de l'immobilier, rendant l'achat de biens de plus en plus inaccessible pour les ménages modestes. De plus, les conditions d'emprunt se sont durcies, favorisant les catégories socio-professionnelles plus aisées et creusant les inégalités d'accès au marché immobilier.
La tendance actuelle indique que cette part continuera de diminuer, exacerbant les inégalités d'accès à la propriété en France.
Ce phénomène rappelle celui de l'éducation supérieure, où la hausse des frais de scolarité et du coût de la vie restreint l'accès des étudiants de milieux modestes, renforçant les inégalités socio-économiques.
Source : Notaires
La demande pour les maisons avec jardin explosera dans les zones périurbaines françaises
Les Français plébiscitent la maison individuelle, avec 75% la préférant comme résidence principale, contre 25% pour l'appartement. Le jardin est la motivation principale (28% des Français), suivi par la liberté sans copropriété (22%) et la tranquillité (21%).
Ce choix s'enracine dans la culture française, où posséder une maison est synonyme de réussite et de stabilité. La pandémie a accentué ce désir, soulignant l'importance des espaces extérieurs privés et du télétravail dans un cadre paisible, loin des contraintes des copropriétés.
Avec cette préférence persistante pour les maisons individuelles et l'attrait croissant des espaces extérieurs, le marché immobilier français devrait connaître une forte demande pour les maisons avec jardin, surtout en zones périurbaines.
Cette tendance s'aligne sur celle de l'industrie technologique, où la demande pour le télétravail et des espaces de vie flexibles a explosé, révélant un besoin croissant d'environnements personnalisés et autonomes adaptés aux besoins individuels et familiaux.
Sources : Mon Immeuble, Viviant Terrains, Se Loger
Le marché immobilier français verra des compromis sur la taille et les délais d'achat
Face aux défis actuels, les acheteurs ajustent leurs attentes : 40 % des Français réduisent la superficie souhaitée et 52,8 % modifient ou reportent leur projet immobilier.
La hausse des taux d'intérêt et l'inflation ont réduit le pouvoir d'achat, forçant les ménages à revoir leurs priorités pour respecter leur budget. La pénurie de logements disponibles aggrave cette situation, obligeant à des compromis sur la taille et le calendrier des achats.
Dans les mois à venir, le marché immobilier français continuera de subir la pression des taux élevés et de la pénurie de logements, entraînant davantage de compromis sur la taille et les délais d'achat.
Cette tendance s'inscrit dans un contexte plus large où les consommateurs, confrontés à des contraintes économiques, ajustent leurs attentes, comme dans l'industrie automobile où l'on observe un virage vers des modèles plus petits et économes en carburant.
Sources : Mon Immeuble, Mon Immeuble
Immobilier neuf / ancien
En 2025, des mesures incitatives et un meilleur pouvoir d'achat relanceront l'économie
Les ventes de logements neufs ont dégringolé de 8,3 % au 2ᵉ trimestre 2024, tandis que les mises en chantier ont plongé de 21,5 % sur un an.
Cette crise résulte de coûts de construction élevés et de la réduction des aides publiques, comme le dispositif Pinel. Les promoteurs, prudents, réagissent à une demande affaiblie.
En 2025, une reprise est envisageable grâce à des mesures incitatives et à l'amélioration du pouvoir d'achat des ménages.
Ce ralentissement du marché du neuf reflète une tendance similaire dans les infrastructures publiques, souvent retardées en période d'incertitude économique.
Sources : Banque de France, Notaires
Les prix de l'immobilier ancien augmenteront de 2 % en 2025 dans les zones tendues
Après une stagnation et une légère baisse de 1,3 % en 2024, les prix de l’immobilier ancien devraient augmenter de 2 % en 2025.
La baisse de 2024 a rééquilibré l’offre et la demande, renforçant la position des acheteurs. Cependant, avec une demande en hausse et un stock limité en 2025, les prix devraient légèrement augmenter.
Cette hausse de 2 % concernera surtout les zones tendues.
Ce phénomène rappelle le marché automobile, où une baisse de production peut entraîner une hausse des prix lorsque la demande repart, surtout pour les produits rares.
Sources : , Notaires
Offre immobilière
Les contentieux du décret hygiène freineront les investissements locatifs, exacerbant les tensions du marché
Le Conseil d’État a partiellement annulé le décret hygiène et salubrité de juillet 2023, touchant notamment les sous-sols et la hauteur sous plafond.
Cette décision crée une incertitude juridique pour les propriétaires, qui doivent naviguer entre des règles annulées et celles encore valides, tout en soulevant des questions sur la faisabilité et l'impact économique de ces normes.
Les litiges autour de ce décret risquent d'aggraver les tensions sur le marché locatif, décourageant les investissements des propriétaires dans un climat déjà fragile.
Ces changements reflètent une tendance où les réglementations sont souvent contestées, comme dans le secteur énergétique, où l'équilibre entre protection et faisabilité reste complexe.
Sources : Ministère de l'Agriculture, Quotidiag, Infodiag
Les prix immobiliers se stabiliseront, offrant de meilleures opportunités aux acheteurs potentiels
En juin 2024, seulement 272 800 logements ont été commencés, un record de baisse.
La hausse des taux d'intérêt a refroidi la demande, poussant les promoteurs à ralentir la construction. Cette réduction de l'offre, combinée à la baisse des mises en chantier, pourrait alléger la pression sur les prix, offrant un répit bienvenu aux acheteurs.
Les prix de l'immobilier devraient se stabiliser, voire légèrement baisser, dans les mois à venir, créant ainsi une meilleure opportunité pour les acheteurs.
Un parallèle peut être fait avec l'industrie automobile, où la pénurie de semi-conducteurs a réduit la production, stabilisant les prix et offrant des conditions d'achat plus favorables aux consommateurs.
Sources : Mon Immeuble, Actual Immo
Les grands investisseurs domineront le marché locatif, stimulant les ventes de logements anciens
Les amendes pour non-conformité augmentent de 450 € à 750 €, obligeant les propriétaires à installer des équipements comme un point d’eau chaude ou un système de régulation thermique.
Ces nouvelles exigences financières pèsent lourdement sur les propriétaires, surtout ceux possédant des logements anciens nécessitant des rénovations majeures. L'augmentation des coûts et des sanctions plus strictes pourraient pousser certains à quitter le marché locatif.
Face à ces amendes, on prévoit une hausse des ventes de logements anciens et une concentration du marché locatif entre les mains des grands investisseurs.
Ce phénomène s'inscrit dans une tendance où des réglementations renforcées encouragent la professionnalisation et la consolidation, souvent au détriment des petits acteurs.
Sources : Infodiag, Quotidiag, Ministère de l'Agriculture
Les exigences réglementaires réduiront l'offre locative, créant une tension accrue sur le marché
En 2024, le ministère de l'Agriculture prévoit une augmentation de 80 % des inspections sanitaires dans les établissements de remise directe. Entre janvier et septembre, l'offre locative a déjà chuté de 5,2 %, avec une baisse de 11,7 % pour les logements non meublés.
Cette intensification des exigences réglementaires va exacerber la pression sur le marché locatif, réduisant considérablement l'offre de logements.
Ce phénomène s'inscrit dans une tendance générale de durcissement des normes environnementales et de sécurité, touchant également l'immobilier commercial et les nouvelles constructions, qui adoptent des standards de plus en plus stricts.
Sources : Ministère de l'Agriculture, Infodiag, Quotidiag
Les vendeurs de 70 ans et plus augmenteront pour financer leur retraite avec leur propriété
Les vendeurs âgés de 70 ans et plus représentent désormais 33% des ventes, marquant une hausse de 3 points en un an.
Ce phénomène s'explique aisément : le vieillissement de la population pousse de nombreux seniors à vendre leur maison pour financer leur retraite ou pour s'installer dans des logements mieux adaptés. La récente flambée des prix de l'immobilier leur offre une chance de réaliser un profit significatif, les incitant à mettre leur bien en vente.
La tendance actuelle indique que cette proportion continuera de croître, car de plus en plus de seniors chercheront à tirer parti de la valeur de leur propriété pour financer leur retraite ou répondre à de nouveaux besoins en logement.
Cette évolution s'inscrit dans un contexte plus large où le vieillissement de la population impacte non seulement l'immobilier, mais aussi des secteurs comme la santé et les services financiers, qui ajustent leurs offres pour répondre aux attentes des seniors désireux d'optimiser leur patrimoine et leur qualité de vie.
Source : Notaires
Innovation
La réalité virtuelle révolutionnera l'immobilier, rendant les visites à distance courantes et accélérant les achats
La réalité virtuelle permet désormais de créer des modélisations 3D de biens en 24 heures
La technologie de réalité virtuelle transforme l'immobilier en répondant à la demande croissante de visites à distance. Dans un marché où les acheteurs veulent gagner du temps et éviter les déplacements, la modélisation 3D rapide en 24 heures devient essentielle. Cette évolution s'inscrit dans une tendance vers des solutions numériques instantanées, comme on le voit dans le commerce en ligne et les services à la demande.
La réalité virtuelle va bouleverser le marché immobilier, rendant les visites à distance plus fréquentes et accélérant les achats.
L'adoption rapide de la réalité virtuelle dans l'immobilier, avec des modélisations 3D en 24 heures, reflète une tendance vers la numérisation et l'immédiateté, similaire à celle du commerce en ligne et des plateformes de streaming, répondant à une demande croissante de solutions instantanées.
Sources : Club Patrimoine, Business Club de France
Les transactions numériques domineront l'immobilier, transformant les pratiques pour séduire les jeunes acheteurs
91 % des acheteurs et vendeurs voient les services numériques, comme les visites virtuelles et les estimations en ligne, comme essentiels dans la vente immobilière. De plus, un tiers des acheteurs pensent pouvoir acheter un bien entièrement à distance, et près d'un quart des moins de 50 ans jugent les visites virtuelles suffisantes.
Les technologies numériques révolutionnent le marché immobilier, rendant les transactions plus accessibles et efficaces.
Les jeunes consommateurs, en quête de commodité et rapidité, poussent les professionnels à adopter ces outils pour rester compétitifs.
Dans les années à venir, les transactions numériques domineront l'immobilier, avec une adoption croissante des visites virtuelles et services en ligne, transformant les pratiques traditionnelles pour répondre aux attentes des nouvelles générations.
Cette évolution s'inscrit dans une tendance globale de numérisation, similaire à l'industrie du voyage avec ses réservations en ligne et visites virtuelles.
Sources : Septeo, Journal de l'Agence
Les outils digitaux domineront le marché immobilier français, rendant les transactions en ligne incontournables
46% des Français utilisent des outils digitaux pour leurs transactions immobilières et 91% des projets immobiliers démarrent avec des recherches sur le web.
La révolution numérique a bouleversé le marché immobilier, rendant l'information plus accessible et les transactions plus fluides. La confiance croissante dans les plateformes en ligne pousse acheteurs et vendeurs à débuter leur parcours immobilier sur le web, facilitant la comparaison des offres et des décisions plus éclairées.
Dans les années à venir, l'adoption des outils digitaux dans l'immobilier français s'intensifiera, faisant des transactions en ligne la norme.
Ce phénomène rappelle l'industrie du voyage, où la majorité des consommateurs utilisent des plateformes en ligne pour rechercher et réserver, illustrant une tendance vers la numérisation et l'autonomie des utilisateurs.
Source : Septeo
La France adoptera l'IA immobilière pour combler son retard et gagner en compétitivité
En France, seulement 7% des entreprises immobilières utilisent l'IA, contre 8,5% en Europe. Pourtant, le marché de l'IA dans l'immobilier devrait bondir à 7,56 milliards d'euros, marquant une hausse de 24,1% par rapport à l'année précédente.
Ce léger retard par rapport à l'Europe pourrait être dû à des réticences culturelles ou des réglementations strictes. Cependant, la croissance prévue du marché montre un potentiel énorme pour rattraper ce retard, grâce à une prise de conscience des avantages compétitifs de l'IA.
La France est en bonne voie pour combler son retard dans l'adoption de l'IA immobilière, portée par une reconnaissance croissante de ses bénéfices compétitifs et une forte expansion du marché.
Cette adoption progressive de l'IA dans l'immobilier reflète une tendance générale : l'innovation technologique est souvent freinée par des barrières culturelles et réglementaires, mais finit par s'accélérer une fois ses avantages économiques reconnus.
Sources : Les Échos, RingOver, Xerfi
Régions
Les prix des maisons à Boulogne-Billancourt dépasseront ceux de Paris, poussés par la pression démographique
À Boulogne-Billancourt, le prix du mètre carré pour une maison atteint 10 279 euros, surpassant Paris.
Cette hausse s'explique par une forte demande de logements spacieux en périphérie de Paris, où les familles veulent rester proches de la capitale. La rareté des maisons accentue cette dynamique.
Les prix à Boulogne-Billancourt pourraient continuer à grimper, dépassant encore Paris, sous l'effet de la pression démographique.
Ce phénomène reflète une tendance mondiale, observée à Londres et Tokyo, où les zones périurbaines bien connectées voient leur valeur s'envoler.
Source : Statista
Le télétravail réduira légèrement l'écart de prix entre Paris et d'autres grandes villes Françaises
À Lyon, le prix du mètre carré pour un appartement est de 4 672 euros, soit presque la moitié de celui de Paris.
Cette disparité résulte de la centralisation économique et administrative de la France, qui concentre emplois et opportunités à Paris. Bien que Lyon soit dynamique, elle n'égale pas l'attractivité internationale de la capitale.
Si le télétravail continue de redéfinir les priorités des acheteurs, l'écart de prix entre Paris et d'autres grandes villes pourrait légèrement se réduire.
Cette tendance s'observe aussi ailleurs, où des villes secondaires comme Austin attirent plus de résidents par rapport à des métropoles comme San Francisco, grâce aux nouvelles façons de travailler.
Source : Statista
Les délais de vente immobilière s'allongeront, malgré la forte demande dans les grandes métropoles
En France, le délai moyen de vente atteint 85 jours. À Paris, il est passé de 59 à 80 jours en un an, et en Auvergne-Rhône-Alpes et Occitanie, il peut aller jusqu'à 100 jours. Dans les grandes métropoles, on compte parfois 50 candidatures pour un seul bien.
Ce ralentissement du marché immobilier s'explique par une économie incertaine et des taux d'intérêt en hausse, freinant les acheteurs. Pourtant, la forte demande dans les grandes villes, avec de nombreuses candidatures par bien, révèle une pénurie persistante de logements.
Le marché immobilier français devrait continuer à ralentir, avec des délais de vente en hausse, malgré une demande soutenue dans les grandes métropoles où la pénurie de logements persiste.
Ce phénomène s'inscrit dans une tendance mondiale de déséquilibre entre l'offre et la demande de logements dans les grandes villes, similaire à la pression sur les infrastructures urbaines due à l'urbanisation rapide et aux migrations vers les centres économiques.
Sources : Réalités, Mon Immeuble
Les prix parisiens se stabiliseront à 9 000 €/m², avec peu de variations d'ici deux ans
Les prix de l'immobilier à Paris se maintiennent autour de 9 000 €/m² après une baisse depuis le pic de 10 860 € en novembre 2020. En 2024, la chute a été modérée avec une baisse des ventes de 13 % au printemps, comparée à plus de 20 % au niveau national, suivie d'une légère hausse de 0,6 % en septembre.
Malgré une baisse de 15 % depuis le sommet, les prix parisiens restent élevés par rapport au reste de la France. La demande soutenue et l'offre limitée dans cette capitale économique et culturelle expliquent cette résilience. Paris demeure une valeur refuge pour les investisseurs, notamment internationaux, en quête d'actifs sûrs.
Les prix devraient se stabiliser autour de 9 000 €/m² avec peu de variations dans les deux prochaines années.
Cette stabilité des prix dans des zones attractives se retrouve aussi à Londres et New York, où le marché immobilier reste robuste malgré des conditions économiques difficiles. Ce phénomène rappelle la résilience des actifs de luxe, comme l'art ou les bijoux, qui résistent mieux aux crises grâce à leur rareté et leur statut symbolique.