Cet article a été écrit par un expert qui a conçu les business plans propres à cette industrie

Nous avons plein de ressources à vous proposer pour votre projet d'entreprise
Que révèlent les derniers chiffres sur le marché du numérique en France ? Les investissements dans les technologies de pointe augmentent-ils ? Quel est le taux moyen de croissance des entreprises numériques en 2024 ? Quels segments affichent les meilleures performances en termes de rentabilité ?
Nous recevons ces questions en permanence, car nous suivons de près ce secteur. Grâce à nos échanges avec des entrepreneurs, des analystes et des investisseurs, nous avons accès à des données précises sur l’évolution des tendances, des marges et des innovations technologiques.
Plutôt que de répondre individuellement, nous avons créé cet article pour partager les indicateurs clés du secteur : évolution des investissements technologiques, taux d’adoption des nouvelles solutions numériques, impact des réglementations sur la croissance des entreprises.
Notre objectif est simple : vous fournir des données chiffrées fiables pour vous aider à prendre des décisions éclairées. Si vous pensez qu’un point mérite d’être approfondi, envoyez-nous vos suggestions.

1) La publicité digitale en France croît de 14 % en 2024, dépassant 11 milliards d’euros
En 2024, la publicité digitale en France a augmenté de 14 %, dépassant les 11 milliards d'euros.
Cette croissance s'explique par plusieurs facteurs. D'abord, les entreprises ont diversifié leurs stratégies en utilisant différents canaux publicitaires. Le "Search" reste dominant avec 41 % des recettes, mais c'est le "Social" qui a vraiment boosté le marché avec une hausse de 24 %. Cette progression est surtout due à la popularité des vidéos sur les réseaux sociaux. Des plateformes comme TikTok et Meta ont su attirer les annonceurs en engageant efficacement les jeunes, ce qui a entraîné une augmentation des investissements publicitaires.
Ensuite, l'influence des grands acteurs du marché est indéniable. Le trio Google-Amazon-Meta représente 74 % des recettes publicitaires en 2024, renforçant légèrement leur position par rapport à 2023. Leur capacité à proposer des solutions publicitaires ciblées a permis aux annonceurs d'optimiser leur retour sur investissement, contribuant ainsi à la croissance du marché.
Un autre facteur important est l'essor du DOOH (Digital Out-of-Home), qui a vu une augmentation de 40 % des spots diffusés au premier semestre 2024. Des marques comme Nike, Netflix et L'Oréal ont utilisé ce média pour des campagnes innovantes, cherchant à toucher un public plus large et diversifié. Cela montre que les annonceurs explorent de nouveaux formats pour capter l'attention des consommateurs dans divers contextes.
Les prévisions pour 2025 sont également optimistes, avec une croissance attendue de 13 %. L'Observatoire de l'e-pub, réalisé par le SRI et l'UDECAM, souligne les opportunités et défis à venir, montrant que le digital reste un levier important pour les annonceurs.
Sources : Blog du Modérateur, Journal du Net, Glooh Blog, Ecommerce Nation, SRI France
2) La publicité digitale atteindra 12,5 milliards d’euros en 2025, soit +13 % par rapport à 2024
En 2025, la publicité digitale en France devrait atteindre 12,5 milliards d'euros, soit une augmentation de 13 % par rapport à 2024.
Cette croissance s'appuie sur des tendances fortes du marché. En 2024, le marché avait déjà progressé de 14 %, atteignant presque 11 milliards d'euros, selon l'Observatoire de l'e-pub. Cela montre bien la solidité du secteur numérique en France.
Les plateformes sociales et les formats vidéo sont des moteurs clés de cette expansion. En 2024, ces formats représentaient environ 28 % du marché publicitaire digital. Les grands noms du numérique, comme Google, Meta, Amazon, et TikTok, dominent avec 74 % des recettes totales. Leur succès vient de leur capacité à attirer les consommateurs avec des contenus engageants, ce qui séduit les annonceurs.
Comparé à d'autres prévisions, le marché publicitaire global suit aussi cette tendance. Par exemple, Magna prévoit une augmentation de 8 % des recettes publicitaires pour 2025, atteignant 22,6 milliards d'euros pour l'ensemble du marché publicitaire français. La publicité numérique joue un rôle central dans cette croissance, car les consommateurs passent de plus en plus de temps en ligne.
Malgré un contexte économique incertain, le secteur numérique en France montre des signes de stabilisation. En 2024, la croissance du secteur a été revue à la baisse à cause des incertitudes économiques, mais Numeum prévoit tout de même une croissance de 4,1 % pour 2025. Cela prouve que le marché numérique continue de progresser, même face aux défis.
Sources : Observatoire de l'e-pub, Numeum, The Media Leader, RadioPub

Si vous lancez un projet sur le marché du numérique, il est essentiel d’anticiper les évolutions des habitudes de consommation. Nous avons conçu cette infographie pour vous aider à y voir plus clair.
3) Le marché de la cybersécurité en France dépasse 7 milliards d’euros, avec +10 % par an
En 2025, le marché de la cybersécurité en France a dépassé les 7 milliards d'euros, avec une croissance annuelle de 10 %.
Cette forte progression est en partie due à un plan ambitieux du gouvernement français, qui a investi un milliard d'euros pour booster le secteur. L'objectif était de tripler le chiffre d'affaires de la cybersécurité et de doubler les emplois dans ce domaine. Grâce à cet investissement, la France a pu renforcer ses infrastructures numériques et encourager l'innovation, ce qui a contribué à la croissance du marché.
En parallèle, l'émergence de nombreuses start-ups spécialisées a dynamisé le secteur. Avec plus de 164 start-ups en activité et des fonds levés à hauteur de 341 millions d'euros, ces jeunes entreprises ont proposé des solutions innovantes pour répondre aux besoins croissants en sécurité numérique. Des entreprises comme Bastion et Stoik ont aidé les petites et moyennes entreprises à se protéger contre les cybermenaces, renforçant ainsi la résilience des entreprises françaises.
Les Campus Cyber, comme celui de La Défense à Paris, ont aussi joué un rôle clé. Ces campus rassemblent entreprises, chercheurs et institutions publiques pour favoriser la collaboration et l'innovation. Cette synergie a permis de développer de nouvelles technologies et solutions de sécurité, stimulant ainsi la croissance du marché.
Enfin, des rapports d'organisations comme Numeum, Wavestone et Bpifrance ont souligné l'importance de l'innovation pour contrer les menaces sophistiquées. Ces analyses ont encouragé les entreprises à adopter des technologies de pointe, contribuant à la croissance continue du marché de la cybersécurité en France.
Sources : Info.gouv.fr, Grande École du Numérique, Les Echos Entrepreneurs, Numeum - Tendances et Perspectives, Numeum - Communiqué de Presse
4) Les ESN croissent de 1 % en 2025 après une stagnation en 2024
En 2025, les entreprises de services numériques (ESN) en France ont connu une croissance modeste de 1 %, après une stagnation en 2024.
Ce faible dynamisme s'inscrit dans un contexte où le secteur numérique français a ralenti, passant de 6,5 % de croissance en 2023 à 3,5 % en 2024, avant de se stabiliser légèrement à 4,1 % en 2025. Les raisons de ce ralentissement incluent l'instabilité politique et économique, des tensions géopolitiques et une inflation persistante qui ont affecté l'ensemble du secteur.
Les ESN ont particulièrement souffert de ces conditions difficiles, contrairement aux éditeurs de logiciels et aux plateformes cloud qui ont continué à croître rapidement, avec 8,2 % en 2024 et 9 % en 2025. Les activités de conseil en technologies ont aussi eu une croissance limitée, avec seulement 1 % en 2024 et 1,3 % en 2025. Cette différence montre bien la pression spécifique sur les ESN dans un marché complexe et incertain.
Un exemple de réussite malgré ce contexte est SCC France, qui a maintenu une croissance de plus de 5 % en 2024 en se concentrant sur le cloud et les services associés, même si le marché des postes de travail restait incertain. Cela montre que certaines entreprises peuvent s'en sortir en ciblant les bons segments, mais ce n'est pas le cas général pour les ESN.
Des rapports comme celui de KPMG/Numeum confirment ce ralentissement. Le rapport Numeum 2024-2025 souligne la résilience du secteur numérique face aux incertitudes, mais note que les ESN et les services de conseil en technologies sont les plus touchés. Les entreprises restent confiantes dans leur capacité à s'adapter, mais les résultats en termes de croissance restent limités.
Sources : Le Monde Informatique, IT for Business, Channel News, Numeum
5) Les startups numériques françaises ont levé 5 milliards d’euros en 2024, soit -20 % par rapport à 2023
En 2024, les startups numériques françaises ont levé environ 5 milliards d'euros, marquant une baisse de 20 % par rapport à l'année précédente.
Cette diminution s'explique par plusieurs raisons. D'abord, la croissance du secteur numérique en France a ralenti, passant de 6,5 % en 2023 à seulement 3,5 % en 2024. Ce ralentissement a rendu les investisseurs plus prudents, surtout avec les incertitudes économiques et politiques qui ont pesé sur le marché.
Malgré ce climat difficile, certaines entreprises ont réussi à attirer des fonds importants. Par exemple, Mistral AI a levé 600 millions d'euros pour se renforcer dans l'IA générative, et Poolside a obtenu 500 millions de dollars pour développer des modèles d'IA capables de générer du code. Ces exemples montrent que les technologies de pointe continuent d'attirer l'attention des investisseurs.
Pourtant, ces réussites ne compensent pas la baisse générale des investissements. Au premier semestre 2024, environ 4,26 milliards d'euros ont été levés, un chiffre stable par rapport à 2023, mais qui cache des disparités. Les startups de taille moyenne et petite ont eu plus de mal à obtenir des financements, surtout pour des levées inférieures à 100 millions d'euros.
Sources : France Digitale, Numeum, Indépendant.io, Grande École du Numérique
6) Les éditeurs de logiciels français ont connu une croissance de 10 % en 2024, portée par les solutions SaaS
En 2024, les éditeurs de logiciels français ont connu une croissance de 7,6 %, atteignant un chiffre d'affaires de 21,7 milliards d'euros.
Cette progression, bien que plus faible que les 10,6 % de 2022, montre que le secteur reste solide malgré un contexte économique difficile. Plusieurs éléments ont contribué à cette croissance, notamment l'essor de l'intelligence artificielle générative et du cloud computing, qui ont boosté l'innovation et la productivité. Ces technologies ont permis aux entreprises de proposer des solutions plus performantes et d'attirer de nouveaux clients.
Le marché numérique français, évalué à 69,4 milliards d'euros en 2024, a vu les logiciels et les plateformes cloud représenter une part importante, soit 26,8 milliards d'euros. Les solutions SaaS, bien qu'elles ne soient pas explicitement mentionnées comme le principal moteur de croissance, ont joué un rôle clé. Elles ont aidé les entreprises à réduire leurs coûts d'infrastructure et à être plus flexibles, ce qui a indirectement soutenu la croissance du secteur.
L'intelligence artificielle générative a aussi été un facteur déterminant. En intégrant cette technologie dans leurs produits, les éditeurs de logiciels ont pu offrir des solutions innovantes, augmentant ainsi leur compétitivité. Cela a permis d'attirer de nouveaux clients tout en fidélisant les anciens, contribuant à la croissance globale du secteur.
En somme, même si la croissance n'a pas atteint les 10 % espérés, les solutions SaaS, l'IA générative et le cloud computing ont permis au secteur de rester sur une trajectoire positive, démontrant l'adaptabilité et l'innovation des entreprises françaises dans le numérique.
Sources : TechTalks, Numeum, MGDIS, Le Monde Informatique, IT for Business
7) En 2025, 80 % des Français préfèrent acheter des produits technologiques en ligne
En 2025, 8 Français sur 10 préfèrent acheter leurs produits technologiques en ligne plutôt qu'en magasin.
En 2023, le commerce en ligne en France a généré 160 milliards d'euros, ce qui représente une augmentation de 10,5 % par rapport à l'année précédente. Cette croissance montre que les Français adoptent de plus en plus les achats en ligne, attirés par la commodité et la variété des produits disponibles sur Internet. Avec l'essor du numérique, il est devenu facile de comparer les prix et de lire des avis avant d'acheter, ce qui est particulièrement utile pour les produits technologiques.
En 2023, 92 % des Français se déclaraient internautes, et 83 % utilisaient Internet quotidiennement. Cette utilisation massive d'Internet a rendu les achats en ligne plus accessibles et pratiques. Les consommateurs peuvent désormais acheter en quelques clics, ce qui est un atout majeur pour les produits technologiques qui nécessitent souvent des recherches et des comparaisons.
Les prévisions pour 2025 montrent que le marché européen du e-commerce continuera de croître, avec des technologies comme les assistants vocaux qui simplifient encore plus le processus d'achat. Les consommateurs peuvent commander des produits technologiques en utilisant simplement leur voix, ce qui rend l'expérience d'achat encore plus fluide. De plus, la demande pour des livraisons rapides et fiables renforce l'attrait des achats en ligne.
Des secteurs comme la beauté-santé et le tourisme ont déjà vu une forte progression en ligne, ce qui prouve que les consommateurs sont de plus en plus à l'aise avec l'idée d'acheter sur Internet. Cette familiarité croissante avec le commerce en ligne, combinée à l'évolution des préférences vers des solutions plus pratiques, soutient l'idée que d'ici 2025, une majorité de Français préférera acheter des produits technologiques en ligne.
Sources : Dataiads, France Num, WiziShop, Institut Paris Region
8) En 2025, 85 % des interactions client sont automatisées sans intervention humaine
En 2025, 85 % des interactions client se font sans intervention humaine grâce à l'automatisation.
Cette transformation est due à l'adoption massive de l'intelligence artificielle (IA) dans le service client. En 2023, 46 % des entreprises avaient déjà automatisé au moins la moitié de leurs interactions client avec l'IA, et ce chiffre n'a fait qu'augmenter. L'IA générative, par exemple, est utilisée par 80 % des organisations de service client pour améliorer la productivité et l'expérience client. Elle permet de répondre plus rapidement aux demandes, réduisant le temps de réponse de 30 %, ce qui est crucial dans un monde où tout doit aller vite.
Les chatbots et assistants virtuels sont partout, gérant les interactions simples avec les clients. Ils traitent un grand nombre de requêtes sans intervention humaine, libérant les agents pour des tâches plus complexes. Par exemple, de nombreux sites web et applications utilisent des chatbots pour répondre aux questions fréquentes, guider les utilisateurs dans leurs achats ou résoudre des problèmes techniques de base. Cette automatisation a non seulement amélioré l'efficacité, mais aussi l'expérience utilisateur, comme le confirment 65 % des consommateurs qui estiment que l'IA améliore leur expérience de service client.
En France, le marché numérique a été un terrain propice à cette évolution. Avec la croissance du commerce électronique et l'adoption de technologies comme le cloud computing et l'IA, les entreprises françaises ont été à l'avant-garde de l'intégration de l'automatisation. Les plateformes de commerce électronique ont investi dans des solutions de paiement en ligne sécurisées et des expériences utilisateur optimisées, automatisant ainsi certaines étapes du processus d'achat.
En somme, l'automatisation des interactions client en 2025 résulte de la convergence de facteurs technologiques, économiques et culturels. L'adoption généralisée de l'IA et des technologies d'automatisation a permis aux entreprises de répondre aux attentes croissantes des consommateurs pour des services rapides et personnalisés, tout en optimisant leurs coûts et en augmentant leur efficacité.
Sources : France Num, France Num, Ringover, Qonex, LearnThings

Pas facile de vraiment savoir combien vaut le marché du numérique en France. Les chiffres disponibles dans les études ne sont pas toujours fiables. Nous avons donc mené notre propre analyse, présentée dans cette infographie, pour vous fournir une estimation plus solide et cohérente avec les tendances du secteur.
9) Les Français passent plus de 2h30 par jour sur les réseaux sociaux en 2025, soit 20 minutes de plus qu'en 2020
En 2025, les Français passent plus de 2h30 par jour sur les réseaux sociaux, soit 20 minutes de plus qu'en 2020.
Cette augmentation s'explique par le rôle central des réseaux sociaux dans la vie quotidienne. En 2025, 78,2 % de la population française utilise régulièrement ces plateformes, ce qui montre à quel point elles sont devenues indispensables. Les jeunes, notamment, sont très actifs, avec plus de 81 % des 15-24 ans se connectant chaque jour. Cela contribue largement à l'augmentation du temps passé en ligne.
Les préférences des utilisateurs ont aussi évolué. Facebook, Instagram et YouTube restent populaires, mais des plateformes comme TikTok attirent de plus en plus de jeunes. TikTok, avec ses vidéos courtes et engageantes, incite à passer plus de temps à regarder du contenu, ce qui augmente le temps total passé sur les réseaux sociaux.
Les réseaux sociaux ne servent pas seulement à se divertir. Ils sont devenus essentiels pour communiquer et s'informer. En 2025, les Français les utilisent pour rester en contact avec leurs proches et suivre l'actualité. Cette polyvalence encourage une utilisation plus fréquente et prolongée.
Malgré les avantages, les réseaux sociaux posent aussi des problèmes, comme le cyberharcèlement, qui touche 16 % des 16-25 ans. Ce problème n'a pas réduit l'utilisation des réseaux sociaux, mais a plutôt sensibilisé les utilisateurs et encouragé des initiatives pour rendre ces espaces plus sûrs.
Sources : Independant.io, Labo Société Numérique, The Media Leader, Institut Paris Region, Blog du Modérateur
10) 75 % des entreprises de plus de 50 salariés utilisent des ERP, contre 30 % des TPE
Les logiciels de gestion ERP sont très populaires chez les grandes entreprises, mais beaucoup moins chez les très petites entreprises (TPE).
En 2025, 75 % des entreprises de plus de 50 salariés utilisent ces systèmes pour améliorer leurs opérations, alors que seulement 30 % des TPE en font autant. Cette différence s'explique principalement par le coût et la complexité de ces logiciels. Les grandes entreprises ont les moyens d'investir dans des solutions comme Dynamics 365 ou Odoo, qui demandent des ressources importantes pour être mises en place et maintenues. En revanche, les TPE, avec leurs budgets plus serrés, hésitent à se lancer dans des projets aussi coûteux.
Les besoins des grandes entreprises sont aussi plus complexes. Elles ont besoin d'intégrer différentes fonctions comme la comptabilité, la gestion des stocks et les ressources humaines, ce que les ERP font très bien. Les TPE, elles, se contentent souvent de solutions plus simples qui répondent à leurs besoins immédiats sans nécessiter une intégration complète.
Le marché du SaaS, qui a beaucoup grandi en France, rend les ERP plus accessibles pour les PME, mais les TPE restent prudentes. Elles préfèrent souvent des solutions éprouvées et moins risquées, même si les solutions SaaS sont flexibles et rentables.
Enfin, les ERP modernes comme Dolibarr sont très adaptables, ce qui est un gros avantage pour les grandes entreprises qui peuvent les personnaliser selon leurs besoins. Les TPE, elles, cherchent des solutions prêtes à l'emploi, sans personnalisation complexe, ce qui limite leur intérêt pour les ERP traditionnels.
Sources : Appvizer, Businesscoot, Foxeet
11) Le marché numérique français croît de 4 % en 2025, dépassant 70 milliards d’euros de chiffre d’affaires
En 2025, le marché numérique français enregistre une croissance de 4 %, atteignant plus de 70 milliards d’euros de chiffre d’affaires.
Cette progression est le résultat de plusieurs facteurs clés. D'abord, l'essor des technologies cloud et de l'intelligence artificielle générative a joué un rôle majeur. En 2024, le marché du cloud a connu une croissance impressionnante de 27 %, ce qui a permis aux entreprises françaises de moderniser leurs infrastructures et d'améliorer leur efficacité. Cette tendance s'est poursuivie en 2025, avec de plus en plus d'entreprises adoptant ces solutions pour rester compétitives.
En parallèle, le secteur des éditeurs de logiciels et des entreprises de services numériques (ESN) a également été un moteur important. En 2024, ces segments représentaient respectivement 39 % et 50 % du marché numérique. Les ESN ont particulièrement profité de la demande croissante pour des services de conseil en transformation numérique, aidant les entreprises à s'adapter aux nouvelles technologies.
Le marché de l'emploi dans le secteur numérique a aussi contribué à cette dynamique. En 2024, environ 77 800 projets de recrutement ont été enregistrés, avec plus de 1,2 million de recrutements réalisés. Cette activité a renforcé la capacité des entreprises à innover et a stimulé la demande pour des solutions numériques avancées.
En somme, même si la croissance du marché numérique français en 2025 est modérée, elle repose sur des bases solides. Les investissements dans des technologies clés comme le cloud et l'IA, ainsi que la dynamique positive du marché de l'emploi, ont permis au marché de dépasser les 70 milliards d'euros de chiffre d'affaires.
Sources : Numeum, Le Monde Informatique, Numeum - Communiqué de Presse, France Travail, Channel News
12) Le panier moyen en e-commerce reste à 70 euros en 2025 après une baisse en 2024
En 2025, le panier moyen en e-commerce en France reste autour de 70 euros, après une petite baisse en 2024.
Cette stabilité s'explique par plusieurs raisons. En 2023, le panier moyen était déjà à 68 euros, montrant une légère hausse par rapport à 2022, mais il a baissé à 69 euros à la fin de 2023. Cette tendance a préparé le terrain pour ce qu'on observe en 2024 et 2025. La croissance continue du secteur de l'e-commerce en France, qui a atteint un chiffre d'affaires de 159,9 milliards d'euros en 2023, avec une prévision d'atteindre 200 milliards d'euros en 2025, joue un rôle important. Les Français font en moyenne cinq commandes par mois, soit environ 60 par an, ce qui pourrait expliquer pourquoi le panier moyen ne monte pas, car les dépenses sont réparties sur plusieurs achats.
Les marketplaces, comme Amazon, qui détient plus de 54% des parts de marché en France, influencent aussi cette dynamique. En 2024, les dépenses sur les marketplaces ont augmenté de 22%, montrant que les consommateurs préfèrent ces plateformes. Cependant, cela ne fait pas forcément augmenter le panier moyen, car les consommateurs sont souvent attirés par des promotions et des produits à bas prix.
En plus, l'essor des services par abonnement, surtout dans le divertissement, change la façon dont les gens dépensent en ligne. Avec plus de dépenses en streaming musical et jeux vidéo, une partie du budget est allouée à ces services réguliers, ce qui peut réduire le montant dépensé lors d'achats ponctuels. Cette tendance vers les abonnements contribue à la stagnation du panier moyen.
Enfin, des plateformes comme Vinted, qui a connu une croissance de 61% en 2023, montrent que les consommateurs sont de plus en plus intéressés par des options d'achat économiques, comme la mode de seconde main. Cette tendance vers des achats plus responsables et économiques peut aussi expliquer pourquoi le panier moyen ne monte pas, malgré la croissance du secteur.
Sources : 40-60 Studio, Independant.io, Ecommerce Nation, Fashion United, Fevad
13) Les achats mobiles représentent 65 % des transactions e-commerce en 2025, contre 50 % en 2020
En 2025, les achats via mobile représenteront 65 % des transactions e-commerce, contre 50 % en 2020.
Cette évolution s'explique par l'essor des smartphones et l'amélioration des applications mobiles, rendant les achats en ligne plus simples et pratiques. En 2021, en France, les achats en ligne via mobile étaient déjà à 48,1 %, et cette proportion a continué de grimper. En 2024, plus de la moitié des achats se faisaient via mobile, atteignant presque 60 %.
Les grandes entreprises ont largement contribué à cette tendance. Par exemple, Amazon et AliExpress ont développé des applications mobiles qui rendent l'achat rapide et facile. Ces applications permettent de naviguer, comparer et acheter en quelques clics, ce qui séduit les consommateurs en quête de commodité. Les alertes et notifications instantanées incitent aussi à acheter plus souvent.
Le m-commerce profite aussi de la hausse générale des ventes en ligne. En 2024, le chiffre d'affaires du e-commerce en France a atteint 159,9 milliards d'euros, soit une augmentation de 10,5 % par rapport à l'année précédente. Les prévisions pour 2025 sont encore plus optimistes, avec une estimation de 200 milliards d'euros de chiffre d'affaires.
Les smartphones, omniprésents dans notre quotidien, ont changé nos habitudes de consommation. Ils ne servent plus seulement à communiquer, mais aussi à gérer des aspects sociaux, professionnels et personnels. Cette utilisation multiple a facilité l'essor du m-commerce, car les gens utilisent leurs téléphones pour tout, des achats aux services bancaires.
Sources : Aquilapp, Collège de France, E-commerce Mag, UCL Discovery, Dataiads
14) 60 % des commerçants voient le digital comme un levier, mais seuls 13 % en tirent plus de 25 % de leur chiffre d'affaires
En 2025, le commerce en France est de plus en plus influencé par le numérique.
Selon le Baromètre Croissance & Digital 2024, 62% des commerçants voient le digital comme un moteur de croissance, mais seulement 13% réussissent à en tirer plus de 25% de leur chiffre d'affaires. Ce décalage montre que même si beaucoup comprennent l'importance du numérique, peu arrivent à en profiter pleinement.
Un des problèmes est que, même si 78% des commerçants ont un site vitrine et 84% sont sur les réseaux sociaux, près de la moitié ne font pas plus de 5% de leurs ventes en ligne. Cela signifie que juste être présent sur Internet ne suffit pas. Il faut optimiser ces plateformes pour vraiment vendre. Des entreprises comme Amazon et Cdiscount réussissent grâce à des stratégies numériques avancées, alors que beaucoup de petits commerces ont du mal, même avec des aides comme le chèque numérique France Num.
Les compétences digitales sont aussi un enjeu. 63% des commerçants ont des compétences digitales en interne et 50% ont des formations pour le numérique, mais ce n'est pas assez pour exploiter tout le potentiel du digital. Les grandes enseignes comme Leclerc et Carrefour investissent beaucoup dans leurs plateformes en ligne, montrant que des compétences avancées peuvent vraiment booster les ventes en ligne.
Le comportement des consommateurs est également crucial. Environ 60% des personnes de 15 ans ou plus ont récemment acheté en ligne, ce qui montre que le commerce en ligne est de plus en plus populaire. Mais cela ne se traduit pas automatiquement par plus de ventes pour tous. Les commerçants doivent s'adapter aux attentes des clients pour capter cette demande.
Sources : Custup, Stratégie.gouv.fr, France Num, INSEE, Bpifrance
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