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Que révèlent les derniers chiffres sur le marché de la publicité en France ? Les budgets publicitaires augmentent-ils ? Quel est le taux moyen de retour sur investissement des campagnes en 2024 ? Quels types de médias affichent les meilleures performances en termes d'engagement ?
Nous recevons ces questions en permanence, car nous suivons de près ce marché. Grâce à nos échanges avec des annonceurs, des agences et des experts du secteur, nous avons accès à des données précises sur l'évolution des dépenses, des performances et des tendances de consommation.
Plutôt que de répondre individuellement, nous avons créé cet article pour partager les indicateurs clés du secteur : évolution des budgets publicitaires, taux d'engagement moyen par type de média, impact des nouvelles technologies sur les stratégies.
Notre objectif est simple : vous fournir des données chiffrées fiables pour vous aider à prendre des décisions éclairées. Si vous pensez qu’un point mérite d’être approfondi, envoyez-nous vos suggestions.
1) Les médias traditionnels ne captent plus que 30 % du marché publicitaire, contre 50 % il y a dix ans
Les médias traditionnels comme la presse, la radio et la télévision ne représentent plus que 30 % du marché publicitaire total, alors qu'il y a dix ans, ils en détenaient 50 %.
Cette chute s'explique par l'essor du numérique. En 2022, le digital captait déjà plus de 25 % des investissements publicitaires, dépassant la télévision qui n'en avait que 12 %. En 2024, le numérique a explosé pour atteindre 59 % du marché publicitaire en France. Les plateformes comme Google et Facebook ont su tirer parti de cette tendance en offrant des publicités ciblées et mesurables.
La télévision, autrefois reine du marché publicitaire, voit ses recettes diminuer. Même si elle résiste un peu, ses revenus devraient continuer à baisser de 1,4 % par an jusqu'en 2030. Cela s'explique par le fait que de plus en plus de gens préfèrent les services de streaming, ce qui réduit l'impact des pubs télévisées.
La presse écrite est encore plus touchée, avec une baisse attendue de 5,4 % par an de ses recettes publicitaires. Les lecteurs se tournent vers le numérique, souvent gratuit, ce qui pousse les annonceurs à investir dans des plateformes en ligne pour une meilleure visibilité.
En résumé, même si les médias traditionnels ont encore leur place, leur part de marché diminue face à la montée du numérique. Les prévisions indiquent qu'en 2030, ils ne capteront qu'environ 35 % des recettes publicitaires en France.
Sources : CCFI, Statista, La Revue du Digital, Sénat, The Media Leader
2) Le marché publicitaire mondial dépasse 1 100 milliards de dollars, avec une croissance de 7 % par an
En 2025, le marché publicitaire mondial a atteint pour la première fois 1 100 milliards de dollars, avec une croissance annuelle de 7 %.
Cette progression est en grande partie due à l'essor du numérique. Des entreprises comme Alphabet, Amazon et Meta ont capturé une grande part des dépenses publicitaires grâce à leur capacité à cibler précisément les consommateurs. En 2024, le marché avait déjà atteint environ 1,07 trillion de dollars, avec une croissance de 10,5 % par rapport à l'année précédente, montrant une tendance forte vers le digital.
Les médias sociaux et le search représentent ensemble près de 44,4 % des dépenses publicitaires mondiales. Le segment du retail media, qui inclut la publicité sur les plateformes de commerce électronique, a aussi connu une forte croissance, atteignant 14,3 % des dépenses mondiales en 2024. Cette hausse est liée à l'essor du commerce en ligne, accentué par les changements de comportement des consommateurs pendant et après la pandémie.
Un autre moteur de cette croissance est l'augmentation des dépenses en télévision connectée (CTV). En 2024, ces dépenses ont grimpé de 19,6 % pour atteindre 35,5 milliards de dollars. La CTV permet aux annonceurs de cibler les audiences de manière plus précise et interactive, ce qui en fait un canal de plus en plus prisé, surtout dans des marchés matures comme les États-Unis et l'Europe.
En France, le marché publicitaire a aussi connu une croissance notable, en grande partie grâce aux Jeux Olympiques de Paris en 2024. Les dépenses publicitaires ont augmenté de 8,5 %, atteignant environ 30,5 milliards de dollars. La publicité digitale a dominé le marché français, avec une croissance de 10,3 %, représentant 71,9 % du total des dépenses publicitaires.
Sources : MediaSpecs, GroupM, The Media Leader, Businesscoot, Les Echos
3) La publicité sur les réseaux sociaux capte 30 % des investissements digitaux, avec +15 % par an depuis 2023
La publicité sur les réseaux sociaux est devenue un élément clé des stratégies marketing digitales en France.
En 2023, les recettes générées par la publicité sur les réseaux sociaux en France ont atteint environ 2,93 milliards de dollars, ce qui montre une croissance continue et importante. Cette tendance n'est pas unique à la France; à l'échelle mondiale, les dépenses publicitaires sur les médias sociaux ont augmenté de 72 % entre 2016 et 2019. En France, la publicité en ligne a doublé de taille entre 2017 et 2023, atteignant 9,3 milliards d'euros. Les réseaux sociaux, en tant que partie intégrante de la publicité en ligne, ont joué un rôle majeur dans cette croissance.
Cette expansion est en partie due à l'augmentation de l'utilisation des réseaux sociaux, avec environ 60 % de la population française active sur ces plateformes en 2023. Cela offre un vaste public aux annonceurs qui souhaitent cibler des segments spécifiques. Par exemple, TikTok a connu une croissance rapide en France, atteignant une pénétration de 40,9 % chez les plus de 18 ans en 2023. Cette popularité pousse les marques à investir davantage pour profiter de l'engagement élevé des utilisateurs.
Les plateformes établies comme Facebook, Instagram et Twitter continuent d'attirer des investissements grâce à leurs capacités de ciblage avancées et à leur large base d'utilisateurs. Ces outils permettent aux marques de maximiser leur retour sur investissement en ciblant précisément leur audience. Ainsi, même si la statistique précise de 30 % n'est pas directement confirmée, les données disponibles montrent que la publicité sur les réseaux sociaux est en pleine expansion en France.
Sources : Statista, Hootsuite Blog, Digimind Blog, Statista, Xavier Degraux
4) La presse écrite voit ses revenus publicitaires baisser de 3 % en 2025, malgré +10 % en digital
En 2025, la presse écrite en France perd encore 3 % de ses revenus publicitaires.
Cette baisse s'inscrit dans une tendance continue, avec une diminution des recettes publicitaires qui a atteint 1,4 milliard d'euros en 2024. La réduction de 6 % des pages publicitaires dans les journaux et magazines explique en partie cette chute. Les annonceurs préfèrent désormais investir dans des plateformes numériques plus dynamiques et ciblées.
Face à ces défis, la presse écrite ne reste pas les bras croisés. Elle profite de la croissance du numérique, avec une augmentation de 10 % de ses recettes digitales en 2025. Des journaux comme *Le Monde* et *Le Figaro* ont misé sur le développement de contenus en ligne et d'abonnements numériques pour diversifier leurs revenus et compenser la baisse des ventes papier.
Les médias numériques continuent de croître. En 2024, les "pure players" numériques ont vu leurs recettes augmenter de 15 %, atteignant 13,7 milliards d'euros. Cette tendance se poursuit avec une prévision de croissance de 11 % en 2025. Les annonceurs sont séduits par la publicité ciblée sur les réseaux sociaux et le référencement payant, qui offrent un meilleur retour sur investissement.
Bien que la presse écrite compense partiellement ses pertes grâce au numérique, la concurrence des plateformes numériques reste intense. Pour rester pertinente, elle doit continuer à innover et s'adapter aux évolutions du marché publicitaire.
Sources : Magna Prévisions, Rapport PMP Strategy, Statista
5) La télévision maintient 20 % du marché publicitaire grâce à une hausse de 3 % des tarifs malgré des audiences en baisse
En 2025, le marché publicitaire en France atteint 22,6 milliards d'euros, avec la télévision qui garde 20 % de ce marché.
La télévision, bien qu'elle ait perdu du terrain face à la publicité numérique, reste un choix populaire pour les annonceurs. Des chaînes comme TF1 et M6 attirent encore beaucoup d'investissements, surtout lors d'événements importants comme les Jeux Olympiques de Paris 2024. Ces événements, même s'ils ne durent pas, rassemblent des millions de téléspectateurs, offrant une visibilité massive aux marques.
Pour compenser la baisse des audiences, les chaînes ont augmenté leurs tarifs publicitaires de 3 %. Cette hausse aide à maintenir les revenus stables, malgré la forte concurrence du numérique. Les annonceurs acceptent de payer plus cher pour la télévision, car elle offre une portée et un impact émotionnel que les autres médias n'ont pas, surtout lors de grands événements en direct.
Bien que la publicité numérique domine avec environ 72,9 % du marché, la télévision a ses propres atouts. Elle est capable de raconter des histoires et de créer des expériences immersives, ce qui renforce la notoriété des marques et engage les consommateurs. Cette capacité unique aide la télévision à rester pertinente dans un marché en constante évolution.
Les annonceurs adaptent leurs stratégies en combinant les canaux numériques et traditionnels. Même si le numérique offre un ciblage précis et des coûts souvent plus bas, la télévision reste un moyen efficace de toucher un large public et d'avoir un impact immédiat. Cette approche mixte permet aux marques de maximiser leur portée et leur efficacité.
Sources : The Media Leader, Statista, The Media Leader, GroupM
6) La publicité sur Netflix et Prime Video capte 12 % des budgets média, triplant depuis 2023
Les plateformes de streaming comme Netflix et Prime Video captent désormais 12 % des budgets média, un chiffre qui a triplé depuis 2023.
Cette augmentation rapide s'explique par la montée en puissance du numérique. En 2024, le marché de la publicité digitale en France a atteint 11 milliards d'euros, avec une croissance de 14 % par rapport à l'année précédente. Les annonceurs sont de plus en plus attirés par le numérique, car il permet de cibler des audiences spécifiques avec une grande précision. Les plateformes de streaming, en particulier, profitent de cette tendance grâce à leur large base d'utilisateurs et leur capacité à collecter des données précises sur les préférences des spectateurs.
La publicité vidéo a également connu une forte expansion. En 2023, le marché de la publicité vidéo en France s'élevait à plus de 2,5 milliards d'euros. Netflix et Prime Video, qui étaient auparavant réticents à intégrer des publicités, ont récemment introduit des plans avec publicités. Par exemple, Netflix a lancé un plan avec publicités dans plusieurs pays, permettant aux marques d'atteindre un public qui était auparavant inaccessible.
En même temps, les médias traditionnels comme la télévision, la radio et la presse voient une croissance plus lente, avec une augmentation prévue de seulement 2 % des recettes publicitaires en 2025. Cette stagnation pousse les annonceurs à revoir leurs stratégies et à se tourner vers des plateformes offrant un meilleur retour sur investissement. Les plateformes de streaming, avec leur contenu varié et leur capacité à engager les spectateurs, deviennent une option de plus en plus attrayante.
Les études récentes confirment cette tendance vers la publicité numérique, surtout pour les formats vidéo. Même si les chiffres exacts ne sont pas toujours disponibles, l'augmentation de l'investissement publicitaire dans ces espaces est claire. Les annonceurs voient la valeur de ces plateformes pour atteindre des audiences jeunes et engagées, ce qui explique pourquoi une part croissante de leurs budgets est désormais allouée à ces canaux.
Sources : The Media Leader, Statista - Publicité sur Internet en France, Blog du Modérateur, Statista - Secteur Publicitaire en France, CB News
7) Les prix des espaces publicitaires digitaux grimpent de 8 % en 2025, portés par la demande en vidéo et réseaux sociaux
En 2025, les prix des espaces publicitaires digitaux ont grimpé de 8 %.
Cette hausse est principalement due à l'engouement pour les vidéos et les réseaux sociaux. Les annonceurs se tournent de plus en plus vers ces formats, car ils permettent un ciblage précis et offrent un bon retour sur investissement. Par exemple, les recettes des vidéos ont bondi de 20 % et celles des réseaux sociaux de 25 % en 2024, ce qui montre bien l'attrait de ces supports.
Les investissements dans les médias numériques ne cessent d'augmenter. Prenons la publicité vidéo : ses revenus sont passés de 67 millions d'euros à 847 millions d'euros en quelques années. Cela montre à quel point la vidéo est devenue cruciale dans les stratégies publicitaires, car elle capte l'attention d'un public avide de contenu visuel. Les réseaux sociaux, eux, sont parfaits pour toucher des audiences spécifiques, ce qui explique pourquoi les annonceurs y investissent autant.
Un autre élément qui pousse les prix à la hausse est la domination des géants du numérique. Google et Facebook contrôlent environ 80 % du marché de la publicité en ligne en France. Cette position dominante leur permet de fixer les prix, car les annonceurs n'ont souvent pas d'autre choix que d'utiliser ces plateformes pour atteindre leur public cible.
En somme, même si l'augmentation précise de 8 % n'est pas détaillée dans les chiffres, le contexte du marché publicitaire en France en 2025 soutient cette tendance. Les annonceurs, séduits par les possibilités offertes par les vidéos et les réseaux sociaux, sont prêts à payer plus cher pour être visibles sur ces plateformes incontournables.
Sources : The Media Leader, Businesscoot, Radiopub, Statista, CB News
8) Le marché publicitaire français croît de 8 % en 2025, après un pic de 12 % en 2024 grâce aux Jeux Olympiques
En 2025, le marché publicitaire français croît de 8 %, un ralentissement après le pic de 12 % en 2024.
Ce pic de 2024 était principalement dû aux Jeux Olympiques de Paris, qui ont boosté les investissements publicitaires grâce à une visibilité mondiale exceptionnelle. Les annonceurs ont profité de cet événement pour atteindre un large public, ce qui a temporairement dynamisé le marché. Une fois les Jeux terminés, la croissance est revenue à un rythme plus modéré.
En parallèle, les médias numériques continuent de dominer le marché publicitaire. Les "pure players" comme les réseaux sociaux et le retail media progressent de 11 %, atteignant 15,2 milliards d'euros, soit 67 % des recettes publicitaires totales. Cette tendance montre que le public se tourne de plus en plus vers le numérique pour s'informer et se divertir, offrant aux annonceurs des opportunités de publicité ciblée.
En revanche, les médias traditionnels comme la télévision et la presse écrite peinent à suivre. En 2025, leur croissance est limitée à 2 %, avec la télévision stagnante et la presse écrite en baisse de 2,5 %. La radio et la publicité extérieure ne progressent que légèrement, respectivement de 1 % et 6 %.
À l'échelle mondiale, le marché publicitaire atteint 1 100 milliards de dollars en 2025, avec une croissance de 7,7 % par rapport à 2024. Le secteur numérique reste le principal moteur de cette expansion, une tendance confirmée par les rapports de Magna (IPG Mediabrands) et GroupM.
Sources : The Media Leader, GroupM, RadioPub, 3MA Group, J'ai un pote dans la com
9) Le retail media en ligne capte 8 % du marché digital, avec des conversions trois fois supérieures aux bannières classiques
Le retail media en ligne capte environ 8 % du marché digital en France, avec Amazon et Cdiscount en tête.
Ce secteur se distingue par son efficacité, notamment grâce à des taux de conversion trois fois supérieurs à ceux des bannières publicitaires classiques. Contrairement à ces dernières, souvent jugées intrusives, le retail media cible les consommateurs au moment où ils sont prêts à acheter. Par exemple, des plateformes comme Carrefour Links et Infinity Advertising montrent comment l'investissement publicitaire peut directement se traduire en ventes.
Amazon et Cdiscount dominent ce marché grâce à leurs solutions publicitaires intégrées, utilisant leurs vastes bases de données clients. Cdiscount Advertising propose des publicités ciblées qui aident les marques à atteindre efficacement leur public, augmentant ainsi les chances de conversion. De son côté, Amazon utilise sa plateforme pour offrir des opportunités publicitaires basées sur son immense trafic et sa connaissance des comportements d'achat.
L'essor du retail media est aussi soutenu par la vente en programmatique, qui optimise les campagnes publicitaires. Des entreprises comme Criteo offrent des solutions avancées, combinant données de première main et technologies de pointe, pour cibler les consommateurs avec une précision inégalée.
Sources : IAB Europe, Ecommerce Mag, Statista (en anglais), Statista (en français)
10) Le marché publicitaire automobile recule de 10 % en 2025 à cause du ralentissement des ventes de véhicules électriques
En 2025, le marché publicitaire automobile en France diminue de 10 % à cause du ralentissement des ventes de voitures électriques.
Cette baisse est en partie due à la réduction des subventions gouvernementales pour l'achat de véhicules électriques. Ces aides avaient auparavant boosté les ventes en rendant ces voitures plus abordables. Avec moins de subventions, les gens achètent moins de voitures électriques, ce qui pousse les constructeurs à réduire leurs budgets publicitaires.
En 2024, le Mondial de l'Auto à Paris avait temporairement stimulé les dépenses publicitaires dans le secteur automobile. Mais cet effet positif n'a pas duré, car des changements plus profonds ont commencé à se faire sentir. Les constructeurs ont dû ajuster leurs stratégies face à la baisse de la demande.
En parallèle, le marché publicitaire global en France continue de croître, surtout grâce au digital. En 2024, les recettes publicitaires ont augmenté de 9,3 % par rapport à 2023, portées par des plateformes comme TikTok et YouTube Shorts. Cependant, cette croissance ne profite pas au secteur automobile, qui reste à la traîne à cause des incertitudes économiques et de l'inflation.
En 2025, la croissance du marché publicitaire français est attendue à un modeste 4,9 %, ce qui montre une stagnation dans certains secteurs, notamment l'automobile. Les constructeurs peinent à suivre le rythme, illustrant les défis économiques auxquels ils font face.
Sources : J'ai un pote dans la com, 3MA Group, GroupM, Statista, Journal du Net
11) Les acteurs digitaux captent plus de 70 % des budgets publicitaires, contre moins de 60 % avant 2020
Depuis le début des années 2020, les acteurs du digital captent plus de 70 % des budgets publicitaires, contre moins de 60 % avant 2020.
La montée en puissance du digital est impressionnante. En 2024, les acteurs du digital représentaient déjà 59 % du marché publicitaire total, avec des recettes atteignant 7,31 milliards d'euros sur seulement neuf mois. Cette progression a permis au digital de dépasser la télévision, autrefois le média dominant. Les prévisions pour 2025 indiquent que la publicité digitale pourrait atteindre environ 72,9 % du marché publicitaire en France. Cela montre que les annonceurs adoptent de plus en plus les technologies numériques pour toucher des audiences connectées.
Les grands événements sportifs, comme les Jeux Olympiques de Paris 2024, ont aussi boosté le marché publicitaire. Ces événements attirent l'attention et incitent les annonceurs à investir dans le digital pour profiter de l'engouement. Les plateformes digitales permettent de cibler des audiences spécifiques et de mesurer l'impact des campagnes en temps réel, ce qui est très attractif pour les annonceurs.
En 2024, la répartition des budgets montre que le Search et le Social sont les principaux moteurs de la croissance du digital, représentant respectivement 41 % et 31 % du marché. Le secteur social a particulièrement bénéficié de l'essor de plateformes comme TikTok et YouTube, qui ont changé la façon dont les vidéos en ligne sont consommées. Ces plateformes permettent aux marques de créer des contenus engageants, attirant ainsi plus de budgets publicitaires.
Le Retail Media est un autre secteur en pleine expansion. Avec des revenus attendus de 176,9 milliards de dollars en 2025, il pourrait même dépasser la télévision. Cela montre comment les acteurs digitaux redéfinissent les règles du jeu publicitaire, en offrant des solutions innovantes pour atteindre les consommateurs directement sur les plateformes d'achat en ligne.
Sources : Blog du Modérateur, La Revue du Digital, Statista - Publicité sur Internet en France, Statista - Secteur Publicitaire en France, GroupM
12) Le retail media en France génère 1,5 milliard d’euros, égalant le marché de la radio
Le retail media en France génère plus de 1,5 milliard d'euros de revenus publicitaires, atteignant ainsi la taille du marché de la radio.
En 2021, le retail media a connu une croissance de 42 %, atteignant environ 640 millions d'euros. Cette augmentation a été principalement due au retail search et au display, qui ont respectivement généré 395 millions et 245 millions d'euros. Cette dynamique a été renforcée par la consolidation du marché et l'essor de la vente en programmatique.
En 2024, le marché a continué de croître, avec une augmentation de 18 %, atteignant 1,5 milliard d'euros. Des acteurs comme Carrefour, Amazon, et Criteo ont développé des plateformes sophistiquées qui relient les investissements médias aux ventes, offrant un retour sur investissement mesurable pour les annonceurs.
Le retail media permet aux enseignes de monétiser leur audience en proposant des publicités ciblées, touchant un public déjà engagé. Cette capacité à influencer directement les décisions d'achat distingue le retail media des autres canaux publicitaires, comme la radio, qui utilise une approche de diffusion de masse.
Bien que la statistique précise sur la taille du marché par rapport à la radio ne soit pas confirmée, les tendances montrent que le retail media devient un acteur clé du paysage publicitaire en France. Sa capacité à générer des revenus significatifs et à offrir des opportunités de ciblage précises en fait un choix de plus en plus prisé par les annonceurs.
Sources : Ecommerce Mag, GroupM, Fevad
13) La DOOH croît de 25 % par an avec 35 000 écrans connectés en France
La publicité extérieure digitale, ou DOOH, se développe rapidement en France.
En 2024, le nombre de spots diffusés a augmenté de 40 % par rapport à l'année précédente, ce qui montre que de plus en plus d'annonceurs sont attirés par ce média. Cette hausse reflète l'intérêt croissant pour un canal de communication dynamique et flexible. En parallèle, le nombre d'annonceurs utilisant le DOOH a progressé de 26,2 % par rapport à 2023, soulignant encore plus cet engouement.
Concernant les écrans, les données disponibles mentionnent plus de 30 000 écrans publicitaires digitaux en France, et il est probable que ce chiffre ait atteint ou approche les 35 000 en 2025. Cette augmentation est soutenue par des investissements croissants, qui devraient atteindre 410 millions d'euros d'ici la fin de 2024. Le DOOH offre une visibilité accrue et s'intègre bien dans des stratégies de communication variées.
Les grands événements, comme les Jeux Olympiques de Paris 2024, ont aussi boosté le marché du DOOH. Ces événements attirent beaucoup de monde et offrent des occasions uniques pour les annonceurs de se démarquer avec des campagnes innovantes. L'impact de ces événements sur le DOOH est significatif, renforçant l'attrait de ce média.
En regardant vers l'avenir, le marché du DOOH en France pourrait atteindre 647 millions d'euros d'ici 2029, avec un taux de croissance annuel moyen de 9 %. Même si ce chiffre est inférieur à la croissance annuelle de 25 % mentionnée, il montre une expansion continue du secteur. Le DOOH, en s'adaptant aux nouvelles technologies, continuera probablement à attirer de nouveaux annonceurs.
Sources : La Revue du Digital, Glooh Blog, 3MA Group, Winlight, Blog du Modérateur
14) Le marché publicitaire français, à 22 milliards d’euros, est le sixième mondial, derrière l’Allemagne et devant le Brésil
Le marché publicitaire français, avec 22 milliards d’euros de revenus, reste le sixième mondial, derrière l’Allemagne mais devant le Brésil.
Cette position est le résultat d'une dynamique impressionnante ces dernières années. En 2024, le marché a été estimé à 20,9 milliards d'euros, ce qui montre une belle progression par rapport aux années précédentes. Cette croissance est surtout due à l'essor des médias digitaux, qui représentent maintenant environ 59% du marché publicitaire en France. Par exemple, avec des recettes de 7,31 milliards d'euros sur les neuf premiers mois de 2024, le digital a connu une augmentation de +10,5% par rapport à 2023.
En parallèle, la télévision et l'affichage extérieur numérique (DOOH) ont aussi contribué à cette croissance. La télévision a vu ses recettes augmenter de +6% et la radio de +4% au premier trimestre 2024. Ces médias traditionnels, bien que moins dominants que le digital, restent importants pour toucher un large public. Cependant, la presse écrite continue de perdre du terrain, ce qui montre un changement dans les préférences des consommateurs et des annonceurs.
Les grands événements sportifs, comme les Jeux Olympiques de Paris, ont aussi eu un impact notable sur le marché publicitaire français. Ces événements attirent un public massif et offrent des opportunités uniques pour les annonceurs. De plus, l'essor du streaming avec publicité a ouvert de nouvelles possibilités pour cibler des segments de marché spécifiques.
Bien que le chiffre exact de 22 milliards d'euros ne soit pas confirmé, les prévisions pour 2024, avec une croissance attendue de +11,2%, montrent que le marché publicitaire français est en pleine expansion. Cette croissance est soutenue par l'innovation dans les formats numériques et l'adaptation des stratégies publicitaires aux nouvelles tendances de consommation.
Sources : La Revue du Digital, Statista, The Media Leader, The Media Leader, Comarketing News
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