Et si vous vous lanciez sur le marché de la transition énergétique?

Nous avons des ressources adaptées à ce marché.

12 stats sur le marché de la transition énergétique en 2025

Cet article a été écrit par un expert qui a conçu les business plans propres à cette industrie

business plan

Nous avons plein de ressources à vous proposer pour votre projet d'entreprise

Que révèlent les derniers chiffres sur le marché de la transition énergétique en France ? Les coûts des technologies renouvelables et de l'infrastructure augmentent-ils ? Quel est le taux moyen de croissance des énergies renouvelables en 2024 ? Quels types de projets affichent les meilleures performances en termes de rentabilité ?

Nous recevons ces questions en permanence, car nous suivons de près ce marché. Grâce à nos échanges avec des experts en énergie, des consultants et des investisseurs, nous avons accès à des données précises sur l’évolution des coûts, des marges et des tendances de consommation énergétique.

Plutôt que de répondre individuellement, nous avons créé cet article pour partager les indicateurs clés du secteur : évolution des prix des technologies vertes, taux d'adoption moyen par type d'énergie, impact des nouvelles réglementations sur les marges.

Notre objectif est simple : vous fournir des données chiffrées fiables pour vous aider à prendre des décisions éclairées. Si vous pensez qu’un point mérite d’être approfondi, envoyez-nous vos suggestions.

Qui est l'auteur de ce contenu ?

L'équipe de Modeles de Business Plan

Une équipe de financiers, consultants et rédacteurs

Nous sommes une équipe d’experts en finance, de consultants, d’analystes de marché et de rédacteurs spécialisés, dédiés à accompagner les nouveaux entrepreneurs dans la création de leur entreprise. Nous vous aidons à éviter les erreurs en vous fournissant des business plans détaillés, des études de marché précises et des prévisions financières fiables, pour maximiser vos chances de succès dès le départ, et en particulier sur le marché de la transition énergétique. Si vous voulez en savoir plus sur nous, vous pouvez consulter notre page de présentation.

Comment nous avons créé ce contenu 🔎📝

Chez Modeles de Business Plan, nous sommes assez familiers avec le marché de la transition énergétique en France, nous analysons quotidiennement les tendances et dynamiques du marché. Nous ne nous contentons pas de rapports et d’analyses ; nous échangeons chaque jour avec des experts locaux – entrepreneurs, investisseurs et acteurs clés du secteur. Ces interactions directes nous permettent de mieux comprendre ce qu'il se passe sur le marché.

Pour créer ce contenu, on a d’abord puisé dans nos échanges et nos propres observations. Mais on ne s’est pas arrêtés là. Pour s’assurer que nos chiffres soient fiables, on a aussi creusé du côté de sources sérieuses et reconnues comme les Statistiques Développement Durable, le Sénat, et Ecologie.gouv.fr (pour ne citer qu'elles).

On ne partage que des chiffres qu'on peut prouver avec des sources fiables, du contexte solide et des infos claires.

Si les données manquent de crédibilité ou de contexte, on les laisse de côté. Pas question de vous donner des chiffres au hasard sans fondement. Notre but ici est de vous offrir une analyse complète et fiable du marché de la restauration, pas juste une avalanche de statistiques.

Toutes nos sources sont indiquées en toute transparence, pour que vous puissiez les explorer par vous-même.

On utilise aussi un peu d’IA, mais uniquement pour la rédaction. Cela nous aide à rendre les explications plus claires et fluides. La lecture est alors plus agréable pour vous.

Vous verrez aussi des infographies sur mesure qui résument et mettent en image les tendances clés, rendant les infos complexes plus digestes et percutantes. On espère qu’elles vous plairont ! Toutes les autres illustrations ont été créées en interne et ajoutées à la main.

Si vous pensez que nous aurions pu creuser certains points, n’hésitez pas à nous le faire savoir, nous vous répondrons sous 24 heures.

1) 60 000 installations solaires domestiques ont été raccordées au réseau au troisième trimestre 2024, un record en dix ans

En 2024, le secteur de l'énergie solaire en France a connu une croissance impressionnante, avec plus de 60 000 installations solaires domestiques raccordées au réseau au troisième trimestre, un record depuis dix ans.

Cette dynamique s'explique par une augmentation notable de la production d'électricité solaire, qui a atteint 21,1 TWh au cours des trois premiers trimestres de 2024, soit une hausse de 9 % par rapport à 2023. Les ménages français adoptent de plus en plus les technologies solaires, motivés par les économies sur leurs factures d'électricité et la réduction de leur dépendance aux énergies fossiles. En effet, le nombre total d'installations photovoltaïques en autoconsommation individuelle a grimpé à environ 618 000 au 30 septembre 2024, affichant une croissance de 60 % par rapport à l'année précédente.

Le segment des installations domestiques a particulièrement bénéficié de cette tendance. Par exemple, 232 MW ont été raccordés au deuxième trimestre 2024 pour les installations de moins de 9 kW, montrant une progression continue. Les politiques publiques, comme le Crédit Impôt Investissement Industrie Verte (C3IV), jouent un rôle crucial en encourageant l'innovation et l'adoption des énergies renouvelables.

La transition énergétique en France, visant 33 % d'énergies renouvelables dans la consommation finale brute d'énergie d'ici 2030, a également stimulé le secteur solaire. Les rapports de France Territoire Solaire et les statistiques du Développement Durable soulignent l'importance croissante de l'électricité solaire dans la consommation nationale, ce qui a probablement contribué à ce nombre record d'installations solaires domestiques.

Sources : France Territoire Solaire, Statistiques Développement Durable, Effy, ABGI France, Tableau de Bord Solaire Photovoltaïque

2) La production hydroélectrique de 2024 couvre 15 % des besoins électriques, un record depuis 2013

En 2024, la production hydroélectrique en France a atteint son plus haut niveau depuis 2013, couvrant environ 15 % des besoins électriques nationaux.

Cette performance est due à des conditions climatiques favorables et à une stratégie énergétique bien pensée. Au premier semestre 2024, la production a atteint 41 TWh, soit une augmentation de 37 % par rapport à 2023. Les précipitations abondantes de l'hiver et du printemps ont permis de remplir les barrages, optimisant ainsi la production d'énergie.

La France, bien que dominée par l'énergie nucléaire, cherche à diversifier ses sources d'énergie. En 2023, l'hydroélectricité représentait 40 % de la production brute d'électricité renouvelable. En 2024, son importance a encore augmenté, aidant à répondre à la demande croissante d'électricité. La France a même enregistré un record d'exportations nettes d'électricité, atteignant 42 TWh au premier semestre 2024.

La transition énergétique, guidée par la Loi Énergie Climat de 2019, vise à réduire la consommation d'énergies fossiles. Dans ce cadre, l'hydroélectricité est une solution clé pour intégrer plus d'énergies renouvelables. Elle offre la flexibilité nécessaire pour compenser les fluctuations des autres sources comme l'éolien et le solaire.

Le bilan semestriel de RTE a mis en lumière la performance exceptionnelle de l'hydroélectricité en 2024, soulignant son rôle central dans le mix énergétique français. Cette source d'énergie aide à réduire les émissions de gaz à effet de serre et renforce l'indépendance énergétique de la France.

Sources : Atoo Énergie, Ohm Énergie, Statistiques Développement Durable - Électricité, Sénat, Statistiques Développement Durable - Hydraulique Renouvelable

changements habitudes marché de la transition énergétique

Si vous débutez une entreprise sur le marché de la transition énergétique, mieux vaut connaître les nouvelles habitudes des consommateurs. Voici une infographie, que nous avons réalisé, qui vous en donne un aperçu clair.

3) Le nucléaire a généré 70 % de l’électricité en France en 2024, après des années de maintenance intensive

En 2024, le nucléaire a produit près de 70 % de l'électricité en France, marquant un retour en force après des années de maintenance intensive.

Cette performance est due à plusieurs facteurs qui ont boosté la production nucléaire. La production a atteint 361,7 TWh, soit une hausse de 12,9 % par rapport à l'année précédente. Cette augmentation est surtout grâce à une meilleure gestion des arrêts de maintenance et à la résolution des problèmes de corrosion qui freinaient la production. Ces améliorations ont permis d'exploiter au maximum les réacteurs existants.

Le parc nucléaire français a aussi bénéficié de projets de modernisation. Par exemple, le réacteur EPR de Flamanville, lancé en mai 2024, est le plus puissant de France et peut alimenter près de trois millions de foyers. Cela montre les efforts pour renforcer l'infrastructure nucléaire du pays. Cette mise en service a non seulement augmenté la capacité de production, mais a aussi prouvé l'engagement de la France envers le nucléaire.

En parallèle, les rapports d'EDF ont montré que 45 réacteurs étaient opérationnels à pleine capacité en décembre 2024, avec seulement 3 partiellement disponibles et 8 en maintenance. Cette disponibilité accrue a permis de répondre efficacement à la demande énergétique, consolidant le nucléaire comme source principale d'énergie.

Bien que le nucléaire soit dominant, la transition vers les énergies renouvelables continue. En 2022, les énergies renouvelables représentaient environ 22 % de la consommation finale d'énergie en France, avec un objectif de 33 % d'ici 2030. Cependant, le nucléaire reste un atout majeur pour fournir une énergie stable et à faible émission de carbone, surtout face aux objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre.

Sources : Connaissance des Énergies, Ohm Énergie, EDF, Optima Énergie

4) Les exportations d'électricité bas-carbone en 2024 ont couvert la consommation annuelle de pays comme la Suisse ou la Belgique

En 2024, la France a exporté 89 TWh d'électricité bas-carbone, un record historique.

Ce chiffre dépasse largement le précédent record de 77 TWh établi en 2002. Cette performance est due à une production électrique bas-carbone exceptionnelle, représentant 95% de la production totale du pays. Le mix énergétique français, dominé par le nucléaire à hauteur de 67,4%, est complété par l'hydroélectricité, l'éolien et le solaire, ce qui a permis de réduire l'intensité carbone à seulement 21,3 gCO₂eq/kWh, soit un tiers de moins qu'en 2023.

Pour mieux comprendre l'ampleur de ces exportations, il suffit de les comparer à la consommation annuelle de pays comme la Suisse ou la Belgique, qui se situe entre 60 et 70 TWh. Ainsi, les 89 TWh exportés par la France pourraient couvrir l'intégralité de la consommation électrique de ces pays, montrant l'impact significatif de la production française sur le marché européen de l'énergie.

La réduction de la production d'électricité d'origine fossile, qui a atteint son niveau le plus bas depuis les années 1950 avec seulement 19,9 TWh en 2024, a aussi joué un rôle clé. En diminuant sa dépendance aux énergies fossiles, la France a réduit ses émissions de gaz à effet de serre et renforcé sa sécurité énergétique. Cette transition vers une production plus propre est en ligne avec les objectifs de la Programmation Pluriannuelle de l'Énergie (PPE), visant 40% de production d'électricité renouvelable d'ici 2030.

L'exemple de la France montre comment une stratégie énergétique axée sur le nucléaire et les énergies renouvelables peut réduire les émissions de CO₂ tout en augmentant la capacité d'exportation. En 2024, la France a prouvé sa capacité à produire de l'électricité bas-carbone à grande échelle et son potentiel à jouer un rôle de leader dans la transition énergétique mondiale.

Sources : Ecologie.gouv.fr, Hello Watt, Selectra, Label Energie, Fondapol

5) Le chauffage au fioul concerne 8 % des logements en 2024, contre 20 % il y a dix ans

En 2024, seulement 8 % des logements en France utilisent encore le chauffage au fioul, contre 20 % il y a dix ans.

Cette baisse s'explique par plusieurs raisons. D'abord, le gouvernement français a mis en place des politiques pour réduire l'utilisation du fioul, dans le cadre de ses objectifs de décarbonation. Par exemple, depuis le 1er juillet 2022, il est interdit d'installer de nouvelles chaudières fioul, ce qui a ralenti l'expansion de ce mode de chauffage. En parallèle, des alternatives plus écologiques, comme le biofioul, sont encouragées pour diminuer les émissions de CO2.

Les chiffres montrent bien cette tendance. En 1990, environ 3 392 000 maisons individuelles et 1 971 000 appartements utilisaient le fioul. En 2022, ces chiffres ont chuté à 1 982 000 maisons et 510 000 appartements. Cela illustre une baisse continue de l'utilisation du fioul au fil des années.

Pour aider les ménages à passer à des systèmes de chauffage plus écologiques, le gouvernement propose des aides financières, comme le crédit d'impôt pour la transition énergétique et les éco-prêts à taux zéro. Ces incitations sont essentielles pour encourager le remplacement des anciennes chaudières.

Malgré ces efforts, beaucoup de ménages préfèrent encore réparer leurs chaudières existantes plutôt que de les remplacer, surtout pour des raisons financières. Cette tendance est particulièrement visible dans les logements anciens, construits avant 1971, où environ 18,47 % des habitations individuelles utilisent encore le fioul.

Sources : Effy, L'énergie tout compris, Hellio, Sénat

exemple projet rentable

6) Les énergies renouvelables couvrent 25 % de la consommation électrique en 2024, contre 22 % en 2023

En 2024, les énergies renouvelables ont couvert 25 % de la consommation électrique en France, contre 22 % en 2023.

Cette progression s'explique par des investissements importants et des politiques ambitieuses. L'éolien et le solaire ont été particulièrement efficaces, couvrant plus de 18 % de la consommation électrique au deuxième trimestre 2024. Cela a été possible grâce à l'ajout de 2,1 GW de solaire et 0,57 GW d'éolien au réseau au début de l'année.

La France vise à atteindre 33 % d'énergies renouvelables d'ici 2030, selon la Loi Énergie Climat de 2019. Pour y parvenir, le pays prévoit d'installer entre 75 et 100 GW de solaire, 40 à 45 GW d'éolien terrestre et 18 GW d'éolien en mer d'ici 2035. Le potentiel solaire est énorme, avec 364 GW possibles sur les toits, ce qui pourrait couvrir 80 % de la consommation électrique.

En 2024, l'électricité renouvelable a permis d'éviter l'émission de près de 7 millions de tonnes de CO2eq, ce qui correspond aux besoins en électricité de 9 millions de personnes pendant un an. En plus de l'impact environnemental, le secteur a généré des retombées économiques avec 14,4 milliards d'euros d'investissements et 102 000 emplois créés en 2021.

Les rapports de l'Agence Internationale de l'Énergie confirment cette tendance, prévoyant une croissance continue des énergies renouvelables en Europe et en France d'ici 2028, surtout grâce au photovoltaïque. Cette dynamique est soutenue par une volonté politique forte et une mobilisation des acteurs économiques pour accélérer la transition énergétique.

Sources : France Renouvelables, Ohm Énergie, Statistiques Développement Durable, ABGI France, Tucoenergie

7) En 2024, l'éolien français a généré autant d'électricité que six réacteurs nucléaires malgré le ralentissement des installations

En 2024, le parc éolien français a produit autant d'électricité que six réacteurs nucléaires, même si le rythme des nouvelles installations a ralenti.

Cette performance impressionnante est due à une augmentation de 16 % de la production éolienne au premier semestre 2024 par rapport à 2023. Des parcs éoliens en mer, comme ceux de Saint-Nazaire, Saint-Brieuc et Fécamp, ont été déterminants pour cette hausse, en renforçant la capacité de production du pays.

En 2023, la production éolienne avait atteint 50,7 TWh, soit plus de 10 % de la consommation d'électricité en France, confirmant l'éolien comme la troisième source d'énergie après le nucléaire et l'hydraulique. Pour comparaison, une centrale nucléaire typique produit environ 1800 MWh par an, ce qui montre bien comment l'éolien a pu rivaliser avec plusieurs réacteurs nucléaires en 2024.

Malgré ces succès, le rythme d'installation de nouvelles éoliennes terrestres n'a pas suffi pour atteindre les objectifs fixés par la Programmation Pluriannuelle de l'Énergie pour 2028. Heureusement, les parcs éoliens offshore ont compensé ce ralentissement grâce à leur capacité à capter des vents plus réguliers et puissants.

En regardant vers l'avenir, la France vise à augmenter sa capacité éolienne terrestre à entre 33,2 et 34,7 GW et sa capacité maritime à entre 5,2 et 6,2 GW d'ici 2028. Ces objectifs montrent l'engagement du pays à réduire sa dépendance au nucléaire et à renforcer la part des énergies renouvelables dans son mix énergétique.

Sources : France Renouvelables, Selectra, Transition Énergétique, Capgemini

8) Les centrales solaires au sol offrent désormais une rentabilité de plus de 8 %, séduisant de plus en plus d’investisseurs institutionnels

Les centrales solaires au sol en France sont devenues très rentables, avec des taux dépassant souvent 8 %, ce qui attire de nombreux investisseurs institutionnels.

Cette rentabilité est en grande partie due à la baisse des coûts des équipements solaires ces dernières années. En effet, les coûts d'installation et d'exploitation ont diminué, ce qui augmente le retour sur investissement. En France, les installations solaires photovoltaïques affichent un taux de rentabilité annuel estimé entre 9 et 15 % sur une durée de 30 ans. Cela signifie que les investisseurs peuvent récupérer leur mise initiale en 7 à 11 ans, ce qui est très attractif pour ceux qui cherchent des rendements stables.

Les politiques gouvernementales ont également un impact majeur. La France a mis en place diverses aides, comme des primes à l'autoconsommation et un taux de TVA réduit, pour encourager l'adoption des énergies renouvelables. Ces mesures rassurent les investisseurs sur la viabilité à long terme des projets solaires. Par exemple, le Crédit Impôt Investissement Industrie Verte (C3IV) soutient les entreprises engagées dans la transition énergétique, ce qui renforce l'attrait des investissements dans le solaire.

En parallèle, l'engagement de la France à augmenter la part des énergies renouvelables dans sa consommation finale brute à 33 % d'ici 2030, tel que stipulé dans la Loi Énergie Climat de 2019, crée un environnement favorable pour le développement des centrales solaires. En 2022, les énergies renouvelables représentaient déjà environ 22 % de la consommation finale d'énergie, montrant une progression vers cet objectif. Cette tendance positive renforce la confiance des investisseurs institutionnels, qui voient dans le solaire une opportunité de diversifier leurs portefeuilles tout en contribuant à la transition énergétique.

Sources : Les Énergies Renouvelables, ABGI France, Hello Watt, Ohm Énergie

calcul taille marché de la transition énergétique

Vous avez du remarquer qu'il n'est pas toujours facile de savoir combien pèse réellement le marché de la transition énergétique en France. Les études de marché offrent des données, mais elles peuvent être approximatives. Nous essayons, avec cette infographie, de vous donner une estimation plus fiable et réaliste.

9) Le recyclage des panneaux photovoltaïques en France dépasse 90 % en 2024, contre moins de 50 % il y a cinq ans

En 2024, la France a réussi à recycler plus de 90 % de ses panneaux photovoltaïques, alors qu'il y a cinq ans, ce chiffre était inférieur à 50 %.

Ce bond en avant est en grande partie dû à la directive européenne DEEE, qui oblige les fabricants à financer le recyclage des panneaux solaires. Cette règle a poussé les entreprises à investir dans de meilleures infrastructures de recyclage. Par exemple, en 2023, la France a recyclé 95 % des panneaux solaires grâce à des entreprises comme Soren, qui a installé plus de 200 points de collecte à travers le pays.

Les matériaux récupérés des panneaux solaires sont également bien valorisés. Entre 80 et 90 % du verre, 95 % de l'aluminium, et 85 % du silicium sont recyclés. Même les polymères et les métaux rares comme l'argent et le cuivre sont traités pour maximiser leur réutilisation, ce qui aide à réduire l'impact écologique de l'industrie solaire.

La transition énergétique en France a aussi joué un rôle clé. La Loi Énergie Climat de 2019 a fixé des objectifs ambitieux, comme réduire de 40 % la consommation d'énergies fossiles d'ici 2030. Cela a boosté le développement des énergies renouvelables, y compris l'énergie solaire, qui a représenté plus de 22 % de la consommation d'énergie en 2022. Cette croissance a augmenté le nombre de panneaux solaires en fin de vie, nécessitant des solutions de recyclage efficaces.

En 2024, Soren a collecté plus de 5 000 tonnes de matériel photovoltaïque en France, soit environ 250 000 panneaux solaires. Cependant, environ 40 % des panneaux désinstallés échappent encore aux circuits de recyclage français, car ils sont exportés vers des pays avec des filières de réemploi moins contrôlées.

Le marché mondial des matériaux recyclables issus des panneaux photovoltaïques est en pleine expansion, avec une prévision de 2,7 milliards de dollars d'ici 2030 et jusqu'à 80 milliards de dollars d'ici 2050. Cette croissance montre l'importance du recyclage dans l'industrie solaire et la nécessité de continuer à investir dans des technologies de recyclage innovantes.

Sources : Les Énergies Renouvelables, Ohm Énergie, Goensol, ABGI France, Voltaica

10) Les panneaux solaires durent désormais 30 ans en 2024, contre 25 ans il y a dix ans

En 2024, la durée de vie moyenne des panneaux solaires est passée à 30 ans, alors qu'elle était de 25 ans il y a dix ans.

Cette amélioration est due à des avancées technologiques qui ont rendu les panneaux solaires plus durables et efficaces. Par exemple, des études récentes montrent que même après 20 ans, les panneaux conservent plus de 90 % de leur rendement initial. Cela signifie qu'ils ne se contentent pas de durer plus longtemps, mais qu'ils continuent à produire de l'énergie efficacement.

Un exemple concret est l'étude menée par Hespul en France, qui a révélé qu'un panneau installé en 1992 avait perdu seulement 8,2 % de son rendement après 20 ans. De même, en Suisse, une étude a constaté une baisse de rendement de seulement 0,2 à 0,3 % par an pour une centrale solaire construite la même année. Ces chiffres montrent bien la robustesse des panneaux solaires modernes.

Cette avancée s'inscrit dans une transition énergétique plus large, notamment en France, où l'on vise à réduire la consommation d'énergies fossiles de 40 % d'ici 2030. L'énergie solaire joue un rôle crucial dans cette transition, et la capacité des panneaux à fonctionner efficacement pendant 30 à 40 ans renforce leur position comme pilier des énergies renouvelables. En 2022, les énergies renouvelables représentaient déjà plus de 22 % de la consommation finale d'énergie en France.

En outre, l'amortissement des installations solaires en France, qui se situe entre 7 et 11 ans, rend ces systèmes encore plus attractifs. Avec une durée de vie prolongée, les panneaux solaires offrent un retour sur investissement rapide et une source d'énergie durable sur plusieurs décennies, encourageant ainsi leur adoption par les foyers et les entreprises.

Sources : Otovo, Ohm Énergie, Hellio, Sénat, Hello Watt

11) Le solaire photovoltaïque atteint 20 GW en 2024, alimentant 5 millions de foyers

En 2024, le solaire photovoltaïque en France a atteint un record avec plus de 20 GW de capacité installée, ce qui a permis d'alimenter environ 5 millions de foyers.

Cette avancée a été possible grâce à une augmentation rapide du nombre d'installations solaires. Au 31 mars 2024, la puissance du parc solaire photovoltaïque en France était de 21,1 GW, et elle a continué de croître pour atteindre 22,172 MW au 30 juin 2024. Cette progression a été soutenue par des politiques incitatives comme le Crédit Impôt Investissement Industrie Verte, qui ont encouragé les investissements dans l'énergie solaire.

En parallèle, la production d'électricité solaire a fortement augmenté. Au premier trimestre 2024, elle représentait 2,9 % de la consommation électrique française, et ce chiffre est monté à 8,91 % au troisième trimestre. Cette hausse a été facilitée par des avancées technologiques qui ont amélioré l'efficacité des panneaux solaires, rendant cette énergie plus compétitive.

L'autoconsommation a également joué un rôle clé. En 2024, plus de la moitié des installations photovoltaïques produisaient de l'électricité pour une consommation personnelle, réduisant ainsi la dépendance au réseau national et l'empreinte carbone des utilisateurs. Cette tendance a non seulement soutenu la croissance du secteur solaire, mais a aussi renforcé la résilience énergétique des consommateurs.

Ces développements s'inscrivent dans le cadre des objectifs énergétiques de la France, qui vise à atteindre 33 % d'énergies renouvelables dans sa consommation d'ici 2030. Le solaire photovoltaïque est central dans cette stratégie, et les progrès réalisés en 2024 montrent que le pays est sur la bonne voie pour atteindre ces objectifs.

Sources : PV Magazine, ABGI France, Les Énergies Renouvelables, Ohm Énergie, Effy

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12) Les réseaux de chaleur alimentent plus d’un million de foyers en chaleur renouvelable

En 2025, plus d'un million de foyers en France sont chauffés grâce à des réseaux de chaleur utilisant des énergies renouvelables.

En 2023, la France comptait déjà 1 000 réseaux de chaleur s'étendant sur 7 515 kilomètres, principalement dans les grandes villes. Ces réseaux ont fourni 26,1 TWh de chaleur à environ 50 000 sites, montrant leur capacité à chauffer de nombreux foyers et bâtiments. Cette infrastructure est essentielle pour la transition énergétique du pays.

La part des énergies renouvelables dans ces réseaux est impressionnante. En 2023, 66,5 % de la chaleur livrée provenait de sources renouvelables, comme la biomasse et la chaleur récupérée des incinérateurs de déchets. Cela montre un effort clair pour réduire l'utilisation des énergies fossiles et les émissions de gaz à effet de serre. Le gaz naturel est encore utilisé, mais il est progressivement remplacé par des options plus écologiques, comme le biométhane.

La croissance des réseaux de chaleur a été rapide ces dernières années. Entre 2012 et 2022, le nombre de bâtiments connectés a augmenté de 82 %, passant de 26 100 à plus de 47 300. Cette expansion montre l'engagement de la France à développer des infrastructures pour une énergie durable. Même si le pays est encore derrière d'autres en Europe, cette progression est prometteuse.

Des exemples concrets incluent l'utilisation de la géothermie, de la biomasse, et de la récupération de chaleur des incinérateurs de déchets. Ces technologies fournissent de la chaleur de manière durable et valorisent des ressources locales. Par exemple, la chaleur récupérée des incinérateurs transforme un problème environnemental en une solution énergétique.

Les études de la Fedene et du SDES soulignent l'importance de continuer à développer ces réseaux pour atteindre les objectifs de décarbonation. Ces rapports montrent les avantages environnementaux et économiques des réseaux de chaleur et appellent à des investissements pour leur expansion. En 2025, ces réseaux sont devenus un élément clé de la stratégie énergétique française.

Sources : Statistiques Développement Durable, Place des Énergies, Techniques de l'Ingénieur, ABGI France, Banque des Territoires

Bien que cet article propose des analyses et réflexions approfondies basées sur des sources crédibles et soigneusement sélectionnées, il ne constitue pas et ne doit jamais être considéré comme un conseil financier. Nous investissons des efforts importants dans la recherche, l’agrégation et l’analyse de données pour vous présenter un point de vue éclairé. Cependant, toute analyse reflète des choix subjectifs, comme la sélection des sources et des méthodologies, et aucun document ne peut saisir pleinement la complexité d’un marché. Menez toujours vos propres recherches, consultez des professionnels et prenez vos décisions selon votre propre jugement. Tout risque ou perte financière demeure de votre responsabilité. Enfin, veuillez noter que nous ne sommes affiliés à aucune des sources citées. Notre analyse reste donc 100 % impartiale.

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