Cet article a été écrit par un expert qui a étudié l'industrie et a confectionné le business plan pour un projet de parking
Nos experts ont réalisé business plan pour un projet de parking, modifiable.
L'investissement dans une place de parking représente une opportunité intéressante avec un rendement potentiel de 6 à 14% selon la localisation et la gestion.
Ce guide détaillé vous explique comment calculer précisément le revenu d'un parking en prenant en compte tous les coûts, charges, impôts et risques associés à ce type d'investissement immobilier spécifique.
Si vous voulez allez plus loin, vous pouvez télécharger notre business plan complet pour un projet de parking.
L'investissement parking nécessite une analyse financière précise incluant le prix d'achat, les frais annexes et la rentabilité locative.
Les rendements varient de 6% à 14% selon la localisation, avec des charges limitées mais des frais de notaire élevés sur les petits montants.
| Poste de dépense/revenu | Montant type | Impact sur rentabilité |
|---|---|---|
| Prix d'achat parking | 10 000€ - 50 000€ | Base de calcul principale |
| Frais de notaire | 13% - 21% du prix | Réduit significativement le rendement |
| Loyer mensuel moyen | 80€ - 250€ selon zone | Détermine le rendement brut |
| Charges copropriété | 180€ - 240€/an | Impact modéré sur rentabilité |
| Taxe foncière | 80€ - 250€/an | Charge fiscale récurrente |
| Frais gestion locative | 6% - 10% des loyers | Réduit le rendement net |
| Vacance locative | 1-2 mois/an | Diminue les revenus annuels |
Quel est le prix d'achat du parking et quels frais de notaire s'y ajoutent ?
Le prix d'achat d'une place de parking varie considérablement selon la localisation, de 10 000€ à 50 000€ en moyenne.
Les frais de notaire représentent la charge la plus importante à anticiper lors de l'achat. Ces frais oscillent entre 13% et 21% du prix d'achat pour les petits montants, soit environ 2 200€ pour un parking à 10 000€. Cette proportion élevée s'explique par les frais fixes incompressibles du notaire qui pèsent davantage sur les transactions de faible montant.
Dans les grandes villes comme Paris, Lyon ou Marseille, comptez plutôt sur une fourchette de 25 000€ à 50 000€ pour une place en sous-sol sécurisé. En province, les prix démarrent généralement autour de 10 000€ à 15 000€ pour une place standard.
La localisation reste le critère déterminant : proximité des transports en commun, densité urbaine, offre de stationnement public limitée. Un parking situé près d'une gare ou dans un quartier d'affaires se valorise mieux qu'un emplacement résidentiel en périphérie.
Quels sont les frais de copropriété annuels et charges d'entretien ?
Les charges de copropriété pour un parking restent modérées, comprises entre 15€ et 20€ par mois, soit 180€ à 240€ par an.
Ces charges couvrent principalement l'éclairage des parties communes, l'entretien des ascenseurs (si nécessaire pour accéder au parking), le nettoyage des espaces communs et la maintenance des portes automatiques. Dans certains cas, elles incluent aussi la vidéosurveillance et les systèmes de sécurité.
Les frais d'entretien spécifiques à la place de parking sont généralement limités. Le locataire assume souvent les petites réparations et le nettoyage courant, tandis que le propriétaire prend en charge les gros travaux de structure ou d'équipement collectif.
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Quels sont les impôts locaux à prévoir pour le parking ?
La taxe foncière constitue le principal impôt local, variant de 80€ à 250€ par an selon la commune et la valeur cadastrale du parking.
Cette taxe est entièrement à la charge du propriétaire et ne peut pas être répercutée sur le locataire. Le montant dépend du coefficient multiplicateur appliqué par la commune et de la surface de la place de parking. Les parkings situés dans des copropriétés récentes bénéficient parfois d'exonérations temporaires.
La taxe d'enlèvement des ordures ménagères (TEOM) peut être facturée séparément dans certaines communes. Contrairement à la taxe foncière, cette charge peut être récupérée auprès du locataire si elle est mentionnée dans le bail.
Aucune taxe d'habitation ne s'applique aux places de parking, ce qui simplifie la fiscalité locale par rapport à un logement traditionnel.
Quel est le prix de location mensuelle selon les zones ?
| Type de zone | Loyer mensuel moyen | Exemples de villes |
|---|---|---|
| Paris centre | 200€ - 250€ | 1er-8ème arrondissements |
| Paris périphérie | 120€ - 150€ | 15ème, 19ème, 20ème |
| Grandes métropoles | 100€ - 140€ | Lyon, Marseille, Toulouse |
| Villes moyennes | 80€ - 100€ | Nantes, Strasbourg, Montpellier |
| Centres-villes province | 60€ - 90€ | Tours, Dijon, Angers |
| Zones périurbaines | 40€ - 70€ | Banlieues, zones résidentielles |
| Parkings haut de gamme | 250€ - 400€ | Quartiers d'affaires, centres commerciaux |
Quelle durée de vacance locative prévoir chaque année ?
La vacance locative reste généralement faible pour les parkings bien situés, de l'ordre d'un mois par an maximum.
Dans les quartiers très demandés (centres-villes, proximité transports), la rotation des locataires se fait rapidement, souvent en moins de 15 jours. La demande constante pour le stationnement urbain limite les périodes creuses, contrairement aux logements d'habitation.
Les zones sur-offertes ou les quartiers résidentiels en périphérie peuvent connaître des vacances plus longues, atteignant 1 à 2 mois par an. Cette situation se rencontre notamment dans les nouvelles constructions où l'offre de parkings excède temporairement la demande locale.
La saisonnalité joue un rôle mineur comparé aux logements touristiques. Seules certaines zones d'activité peuvent voir leur demande fluctuer selon les périodes de congés ou les cycles économiques locaux.
Quels sont les frais de gestion locative par une agence ?
Les frais de gestion locative oscillent entre 6% et 10% des loyers encaissés annuellement, auxquels s'ajoutent des frais de dossier ponctuels.
Ces honoraires couvrent la recherche de locataires, la rédaction du bail, l'encaissement des loyers, le suivi des impayés et la gestion des entrées-sorties. Pour un parking loué 120€ par mois, comptez entre 86€ et 144€ de frais de gestion annuels.
Des frais fixes de dossier d'environ 60€ s'appliquent à chaque changement de locataire pour couvrir les formalités administratives, l'état des lieux et la constitution du dossier. Ces frais peuvent rapidement impacter la rentabilité en cas de rotation fréquente.
L'autogestion reste une option viable pour les parkings, les démarches étant plus simples que pour un logement : bail simplifié, moins de réglementations spécifiques, entretien réduit.
Quelles conditions de financement pour l'achat d'un parking ?
Les banques privilégient le crédit à la consommation jusqu'à 75 000€ avec des taux de 4% à 6% en 2025.
Pour les montants inférieurs à 75 000€, le crédit à la consommation offre plus de souplesse : pas d'hypothèque, procédure simplifiée, déblocage rapide des fonds. La durée de remboursement varie généralement de 5 à 10 ans maximum.
Au-delà de 75 000€, un prêt immobilier classique devient nécessaire avec des taux moyens de 3,05% à 3,28% sur 10 à 25 ans. Cette option nécessite une garantie hypothécaire et des frais de dossier plus élevés, mais offre des taux plus avantageux et des durées plus longues.
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L'apport personnel recommandé varie de 20% à 30% du prix total (achat + frais de notaire) pour optimiser les conditions de financement et réduire le coût du crédit.
Comment calculer le rendement brut du parking ?
Le rendement brut se calcule en divisant le loyer annuel par le coût total d'acquisition (prix d'achat + frais de notaire).
Formule : Rendement brut = (Loyer mensuel × 12) / (Prix d'achat + Frais de notaire) × 100. Exemple concret : pour un parking acheté 12 000€ avec 1 560€ de frais de notaire, loué 150€/mois, le calcul donne (150 × 12) / (12 000 + 1 560) × 100 = 13,3%.
Ce rendement brut ne prend en compte ni les charges, ni les impôts, ni les éventuelles périodes de vacance. Il sert uniquement de première approche pour comparer différentes opportunités d'investissement.
Les rendements bruts constatés varient généralement de 8% à 14% selon la localisation. Les parkings en province affichent souvent des rendements bruts plus élevés, compensés par une demande locative potentiellement plus volatile.
Comment déterminer le rendement net réel ?
Le rendement net intègre toutes les charges déductibles du revenu locatif : charges de copropriété, taxe foncière, frais de gestion et vacance locative.
Calcul détaillé : (Loyer annuel - Charges copropriété - Taxe foncière - Frais de gestion - Perte vacance) / (Prix d'achat + Frais de notaire) × 100. Pour l'exemple précédent : (1 800€ - 240€ - 80€ - 120€ frais gestion) / 13 560€ = 10,2%.
La vacance locative doit être intégrée même si elle ne survient pas chaque année. Sur un loyer annuel de 1 800€, un mois de vacance représente 150€ de manque à gagner, réduisant le rendement net à 9,1%.
Les rendements nets se situent généralement entre 6% et 11%, soit 2 à 3 points de moins que le rendement brut. Cette différence justifie l'importance de bien chiffrer tous les postes de charges avant l'investissement.
Quels dispositifs fiscaux réduisent l'imposition ?
Le régime micro-foncier s'applique automatiquement si vos revenus fonciers annuels restent inférieurs à 15 000€, avec un abattement forfaitaire de 30%.
Cet abattement couvre forfaitairement tous les frais et charges, simplifiant considérablement la déclaration fiscale. Concrètement, sur 1 800€ de loyers annuels, seuls 1 260€ sont imposables après abattement de 30%.
Au-delà de 15 000€ de revenus fonciers ou sur option, le régime réel permet de déduire les charges réelles : intérêts d'emprunt, charges de copropriété, taxe foncière, frais de gestion, travaux d'amélioration. Ce régime peut être plus avantageux en cas de charges importantes ou d'emprunt.
La plus-value de cession est soumise à l'impôt à 19% plus 17,2% de prélèvements sociaux, soit 36,2% au total. Des abattements pour durée de détention s'appliquent : exonération totale après 30 ans de détention pour l'impôt, 22 ans pour les prélèvements sociaux.
Quel potentiel de revente et évolution des prix ?
Les prix des parkings sont restés relativement stables ces dernières années, avec une progression de 2% à 6% selon les quartiers et la tension locale.
L'évolution suit généralement celle de l'immobilier résidentiel local, mais avec moins de volatilité. Les parkings situés dans des quartiers en développement ou bénéficiant d'améliorations d'infrastructures (nouvelles lignes de transport) peuvent connaître des valorisations plus importantes.
La liquidité reste correcte pour les emplacements bien situés. Un parking dans un quartier central ou près des transports trouve généralement acquéreur en 3 à 6 mois. Les emplacements moins attractifs peuvent nécessiter des délais plus longs ou une baisse de prix.
C'est un point que vous retrouverez dans notre business plan pour un projet de parking.
La demande structurelle reste soutenue dans les centres urbains denses, où l'offre de stationnement public diminue progressivement au profit d'aménagements piétonniers et cyclables.
Quels risques spécifiques impactent les revenus futurs ?
- Modifications urbanistiques : Création de zones piétonnes, suppression d'axes routiers ou modification des plans de circulation peuvent réduire drastiquement l'attractivité d'un parking.
- Évolution réglementaire : Durcissement des normes environnementales, restriction d'accès aux véhicules polluants ou encadrement des loyers dans certaines zones.
- Concurrence des parkings publics : Création de nouveaux parkings municipaux à tarifs préférentiels ou développement du stationnement gratuit en périphérie.
- Mutation des modes de transport : Développement du télétravail, amélioration des transports en commun ou essor des mobilités douces réduisant le besoin de voiture individuelle.
- Vétusté des équipements : Défaillance des systèmes de sécurité, des portes automatiques ou nécessité de mise aux normes d'accessibilité générant des charges exceptionnelles importantes.
Conclusion
L'investissement dans un parking peut offrir une rentabilité intéressante de 6% à 11% net, mais nécessite une analyse rigoureuse de tous les paramètres financiers et des risques spécifiques au secteur.
La réussite de cet investissement dépend principalement de l'emplacement, de la qualité de la gestion locative et de l'évolution du contexte urbain local. Une approche méthodique du calcul de rentabilité vous permettra de prendre une décision éclairée.
Cet article est fourni à titre informatif uniquement et ne doit pas être considéré comme un conseil financier. Il est recommandé aux lecteurs de consulter un professionnel qualifié avant de prendre toute décision d'investissement. Nous déclinons toute responsabilité quant aux actions entreprises sur la base des informations fournies.
L'investissement parking présente des spécificités uniques qu'il convient de maîtriser avant de se lancer.
Une approche structurée et des outils adaptés vous aideront à optimiser la rentabilité de votre projet d'investissement.
Sources
- Finary - Investir dans un parking
- PAP - Frais de notaire parking
- Laforêt - Estimation loyer parking
- Cogedim - Prix location parking
- Pichet - Tarifs gestion locative
- Capifrance - Taux immobilier 2025
- Investissement locatif - Tarifs gestion 2025
- Capital - Investir parkings
- Haussmann Patrimoine - Fiscalité parking
- Adhoc Conseil - Investissement parking


