Les chiffres sur le secteur des cosmétiques
Nos experts ont réalisé un un pack complet pour un magasin de produits cosmétiques, modifiable.
Le secteur des cosmétiques est dynamique parmi les consommateurs français.
Également le secteur se pose à la troisième place des contributeurs à la balance commerciale française après le prêt-à-porter et la technologie.
Découvrez, dans cet article, quelques chiffres révélateurs sur ce marché. Pour une étude complète, téléchargez notre rapport actualisé sur le marché des cosmétiques.
Enfin, sachez que notre équipe a analysé ce marché en profondeur, et a compilé ses recherches dans les documents du pack complet pour de la vente de cosmétiques.
23 % des parts de marché dans le monde
La France a réalisé un chiffre d’affaires de près de 15,8 milliards d’euros rien qu’avec l’exportation de produits cosmétiques vers le monde.
Les exportations vers l’Europe quant à elles, ont permis de générer un chiffre d’affaires de 7,2 milliards d’euros. Derrière ces chiffres, on retrouve des acteurs tels que le groupe LVMH, L’Oréal ou encore Clarins.
À cela, s’ajoutent les nombreuses PME et TPE qui ont grandement participé à l’expansion du secteur de la cosmétique Française à l’international.
Source : Avise-Info et FEBEA
50 % de la production dédiée à l’exportation
C'est un chiffre conséquent.
Les soins de la peau restent les plus plébiscités et génèrent plus de 7,3 milliards d’euros en termes d'exportations. Les parfums ont permis, quant à eux, de gagner plus de 4,8 milliards d’euros, tandis que les maquillages ont généré 730 millions d’euros.
À noter que ce sont plus de 130 000 hommes et femmes qui s’affairent dans le secteur de l’exportation de produits cosmétiques "made in France ". Parmi les pays destinataires, on citera notamment l’Allemagne, les États-Unis et Singapour.
Source : Industrie-Cosmétiques
La création de 164 000 emplois directs
En plus d’être un secteur porteur, le marché des cosmétiques est créateur d’emplois. En effet, ce sont plus de 246 000 emplois, dont 164 000 emplois directs, qui ont été créés sur le territoire français.
65 % des employés de la filière cosmétique sont des femmes et 35 % sont des hommes.
Les entreprises du secteur emploient par ailleurs 33 % d’ingénieurs et de cadres ainsi que 39 % d’agents de maîtrise et de techniciens.
Sources : FEBEA et Industrie-Cosmétiques
800 entreprises composent la Cosmetic Valley
Le secteur des cosmétiques a également participé à la création de pôles de compétitivité dont la fameuse Cosmetic Valley.
Le bassin d’activité s’étend sur 3 régions (Centre-Val de Loire, Haute-Normandie, Île-de-France) et 8 départements français (Eure, Eure-et-Loir, Indre-et-Loire, Loiret, Loir-et-Cher, Seine-Maritime, Val-d’Oise et Yvelines.).
On y retrouve de grands industriels tels que Caudalie, Centel, Cosmetic Collection, Guerlain, Gemey Maybelline, Shiseido ou encore Sephora ainsi que des acteurs de la chaîne de valeur (78 % de PME).
La Cosmetic Valley génère plus de 18 milliards d’euros de chiffres d’affaires par an, ce qui contribue grandement au développement du secteur des cosmétiques en France.
Source : LOIRE&ORLEANS
2 % du chiffre d’affaires du secteur des cosmétiques dépensé en R&D
Les grands groupes du secteur des cosmétiques dépensent chaque année plus de 650 millions d’euros en Recherche et Développement. Cela représente entre 3 et 3,5 % de leur chiffre d’affaires et 2 % du chiffre d’affaires du secteur.
Plus de 26 000 scientifiques travaillent sur la création de produits innovants et meilleurs pour l’environnement. À noter également que 3,6 brevets sont déposés pour chaque million d’euros dépensé en R&D.
Source : Asterès
82 % sont des entreprises familiales
Les entreprises du secteur des cosmétiques sont à 82 % à actionnariat familial unique. Le savoir-faire est ainsi transmis de génération en génération et le patrimoine économique est préservé.
Caudalie, Léa Nature ou encore Les Essentiels comptent parmi ces entreprises qui ont su garder leur renommée pendant des années. Leur durée de vie est d’environ 16 ans et les rendements de leurs capitaux propres sont de 7 %.
Sources : La Gazette et FEBEA
Un consommateur dépense en moyenne 250 € par an en cosmétiques
Rien que sur l’année 2020, 31,3 % des consommateurs ont acheté au moins un produit cosmétique en ligne.
Ce sont surtout les millenials (18-34) qui constituent cette catégorie d’acheteurs. La plupart d’entre eux ont sauté le cap suite à la recommandation d’influenceurs sur les réseaux sociaux (Instagram, Facebook, etc.).
Les soins de la peau représentent 40 % des ventes, suivis des soins pour les cheveux (21%), des maquillages (18 %), des parfums (11 %) et des produits d’hygiène (10%).
Les sites les plus privilégiés par les consommateurs sont Amazon, Nocibé, Sephora et Yves Rocher.
Sources : Alioze, Tendance d'Ici et FEBEA
94 % du trafic des entreprises se fait depuis un mobile
Selon les résultats de l’étude menée par Benchmark Institut, 58 % des femmes font leurs achats en matière de produits cosmétiques en ligne. Près de la moitié d’entre elles le font depuis leur smartphone.
On enregistre ainsi un trafic provenant d’un Smartphone de 94 % sur le site d’Yves Rocher, 93 % sur le site de L’Oréal et 85 % sur le site de L’Occitane.
58 % des femmes avouent notamment passer leurs commandes sur la plupart des sites de cosmétiques via leur mobile.
Sources : SEM Rush
Les cosmétiques bios représentent 10 % des ventes
D’après Influenster, deux tiers des Français souhaitent acheter des produits durables et 75 % sont prêts à y mettre le prix. Cette prise de conscience n’est pas soudaine et est mue par une envie d’utiliser des produits plus sains, autant pour le client que pour l’environnement.
À noter que 45 % des Français achètent leurs cosmétiques bio dans la grande distribution, 12 % dans les pharmacies et parapharmacies, 11 % sur Internet et 7 % dans les parfumeries.
Sources : Alioze, Journal du Net, Challenges et Fashion Network
170 nouvelles entreprises cosmétiques sont créées chaque année
Le secteur est en plein essor et on ne compte pas moins de 170 nouvelles entreprises créées chaque année dans la filière.
Des TPE et des PME désireux d’apporter leur innovation et leur créativité viennent ainsi régulièrement rejoindre la longue liste des entreprises du secteur des cosmétiques.
De son côté, la FEBEA (Fédération des Entreprises de la Beauté) compte 5 % d’adhérents supplémentaires chaque année. Cet engouement se comprend si on se réfère aux chiffres d’affaires du secteur des cosmétiques français.
Source : COSMETICOBS
6 000 points de vente de marques de cosmétiques françaises implantées à l’international
Les enseignes de cosmétiques françaises font fureur à l’étranger. L’Occitane compte notamment 3 000 points de vente, dont des franchisés. LVMH compte, lui, 1 750 boutiques, Yves Rocher en possède 30 076 tandis que Nocibé compte 20 077 boutiques à travers le monde. Marionnaud en possède quant à elle 500.
Source : Asterès
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