Quel statut juridique choisir pour se lancer comme zoothérapeute ?

Nos experts ont réalisé un business plan pour un zoothérapeute, modifiable.

Vous avez des envies d'entreprendre et vous souhaitez devenir zoothérapeute ?

La détermination du statut pour votre projet de zoothérapie demeure une étape importante lors de la création de votre entreprise.

Le choix de la forme de structure juridique doit être pris en considérant divers facteurs, comme le régime fiscal, le rôle du dirigeant, le partage entre associés ou bien la stratégie d'entreprise adoptée.

Il existe un nombre important de détails et de paramètres à considérer et le lexique et les termes sont quelquefois difficiles à assimiler.

Dans les lignes ci-dessous. on va simplifier afin que vous puissiez avoir tous les éléments pour prendre la bonne décision. Nous avons estimé que le meilleur choix était de ne pas rentrer dans l'ensemble des détails afin de vous aider à saisir l'essentiel. Comme cela, vous pouvez vous faire une idée précise du statut juridique qui conviendra le mieux pour votre activité de zoothérapeute.

Vous pourrez, par la suite, faire approuver votre choix final avec l'aide d'un conseil juridique.

Pour tous les autres aspects stratégiques de votre entreprise, et afin de maximiser vos chances de réussite, appuyez-vous sur notre business plan pour un zoothérapeute.

Se lancer comme zoothérapeute seul(e) : les statuts juridiques potentiels

Si vous souhaitez se lancer comme zoothérapeute seul(e), il est préférable de faire un choix parmi l'un des statuts suivants : l'Entreprise Individuelle (EI), l'Entreprise Unipersonnelle à Responsabilité Limitée (EURL) ou la Société par Actions Simplifiée Unipersonnelle (SASU). On vous en dit plus.

Avantages et inconvénients de l'Entreprise Individuelle pour un zoothérapeute

Sans hésiter, le point fort principal de l'Entreprise Individuelle pour un zoothérapeute réside dans sa simplicité.

En effet, sa mise en place et son exploitation sont largement plus simples que celles des autres régimes. Également, ce type de statut comprend moins de coûts. La comptabilité générale reste également moins compliquée.

Sachez également que depuis l'année 2022, le statut juridique de l'EI offre des sécurités supplémentaires aux entreprises.

Un dernier avantage : sa fiscalité reste plutôt facile et peu exigeante. En réalité, elle peut bénéficier de 3 régimes : le régime réel normal, le régime réel simplifié et le régime de la micro-entreprise.

Si on regarde du côté des points faibles, tout d'abord : vous ne pouvez pas faire appel à des capitaux venant de l'extérieur.

Aussi, votre pression fiscale reste significativement elévée. Cela s'explique par le fait que l'impôt sur le revenu est plus significatif que celui qui concerne les sociétés.

En somme, choisissez l'EI pour votre activité de zoothérapeute si vous préférez l'aisance mais également ne pas perdre de temps avec les demandes bureaucratiques.

Avantages et inconvénients de l'EURL pour un zoothérapeute

L'Entreprise Unipersonnelle à Responsabilité Limitée (ou "EURL") demeure un statut d'entreprise qui ressemble beaucoup à celui de la SASU. Conséquemment, on hésite parfois entre ces deux-là pour son activité de zoothérapeute.

Notez-bien : les différentes charges pour une EURL demeurent significativement moins fortes que pour une SASU. En retour, toutefois, la protection sociale du gérant du zoothérapeute est moins importante.

Une force supplémentaire : pour notre EURL : le capital peut être restreint à 1 euro et votre responsabilité est limitée à la hauteur du capital investi. Il s'agit d'un point qui donne de la tranquilité. Cependant, si vous avez besoin d'un emprunt pour votre activité de zoothérapeute, la banque vous demandera une caution personnelle.

En ce qui concerne les contraintes : sa comptabilité et son fonctionnement sont plus complexes que dans le cas d'une Entreprise Individuelle. L'embauche d'un comptable pour vous assister vous coûtera aux alentours de 1000 euros par an. En outre, il faudra rédiger des statuts.

Sachez que, car vous êtes gérant de votre activité de zoothérapeute, vous appartiendrez au régime TNS, cela signifie aucune indemnité de congés payés et d'assurance chômage. C'était également le cas pour l'Entreprise Individuelle (vue plus haut).

Enfin, l'EURL pour un zoothérapeute reste un choix de statut peu souple quant aux potentielles évolutions. En effet, transformer son EURL en SARL (ou autre forme de société) demande des procédures difficiles.

En conclusion, l'EURL vous offrira une gestion simple, de faibles charges et cotisations sociales. Cependant, ce statut n'est pas le statut le plus flexible et donne accès à une protection sociale limitée.

Avantages et inconvénients d'une SASU pour un zoothérapeute

Tout comme l'EURL, la SASU de votre activité de zoothérapeute n'a pas de seuil minimal de capital. La responsabilité est limitée à hauteur des investissements.

Une différence notable avec l'EURL et l'EI : le gérant est assimilé au au régime général de la sécurité sociale. Cela implique des cotisations plus élevées mais une protection sociale de meilleure qualité. C'est l'unique statut qui permet à un individu, qui souhaite se lancer comme zoothérapeute tout seul, d'être affilié au régime général de la sécurité sociale.

Un point décisif si vous sélectionnez une SASU pour votre activité de zoothérapeute : la gestion est relativement flexible. En effet, la législation française ne s'impose pas de manière stricte sur le mode opératoire des SASU et l’associé unique rédige assez librement les statuts de la société qui vont régir son activité de zoothérapeute.

Enfin, si vous optez pour la SASU pour votre activité de zoothérapeute, vous n'aurez pas à vous affranchir des cotisations sur les éventuels dividendes.

En ce qui concerne les lacunes, on a déjà parlé des cotisations importantes. Aussi, si vous voulez devenir zoothérapeute avec une SASU, alors il faudra rédiger des statuts pour votre société.

Pour finir, notons que les formalités à accomplir pour fermer sa SASU sont fastidieuses et parfois onéreuses. En effet, une procédure de dissolution, avec une liquidation qui suit est à prévoir.

En clair, la SASU conviendra à votre activité de zoothérapeute si vous voulez un statut plus flexible que l'EURL et qui permet de bénéficier d'une meilleure protection sociale.

Se lancer comme zoothérapeute avec des associés : les statuts juridiques envisageables

Si vous voulez devenir zoothérapeute avec un ou plusieurs associés, il est peut-être préférable d'opter pour parmi ces deux statuts : la Société à Responsabilité Limitée (SARL) ou la Société par Actions Simplifiée (SAS). Passons aux raisons.

Avantages et inconvénients de la SARL pour un zoothérapeute

Pour synthétiser, une Société à Responsabilité Limitée (SARL) est, tout simplement, une EURL ... sauf qu'on est plus tout(e) seul(e).

On reprend ici la liste des atouts : pas de limite basse d'investissement initial, la responsabilité reste limitée à la hauteur du montant des apports et elle reste encadrée par la loi française (ce qui est rassurant mais comporte aussi quelques limites).

Une force de la SARL pour votre activité de zoothérapeute : le statut flexible de chaque gérant. En effet, les associés qui ont apporté moins de 0.5 du capital social appartiendront au régime social des salariés. Pour simplifier, cela débouche sur une plus grande couverture sociale (mais des cotisations sociales plus lourdes). Les gérants majoritaires sont, quant à eux, considérés comme des non-salariés : un régime qui offre moins de couverture mais est également moins coûteux en termes de cotisations sur la rémunération habituelle.

Du côté des faiblesses, on remarque que la SARL demeure dans certain cas un statut juridique trop lourd de formalités et peu flexible dans son fonctionnement pour certains projets d'entreprise. Comme nous l'avons précisé plus haut, ce statut reste encadré par la législation française, ce qui peut parfois créer des verrous pour le fonctionnement de votre activité de zoothérapeute.

Un autre problème potentiel : le gérant est impérativement une personne physique et ne sera jamais une personne "morale" (c'est-à-dire une entreprise ou une société).

Finalement, si vous prenez le statut de la SARL, il faut savoir que vous pouvez rencontrer des restrictions à l'arrivée d'un autre associé dans la gestion de votre activité de zoothérapeute.

Tout compte fait, on peut dire que la SARL demeure un choix qui convient aux structures familiales ou bien de tailles moyennes. Est-ce le cas de votre activité de zoothérapeute ?

Avantages et inconvénients de la SAS pour un zoothérapeute

Le point d'avance majeur d'une SAS (Société par Actions Simplifiée) réside dans sa souplesse de fonctionnement.

Notons également un régime protecteur pour le président de la SAS.

Vous pensez à faire entrer, dans quelques années, de nouveaux associés dans la gestion de votre société ? Si c'est le cas, la SAS demeurera la décision optimale.

Comme pour le cas de la SARL, la reponsabilité qui incombe aux associés de votre activité de zoothérapeute est limitée.

Finalement, vous jouissez d'une certaine liberté pour la sélection du régime de la société mais aussi des dividendes.

En échange, la phase de rédaction des statuts de votre activité de zoothérapeute est relativement plus longue.

Les charges restent, elles, légèrement plus lourdes.

Également, on notera que la SAS est généralement moins choisie par ceux qui veulent se lancer comme zoothérapeute en tant que groupe familial. Ceux-là favorisent plutôt la SARL (vue plus haut), qui donnera un cadre plus sûr et sécurisant.

En résumé, le choix de la SAS conviendra pour se lancer comme zoothérapeute lorsqu'on veut des possibilités d'adaptation, en particulier pour l'actionnariat.

Peut-on se lancer comme zoothérapeute avec une micro-entreprise ?

Certainement, vous pourrez devenir zoothérapeute avec le régime auto-entrepreneur. Cependant, gardez à l'esprit que, bien loin de l'idée qu'on s'en fait, le régime auto-entrepreneur n'est tout simplement pas un statut juridique. En réalité, c'est un régime pour lequel les créateurs d'entreprise peuvent opter.

Ce régime est compatible avec uniquement deux statuts juridiques : l'EI et l'EURL.

Ce régime est idéal pour (au moins) les premiers mois de vie de votre activité de zoothérapeute : démarches de création simplifiées, comptabilité allégée, éxonération de TVA, fiscalité confortable, pas de cotisations sociales minimales, etc.

Attention cependant, avec ce régime le chiffre d'affaires de votre activité de zoothérapeute ne devra pas dépasser un certain plafond, ce qui n'est pas le cas avec les autres régimes.

Aussi, et c'est probablement contraignant dans le cadre d'un zoothérapeute : on ne peut pas déduire ses charges et coûts professionnels. Notez aussi que la TVA payée sur les dépenses de votre activité de zoothérapeute ne peut pas être récupérée. Enfin, la protection sociale est limitée et le régime des retraites est particulier.

Pour conclure, le régime de l'auto-entrepreneur pour un zoothérapeute est souhaitable pour débuter mais pas toujours pertinent pour le long-terme. Enfin, notez bien qu'il s'agit là d'un régime et non pas d'un statut juridique.