Cet article a été écrit par un expert qui a étudié l'industrie et a confectionné le pack complet pour une application mobile
Nos experts ont réalisé un pack complet pour une application mobile, modifiable.
Choisir le bon statut juridique pour votre application mobile détermine votre protection, votre capacité à lever des fonds et votre optimisation fiscale.
La SAS et la SASU offrent la meilleure combinaison de flexibilité, protection du patrimoine personnel et attractivité pour les investisseurs, tandis que l'auto-entreprise reste limitée pour les projets ambitieux.
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Le choix du statut juridique impacte directement la protection, la fiscalité et les possibilités de croissance de votre application mobile.
La SAS et la SASU dominent pour les projets ambitieux grâce à leur flexibilité statutaire et leur attractivité auprès des investisseurs.
| Statut | Protection | Fiscalité | Investisseurs | Charges sociales | Coûts création | Évolution possible |
|---|---|---|---|---|---|---|
| Auto-entreprise | Responsabilité illimitée | Prélèvement libératoire | Impossible | 12,8% à 22% | <100€ | Vers société |
| SASU | Responsabilité limitée | IS + dividendes optimisés | Difficile (seul associé) | Assimilé salarié | 250-500€ | Vers SAS facilement |
| SAS | Responsabilité limitée | IS + dividendes optimisés | Très attractif | Assimilé salarié | 250-500€ | Augmentation capital |
| SARL | Responsabilité limitée | IS ou IR | Moins attractif | TNS (gérant maj.) | 250-500€ | Vers SAS possible |
| EURL | Responsabilité limitée | IR par défaut | Très difficile | TNS | 250-500€ | Vers SARL |
| SA | Responsabilité limitée | IS obligatoire | Très attractif | Assimilé salarié | 500-1000€ | Introduction en bourse |
| SNC | Responsabilité illimitée | Transparence fiscale | Inapproprié | TNS | 250-500€ | Non recommandé |
Quel statut juridique protège le mieux une application mobile en France et en Europe ?
La SAS (Société par Actions Simplifiée) offre la protection juridique la plus complète pour une application mobile, avec une responsabilité limitée aux apports et une reconnaissance européenne totale.
Le statut de société limite votre responsabilité personnelle aux seuls apports effectués dans la société. En cas de litige avec des utilisateurs ou des partenaires techniques, votre patrimoine personnel reste protégé contrairement à l'auto-entreprise où vous engagez tous vos biens.
La protection de l'application elle-même passe par le dépôt à l'Agence pour la Protection des Programmes (APP) qui coûte entre 46€ et 81€ selon la taille du code. Cette démarche protège votre code source et votre base de données pendant 4 ans renouvelables.
Les mentions légales et CGU rédigées par un juriste spécialisé (coût : 800€ à 1500€) renforcent votre protection juridique. Le respect du RGPD devient obligatoire dès le traitement de données personnelles, avec des sanctions pouvant atteindre 4% du chiffre d'affaires annuel.
La SAS permet également de souscrire facilement une assurance responsabilité civile professionnelle spécialisée dans le numérique (300€ à 800€ par an) pour couvrir les risques spécifiques aux applications mobiles.
Quelles sont les différences concrètes entre auto-entreprise, SASU, SAS et SARL ?
Les différences majeures portent sur la responsabilité, la fiscalité, les charges sociales et les possibilités d'évolution de chaque statut.
| Critères | Auto-entreprise | SASU | SAS | SARL |
|---|---|---|---|---|
| Responsabilité | Illimitée sur patrimoine personnel | Limitée aux apports | Limitée aux apports | Limitée aux apports |
| Capital minimum | Aucun | 1€ minimum | 1€ minimum | 1€ minimum |
| Plafond CA | 77 700€ (services) | Aucun | Aucun | Aucun |
| Fiscalité bénéfices | Prélèvement libératoire ou IR | IS (15% puis 25%) | IS (15% puis 25%) | IS ou IR (option) |
| Charges sociales dirigeant | 12,8% à 22% du CA | Cotisations salariales complètes | Cotisations salariales complètes | TNS (45% du salaire) |
| Comptabilité | Livre des recettes | Comptabilité complète | Comptabilité complète | Comptabilité complète |
| Évolution capital | Impossible | Vers SAS facilement | Augmentation capital | Cession parts complexe |
Quel statut convient le mieux pour accueillir des investisseurs ?
La SAS reste le statut de référence pour attirer des investisseurs grâce à sa flexibilité statutaire et ses mécanismes d'entrée au capital simplifiés.
Les business angels et fonds d'investissement privilégient massivement la SAS pour plusieurs raisons concrètes. D'abord, les actions sont librement cessibles contrairement aux parts sociales de SARL qui nécessitent l'agrément des autres associés. Ensuite, la SAS permet de créer différentes catégories d'actions avec des droits spécifiques (actions de préférence, bons de souscription).
La fiscalité des plus-values sur cessions d'actions SAS bénéficie d'un abattement pour durée de détention de 50% après 2 ans et 65% après 8 ans. Les dividendes perçus par les investisseurs personnes morales sont exonérés d'impôt à 95% (régime mère-fille).
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La SASU peut évoluer vers une SAS en accueillant simplement de nouveaux associés, sans formalités de transformation. Cette souplesse rassure les investisseurs qui anticipent déjà les tours de financement suivants.
Quelle structure optimise la fiscalité des revenus d'application mobile ?
La SAS à l'Impôt sur les Sociétés optimise la fiscalité des revenus récurrents (abonnements, achats intégrés, publicité) grâce aux possibilités de réinvestissement et à la fiscalité avantageuse des dividendes.
L'IS applique un taux réduit de 15% sur les premiers 42 500€ de bénéfices puis 25% au-delà. Cette fiscalité permet de conserver les bénéfices dans la société pour financer la R&D, le marketing ou l'embauche sans taxation immédiate du dirigeant.
Les dividendes distribués aux associés bénéficient du prélèvement forfaitaire unique (PFU) à 30% ou sur option du barème progressif avec abattement de 40%. Pour un dirigeant dans une tranche élevée, le PFU reste souvent plus avantageux.
La déduction des charges est plus large en société : frais de R&D, marketing digital, serveurs, licences logicielles, salaires, charges sociales. L'auto-entreprise ne déduit aucune charge réelle, appliquant seulement un abattement forfaitaire de 34% sur le chiffre d'affaires.
Le Crédit d'Impôt Recherche (CIR) de 30% des dépenses R&D (plafond 100 000€) puis 5% au-delà s'applique aux sociétés à l'IS mais pas aux auto-entrepreneurs.
Quelles sont les obligations sociales et charges selon chaque statut ?
Les charges sociales varient considérablement selon le statut choisi, impactant directement votre coût de revient et votre protection sociale.
| Statut | Régime social dirigeant | Taux charges sociales | Assiette de calcul | Protection sociale | Retraite | Assurance chômage |
|---|---|---|---|---|---|---|
| Auto-entreprise | Sécurité sociale des indépendants | 12,8% à 22% | Chiffre d'affaires | Minimale | Proportionnelle CA | Non |
| SASU/SAS | Assimilé salarié | 82% du salaire net | Rémunération versée | Complète | Régime général | Non (dirigeant) |
| SARL (gérant maj.) | TNS | 45% du salaire | Rémunération + charges | Intermédiaire | Complémentaire obligatoire | Non |
| SARL (gérant min.) | Assimilé salarié | 82% du salaire net | Rémunération versée | Complète | Régime général | Oui |
| EURL | TNS | 45% du salaire | Rémunération + charges | Intermédiaire | Complémentaire obligatoire | Non |
| SA | Assimilé salarié | 82% du salaire net | Rémunération versée | Complète | Régime général | Non (dirigeant) |
| SNC | TNS | 45% du salaire | Rémunération + quote-part | Intermédiaire | Complémentaire obligatoire | Non |
Quel statut offre la meilleure couverture en cas de litige ?
La SAS et la SASU offrent la meilleure protection juridique grâce à la responsabilité limitée et aux possibilités d'assurance professionnelle renforcées.
La responsabilité limitée aux apports signifie qu'en cas de condamnation de la société, les créanciers ne peuvent saisir que les biens de l'entreprise, pas votre patrimoine personnel. Cette protection est essentielle pour une application mobile exposée aux risques de violation de données, contrefaçon ou non-conformité RGPD.
L'assurance responsabilité civile professionnelle spécialisée IT coûte entre 300€ et 1200€ par an selon le chiffre d'affaires. Elle couvre les dommages causés aux tiers, les pertes de données, les interruptions de service et les violations de propriété intellectuelle.
La cyber-assurance (500€ à 2000€ par an) devient indispensable pour couvrir les attaques informatiques, les fuites de données personnelles et leurs conséquences financières. Cette couverture est plus facilement accessible aux sociétés qu'aux auto-entrepreneurs.
En SAS, les dirigeants bénéficient d'une protection spécifique grâce à l'assurance dirigeant (200€ à 800€ par an) qui couvre leur responsabilité civile personnelle dans l'exercice de leurs fonctions.
Quels sont les coûts administratifs et comptables par statut ?
Les coûts varient significativement selon la complexité du statut choisi, de moins de 100€ pour l'auto-entreprise à 3000€ annuels pour une SAS.
L'auto-entreprise présente les coûts les plus faibles : déclaration gratuite en ligne, comptabilité simplifiée (tenue d'un livre des recettes), déclarations trimestrielles ou mensuelles automatisées. Le seul coût récurrent est l'abonnement à un logiciel de facturation (10€ à 30€ par mois).
Les sociétés (SASU, SAS, SARL) impliquent des frais de création de 250€ à 500€ (greffe, annonce légale, accompagnement juridique) puis des coûts annuels incompressibles. La tenue de comptabilité par un expert-comptable coûte 150€ à 300€ par mois, soit 1800€ à 3600€ par an.
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Les assemblées générales annuelles, dépôts de comptes (environ 45€ par an) et formalités diverses ajoutent 200€ à 400€ annuels. Au total, comptez 2500€ à 4000€ par an de frais administratifs pour une société contre moins de 500€ pour l'auto-entreprise.
Quel régime facilite l'embauche et la collaboration avec des freelances ?
Les sociétés (SAS, SASU, SARL) offrent une flexibilité totale pour embaucher et collaborer avec des prestataires externes, contrairement à l'auto-entreprise limitée dans ses possibilités.
En société, l'embauche d'un salarié nécessite une déclaration préalable à l'embauche (DPAE), l'ouverture d'un compte cotisant à l'URSSAF et la souscription d'une assurance accidents du travail. Le coût total des charges patronales représente environ 42% du salaire brut.
La collaboration avec des freelances s'effectue via des contrats de prestation de services classiques. La société peut déduire intégralement ces prestations de son résultat fiscal, optimisant sa fiscalité tout en accédant à des compétences spécialisées (développement, design, marketing).
L'auto-entrepreneur ne peut pas embaucher directement. Pour recruter, il doit obligatoirement créer une société ou passer par des solutions de portage salarial (frais : 5% à 10% du salaire). Cette limitation freine considérablement la croissance d'une application mobile nécessitant des équipes techniques.
Les sociétés peuvent également utiliser des dispositifs spécifiques comme le stage de fin d'études, les contrats de professionnalisation ou d'apprentissage, particulièrement adaptés aux métiers du numérique.
Quels statuts facilitent l'ouverture d'un compte bancaire professionnel ?
Les sociétés bénéficient d'un accès privilégié aux services bancaires professionnels et aux dispositifs de financement, contrairement aux auto-entrepreneurs souvent considérés comme plus risqués par les établissements.
L'ouverture d'un compte professionnel est obligatoire pour toutes les sociétés. Les banques traditionnelles proposent des packages spécialisés : Société Générale Entreprises (25€ à 45€ par mois), BNP Paribas Entreprises (20€ à 40€ par mois), Crédit Agricole Pro (15€ à 35€ par mois). Ces comptes incluent terminal de paiement, virements SEPA illimités et découvert autorisé.
Les néo-banques professionnelles offrent des tarifs plus compétitifs : Qonto (9€ à 99€ par mois), Shine (7,90€ à 19,90€ par mois), Manager.one (9€ à 29€ par mois). Elles proposent des fonctionnalités adaptées aux entreprises tech : API banking, intégration comptable, cartes multiples.
L'accès aux aides publiques est largement facilité en société. Bpifrance propose des prêts d'amorçage de 10 000€ à 100 000€, des garanties bancaires et des participations au capital. Les concours comme le Concours National d'aide à la création d'entreprises de technologies innovantes dotent jusqu'à 450 000€ les projets les plus prometteurs.
Les auto-entrepreneurs accèdent difficilement à ces dispositifs, étant souvent exclus des critères d'éligibilité qui requièrent un statut de société avec capital social et comptabilité certifiée.
Quelles sont les démarches précises de création selon le statut ?
Les démarches de création varient considérablement en complexité et en durée selon le statut juridique choisi.
- Auto-entreprise : Déclaration en ligne sur autoentrepreneur.urssaf.fr, pièces d'identité, justificatif de domicile, déclaration sur l'honneur de non-condamnation. Gratuit, SIRET obtenu sous 24h à 15 jours.
- SASU/SAS : Rédaction des statuts (notaire ou avocat : 500€ à 1500€), dépôt du capital social en banque, annonce légale (150€ à 200€), constitution du dossier d'immatriculation, dépôt au greffe (37,45€ en ligne). Délai total : 2 à 4 semaines.
- SARL/EURL : Statuts types disponibles gratuitement, dépôt capital (1€ minimum), annonce légale, immatriculation au greffe. Procédure similaire à la SAS mais statuts moins flexibles. Délai : 2 à 3 semaines.
- SA : Capital minimum 37 000€, commissaire aux comptes obligatoire dès la création, conseil d'administration de 3 à 18 membres, procédures plus lourdes. Délai : 4 à 8 semaines, coûts : 1000€ à 3000€.
- SNC : Statuts obligatoires, pas de capital minimum, responsabilité solidaire et illimitée des associés. Déconseillé pour une application mobile. Délai : 2 à 3 semaines.
Quels sont les délais moyens de création et d'immatriculation ?
Les délais d'immatriculation s'échelonnent de quelques heures pour l'auto-entreprise à plusieurs semaines pour les sociétés complexes comme la SA.
L'auto-entrepreneur bénéficie du délai le plus court avec un numéro SIRET attribué immédiatement en cas de déclaration complète et conforme. Dans 95% des cas, l'activation du statut intervient sous 48h, permettant de commencer l'activité quasi instantanément.
La SASU et l'EURL nécessitent 15 à 21 jours ouvrés en moyenne. Ce délai inclut la rédaction des statuts (2 à 5 jours), l'ouverture du compte bancaire pour le dépôt de capital (3 à 7 jours selon la banque), la publication de l'annonce légale (1 jour) et l'instruction du dossier par le greffe (8 à 10 jours).
La SAS et la SARL suivent des délais similaires, soit 2 à 4 semaines selon la complexité des statuts et la réactivité des différents intervenants (banque, journal d'annonces légales, greffe). Les créations en ligne via des plateformes spécialisées accélèrent le processus de 30% en moyenne.
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La SA présente les délais les plus longs (6 à 10 semaines) en raison de la nomination obligatoire d'un commissaire aux comptes, de la constitution du conseil d'administration et des vérifications renforcées du greffe sur le respect des seuils de capital.
Quelles évolutions de statut sont possibles lors de la croissance ?
La plupart des statuts permettent des évolutions vers des structures plus adaptées à la croissance, avec des complexités et des coûts variables.
Le passage de SASU vers SAS s'effectue très simplement par l'admission de nouveaux associés, sans transformation juridique formelle. Il suffit de modifier les statuts (coût : 200€ à 500€) et de procéder aux formalités modificatives au greffe (195,38€). Cette souplesse explique pourquoi beaucoup d'entrepreneurs choisissent la SASU comme tremplin.
La transformation d'auto-entreprise en société nécessite de créer une nouvelle structure juridique puis de transférer l'activité. L'opération génère des coûts de création complets (250€ à 500€) plus les frais de transfert du fonds de commerce si applicable. Fiscalement, l'opération peut déclencher une taxation des bénéfices non encore imposés.
L'évolution de SARL vers SAS requiert une transformation formelle votée en assemblée générale extraordinaire. Les coûts incluent : frais de greffe (195,38€), annonce légale (150€ à 200€), accompagnement juridique (800€ à 1500€). Délai : 4 à 6 semaines.
La transformation en SA devient pertinente pour préparer une introduction en bourse ou accueillir plus de 100 associés. Elle implique un capital minimum de 37 000€, la nomination d'un commissaire aux comptes et l'adoption d'une gouvernance plus rigide.
Conclusion
Le choix du statut juridique détermine largement le succès et la croissance de votre application mobile. La SAS et la SASU s'imposent comme les solutions optimales pour concilier protection juridique, optimisation fiscale et attractivité auprès des investisseurs. L'auto-entreprise convient uniquement pour tester un concept avec un investissement minimal, tandis que la SARL présente plus de rigidités pour évoluer et lever des fonds.
Cet article est fourni à titre informatif uniquement et ne doit pas être considéré comme un conseil financier. Il est recommandé aux lecteurs de consulter un professionnel qualifié avant de prendre toute décision d'investissement. Nous déclinons toute responsabilité quant aux actions entreprises sur la base des informations fournies.
La création d'une application mobile nécessite une réflexion approfondie sur le statut juridique dès les premières étapes du projet.
Cette décision stratégique influence directement vos possibilités de financement, votre protection juridique et votre optimisation fiscale sur le long terme.
Sources
- Modèles de Business Plan - Statut juridique application mobile
- Daillac - Quel statut juridique choisir pour votre application mobile
- Shine - Meilleur statut pour levée de fonds
- LegalStart - Auto-entrepreneur ou société
- Dougs - SAS ou SARL
- EuroStart Entreprises - Différences entre statuts
- Inflexsys - RGPD et applications mobiles
- Murielle Cahen - Protection juridique applications
- CNIL - Recommandations applications mobiles
- APP - Protection juridique application mobile
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