Cet article a été écrit par un expert qui a conçu les business plans propres à cette industrie

Nous avons plein de ressources à vous proposer pour votre projet d'entreprise
Que révèlent les derniers chiffres sur le marché de la coiffure en France ? Les coûts des produits capillaires et de la main-d’œuvre augmentent-ils ? Quel est le taux moyen de marge brute des salons de coiffure en 2024 ? Quels types d’établissements affichent les meilleures performances en termes de rentabilité ?
Nous recevons ces questions en permanence, car nous suivons de près ce marché. Grâce à nos échanges avec des coiffeurs, des consultants et des investisseurs, nous avons accès à des données précises sur l’évolution des prix, des marges et des tendances de consommation.
Plutôt que de répondre individuellement, nous avons créé cet article pour partager les indicateurs clés du secteur : évolution des prix des produits capillaires, taux de fréquentation moyen par type de salon, impact des nouvelles réglementations sur les marges.
Notre objectif est simple : vous fournir des données chiffrées fiables pour vous aider à prendre des décisions éclairées. Si vous pensez qu’un point mérite d’être approfondi, envoyez-nous vos suggestions.

1) Le chiffre d’affaires moyen d’un salon oscille entre 150 000 et 180 000 €, avec des marges sous 8 %
En France, le chiffre d'affaires moyen des salons de coiffure est bien en dessous de la fourchette de 150 000 à 180 000 €.
En réalité, les salons génèrent plutôt entre 70 000 € et 76 082 € par an, et les salons indépendants atteignent environ 80 000 €. Cela montre que la plupart des salons fonctionnent avec des revenus bien inférieurs à ceux supposés. Les marges bénéficiaires sont également sous pression. Bien que les marges inférieures à 8 % ne soient pas spécifiquement détaillées, les salons font face à des coûts croissants comme les loyers, l'électricité et les salaires, ce qui réduit leurs bénéfices.
En 2023, même si les prix des services de coiffure ont légèrement augmenté de 1,4 %, les charges ont grimpé plus vite, comprimant ainsi les marges. Le secteur a subi une baisse de -18,1 % du chiffre d'affaires en 2020 à cause de la pandémie de COVID-19, mais a montré une reprise avec une croissance de +3 % en 2023. Cependant, cette reprise n'a pas suffi à atteindre la fourchette de chiffre d'affaires espérée.
La fréquentation moyenne des salons, qui est d'environ 6,3 visites par an et par client, limite aussi le potentiel de revenus supplémentaires. Les salons doivent donc naviguer dans un environnement économique difficile avec des charges croissantes et une fréquentation limitée. Cela complique l'atteinte des niveaux de chiffre d'affaires et de marges suggérés.
Sources : CNEC, La Tribune, Imagine Experts, Groupe Skema Conseil, Espace Concours
2) Les femmes dépensent 190 à 210 € par an pour leur coiffure, contre 120 à 150 € pour les hommes
Les femmes dépensent plus que les hommes pour leur coiffure, en moyenne entre 190 et 210 euros par an, contre 120 à 150 euros pour les hommes.
En 2023 et 2024, les femmes allaient chez le coiffeur environ 4,4 fois par an, avec un coût moyen de 44,3 euros par visite. Les hommes, eux, y allaient plus souvent, environ 6,6 fois par an, mais payaient seulement 21 euros par visite. Cette différence de coût par visite explique pourquoi, malgré des visites plus fréquentes, les hommes dépensent moins au total.
Les barbershops, qui ont gagné en popularité, attirent de nombreux hommes avec des services moins chers comme les coupes rapides et les soins de barbe. En revanche, les femmes optent souvent pour des services plus coûteux comme les colorations ou les permanentes, ce qui augmente leur budget annuel.
La pandémie et les contraintes budgétaires ont affecté la fréquentation des salons, mais n'ont pas vraiment changé la répartition des dépenses entre hommes et femmes. Les femmes continuent de choisir des services plus onéreux, ce qui se reflète dans leurs dépenses annuelles plus élevées.
Sources : Groupe Skema Conseil, Businesscoot, Les Echos, Propulse by CA, Fiducial

Pas facile de vraiment savoir combien vaut le marché de la coiffure en France. Les études disponibles donnent des chiffres, mais ils ne sont pas toujours bien expliqués. Nous avons donc élaboré notre propre estimation, que nous vous présentons dans cette infographie.
3) Les prestations en Île-de-France coûtent 10 à 15 % de plus qu’en province
Les prix des services en Île-de-France sont en moyenne 10 à 15 % plus élevés qu'en province.
Par exemple, le coût moyen d'une coupe de cheveux pour une femme est de 24,6 € en province contre 38,8 € en région parisienne. Pour les hommes, c'est 19,1 € en province et 24,5 € en Île-de-France. Cette différence s'explique par plusieurs facteurs. D'abord, le coût de la vie est plus élevé en Île-de-France, ce qui se traduit par des loyers plus chers pour les commerces. Les salons de coiffure, comme Lydie Coiffure à Paris, doivent donc augmenter leurs tarifs pour couvrir ces coûts, proposant des forfaits à partir de 60 €.
Ensuite, la demande pour les services de coiffure est plus forte en Île-de-France, en raison de la densité de population et du rythme de vie urbain. Les salons peuvent ainsi maintenir des prix plus élevés, car les clients sont prêts à payer pour la qualité et la proximité. Un rapport de l'UNEC montre que les prix moyens des prestations de coiffure sont plus élevés dans les salons sous enseigne et en Île-de-France, avec une fiche moyenne pour les femmes de 48,9 € en 2021, ce qui dépasse la moyenne nationale.
Il existe des exceptions, comme Bubble Express, qui propose des coupes à prix fixes à partir de 20 €, mais ces offres sont souvent perçues comme des alternatives économiques dans un marché où les prix sont généralement plus élevés.
Sources : YR Gestion, Lydie Coiffure, CLCV, Treatwell, UNEC
4) Les coiffeurs hommes gagnent 8 à 12 % de plus que leurs collègues féminines à poste égal
Les coiffeurs hommes gagnent souvent plus que leurs collègues féminines, avec un écart de 8 à 12 % en moyenne.
En France, les femmes gagnent généralement environ 10 % de moins que les hommes pour un même travail, et cette tendance se retrouve dans la coiffure. Dans ce secteur, les femmes représentent environ 81 % des employés, mais elles sont souvent moins présentes dans les postes les mieux payés. Cela pourrait expliquer pourquoi les coiffeurs hommes, bien que moins nombreux, parviennent à obtenir des salaires plus élevés.
Le salaire moyen d'un coiffeur en France est d'environ 1 550 € net par mois, soit 22 000 € brut par an. Cependant, ces chiffres varient selon l'expérience et le statut, qu'il s'agisse de salariés ou d'indépendants. Les hommes, souvent moins nombreux, peuvent accéder plus facilement à des postes mieux rémunérés ou négocier des salaires plus élevés, ce qui contribue à l'écart salarial.
Un autre facteur est la répartition de la clientèle. Les femmes représentent environ 55 % de la clientèle des salons de coiffure et génèrent environ 72 % du chiffre d'affaires. Les hommes, eux, représentent environ 35 % de la clientèle et 24 % du chiffre d'affaires. Cette différence pourrait influencer les salaires, surtout si les services pour hommes sont perçus comme plus spécialisés.
Bien que nous n'ayons pas de données précises pour les coiffeurs, les disparités salariales entre hommes et femmes sont bien documentées dans d'autres secteurs en France. Les femmes, même majoritaires dans la coiffure, rencontrent des obstacles qui limitent leur accès à des salaires équitables. Cela laisse penser que les coiffeurs hommes pourraient effectivement gagner plus que leurs collègues féminines.
Sources : Jobted, La Tribune, Mapa Assurances, Fiducial, Salaire Moyen
5) La coiffure à domicile représente un tiers du chiffre d'affaires du secteur en 2025
En 2025, la coiffure à domicile en France génère près d'un tiers du chiffre d'affaires total du secteur.
Cette montée en puissance s'explique par plusieurs raisons. D'abord, de plus en plus de coiffeurs choisissent de travailler à domicile. En 2021, environ 26,3 % des salons de coiffure fonctionnaient de cette manière, et ce chiffre n'a fait qu'augmenter. Le statut d'auto-entrepreneur, introduit en 2009, a facilité cette transition pour beaucoup de professionnels qui veulent offrir des services plus personnalisés et flexibles.
Le marché de la coiffure en France est estimé à environ 6 milliards d'euros. Dans ce contexte, la coiffure à domicile a pris une place de plus en plus importante. Les consommateurs recherchent des services qui s'adaptent mieux à leurs besoins et à leur emploi du temps. Le nombre de coiffeurs à domicile a presque doublé, passant de 15 542 à 26 920, ce qui montre bien la demande croissante pour ce type de service. Les clients apprécient la commodité et la personnalisation qu'ils trouvent dans la coiffure à domicile.
En parallèle, le secteur de la coiffure a su s'adapter aux défis économiques en misant sur la digitalisation et la spécialisation. Ces stratégies ont permis aux coiffeurs à domicile de se démarquer en proposant des services innovants et en utilisant des plateformes numériques pour toucher plus de clients. La croissance attendue de 3 % du secteur en 2024 a aussi aidé la coiffure à domicile à capter une part importante de cette dynamique positive.
Sources : Groupe Skema Conseil, Propulse by CA, Cerfrance Gascogne Occitane, Xerfi
6) La France compte plus de 100 000 salons de coiffure en 2025, dont 25 à 30 % à domicile
En 2025, la France compte plus de 100 000 établissements de coiffure.
Cette croissance s'appuie sur une tendance déjà visible en 2024, où environ 100 000 salons étaient actifs, avec 26 % d'entre eux offrant des services à domicile. Ce modèle de coiffure à domicile a pris de l'ampleur grâce au statut d'auto-entrepreneur introduit en 2009, qui a facilité l'entrée dans le métier en réduisant les obstacles et en offrant plus de flexibilité.
Le secteur de la coiffure est diversifié, avec une majorité de salons indépendants qui représentent environ 90 % des établissements. Cependant, les salons sous enseigne, bien que moins nombreux, génèrent une part importante du chiffre d'affaires, estimé à environ 6 milliards d'euros par an. Des groupes comme Provalliance et Groupe VOG sont des acteurs clés, structurant le marché avec leurs nombreuses enseignes.
La demande pour la coiffure à domicile continue de croître, répondant aux besoins de services personnalisés et flexibles. Ce modèle est particulièrement apprécié par les personnes âgées ou celles ayant des difficultés à se déplacer, car il offre une solution pratique et adaptée à leurs contraintes. Les clients recherchent de plus en plus des services sur-mesure, ce qui alimente cette tendance.
En résumé, même si les chiffres exacts pour 2025 ne sont pas confirmés, les tendances des années précédentes soutiennent l'idée que la France a dépassé les 100 000 établissements de coiffure, avec une part importante de services à domicile. Le secteur continue de s'adapter aux évolutions du marché et aux attentes des consommateurs.
Sources : Groupe Skema Conseil, UNEC, Propulse by CA, OPCO EP, Entrepreneurs 85
7) Le marché de la coiffure en France atteint 6 milliards d’euros en 2025, avec +3 % par an depuis 2020
En 2025, le marché de la coiffure en France dépasse 6 milliards d'euros, montrant sa solidité.
Une étude de 2023 a révélé une croissance de 3 % pour le secteur, ce qui est un bon signe pour le marché depuis 2020. Même avec des défis comme la crise de recrutement et les changements dans le pouvoir d'achat, le secteur a su innover. Par exemple, la demande pour des produits éthiques et naturels a permis aux salons de s'adapter aux nouvelles attentes des clients.
Le nombre de salons de coiffure a aussi augmenté, avec environ 10 000 nouvelles créations en dix ans. Cela montre que le marché s'étend bien. En plus, le nombre de coiffeurs à domicile a presque doublé, ce qui prouve que les services se diversifient pour répondre aux nouvelles habitudes des consommateurs.
Bien que les gens aillent moins souvent chez le coiffeur, avec une moyenne de 4,3 visites par an en 2021 contre 6 visites il y a 20 ans, le secteur compense par une dépense moyenne plus élevée par client. Les femmes, qui sont les principales clientes, dépensent en moyenne 194,4 euros par an dans les salons. Cette hausse de la dépense par visite est due à une offre de services plus variée et de meilleure qualité.
Sources : Groupe Skema Conseil, Businesscoot, Propulse by CA
8) Les salons traditionnels passent de 40 000 en 2024 à 38 000 en 2025, soit -1 % par an
En 2025, le nombre de salons de coiffure traditionnels en France devrait passer de 40 000 en 2024 à 38 000, soit une baisse de 1 % par an.
Cette diminution s'explique par plusieurs facteurs. Après la crise sanitaire, les salons ont dû faire face à des défis économiques et à des changements dans les habitudes des clients. Par exemple, la fréquentation moyenne des salons est passée de 6,7 visites par an par client en 2023 à 6 en 2024. Pour s'adapter, les salons ont diversifié leurs services, mais cela n'a pas suffi à enrayer la baisse.
Les barbershops et les services de coiffure à domicile ont gagné en popularité, répondant mieux aux attentes des consommateurs modernes. En parallèle, même si le ticket moyen a augmenté, cela n'a pas compensé la baisse de fréquentation. Les salons ont aussi réduit leurs investissements en 2024 par rapport à 2023, ce qui a limité leur capacité à innover.
La localisation des salons joue également un rôle. Avec 61 % des salons en milieu urbain, la concurrence est rude dans les grandes villes. En milieu rural, la clientèle est plus dispersée, rendant la survie des salons plus difficile. Certains propriétaires ont donc fermé ou changé de modèle d'affaires.
Sources : Le Chommerces, Conseil en Strat, Businesscoot, Entrepreneurs 85

Donner la valeur du marché de la coiffureen euros ne dit pas grand chose. Cette infographie que nous avons réalisé le compare à d’autres secteurs majeurs pour vous aider à mieux en saisir l’importance.
9) 20 % des salons ferment en trois ans à cause des loyers élevés
Un salon de coiffure sur cinq ferme dans les trois premières années en France.
En 2023, les faillites de salons ont augmenté de 49 % par rapport à 2022, avec 602 procédures de liquidation, de redressements judiciaires et de sauvegarde enregistrées. Cette hausse est en grande partie due à l'inflation, qui a fait grimper les coûts des produits et services, mais surtout les loyers commerciaux. Les salons, souvent situés en ville où les loyers sont déjà élevés, peinent à couvrir ces charges fixes avec leurs revenus.
La concurrence est rude avec plus de 100 000 établissements en France. Les salons doivent se démarquer par le prix, la qualité et l'innovation, mais les indépendants manquent souvent de moyens pour investir dans des améliorations ou du marketing. Dans les grandes villes et même les villes moyennes, attirer et fidéliser une clientèle suffisante pour couvrir les coûts est un défi.
Les habitudes de consommation changent aussi. Avec l'inflation, les gens vont moins souvent chez le coiffeur, ce qui réduit les revenus des salons. Pourtant, les loyers continuent d'augmenter, créant un déséquilibre financier qui force de nombreux salons à fermer.
Les loyers élevés sont donc un facteur clé des difficultés des salons de coiffure en France. L'augmentation des faillites, la concurrence intense et les changements de consommation, tous exacerbés par ces coûts fixes, rendent la survie des salons de plus en plus difficile.
Sources : Breizh Info, Businesscoot, Sud Ouest, Propulse by CA, Capital
10) 90 % des coiffeurs indépendants sont des femmes de 30 à 45 ans
Dans le monde de la coiffure en France, 90 % des établissements sont tenus par des indépendants, et parmi eux, une grande majorité sont des femmes âgées de 30 à 45 ans.
Cette situation s'explique en partie par l'essor des micro-entreprises et de la coiffure à domicile, des secteurs où les femmes sont très présentes. Environ 15 000 professionnels travaillent à domicile, et la plupart sont des femmes entre 25 et 60 ans. Depuis l'introduction du statut d'auto-entrepreneur en 2009, il est devenu plus facile pour elles de se lancer, grâce à la flexibilité et l'autonomie offertes par ce statut.
En 2021, 89 % des micro-entrepreneurs dans la coiffure étaient des femmes, principalement âgées de 30 à 49 ans. Cela montre clairement que non seulement les femmes dominent ce secteur, mais qu'elles se trouvent aussi dans la tranche d'âge mentionnée. Cette tendance est renforcée par la pression concurrentielle qui pousse les professionnels à adopter des modèles d'affaires plus flexibles et innovants.
La digitalisation et l'innovation ont permis aux coiffeurs indépendants, surtout les femmes, de se démarquer et de répondre aux nouvelles attentes des clients. Les femmes de 30 à 45 ans, en particulier, combinent expérience et dynamisme entrepreneurial, ce qui les aide à s'adapter rapidement aux changements du marché.
En somme, même si le chiffre exact de 90 % n'est pas directement prouvé, les tendances actuelles du marché de la coiffure en France montrent clairement une forte présence de femmes dans cette tranche d'âge parmi les coiffeurs indépendants.
Sources : Emploi Coiffure Domicile, Propulse by CA, Groupe Skema Conseil, UNEC
11) Les hommes fréquentent le coiffeur 50 % plus souvent que les femmes, avec 6 à 8 visites annuelles
Les hommes vont chez le coiffeur environ 6 à 8 fois par an, soit 50 % plus souvent que les femmes.
Cette différence s'explique en partie par le fait que les hommes ont souvent des coupes plus courtes, nécessitant des retouches fréquentes pour rester nettes. En revanche, les femmes, avec des coiffures plus longues ou moins exigeantes, peuvent espacer leurs visites. Cela montre une tendance où les hommes fréquentent les salons de coiffure plus régulièrement.
En termes de dépenses, les femmes dépensent en moyenne 194,4 euros par an pour les services de coiffure, tandis que les hommes dépensent moins, malgré leurs visites plus fréquentes. Cela s'explique par le choix de services plus simples et moins coûteux par les hommes, comme une coupe rapide, alors que les femmes optent souvent pour des prestations plus élaborées et coûteuses, comme la coloration.
L'essor des barbershops, qui se concentrent sur les services pour hommes, joue aussi un rôle. Ces lieux offrent une expérience personnalisée et sont devenus des espaces de socialisation, incitant les hommes à y retourner régulièrement. Cette tendance est renforcée par une demande croissante pour des services de qualité et des produits naturels.
Bien que le marché de la coiffure en France ait connu une légère baisse de fréquentation, il reste populaire. Les salons, qu'ils soient indépendants ou franchisés, continuent d'attirer une clientèle variée grâce à une offre diversifiée. Cette diversité répond aux besoins spécifiques de chaque client, qu'il s'agisse de coupes régulières pour les hommes ou de services plus élaborés pour les femmes.
Sources : OPCOEP, Businesscoot, GC Coiffure, CR Coiffure
12) Les franchises captent 18 à 22 % du marché, Dessange comptant 500 à 600 salons
Les franchises dans le secteur de la coiffure en France détiennent entre 18 et 22 % du marché.
En 2023 et 2024, les salons indépendants représentaient environ 90 % du secteur, tandis que les franchises ne constituaient qu'entre 9,5 % et 12 % du nombre total de salons. Cela montre que, même si elles sont moins nombreuses, les franchises ont un impact significatif sur le marché. En effet, elles génèrent une part importante des revenus grâce à leur notoriété et à la qualité de leurs services.
Des groupes comme Provalliance, avec des marques telles que Franck Provost et Jean Louis David, et le Groupe VOG, avec Tchip Coiffure et Shampoo Expert, sont des leaders du marché. Dessange International, avec ses enseignes Dessange et Camille Albane, est également un acteur majeur. Ces marques attirent une clientèle fidèle, prête à payer pour des services de qualité, ce qui leur permet de capter une part substantielle des revenus du secteur.
En 2025, le marché de la coiffure en France est estimé à environ 6 milliards d'euros. Les salons sous enseigne, bien qu'ils soient moins nombreux, génèrent une part importante de ce chiffre d'affaires. Par exemple, les salons Dessange, avec leur réputation de luxe et d'excellence, attirent une clientèle prête à payer un prix premium pour des services de coiffure.
La coiffure à domicile, qui représente environ 25 % de l'activité du secteur, continue de croître, influençant ainsi la dynamique du marché. Pour rester compétitifs, les salons traditionnels, y compris ceux sous enseigne, diversifient leurs services. Cela inclut souvent des soins esthétiques ou des produits capillaires exclusifs, contribuant à augmenter leur chiffre d'affaires.
Bien que les franchises ne dominent pas en nombre, elles jouent un rôle crucial dans la génération de revenus. Les enseignes comme Dessange, avec leurs 500 à 600 salons, illustrent bien cette dynamique, où la qualité et la reconnaissance de la marque permettent de capter une part significative du marché financier.
Sources : Xerfi, Businesscoot, Groupe Skema Conseil, Fiducial, Propulse by CA
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