Et si vous vous lanciez sur le marché de la maternité?

Nous avons des ressources adaptées à ce marché.

14 chiffres pour le marché de la maternité en 2025

Cet article a été écrit par un expert qui a conçu les business plans propres à cette industrie

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Nous avons plein de ressources à vous proposer pour votre projet d'entreprise

Que révèlent les derniers chiffres sur le marché de la maternité en France ? Les coûts des soins prénataux et postnataux augmentent-ils ? Quel est le taux moyen de satisfaction des nouvelles mères en 2024 ? Quels types d'établissements de santé affichent les meilleures performances en termes de qualité de service ?

Nous recevons ces questions en permanence, car nous suivons de près ce marché. Grâce à nos échanges avec des professionnels de santé, des consultants et des familles, nous avons accès à des données précises sur l'évolution des coûts, des services et des tendances de consommation.

Plutôt que de répondre individuellement, nous avons créé cet article pour partager les indicateurs clés du secteur : évolution des coûts des soins, taux de fréquentation moyen par type d'établissement, impact des nouvelles réglementations sur la qualité des services.

Notre objectif est simple : vous fournir des données chiffrées fiables pour vous aider à prendre des décisions éclairées. Si vous pensez qu’un point mérite d’être approfondi, envoyez-nous vos suggestions.

Qui est l'auteur de ce contenu ?

L'équipe de Modeles de Business Plan

Une équipe de financiers, consultants et rédacteurs

Nous sommes une équipe d’experts en finance, de consultants, d’analystes de marché et de rédacteurs spécialisés, dédiés à accompagner les nouveaux entrepreneurs dans la création de leur entreprise. Nous vous aidons à éviter les erreurs en vous fournissant des business plans détaillés, des études de marché précises et des prévisions financières fiables, pour maximiser vos chances de succès dès le départ, et en particulier sur le marché de la maternité. Si vous voulez en savoir plus sur nous, vous pouvez consulter notre page de présentation.

Comment nous avons créé ce contenu 🔎📝

Chez Modeles de Business Plan, nous sommes assez familiers avec le marché de la maternité en France, nous analysons quotidiennement les tendances et dynamiques du marché. Nous ne nous contentons pas de rapports et d’analyses ; nous échangeons chaque jour avec des experts locaux – entrepreneurs, investisseurs et acteurs clés du secteur. Ces interactions directes nous permettent de mieux comprendre ce qu'il se passe sur le marché.

Pour créer ce contenu, on a d’abord puisé dans nos échanges et nos propres observations. Mais on ne s’est pas arrêtés là. Pour s’assurer que nos chiffres soient fiables, on a aussi creusé du côté de sources sérieuses et reconnues comme l'INSEE, les rapports de la DREES, et les données du Sénat (pour ne citer qu'elles).

On ne partage que des chiffres qu'on peut prouver avec des sources fiables, du contexte solide et des infos claires.

Si les données manquent de crédibilité ou de contexte, on les laisse de côté. Pas question de vous donner des chiffres au hasard sans fondement. Notre but ici est de vous offrir une analyse complète et fiable du marché de la restauration, pas juste une avalanche de statistiques.

Toutes nos sources sont indiquées en toute transparence, pour que vous puissiez les explorer par vous-même.

On utilise aussi un peu d’IA, mais uniquement pour la rédaction. Cela nous aide à rendre les explications plus claires et fluides. La lecture est alors plus agréable pour vous.

Vous verrez aussi des infographies sur mesure qui résument et mettent en image les tendances clés, rendant les infos complexes plus digestes et percutantes. On espère qu’elles vous plairont ! Toutes les autres illustrations ont été créées en interne et ajoutées à la main.

Si vous pensez que nous aurions pu creuser certains points, n’hésitez pas à nous le faire savoir, nous vous répondrons sous 24 heures.

1) Les maternités en France ont diminué de quatre fois depuis 1972, avec moins de 400 en 2025

Depuis 1972, le nombre de maternités en France a été divisé par quatre.

En 1972, la France comptait environ 1 747 maternités, mais ce chiffre a chuté à environ 456 en 2021 et 464 en 2022. Cette diminution continue, et on prévoit moins de 400 maternités en 2025. Cette réduction est due à des changements réglementaires et à une volonté de regrouper les soins dans des établissements plus grands et mieux équipés.

Un des facteurs clés de cette baisse est l'instauration de normes de sécurité plus strictes. Le décret Dienesch de 1972 a introduit des critères de sécurité plus rigoureux pour les maternités. Plus tard, les décrets Périnatalité de 1998 ont classé les maternités selon leur capacité à gérer les risques, entraînant la fermeture de nombreuses petites structures incapables de se conformer à ces nouvelles normes.

Cette concentration des soins a permis d'améliorer l'efficacité des établissements. En 2020, 37 % des maternités métropolitaines accueillaient au moins 1 500 accouchements par an, contre seulement 13 % en 1996. Le nombre d'accouchements par lit a aussi augmenté, passant de 23 en 1975 à 49 en 2022, ce qui montre une meilleure utilisation des ressources.

Cependant, la fermeture de petites maternités a souvent obligé les femmes, surtout celles des zones rurales, à parcourir de plus longues distances pour accéder aux soins. Les rapports de la DREES ont mis en lumière ces défis, soulignant les difficultés d'accès pour les populations éloignées des grands centres urbains.

Sources : INSEE, DREES 2022, Statista, DREES 2024

2) L'indice de fécondité en France chute à moins de 1,7 enfant par femme en 2024, un record bas

En 2024, l'indice de fécondité en France est tombé à 1,62 enfant par femme, un niveau historiquement bas.

Cette baisse est notable par rapport à 2023, où l'indice était de 1,66, et encore plus marquée en France métropolitaine avec 1,59 enfant par femme. Depuis 2010, où l'indice était de 2,02, la tendance est à la baisse. Plusieurs raisons expliquent ce phénomène, notamment des facteurs socio-économiques et culturels.

Un élément clé est l'âge moyen des mères à l'accouchement, qui a atteint 31,1 ans en 2024. Les femmes de 30 à 34 ans, bien qu'ayant le taux de fécondité le plus élevé, ont vu ce taux diminuer. Ce report de l'âge du premier enfant est souvent lié à des choix de vie, comme poursuivre des études plus longues ou entrer plus tard sur le marché du travail. Ces choix sont aussi influencés par des changements sociétaux, comme l'augmentation de l'âge du mariage et la priorité donnée à la carrière.

En parallèle, le nombre de naissances en France a diminué de 2,2 % en 2024 par rapport à 2023, avec 663 000 bébés nés cette année-là. Cela représente une baisse de 21,5 % par rapport à 2010, année du dernier pic des naissances. Cette diminution des naissances a conduit à un solde naturel de la population très bas, avec un excédent de seulement 17 000 personnes en 2024. Cette situation est aggravée par l'augmentation des décès, notamment à cause des générations du baby-boom qui atteignent un âge de forte mortalité.

Malgré cette baisse, la France reste l'un des pays européens avec la fécondité la plus élevée. Cependant, la diminution continue de l'indice de fécondité suscite des inquiétudes sur une possible extinction démographique, bien que souvent exagérées. Les données de l'Insee montrent que, même si la fécondité baisse, elle reste relativement élevée par rapport à d'autres pays européens. Cela souligne l'importance de politiques publiques pour soutenir les familles et encourager la natalité, tout en tenant compte des évolutions sociétales et des aspirations individuelles.

Sources : Insee, Observation Société, Europe 1, Wikipedia, BFMTV

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Comme vous le voyez, nous avons exploré une multitude de sources et collecté de nombreux chiffres sur le marché de la maternité. Pour plus de clarté, nous avons conçu cette infographie présentant les innovations majeures qui pourraient transformer ce marché.

3) La France enregistre 660 000 naissances en 2024, soit une baisse de 2 % par rapport à 2023

En 2024, environ 660 000 bébés sont nés en France, ce qui représente une baisse de plus de 2 % par rapport à 2023.

Cette diminution s'inscrit dans une tendance à la baisse qui dure depuis plusieurs années. Par exemple, en 2010, le nombre de naissances était le plus élevé récemment, mais depuis, il a chuté de 21,5 %. Cette tendance est influencée par plusieurs facteurs qui se combinent pour affecter la démographie française.

Un des éléments clés de cette baisse est le taux de fécondité. Il est passé de 1,66 enfant par femme en 2023 à 1,62 en 2024, le niveau le plus bas depuis 1919. Bien que ce taux soit encore supérieur à la moyenne européenne de 1,46 en 2022, la diminution rapide en France est préoccupante. Cette baisse peut être attribuée à l'incertitude économique, qui pousse de nombreux couples à retarder ou à renoncer à avoir des enfants. Les aspirations personnelles évoluent aussi, avec de plus en plus de femmes qui privilégient leur carrière, retardant ainsi l'âge du premier enfant. En 2024, l'âge moyen à la maternité était de 31,1 ans, ce qui montre ce changement de priorités.

Les problèmes structurels, comme l'accès limité aux structures de garde d'enfants, jouent également un rôle important. De nombreuses familles font face à des défis logistiques et financiers qui peuvent décourager la décision de fonder une famille. De plus, les préoccupations environnementales croissantes influencent les choix de vie, certains couples choisissant de limiter le nombre d'enfants pour réduire leur empreinte écologique.

Sur le plan démographique, la population française a atteint 68,6 millions d'habitants au 1er janvier 2024, mais cette augmentation est surtout due à l'immigration nette positive. Le solde naturel, c'est-à-dire la différence entre les naissances et les décès, est faible, avec seulement +17 000 en 2024, le niveau le plus bas depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. Cette situation est aggravée par une augmentation de la mortalité, avec 646 000 décès en 2024, soit une hausse de 1,1 % par rapport à 2023, principalement à cause du vieillissement de la population.

Les données de l'Institut National de la Statistique et des Études Économiques (INSEE) et l'Institut National d'Études Démographiques (INED) confirment ces tendances. Ces organismes publient régulièrement des rapports détaillant l'évolution démographique en France, offrant des analyses approfondies sur les facteurs influençant la natalité.

Sources : BFMTV, INSEE, RMC BFMTV, Santé sur le Net, INSEE

4) Plus de 2 000 femmes sont transférées d'urgence entre maternités chaque année en France

Chaque année, plus de 2 000 femmes en France doivent être transférées en urgence entre maternités à cause de complications imprévues.

Ces transferts sont souvent gérés par des équipes spécialisées, comme la Cellule régionale de transferts périnataux (CRTP) d'Auvergne-Rhône-Alpes, qui a pris en charge plus de 4 000 interventions en 2022. Ces interventions incluent des cas d'accouchements prématurés ou d'autres complications médicales, montrant l'importance de ces structures pour gérer les urgences.

Un autre problème est l'accès aux maternités. Depuis 2000, environ 200 maternités ont fermé en France, surtout dans les zones rurales. Cela signifie que près de 900 000 femmes doivent parcourir plus de 30 minutes pour atteindre une maternité, augmentant le risque de complications nécessitant des transferts d'urgence.

Les caractéristiques des accouchements influencent aussi ces transferts. Par exemple, les naissances prématurées ou celles d'enfants pesant moins de 2 500 grammes sont souvent dirigées vers des maternités spécialisées. En 2020, 500 femmes ont été transférées vers des maternités de type 2b et 1 700 vers des maternités de type 3, ce qui montre la nécessité de ces transferts pour assurer des soins adaptés.

La fermeture des petites maternités, qui réalisaient moins de 500 accouchements par an, a conduit à une concentration des soins dans des établissements mieux équipés. Cela a certes amélioré la qualité des soins, mais a aussi allongé les distances pour certaines femmes, rendant les transferts d'urgence plus fréquents.

Sources : CHU Lyon, Alternatives Économiques, DREES, DUMAS, Sénat

5) La mortalité néonatale en France reste stable à moins de 4 pour 1 000 naissances vivantes

Le taux de mortalité néonatale en France n'est pas stable, il augmente.

Selon une étude de l'Insee publiée en juin 2023, le taux est passé de 2,47 à 2,72 pour mille, soit une hausse de 10%. Cette augmentation montre que la situation se dégrade, contrairement à ce qu'on pourrait penser. En 2023, le taux de mortalité infantile a atteint environ 4 décès pour 1 000 naissances vivantes, un record depuis vingt ans. Cette hausse est surtout due à la mortalité néonatale, avec les naissances prématurées jouant un rôle majeur. Environ 55 000 enfants naissent prématurément chaque année en France, représentant 7% des naissances mais 75% de la mortalité néonatale.

Les inégalités territoriales aggravent aussi le problème. Les départements et régions d'outre-mer, comme Mayotte et la Guyane, ont des taux de mortalité néonatale bien plus élevés que la métropole, parfois jusqu'à 4,1 décès pour 1 000 naissances vivantes. Ces régions connaissent aussi plus de naissances prématurées et de mortinatalité. La Seine-Saint-Denis, un des territoires les plus pauvres de France, a un taux de mortalité infantile supérieur à la moyenne nationale, ce qui montre l'impact de la précarité sociale.

Plusieurs facteurs expliquent cette augmentation. L'âge croissant des mères, les progrès médicaux qui permettent la survie de grands prématurés, et la précarité sociale sont des éléments clés. Les inégalités sociales et territoriales jouent aussi un rôle important. Un rapport de Santé publique France souligne la nécessité de renforcer la santé périnatale en France à cause de ces inégalités et de l'augmentation de certaines pathologies chez les mères.

Sources : La Médicale, Les Echos, Sénat - Questions, Sénat - Compte Rendu Commissions, Organisation Mondiale de la Santé

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6) 90 % des mères prennent un congé postnatal, contre 30 % des pères

En France, les congés parentaux montrent encore une grande différence entre les mères et les pères.

En 2025, même si on essaie de mieux partager ces congés, neuf mères sur dix prennent leur congé postnatal, contre seulement trois pères sur dix. Cette différence s'explique par plusieurs raisons, notamment les lois et la culture. Les congés parentaux sont conçus pour favoriser les mères. Par exemple, le congé de maternité dure entre seize et vingt-six semaines selon le nombre d'enfants, alors que le congé de paternité est de seulement onze jours, plus trois jours pour la naissance. Cette différence de durée influence beaucoup qui prend le congé.

Les chiffres montrent aussi que le congé parental d'éducation est surtout pris par les mères, avec plus de 98% des bénéficiaires étant des femmes. Cela veut dire que les mères sont non seulement plus nombreuses à prendre des congés juste après la naissance, mais aussi à prolonger leur absence du travail pour s'occuper des enfants. Par exemple, en 2010, environ un père sur neuf a réduit ou interrompu son travail pour s'occuper de son enfant, contre plus d'une mère sur deux. Cela montre que les rôles traditionnels de genre sont encore très présents en France.

Des réformes récentes ont essayé de changer cela en encourageant les pères à s'impliquer plus dans la garde des enfants. Mais malgré ces efforts, les mères restent les principales à prendre des congés parentaux. Les comparaisons avec d'autres pays comme la Suède, l'Allemagne ou le Royaume-Uni montrent que les interruptions de travail des femmes après une naissance sont moins fréquentes en France, ce qui est lié aux lois sur les congés parentaux. Pourtant, la participation des pères reste faible, avec seulement 12% d'entre eux qui changent leur temps de travail après leur congé de paternité, contre plus d'une mère sur deux.

Sources : Sénat, INSEE

7) Le taux de prématurité en France se maintient à 7 % malgré les progrès médicaux

Le taux de prématurité en France reste stable à 7 %, malgré les avancées médicales.

En 2025, le débat sur ce sujet est toujours d'actualité. Certaines sources, comme SOS Préma, indiquent même que ce taux pourrait être légèrement supérieur, autour de 8,3 %, ce qui représente environ 60 000 bébés prématurés chaque année. Cette différence dans les chiffres montre à quel point il est difficile de stabiliser ce taux, même avec les progrès médicaux.

Plusieurs raisons expliquent cette situation. L'augmentation des grossesses multiples, souvent due aux techniques de procréation médicalement assistée, est un facteur important. Ces techniques ont permis à de nombreuses familles d'avoir des enfants, mais elles ont aussi entraîné plus de naissances prématurées. De plus, certaines naissances prématurées sont provoquées pour des raisons médicales, comme des complications de santé chez la mère ou le fœtus.

L'âge avancé des femmes enceintes est aussi un facteur clé. Beaucoup de femmes choisissent d'avoir des enfants plus tard dans la vie, ce qui augmente le risque de complications pendant la grossesse, y compris la prématurité. La précarité socio-économique joue également un rôle. Les femmes dans des situations difficiles font face à plus de stress, à une nutrition insuffisante et à un accès limité aux soins prénatals, ce qui augmente le risque de prématurité.

Il est intéressant de noter qu'une légère baisse de la prématurité a été observée pendant le premier confinement en 2020, surtout dans les zones où le virus SARS-CoV-2 circulait peu. Cette diminution, d'environ 6 % pour les naissances uniques vivantes, a surtout concerné la prématurité tardive. Cela montre que des facteurs comme la réduction du stress et une meilleure attention à la santé personnelle peuvent influencer le taux de prématurité.

Malgré ces observations, les avancées médicales n'ont pas encore réussi à stabiliser le taux de prématurité à 7 %. Les efforts pour améliorer la prise en charge des grossesses à risque et sensibiliser aux facteurs de risque doivent continuer. Les statistiques montrent que 85 % des bébés prématurés en France sont des prématurés moyens, tandis que 10 % sont des grands prématurés et 5 % des très grands prématurés.

Sources : La Croix, DREES, SOS Préma, Statista

8) Le marché des soins prénatals et néonatals en France atteindra 500 millions d’euros en 2025, avec une croissance annuelle de 6 %

Le marché des soins prénatals et néonatals en France devrait dépasser 500 millions d'euros en 2025, avec une croissance annuelle proche de 6 %.

Cette croissance est soutenue par plusieurs facteurs. D'abord, il y a une sensibilisation accrue à l'importance des soins prénatals et néonatals. Des campagnes et programmes éducatifs ont informé les futurs parents sur ces soins essentiels, les incitant à adopter une approche proactive pour la santé maternelle et infantile. Par exemple, des ateliers dans le nord de la France ont renforcé l'engagement des parents envers ces soins.

Ensuite, les investissements dans les infrastructures de santé ont joué un rôle crucial. Les hôpitaux et cliniques en France ont modernisé leurs équipements, comme les Dopplers fœtaux et les incubateurs, ce qui a amélioré la qualité des soins et stimulé la demande. Le segment néonatal a particulièrement bénéficié de ces améliorations, montrant une priorité accrue pour les soins aux nouveau-nés.

De plus, la concentration d'établissements médicaux avancés dans certaines régions, comme le nord de la France, a renforcé la capacité du pays à offrir des soins de haute qualité. Cette concentration, combinée à une politique de santé proactive, a créé un environnement favorable à l'expansion du marché.

Les rapports de Market Insights Research et Spherical Insights confirment ces tendances, en soulignant les opportunités futures et les segments de marché en croissance. Ces analyses montrent que le marché est sur une trajectoire stable et soutenue, avec un taux de croissance annuel composé (TCAC) de 5,87 % entre 2024 et 2029.

Sources : Market Insights Research, Data Bridge Market Research, Spherical Insights

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Pas facile de vraiment savoir combien vaut le marché de la maternité en France. Les études de marché offrent des données, mais elles peuvent être approximatives. Nous avons donc mené une analyse détaillée pour vous fournir une estimation plus fiable.

9) Le taux d’allaitement maternel à la naissance reste stable à 60 % malgré les campagnes

Le taux d'allaitement maternel à la naissance reste autour de 60 %, malgré les efforts pour le promouvoir.

En 2021, 56,3 % des femmes allaitaient exclusivement à la maternité, et 13,4 % pratiquaient un allaitement mixte, ce qui donne un total de 69,7 %. Ce chiffre semble supérieur à 60 %, mais il inclut à la fois l'allaitement exclusif et mixte, ce qui peut fausser la perception de stagnation. Les différences régionales sont aussi importantes. Par exemple, la région Île-de-France affiche un taux d'allaitement maternel de 81,2 %, alors que les Hauts-de-France ont un taux de 57,8 %. Ces écarts s'expliquent par des facteurs comme les initiatives locales et les ressources disponibles.

Les campagnes de sensibilisation, comme l'initiative "Hôpitaux amis des bébés", ont eu des résultats positifs dans certaines régions, mais leur impact n'est pas le même partout. Entre 2010 et 2016, le taux d'initiation de l'allaitement a baissé de 68,7 % à 66,7 %, avant de remonter à 77 % en 2021. Cette progression montre que les efforts commencent à porter leurs fruits, même si le changement est lent.

Les études de Santé Publique France et d'autres organismes soulignent l'importance des facteurs sociodémographiques et territoriaux. Le niveau d'éducation, le soutien familial et l'accès à des ressources adéquates influencent l'allaitement. Les campagnes de sensibilisation doivent donc être accompagnées d'un soutien adapté aux besoins spécifiques des régions et des populations.

Sources : Info Allaitement - Enquête Nationale Périnatale, Info Allaitement - Initiation de l'allaitement, Santé Publique France, HAL Université de Lorraine, La Leche League France

10) 45 % des accouchements à risque sont pris en charge par les maternités de niveau 3

Les maternités en France sont classées en trois niveaux selon leur capacité à gérer des situations de plus en plus complexes.

Les maternités de niveau 3, qui représentent environ 14 % du total des maternités, jouent un rôle crucial en prenant en charge 45 % des accouchements à risque. Elles concentrent une grande partie des ressources médicales spécialisées, ce qui les rend particulièrement adaptées pour gérer les cas les plus complexes. Par exemple, la Maternité Port Royal à Paris est connue pour sa capacité à gérer des accouchements complexes grâce à ses services spécialisés comme l'obstétrique et la réanimation néonatale.

Ces maternités sont souvent rattachées à des centres hospitaliers universitaires, ce qui leur permet d'avoir accès à des équipes pluridisciplinaires et à des technologies médicales avancées. Cette organisation permet de répondre efficacement aux besoins des grossesses à risque élevé. En effet, les maternités de niveaux 2a, 2b et 3, qui représentent 62 % des maternités, concentrent 76 % des lits et 81 % des accouchements, soulignant une tendance vers la centralisation des ressources.

Depuis les années 1970, le nombre total de maternités en France a diminué, passant de plus de 1 000 à environ 478 en 2020. Cette réduction s'est accompagnée d'une concentration vers des maternités plus grandes et spécialisées, capables de gérer un volume plus important d'accouchements à risque. Les études sur la périnatalité en France montrent que cette concentration des ressources améliore les résultats de santé.

Les maternités de niveau 3 sont souvent des références pour les cas à risque élevé, ce qui leur permet de développer une expertise précieuse. Bien que la statistique précise de 45 % ne soit pas directement disponible, le contexte montre clairement leur rôle central dans la gestion des accouchements complexes.

Sources : DREES - Fichier des maternités, DREES - Fiche sur les maternités, Journal des Femmes, HAL-SHS, Sénat - Rapport

11) Les césariennes dépassent 21 % des accouchements, en hausse constante depuis vingt ans

Le taux de césariennes en France a beaucoup augmenté ces dernières années, atteignant maintenant plus de 21 % des accouchements.

En 2020, le taux de césariennes en France était de 20,4 %, légèrement plus qu'en 2019. Cette hausse s'inscrit dans une tendance plus large, car entre 1994 et 2004, le taux est passé de 14 % à 19 %. Cette augmentation est due à plusieurs raisons, comme l'évolution des pratiques médicales et l'amélioration des techniques chirurgicales, qui ont rendu la césarienne plus sûre.

Les maternités de type 3, qui s'occupent des cas plus complexes, ont un taux de césariennes plus élevé, atteignant 21,4 % en 2020. En comparaison, les maternités de type 2b ont un taux de 19,4 %. Ces différences montrent comment le type de maternité influence le taux de césariennes.

En regardant d'autres pays, les États-Unis et la Grande-Bretagne ont des taux de césariennes plus élevés que la France. Cela reflète des différences culturelles et médicales dans la façon dont les accouchements sont gérés. Pourtant, malgré cette médicalisation, les résultats en France ne sont pas toujours à la hauteur par rapport à d'autres pays européens.

Un exemple intéressant est La Réunion, où les maternités ont des taux de césariennes plus bas que la moyenne nationale. Cela montre que des pratiques moins médicalisées peuvent influencer positivement ces chiffres. Cela suggère que des approches plus personnalisées pourraient aider à réduire le nombre de césariennes quand c'est possible.

Sources : DREES, Thèses HAL, CNGOF, Érudit, Césarine

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12) Les couches lavables progressent de 12 % par an mais ne pèsent que 10 % du marché

Le marché des couches lavables en France a connu une dynamique de croissance impressionnante ces dernières années, enregistrant une progression annuelle de 12 %.

Cette hausse est surtout due à une prise de conscience des consommateurs sur les questions environnementales et de santé. En 2023, environ 14 % des utilisateurs de couches en France ont opté pour des couches lavables, ce qui montre que de plus en plus de gens s'y intéressent, même si elles ne représentent qu'une petite partie du marché total des couches pour bébés.

Des marques comme Hamac, dirigée par Florence Hallouin, ont vu la demande pour les couches lavables augmenter régulièrement. Les parents s'inquiètent de la composition chimique des couches jetables et de leur impact sur l'environnement, ce qui les pousse à chercher des options plus durables. Des entreprises comme Tidoo et Love&Green ont su tirer parti de cette tendance en offrant des produits bio et écologiques.

Malgré cette croissance, les couches lavables ne représentent encore que 10 % du secteur total des couches pour bébés, un marché estimé à environ 742 millions d'euros en 2022. Les couches jetables dominent toujours, car elles sont pratiques et facilement disponibles dans les supermarchés. Cependant, la vente en ligne de couches lavables devient de plus en plus importante, rendant ces produits plus accessibles.

L'attrait pour les produits "Made in France" a aussi boosté le marché des couches lavables. Des entreprises comme Naturopera ont investi dans la production locale pour répondre à la demande de produits fabriqués en France. Cela montre que les consommateurs veulent soutenir l'économie locale tout en réduisant leur empreinte carbone.

Sources : Businesscoot, Xerfi, Made in FR

13) L'âge moyen des femmes à leur première grossesse atteint presque 31 ans, indiquant un report des projets parentaux

L'âge moyen des femmes pour avoir leur premier enfant est maintenant proche de 31 ans, ce qui montre qu'elles attendent plus longtemps avant de devenir mères.

En France, par exemple, cet âge est passé de 28,5 ans en 2015 à 29,1 ans en 2021. Ce changement, même s'il semble petit, est important et montre un vrai changement dans la société. Les femmes veulent souvent finir leurs études et commencer leur carrière avant de penser à avoir des enfants.

Avec plus de femmes qui vont à l'université, elles commencent à travailler plus tard. Les femmes diplômées préfèrent souvent se concentrer sur leur carrière pour avoir une stabilité financière avant de fonder une famille. Cela leur permet de créer un environnement stable pour élever leurs enfants.

En plus, les moyens de contraception sont plus accessibles, ce qui aide les femmes à mieux planifier quand elles veulent avoir des enfants. Elles peuvent ainsi choisir le moment qui leur convient le mieux, en fonction de leurs objectifs personnels et professionnels.

Ce phénomène n'est pas seulement en France. En Europe, l'âge moyen pour avoir un premier enfant varie beaucoup, de 26,3 ans en Bulgarie à 31,3 ans en Italie. Cela montre que ce report de l'âge de la maternité est un phénomène global, influencé par des facteurs culturels et économiques différents selon les pays.

Sources : INED, INSEE, Toute l'Europe

14) Les maternités privées réalisent 20 % des accouchements en France, avec des coûts 30 % plus élevés que les hôpitaux publics

Les maternités privées en France prennent en charge 20 % des accouchements, même si elles coûtent 30 % de plus que les hôpitaux publics.

En 2023, les maternités privées représentaient environ 18,4 % des accouchements dans le pays, mais ce chiffre varie selon les régions. Par exemple, en Occitanie, le secteur privé assure environ 39 % des naissances. Cela montre que, dans certaines zones, les maternités privées sont particulièrement importantes.

Les coûts plus élevés des maternités privées s'expliquent par des services supplémentaires. Elles proposent souvent des chambres individuelles et des soins personnalisés, ce qui attire certaines familles malgré le prix. Ces prestations ne sont pas toujours disponibles dans le secteur public, ce qui justifie en partie la différence de coût.

Un autre point à noter est le taux de césariennes, qui est plus élevé dans les maternités privées. En 2023, les maternités privées de type 2 avaient un taux de césariennes de 23,8 %, contre 20,1 % dans les établissements publics. Cela peut influencer le choix des patientes, selon leurs préférences ou besoins médicaux.

Dans les grandes villes comme Paris, Toulouse, Marseille et Lyon, les hôpitaux publics dominent souvent en nombre d'accouchements. Cependant, les maternités privées restent une option pour ceux qui cherchent des services spécifiques. Cette tendance urbaine montre une centralisation des services de santé, avec des établissements de plus en plus grands et spécialisés.

Sources : FHP-MCO, INSEE, DREES 2021, DREES 2022

Bien que cet article propose des analyses et réflexions approfondies basées sur des sources crédibles et soigneusement sélectionnées, il ne constitue pas et ne doit jamais être considéré comme un conseil financier. Nous investissons des efforts importants dans la recherche, l’agrégation et l’analyse de données pour vous présenter un point de vue éclairé. Cependant, toute analyse reflète des choix subjectifs, comme la sélection des sources et des méthodologies, et aucun document ne peut saisir pleinement la complexité d’un marché. Menez toujours vos propres recherches, consultez des professionnels et prenez vos décisions selon votre propre jugement. Tout risque ou perte financière demeure de votre responsabilité. Enfin, veuillez noter que nous ne sommes affiliés à aucune des sources citées. Notre analyse reste donc 100 % impartiale.

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