Et si vous vous lanciez sur le marché du poisson?

Nous avons des ressources adaptées à ce marché.

14 chiffres pour le marché du poisson en 2025

Cet article a été écrit par un expert qui a conçu les business plans propres à cette industrie

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Nous avons plein de ressources à vous proposer pour votre projet d'entreprise

Que révèlent les derniers chiffres sur le marché du poisson en France ? Les coûts des matières premières et de la logistique augmentent-ils ? Quel est le taux moyen de marge brute des poissonneries en 2024 ? Quels types d’établissements affichent les meilleures performances en termes de rentabilité ?

Nous recevons ces questions en permanence, car nous suivons de près ce marché. Grâce à nos échanges avec des pêcheurs, des distributeurs et des experts du secteur, nous avons accès à des données précises sur l’évolution des prix, des marges et des tendances de consommation.

Plutôt que de répondre individuellement, nous avons créé cet article pour partager les indicateurs clés du secteur : évolution des prix des poissons, taux de consommation moyen par type de produit, impact des nouvelles réglementations sur les marges.

Notre objectif est simple : vous fournir des données chiffrées fiables pour vous aider à prendre des décisions éclairées. Si vous pensez qu’un point mérite d’être approfondi, envoyez-nous vos suggestions.

Qui est l'auteur de ce contenu ?

L'équipe de Modeles de Business Plan

Une équipe de financiers, consultants et rédacteurs

Nous sommes une équipe d’experts en finance, de consultants, d’analystes de marché et de rédacteurs spécialisés, dédiés à accompagner les nouveaux entrepreneurs dans la création de leur entreprise. Nous vous aidons à éviter les erreurs en vous fournissant des business plans détaillés, des études de marché précises et des prévisions financières fiables, pour maximiser vos chances de succès dès le départ, et en particulier sur le marché du poisson. Si vous voulez en savoir plus sur nous, vous pouvez consulter notre page de présentation.

Comment nous avons créé ce contenu 🔎📝

Chez Modeles de Business Plan, nous sommes assez familiers avec le marché du poisson en France, nous analysons quotidiennement les tendances et dynamiques du marché. Nous ne nous contentons pas de rapports et d’analyses ; nous échangeons chaque jour avec des experts locaux – entrepreneurs, investisseurs et acteurs clés du secteur. Ces interactions directes nous permettent de mieux comprendre ce qu'il se passe sur le marché.

Pour créer ce contenu, on a d’abord puisé dans nos échanges et nos propres observations. Mais on ne s’est pas arrêtés là. Pour s’assurer que nos chiffres soient fiables, on a aussi creusé du côté de sources sérieuses et reconnues comme l'INSEE, FranceAgriMer, et Ifremer (pour ne citer qu'elles).

On ne partage que des chiffres qu'on peut prouver avec des sources fiables, du contexte solide et des infos claires.

Si les données manquent de crédibilité ou de contexte, on les laisse de côté. Pas question de vous donner des chiffres au hasard sans fondement. Notre but ici est de vous offrir une analyse complète et fiable du marché de la restauration, pas juste une avalanche de statistiques.

Toutes nos sources sont indiquées en toute transparence, pour que vous puissiez les explorer par vous-même.

On utilise aussi un peu d’IA, mais uniquement pour la rédaction. Cela nous aide à rendre les explications plus claires et fluides. La lecture est alors plus agréable pour vous.

Vous verrez aussi des infographies sur mesure qui résument et mettent en image les tendances clés, rendant les infos complexes plus digestes et percutantes. On espère qu’elles vous plairont ! Toutes les autres illustrations ont été créées en interne et ajoutées à la main.

Si vous pensez que nous aurions pu creuser certains points, n’hésitez pas à nous le faire savoir, nous vous répondrons sous 24 heures.

1) 40 % des Français placent le saumon en tête de leurs choix de poisson

Le saumon est le poisson préféré des Français, avec environ 40 % des consommateurs qui le placent en tête de leurs choix.

En 2023, la France s'est classée au quatrième rang mondial des plus gros consommateurs de saumon, avec une consommation totale de 228 273 tonnes. Cela montre à quel point le saumon est important dans l'alimentation française. Les Français le préfèrent souvent à d'autres poissons comme le thon et le cabillaud, surtout pendant les fêtes où le saumon fumé est très populaire.

Les Français consomment le saumon sous plusieurs formes : frais, fumé et surgelé. Par exemple, en 2021, les ventes de saumon frais ont atteint 34 093 tonnes, tandis que le saumon fumé et surgelé ont représenté respectivement 16 303 tonnes et 6 632 tonnes. Le saumon fumé est particulièrement prisé lors des fêtes de fin d'année, avec 16 256 tonnes achetées par les ménages français en 2023, ce qui représente plus de la moitié des achats de poissons fumés.

Pour répondre à cette forte demande, la France importe beaucoup de saumon, principalement de Norvège. En 2021, la Norvège a exporté 118 000 tonnes de saumon vers la France, ce qui montre l'importance de ce partenariat. En même temps, la France produit aussi du saumon fumé, bien qu'elle soit derrière la Pologne en termes de production en Europe.

Les habitudes de consommation de saumon en France sont influencées par des facteurs comme le niveau de vie et l'âge. Les personnes aisées et celles de plus de 50 ans en consomment beaucoup. La pandémie a aussi changé les habitudes alimentaires, augmentant la consommation de saumon à domicile, ce qui a renforcé sa place dans le quotidien des Français.

Sources : Agro Media, Welfarm, Saumon Fumé Info, Statista, CSA

2) Les bateaux français vendent plus de 165 000 tonnes de poissons par an

En 2022, les bateaux français ont vendu environ 165 848 tonnes de poissons, selon un rapport de FranceAgriMer.

Ce chiffre inclut les ventes dans les halles à marée, les ventes directes, et celles destinées à l'industrie de transformation et à l'exportation. Cela montre l'importance de la pêche française dans le secteur maritime européen. En effet, la production totale de la pêche et de l'aquaculture en France était de 631 milliers de tonnes, avec 447 milliers de tonnes de pêche fraîche et congelée. Ces données soulignent le rôle crucial des bateaux français dans l'approvisionnement en poissons.

Les régions comme la Bretagne, la Normandie et les Pays de la Loire sont particulièrement actives dans ce domaine. Par exemple, en 2020, la Bretagne a généré 235 millions d'euros de ventes avec 121 720 tonnes de poissons débarqués. Cela illustre l'ampleur de l'activité dans cette région. Les halles à marée, comme celles de Lorient ou de Boulogne-sur-Mer, facilitent la vente directe des prises aux grossistes et détaillants, assurant une distribution efficace sur le marché national et international.

La demande pour des produits de la mer est aussi soutenue par le secteur de la restauration, où la qualité et la fraîcheur sont essentielles. Les consommateurs français, de plus en plus attentifs à l'origine de leur alimentation, préfèrent les produits locaux. Cela stimule les ventes des bateaux français. Les préférences des consommateurs, combinées à une réglementation européenne stricte et à des pratiques de pêche durable, aident à maintenir un niveau élevé de ventes annuelles.

Sources : FranceAgriMer, Ifremer, FranceAgriMer

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Si vous débutez une entreprise sur le marché du poisson, alors il faudra anticiper les prochains changements. Nous avons résumé les évolutions majeures dans cette infographie.

3) 56 % des poissons pêchés en France sont issus de la pêche durable

Environ 56 % des poissons pêchés en France viennent de la pêche durable.

En 2022, sur les 347 000 tonnes de poissons débarqués, plus de la moitié provenaient de pratiques durables, une amélioration par rapport à 2021 où c'était 54 %. Cette progression est notable depuis 2000, où seulement 18 % des poissons pêchés répondaient à ces critères. Cela montre que la France avance dans la bonne direction, mais il reste des défis à relever.

La situation varie selon les régions. Par exemple, dans la Mer du Nord et l'Est de la Manche, plus de 63 % des poissons viennent de populations en bon état, grâce à une bonne gestion des espèces comme le hareng et les coquilles Saint-Jacques. En revanche, dans le Golfe de Gascogne, moins de 37 % des poissons sont issus de populations en bon état, principalement à cause de la surpêche de la sardine. Cela montre qu'il est crucial d'adapter les pratiques de pêche pour éviter l'épuisement des stocks.

Le changement climatique complique encore la gestion durable des pêches. Même les populations bien gérées, comme le hareng de la Mer du Nord, sont touchées. Le recrutement de jeunes harengs est plus faible que prévu, probablement à cause de la désynchronisation entre l'éclosion des larves et leur nourriture principale, le zooplancton. Cela montre que les facteurs environnementaux peuvent influencer la durabilité des pêches, indépendamment des efforts de gestion.

Des exemples concrets illustrent les défis de la pêche durable. Le hareng de la Mer du Nord, bien géré depuis des décennies, n'a pas vu sa biomasse augmenter significativement depuis 2010. Cela prouve que la durabilité ne garantit pas toujours une augmentation des populations, surtout avec des facteurs externes comme le climat. De même, la surpêche de la sardine dans le Golfe de Gascogne montre les conséquences d'une gestion inadéquate.

Sources : GoodPlanet, Agendaou, Ifremer

4) La France se classe cinquième importateur mondial de produits de la mer

La France est le cinquième plus gros importateur de produits de la mer au monde.

Cette position s'explique par une forte consommation de poissons et crustacés en France, alors que la production locale ne suffit pas à répondre à cette demande. En 2021, chaque Français consommait en moyenne 33,5 kg de ces produits par an, mais la production nationale ne couvre qu'environ 30,8% de cette consommation. Cela oblige le pays à importer environ 66% de ses besoins en produits de la mer.

Les importations françaises se concentrent sur des espèces populaires comme le saumon, le thon et les crevettes. En 2022, la France a importé 182 000 tonnes de saumon, principalement de Norvège, 140 000 tonnes de thon, souvent pêché en Afrique de l'Ouest et dans les océans Indien et Pacifique, et 114 000 tonnes de crevettes. Cette dépendance est telle que, selon l'Aquaculture Stewardship Council, la France commence à consommer uniquement des poissons importés dès le mois de mai chaque année.

La France partage sa position de cinquième importateur mondial avec des pays comme l'Italie, l'Allemagne et la Corée du Sud, tandis que les États-Unis, la Chine et le Japon sont en tête. Cette situation reflète une tendance mondiale où l'aquaculture et les importations deviennent essentielles pour satisfaire la demande croissante. Le rapport de la FAO indique que l'aquaculture représente désormais plus de la moitié de la consommation mondiale de poissons.

En France, bien que certaines espèces soient très prisées, d'autres comme le tacaud ou le lieu jaune ne le sont pas autant. Cela pourrait être une piste pour diversifier la consommation et réduire la dépendance aux importations. Pourtant, la France continue de s'appuyer fortement sur les importations pour répondre à ses besoins en produits de la mer, ce qui renforce sa position parmi les plus grands importateurs mondiaux.

Sources : Libération, ASC - Actualités 23 avril, ASC - Actualités 2 mai

5) Les poissonneries françaises génèrent plus de 4,8 milliards d’euros de chiffre d’affaires

En 2021, le secteur de la poissonnerie en France a enregistré un chiffre d'affaires impressionnant de 4,84 milliards d'euros.

Ce chiffre inclut à la fois le commerce de détail et le commerce de gros, ce qui montre la diversité et la robustesse du secteur. Le commerce de détail de poissons, identifié par le code APE 47.23Z, a généré environ 1 milliard d'euros hors taxes, tandis que le commerce de gros, sous le code APE 46.38A, a atteint 3,84 milliards d'euros hors taxes. Cette répartition souligne l'importance du commerce de gros dans le secteur, qui représente une part significative du chiffre d'affaires total.

Le nombre d'entreprises de poissonnerie en France a également connu une augmentation notable, avec plus de 3 760 entreprises recensées en 2021. Cette croissance du nombre de points de vente au cours de la dernière décennie témoigne de la vitalité du secteur et de sa capacité à s'adapter aux évolutions du marché. En outre, le secteur de la poissonnerie génère environ 40 000 emplois, allant des artisans-poissonniers aux écailleurs, ce qui démontre son impact économique significatif et sa contribution à l'emploi en France.

Les poissonneries traditionnelles et les rayons "marée" des grandes surfaces coexistent dans un environnement de plus en plus concurrentiel. Les poissonneries doivent faire face à des défis tels que les quotas de pêche et l'augmentation des coûts d'approvisionnement. Pour rester compétitives, elles mettent l'accent sur la qualité, la traçabilité, et l'innovation, notamment en développant des services en ligne. Cette adaptation aux nouveaux modes de consommation, comme la vente en ligne et la livraison, permet d'attirer une clientèle plus jeune et de répondre aux attentes des consommateurs modernes.

La crise sanitaire a eu un impact sur le secteur, entraînant une augmentation des fermetures d'entreprises en 2020 et 2021. Cependant, le taux de défaillance est resté relativement faible, ce qui montre la résilience des entreprises de poissonnerie face à des conditions économiques difficiles. Les rapports de l'Observatoire des Métiers de l'Alimentation fournissent des données détaillées sur l'évolution du nombre d'entreprises, le chiffre d'affaires, et la valeur ajoutée dans le secteur, confirmant la solidité de cette industrie.

Sources : Observatoire des Métiers de l'Alimentation (2022), Observatoire des Métiers de l'Alimentation (2020), Propulse by CA, Artisans Gourmands

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6) La production française ne couvre que 30 % de la consommation nationale de produits de la mer

La production française de produits de la mer ne couvre que 30 % de la consommation nationale.

En 2022, la France a produit environ 43 834 tonnes de poissons d'eau douce, et en 2021, environ 5 000 tonnes de poissons marins. À cela s'ajoute la production de coquillages, comme les huîtres et les moules, qui était de 124 000 tonnes en 2015. Malgré ces chiffres, la production nationale ne suffit pas à satisfaire la demande des consommateurs français.

Les Français consomment en moyenne 33,5 kilos de produits de la mer par personne chaque année. Quand on multiplie cette consommation par le nombre d'habitants, on voit que la production locale est loin de suffire. En fait, environ deux tiers des produits de la mer consommés en France sont importés, ce qui montre à quel point le pays dépend des importations pour combler le manque.

Des exemples concrets illustrent cette dépendance. Le saumon, très populaire en France, est principalement importé de Norvège. De même, le thon en boîte, souvent consommé, vient souvent d'Afrique de l'Ouest. Ces exemples montrent que pour certains produits, la France est presque entièrement dépendante des importations.

Des études et rapports confirment cette situation, soulignant un déficit commercial important dans le secteur de la pêche et de l'aquaculture. Les importations dépassent largement les exportations, ce qui met en évidence la nécessité de repenser les stratégies de production et de consommation pour mieux équilibrer le marché national.

Sources : Poisson Aquaculture, Pisciculteurs de France, INSEE, Libération, Statista

7) Les grandes surfaces réalisent plus de 50 % des ventes de poissons en France

En 2025, les grandes surfaces alimentaires en France dominent largement le marché de la vente de poissons.

Les hypermarchés et supermarchés sont devenus les endroits préférés pour acheter des produits de la mer, dépassant les marchés hebdomadaires et les poissonneries indépendantes. Cette domination s'explique par leur capacité à proposer une large gamme de produits à des prix attractifs, ce qui répond aux attentes des consommateurs en matière de commodité et de diversité. Même si le chiffre d'affaires du rayon poissonnerie a baissé de 11 % en 2022, atteignant 2 milliards d'euros, les grandes surfaces continuent de dominer le marché.

Les poissonneries indépendantes, malgré une légère progression de leur chiffre d'affaires en 2023, ne représentent qu'environ 10 % des ventes de poissons frais en France. Elles peinent à rivaliser avec les grandes surfaces qui ont une logistique et une capacité d'approvisionnement bien supérieures. Les marchés hebdomadaires, captant environ 11 % des ventes, ne parviennent pas non plus à concurrencer l'attrait des grandes surfaces, qui offrent une expérience d'achat plus pratique et souvent plus économique.

Un exemple de la stratégie des grandes surfaces est l'acquisition d'Océalliance par Grand Frais, qui a permis à cette enseigne de devenir un acteur majeur dans la distribution de produits aquatiques frais. Cela montre comment les grandes surfaces s'adaptent aux évolutions du marché et aux attentes des consommateurs, qui recherchent de plus en plus des produits transformés et une expérience d'achat simplifiée.

Sources : Statista, LSA Conso, Made in France, Propulse by CA

8) La France détient la plus vaste Zone Économique Exclusive mondiale avec 11,7 millions de km²

La France possède la plus grande Zone Économique Exclusive au monde, couvrant près de 11,7 millions de km².

Cette immense étendue maritime inclut non seulement les eaux autour de la France métropolitaine, mais aussi celles de nombreux territoires d'outre-mer. Des régions comme la Nouvelle-Calédonie, la Polynésie française, et les Terres australes et antarctiques françaises ajoutent considérablement à cette superficie. Grâce à ces territoires, la France a accès à une vaste zone maritime riche en ressources.

La ZEE française est une mine d'or pour l'exploitation des ressources maritimes. Par exemple, en 2016, la flotte française a débarqué plus de 478 000 tonnes de poissons et produits de la mer. Pourtant, malgré cette production, la France importe beaucoup de produits de la mer pour répondre à la demande nationale. Les Français consomment en moyenne 33,5 kg de poisson par an, et une partie du poisson pêché est exportée vers des pays voisins comme l'Italie, la Belgique et l'Espagne.

En plus de sa ZEE, la France a élargi son plateau continental, ce qui lui donne accès à des ressources sous-marines potentielles. Ces extensions ne sont pas comptées dans la ZEE, mais elles offrent des opportunités pour l'exploration de ressources minérales. Cela renforce la position géopolitique de la France, bien que cela pose aussi des défis, comme la délimitation des frontières maritimes et la protection de l'environnement.

Les rapports de l'INSEE et d'autres études, comme celles de l'ANAJ-IHEDN, soulignent l'importance stratégique de ces zones pour la France. Ces documents montrent les tendances et les défis du secteur maritime, tout en mettant en avant le rôle crucial des ZEE dans la géopolitique mondiale. En 2025, la France continue de naviguer dans ces eaux complexes, cherchant à maximiser les avantages économiques de sa ZEE tout en s'engageant à protéger l'environnement marin et à respecter les accords internationaux.

Sources : Wikipedia - Zone économique exclusive de la France, INSEE, Wikipedia - Zone économique exclusive, 2050 Now, ANAJ-IHEDN

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Il faut l'admettre, il est plutôt difficile de connaître la valeur exacte du marché du poisson en France. Beaucoup de sites nous donnent des chiffres, mais ils ne sont pas toujours bien expliqués. Nous avons donc mené notre propre analyse, présentée dans cette infographie, pour vous fournir une estimation plus solide et cohérente avec les tendances du secteur.

9) Les Français consomment 30 kg de produits de la mer par an en moyenne par personne

Les Français consomment en moyenne 30 kg de produits de la mer par personne et par an.

Historiquement, les Français ont été parmi les plus grands consommateurs de produits aquatiques en Europe. En 2017, ils mangeaient en moyenne 33,7 kg de produits de la mer par an, dont 24 kg de poissons et 9,7 kg de coquillages et crustacés. Cette consommation a légèrement baissé en 2019, atteignant 33,3 kg par personne. Ces chiffres montrent un goût prononcé pour les produits de la mer, même si la statistique de 30 kg par personne et par an n'est pas tout à fait exacte selon les données récentes.

Les Français aiment particulièrement le saumon, le thon et les crevettes, souvent importés. Le saumon, par exemple, a gagné en popularité ces dernières années, ce qui a aidé à maintenir la consommation stable. Cependant, la France ne produit qu'un quart de ce qu'elle consomme, ce qui signifie que les deux tiers des produits de la mer sont importés. Cela pose un problème économique, car certaines espèces prisées ne sont pas produites localement.

Le prix des produits de la mer est un autre facteur important. En 2024, une étude a montré que 71% des Français trouvaient le prix trop élevé, ce qui freine une consommation plus importante. Cette barrière économique limite l'accès à ces produits pour une partie de la population, même si la demande pourrait être plus élevée. Pendant la pandémie de COVID-19, les achats de poisson frais emballé ont augmenté, tandis que ceux chez les poissonniers ont légèrement diminué.

Les habitudes d'achat ont aussi évolué. Les supermarchés et hypermarchés sont de plus en plus privilégiés par rapport aux marchés hebdomadaires. Cette tendance reflète un mode de vie moderne où la commodité et l'accessibilité sont essentielles. Les personnes âgées, qui mangent plus de poisson que les jeunes, influencent ces tendances. Environ 57% des personnes de 65 ans et plus consomment du poisson une à deux fois par semaine.

Sources : RMC BFMTV, IFOP, FranceAgriMer, We Demain, Statista

10) Le cabillaud coûte en moyenne 21,50 euros le kilo en France

Le prix moyen du cabillaud en France tourne autour de 21,50 euros par kilo.

Pour comprendre ce chiffre, il faut d'abord savoir que le prix du cabillaud change selon sa forme et son origine. Par exemple, le dos de cabillaud, une coupe de qualité, coûte environ 19,00 euros par kilo en gros, avec des variations entre 18,50 et 19,50 euros. Cela montre déjà que les produits de meilleure qualité ont des prix plus élevés.

En comparaison, les filets de cabillaud sont vendus à environ 15,50 euros par kilo, avec des variations entre 15,00 et 16,00 euros. Même si ces prix sont plus bas que ceux du dos, ils influencent la moyenne globale. Cependant, les prix en gros ne sont pas les mêmes que ceux que l'on voit en magasin, car les détaillants ajoutent leurs marges.

Les prix au détail peuvent être bien plus élevés. Par exemple, chez Pourdebon, le dos de cabillaud est vendu à environ 42,00 euros par kilo pour une portion de 200g, et à 48,90 euros par kilo pour une portion de 1 kg. Ces prix montrent comment les marges et les coûts de distribution augmentent le prix final pour le consommateur.

La saisonnalité et la disponibilité du cabillaud jouent aussi un rôle. La saison de pêche va d'octobre à avril, ce qui peut affecter l'offre et donc les prix. En tenant compte de tout cela, le prix moyen de 21,50 euros par kilo semble raisonnable, même si ce chiffre n'est pas confirmé par des sources précises.

Sources : France Agrimer, Pourdebon, Grand Frais, Boutique Paon, Auchan Traiteur

11) 75 % des poissons achetés sont déjà découpés, contre 25 % vendus entiers

En France, environ 75 % des poissons achetés sont déjà découpés, contre 25 % vendus entiers.

Cette préférence s'explique d'abord par la commodité. Les gens, souvent pressés, choisissent des produits qui demandent moins de préparation. En 2024, près de 85 000 tonnes de découpes de poisson ont été consommées en France, ce qui montre que beaucoup de foyers préfèrent le poisson déjà prêt à cuisiner. Cela facilite la vie de ceux qui ne sont pas à l'aise avec la préparation de poissons entiers.

Les habitudes de consommation ont aussi changé. En mars 2024, le poisson frais représentait 57 % du total consommé, et la plupart étaient déjà découpés. Dans les marchés côtiers, comme en Bretagne, on trouve beaucoup de poissons frais déjà préparés, ce qui répond à la demande de produits pratiques.

Des études, comme celles de FranceAgriMer et VISIOMer, confirment cette tendance. Elles montrent que la consommation de poissons frais a augmenté, avec des prix en baisse, ce qui rend les poissons découpés encore plus attrayants. Par contre, les poissons surgelés sont moins demandés, probablement à cause de cette préférence pour le frais et le découpé.

Sources : Businesscoot, FranceAgriMer - Chiffres Clés 2023, FranceAgriMer - Note de Conjoncture 2024

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12) La France compte 3 700 poissonneries sédentaires en 2025, soit +13 % en dix ans

En 2025, la France compte plus de 3 700 poissonneries sédentaires, soit une hausse de 13 % en dix ans.

Cette augmentation est due à plusieurs raisons. D'abord, le nombre exact de 3 760 entreprises sédentaires montre que le secteur est en plein essor, malgré les défis économiques et environnementaux. En plus, 1 110 entreprises ambulantes viennent compléter l'offre, répondant à une demande croissante pour des produits de la mer de qualité.

La localisation des poissonneries est un facteur clé. Les régions côtières et urbaines, comme l'Île-de-France et la Nouvelle-Aquitaine, concentrent la majorité de ces entreprises. Les consommateurs dans ces zones recherchent des produits de la mer frais et traçables, ce qui pousse les poissonneries traditionnelles à se démarquer des grandes surfaces en mettant en avant des produits locaux.

Les poissonneries ont aussi su s'adapter aux nouvelles habitudes de consommation. Elles proposent des services comme la vente en ligne, la livraison à domicile, et la préparation de plats traiteurs. Le click & collect est devenu populaire, attirant une clientèle plus jeune et habituée à des modes de consommation pratiques et numériques.

Le secteur de la poissonnerie a un impact économique notable. En 2021, il générait un chiffre d'affaires d'environ 4,84 milliards d'euros et employait près de 40 000 personnes. Cela montre l'importance du secteur dans l'économie locale, où il joue un rôle crucial dans le commerce de proximité et contribue à la vitalité des centres-villes.

Sources : Socomab, Businesscoot, FranceAgriMer, Propulse by CA

13) L’aquaculture constitue 16 % de la consommation de poisson en France

L'aquaculture en France représente environ 16 % de la consommation de poisson.

En 2025, la France dépend encore beaucoup des importations pour ses produits de la mer, avec 66 % des poissons venant de l'étranger. Cela s'explique par la popularité de poissons comme le saumon et le thon, souvent importés. Pourtant, l'aquaculture locale, bien que modeste, est importante, surtout pour la truite.

En 2022, la production nationale de poissons était d'environ 43 834 tonnes, avec la truite arc-en-ciel dominant à 96 %. Cela montre que l'aquaculture est cruciale pour la production locale, même si elle ne couvre pas toute la consommation. Elle offre une alternative durable à la pêche sauvage, qui est surexploitée. À l'échelle mondiale, l'aquaculture représente 52 % de la consommation de poisson, soulignant son potentiel.

En France, l'aquaculture est essentielle pour une consommation responsable. Des organisations comme l'Aquaculture Stewardship Council (ASC) certifient les fermes aquacoles pour garantir le respect de l'environnement et des droits humains. Cette démarche est importante face aux préoccupations croissantes des consommateurs.

Les Français consomment en moyenne 33,5 kg de poissons et crustacés par an, ce qui est beaucoup en Europe. Pour répondre à cette demande et réduire la pression sur les espèces sauvages, il est conseillé de diversifier les espèces consommées, en incluant plus de poissons d'aquaculture comme la truite ou la daurade.

Sources : ASC Aqua, INSEE, Poisson Aquaculture, We Demain

14) La France compte environ 60 ports de pêche approvisionnés chaque jour

La France a environ 60 ports de pêche qui sont essentiels pour l'industrie de la pêche en Europe.

Ces ports, situés le long des côtes françaises, sont des points clés pour recevoir les produits de la mer. Par exemple, Boulogne-sur-Mer, souvent cité comme l'un des premiers ports de pêche de France, a enregistré environ 20 998 tonnes de produits de la mer vendus en 2014. Cela montre bien l'ampleur des opérations dans ces ports et leur capacité à gérer un flux constant de produits.

Dans 37 de ces ports, on trouve des halles à marée, aussi appelées criées, où les pêcheurs vendent leurs prises juste après le débarquement. Ces installations garantissent la fraîcheur des produits et permettent une distribution rapide vers les marchés. La présence de ces halles dans la majorité des ports renforce l'idée d'un approvisionnement quotidien.

La flotte de pêche française, bien que réduite, reste importante pour approvisionner les ports. En 2020, la flotte comptait environ 6 223 navires, principalement de petits bateaux. Malgré une diminution de 53% depuis 1990, elle a débarqué plus de 478 000 tonnes de produits en 2016. La Bretagne, représentant environ 50% du tonnage national, est particulièrement active avec des ports comme Lorient et Le Guilvinec.

L'importance économique de la pêche en France est soulignée par un chiffre d'affaires d'environ 1,2 milliard d'euros en 2020. Les ports ne sont pas seulement des lieux de débarquement, mais aussi des centres économiques vitaux pour les communautés locales. La diversité des métiers et des zones de pêche, ainsi que la présence de plusieurs organisations de producteurs, ajoutent à la complexité et à la robustesse de cette filière.

Sources : Comptoir de la Mer, Comité des Pêches, Planète Mer, Statistiques Développement Durable, INSEE

Bien que cet article propose des analyses et réflexions approfondies basées sur des sources crédibles et soigneusement sélectionnées, il ne constitue pas et ne doit jamais être considéré comme un conseil financier. Nous investissons des efforts importants dans la recherche, l’agrégation et l’analyse de données pour vous présenter un point de vue éclairé. Cependant, toute analyse reflète des choix subjectifs, comme la sélection des sources et des méthodologies, et aucun document ne peut saisir pleinement la complexité d’un marché. Menez toujours vos propres recherches, consultez des professionnels et prenez vos décisions selon votre propre jugement. Tout risque ou perte financière demeure de votre responsabilité. Enfin, veuillez noter que nous ne sommes affiliés à aucune des sources citées. Notre analyse reste donc 100 % impartiale.

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