Cet article a été écrit par un expert qui a étudié l'industrie et a confectionné le pack complet pour une pharmacie

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Vendre des compléments alimentaires en France est accessible à tous les entrepreneurs majeurs, sans diplôme obligatoire, mais nécessite de respecter une réglementation stricte.
La commercialisation de ces produits implique des déclarations préalables, un étiquetage conforme et le respect des compositions autorisées, sous peine de sanctions administratives et pénales importantes.
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La vente de compléments alimentaires en France est soumise à une réglementation précise qui encadre l'ensemble de la chaîne commerciale.
Voici les points essentiels à retenir pour démarrer cette activité en toute légalité.
| Aspect | Exigences | Détails |
|---|---|---|
| Formation/Diplôme | Aucun diplôme obligatoire | Formation conseillée pour le conseil client |
| Statut juridique | Auto-entreprise, SAS, SARL | Plafond auto-entrepreneur : 188 700 € CA annuel |
| Déclaration | Obligatoire avant commercialisation | Via plateforme Compl'Alim de la DGAL |
| Étiquetage | Mentions obligatoires strictes | 12 mentions minimum requis par la loi |
| Composition | Respect des listes autorisées | Contrôles DGCCRF et ANSES possibles |
| Allégations santé | Seules celles autorisées par EFSA | Interdiction des allégations thérapeutiques |
| Sanctions | Amendes, retraits, interdictions | Responsabilité civile en cas de préjudice |

Quelles sont les conditions légales pour vendre des compléments alimentaires en France ?
La vente de compléments alimentaires en France est encadrée par une réglementation européenne et française stricte qui s'applique à tous les distributeurs.
Chaque produit doit faire l'objet d'une déclaration de mise sur le marché auprès de la Direction Générale de l'Alimentation (DGAL) via la plateforme Compl'Alim avant toute commercialisation. Cette déclaration comprend la composition détaillée, l'étiquetage complet et un engagement de conformité réglementaire.
La composition doit respecter les listes d'ingrédients autorisés (plantes, vitamines, minéraux) et les limites de quantités fixées par la réglementation européenne. Les contrôles de conformité sont effectués régulièrement par la DGCCRF et l'ANSES.
L'étiquetage doit comporter 12 mentions obligatoires minimum, incluant la dénomination "complément alimentaire", la liste des ingrédients avec allergènes, et des avertissements spécifiques sur l'usage et la conservation.
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Faut-il obligatoirement avoir un diplôme ou une formation spécifique pour commercialiser des compléments alimentaires ?
Aucun diplôme ou formation spécifique n'est légalement requis pour vendre des compléments alimentaires en France.
Toute personne majeure peut se lancer dans cette activité commerciale, à condition de respecter l'ensemble de la réglementation en vigueur concernant la déclaration, l'étiquetage et la composition des produits.
Cependant, une formation est vivement conseillée si vous souhaitez vendre en boutique physique ou proposer des conseils personnalisés à vos clients. Cette formation vous permettra de mieux comprendre les produits, leurs interactions et leurs contre-indications.
Les formations spécialisées en nutrition, phytothérapie ou conseil en compléments alimentaires peuvent également renforcer votre crédibilité auprès des consommateurs et améliorer la qualité de votre service client.
Est-ce qu'une auto-entreprise peut vendre des compléments alimentaires en ligne ou en magasin ?
Oui, le statut d'auto-entrepreneur (micro-entreprise) permet parfaitement de commercialiser des compléments alimentaires, que ce soit en ligne ou en magasin physique.
Ce statut est particulièrement adapté aux projets de petite et moyenne envergure, avec un plafond de chiffre d'affaires annuel fixé à 188 700 € pour la vente de marchandises en 2025.
L'auto-entreprise offre une simplicité administrative appréciable pour débuter : déclaration simplifiée, comptabilité allégée et régime fiscal avantageux. Les charges sociales sont calculées directement sur le chiffre d'affaires réalisé.
Si votre activité se développe et dépasse les seuils autorisés, vous pourrez ensuite évoluer vers un statut de société (SAS, SARL) pour bénéficier de plus de flexibilité et de protection patrimoniale.
Quels statuts juridiques sont les plus adaptés pour ce type d'activité ?
| Statut juridique | Avantages | Inconvénients |
|---|---|---|
| Auto-entrepreneur | Simplicité administrative, faibles charges | Plafond CA 188 700 €, pas de TVA déductible |
| EURL | Protection patrimoine, comptabilité simplifiée | Charges sociales importantes sur rémunération |
| SASU | Flexibilité, statut salarié dirigeant | Charges sociales élevées, formalités création |
| SARL | Associés multiples, protection patrimoine | Rigidité fonctionnement, formalités lourdes |
| SAS | Grande flexibilité, facilité levée fonds | Complexité juridique, coûts de gestion |
| Société commerciale | Crédibilité, développement international | Obligations comptables strictes, capital minimum |
| Entreprise individuelle | Simplicité, régime réel possible | Responsabilité illimitée, charges sociales |
Quels types d'autorisations ou de déclarations sont nécessaires avant de commencer à vendre ?
La déclaration de mise sur le marché auprès de la DGAL via la plateforme Compl'Alim est obligatoire pour chaque complément alimentaire avant toute commercialisation.
Cette déclaration doit inclure la composition détaillée du produit avec la liste exhaustive des ingrédients et leurs dosages, l'étiquetage complet tel qu'il apparaîtra sur l'emballage final, et un engagement écrit de conformité à la réglementation en vigueur.
Pour les produits contenant des substances innovantes ou non autorisées dans les listes réglementaires, une procédure d'autorisation préalable spécifique est requise auprès des autorités compétentes.
Aucune autre autorisation spéciale n'est nécessaire pour l'activité de distribution, mais vous devez respecter les obligations générales liées à votre statut juridique (immatriculation, assurances professionnelles).
Faut-il faire valider la composition des produits par un organisme officiel ?
La composition des compléments alimentaires n'est pas systématiquement validée par un organisme officiel avant la commercialisation, mais elle doit impérativement respecter la réglementation.
Les produits doivent contenir uniquement des ingrédients figurant sur les listes positives européennes : vitamines et minéraux autorisés, extraits de plantes traditionnelles, substances à but nutritionnel ou physiologique reconnues.
Les dosages doivent respecter les limites maximales fixées par la réglementation pour chaque substance active. Ces limites sont établies sur la base d'évaluations scientifiques de sécurité.
La DGAL et la DGCCRF peuvent contrôler la conformité des produits à tout moment après leur mise sur le marché, et exiger des analyses complémentaires si nécessaire.
Quelles mentions obligatoires doivent figurer sur l'étiquette d'un complément alimentaire ?
- La dénomination "complément alimentaire" clairement visible
- La liste complète des ingrédients par ordre décroissant de poids, avec indication des allergènes
- Les catégories de nutriments ou substances caractéristiques et leur quantité
- La quantité journalière recommandée avec avertissement de ne pas la dépasser
- L'avertissement que le produit ne peut remplacer une alimentation variée et équilibrée
- L'avertissement de tenir hors de portée des jeunes enfants
- Le nom et l'adresse complète de l'exploitant responsable de la mise sur le marché
- La quantité nette du produit exprimée en unités de mesure appropriées
- La date de durabilité minimale (DDM) sous la forme "à consommer de préférence avant"
- Les conditions particulières de conservation et d'utilisation si nécessaires
- Le numéro de lot pour assurer la traçabilité du produit
- Le mode d'emploi précis pour un usage correct du complément
Quels sont les risques légaux ou financiers en cas de non-conformité des produits ?
Les sanctions en cas de non-conformité peuvent être très lourdes et impacter gravement votre activité commerciale.
Les autorités peuvent ordonner le retrait immédiat des produits du marché, leur rappel auprès des consommateurs, avec tous les coûts logistiques et de communication que cela implique.
Les sanctions administratives incluent des amendes pouvant atteindre plusieurs dizaines de milliers d'euros, l'interdiction temporaire ou définitive de commercialiser certains produits, et la fermeture administrative de l'établissement.
Sur le plan pénal, vous risquez des poursuites pour publicité trompeuse, mise en danger de la vie d'autrui, ou commercialisation de produits non conformes, avec amendes et peines d'emprisonnement possibles.
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Est-ce possible d'importer des compléments alimentaires depuis l'étranger pour les revendre en France ?
L'importation de compléments alimentaires pour revente en France est autorisée, sous condition de conformité totale à la réglementation française et européenne.
Chaque produit importé doit faire l'objet d'une déclaration auprès de la DGAL avant sa mise sur le marché français, même s'il est déjà commercialisé dans son pays d'origine.
L'étiquetage doit être adapté aux exigences françaises : langue française obligatoire, mentions réglementaires complètes, et respect des allégations autorisées en France.
Les contrôles douaniers peuvent être renforcés sur certains produits, notamment ceux provenant de pays tiers à l'Union européenne, avec obligation de présenter des certificats de conformité.
Quelles sont les règles spécifiques à la vente en ligne de ces produits ?
La vente en ligne de compléments alimentaires est soumise aux mêmes obligations réglementaires que la vente en magasin physique.
Toutes les mentions obligatoires d'étiquetage doivent être clairement affichées sur la fiche produit avant validation de la commande : composition, dosages, avertissements, conditions d'usage.
Le site web doit respecter les obligations d'information du commerce électronique : identification de l'entreprise, conditions générales de vente, politique de retour, et protection des données personnelles.
Les plateforces de vente (marketplaces) peuvent imposer des exigences supplémentaires en matière de documentation et de certification des produits avant autorisation de vente.
Existe-t-il des restrictions sur les allégations de santé qu'on peut utiliser pour en faire la promotion ?
Les allégations de santé sont strictement encadrées par la réglementation européenne et seules celles autorisées par l'EFSA peuvent être utilisées.
Les allégations nutritionnelles (riche en vitamines, source de...) et de santé (contribue au fonctionnement normal de...) doivent figurer sur la liste officielle européenne pour être légalement utilisables.
Les allégations thérapeutiques sont formellement interdites : aucune mention de prévention, traitement ou guérison de maladie n'est autorisée sur les compléments alimentaires.
Toute allégation non autorisée expose à des sanctions pour publicité trompeuse, avec obligation de retirer les supports de communication et risque d'amendes importantes.
Quel est le rôle de la DGCCRF et de l'ANSES dans le cadre de cette activité ?
| Organisme | Missions principales | Actions concrètes |
|---|---|---|
| DGCCRF | Contrôle et répression | Inspections sur site, analyses produits |
| DGCCRF | Vérification conformité | Contrôle étiquetage, composition, allégations |
| DGCCRF | Sanctions administratives | Amendes, retraits produits, fermetures |
| ANSES | Évaluation scientifique | Avis sécurité ingrédients, dosages |
| ANSES | Veille sanitaire | Alertes risques, surveillance marché |
| ANSES | Expertise réglementaire | Propositions évolutions législatives |
| Collaboration | Coordination actions | Partage informations, enquêtes communes |
Conclusion
La vente de compléments alimentaires en France représente une opportunité commerciale accessible, mais elle exige une parfaite maîtrise de la réglementation en vigueur.
C'est un point que vous retrouverez dans notre pack complet pour une pharmacie.
Cet article est fourni à titre informatif uniquement et ne doit pas être considéré comme un conseil financier. Il est recommandé aux lecteurs de consulter un professionnel qualifié avant de prendre toute décision d'investissement. Nous déclinons toute responsabilité quant aux actions entreprises sur la base des informations fournies.
La réussite dans le secteur pharmaceutique nécessite une compréhension approfondie des réglementations et une préparation minutieuse.
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Sources
- Vita Nutrition - Qui peut vendre des compléments alimentaires
- Ministère de l'Agriculture - Qu'est-ce qu'un complément alimentaire
- Synadiet - Réglementation des compléments alimentaires
- Claripharm - Réglementation des compléments alimentaires
- ANSES - Les compléments alimentaires
- DGCCRF - Étiquetage des compléments alimentaires
- Douanes françaises - Importer des compléments alimentaires
- Legal Ego Nutrition - Déclaration DGCCRF


