Cet article a été écrit par un expert qui a étudié l'industrie et a confectionné le pack complet pour un marchand de biens

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Démarrer une activité de marchand de biens en France en 2025 nécessite une stratégie de financement adaptée.
Les options de financement varient considérablement selon votre situation financière et votre profil d'investisseur, allant du prêt bancaire classique aux solutions innovantes comme le crowdfunding immobilier.
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Le financement d'une activité de marchand de biens requiert généralement un apport de 20 à 30% du projet, mais des alternatives existent pour débuter sans capital initial.
Les solutions de financement se diversifient entre options traditionnelles et innovantes, chacune avec ses spécificités en termes de coûts et d'exigences.
Type de financement | Apport requis | Taux/Coût | Avantages principaux | Inconvénients majeurs |
---|---|---|---|---|
Prêt bancaire classique | 20-30% | Taux marché | Montants élevés, crédibilité | Critères stricts, garanties lourdes |
Portage immobilier | 10% | Coût élevé | Rapidité, souplesse | Durée limitée (12 mois) |
Crowdfunding immobilier | 0% | 8-11% | Sans apport, accessible | Taux élevés, incertitude |
Crédit in fine | 20-30% | Taux marché | Préservation trésorerie | Remboursement en une fois |
Prêt hypothécaire | Variable | Taux marché | Liquidités rapides | Risque sur bien garanti |
Investisseurs privés | 0-Variable | Partage bénéfices | Partage des risques | Partage des profits |
Financement propre | 100% | 0% | Liberté totale | Limite les opérations |

Quels sont les différents types de financements disponibles pour un marchand de biens en France en 2025 ?
En 2025, les marchands de biens disposent de sept principales solutions de financement pour leurs opérations immobilières.
Le prêt bancaire classique reste la solution de référence, nécessitant un apport personnel de 20 à 30% du montant total du projet. Cette option offre des taux d'intérêt attractifs mais exige un dossier solide avec business plan détaillé et garanties substantielles.
Le crédit in fine constitue une variante intéressante, permettant de ne rembourser que les intérêts pendant la durée du prêt, le capital étant soldé à l'échéance lors de la revente. Cette formule préserve la trésorerie pendant les travaux.
Le portage immobilier représente une solution innovante où une société tierce achète le bien et accorde 12 mois pour réaliser les travaux et la revente, avec un apport réduit à environ 10% du montant total.
Le crowdfunding immobilier permet de collecter des fonds auprès d'investisseurs privés via des plateformes en ligne, avec des taux d'intérêt entre 8 et 11% mais sans exigence d'apport personnel.
Quelles sont les conditions d'éligibilité pour accéder à ces financements ?
Les conditions d'éligibilité varient selon le type de financement choisi, mais certains critères sont récurrents.
Pour les prêts bancaires, l'apport personnel de 20 à 30% constitue le prérequis principal, accompagné d'un historique d'opérations réussies qui rassure les établissements financiers. L'expérience préalable dans l'immobilier valorise considérablement le dossier.
Le projet doit démontrer sa viabilité économique avec une rentabilité prévisionnelle d'au moins 20%, un emplacement attractif et un potentiel de revente clairement établi. L'étude de marché détaillée devient indispensable pour convaincre les financeurs.
Les garanties solides restent exigées : hypothèque, privilège de prêteur de deniers (PPD) ou caution solidaire des associés. Ces sûretés sécurisent l'engagement du prêteur en cas de difficultés.
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Quels sont les avantages et les inconvénients de chaque type de financement ?
Type de financement | Avantages principaux | Inconvénients majeurs |
---|---|---|
Prêt bancaire classique | Taux d'intérêt bas, montants élevés, crédibilité renforcée | Apport élevé, critères stricts, délais longs, garanties importantes |
Crédit in fine | Trésorerie préservée, adapté aux opérations courtes | Remboursement capital en une fois, réservé aux projets solides |
Prêt hypothécaire | Liquidités rapides, pas d'apport direct sur le projet | Risque sur le bien mis en garantie, réservé aux propriétaires |
Portage immobilier | Apport réduit (~10%), rapidité d'exécution, souplesse | Coût élevé, durée limitée (12 mois), dépendance à un tiers |
Crowdfunding immobilier | Sans apport, accès à des fonds importants, diversification | Taux d'intérêt élevés (8-11%), incertitude sur la collecte |
Financement propre | Liberté totale, rapidité, pas de comptes à rendre | Limite le nombre d'opérations, risque personnel élevé |
Investisseurs/partenariats | Apport réduit, partage du risque financier | Partage des bénéfices, gestion des relations partenaires |
Quel est le budget minimal viable pour démarrer une activité de marchand de biens ?
Le capital nécessaire pour débuter varie entre 40 000 € et 200 000 € selon l'ampleur du projet et la localisation géographique.
Le capital social de la société peut être limité entre 1 000 € et 10 000 €, mais doit couvrir les frais de création et de gestion initiale. Cette somme reste symbolique par rapport aux besoins réels de l'activité.
L'apport personnel représente généralement 20 à 30% du montant total de l'opération immobilière. Pour un bien à 150 000 €, l'apport requis oscille entre 30 000 € et 45 000 €, auxquels s'ajoutent les frais annexes.
Pour un démarrage sans apport substantiel, il convient de cibler des projets à faible montant et de privilégier le portage immobilier ou le crowdfunding qui réduisent significativement les exigences de capital initial.
Quel montage financier permet de commencer sans apporter de fonds personnels ?
Trois solutions principales permettent de débuter une activité de marchand de biens sans apport personnel significatif.
Le portage immobilier constitue la solution la plus accessible, réduisant l'apport à 10% du montant total, parfois négociable avec certains opérateurs spécialisés. Cette formule offre une flexibilité appréciable pour les débutants.
Le crowdfunding immobilier permet de financer jusqu'à 100% du projet si le dossier présente une solidité suffisante. Les plateformes spécialisées évaluent la viabilité du projet et mettent en relation avec des investisseurs particuliers.
Les partenariats avec des investisseurs privés offrent une alternative en levant des fonds auprès de tiers en échange d'une part des bénéfices. Cette approche nécessite un réseau développé et une capacité de conviction importante.
La combinaison de ces solutions optimise les chances de succès en diversifiant les sources de financement et en réduisant la dépendance à un seul financeur.
Quelles sont les alternatives de financement externe disponibles ?
Les marchands de biens disposent de multiples alternatives de financement externe pour leurs opérations.
Les prêts bancaires professionnels ou personnels restent la base, complétés par le prêt hypothécaire sur un bien existant qui libère des liquidités sans impact sur le projet en cours.
Le crowdfunding immobilier gagne en popularité grâce à sa facilité d'accès et sa flexibilité, malgré des taux d'intérêt plus élevés que le financement bancaire traditionnel.
Le portage immobilier séduit par sa rapidité d'exécution et ses exigences d'apport réduites, particulièrement adapté aux opérations de courte durée.
Les investisseurs privés et family offices constituent une source de financement privilégiée pour les projets d'envergure, apportant expertise et réseau en plus du capital.
Quelles sont les dépenses indispensables au lancement et lesquelles peuvent être différées ?
Les dépenses se répartissent entre indispensables immédiates et différables selon la stratégie adoptée.
Les dépenses indispensables comprennent l'apport personnel exigé par les financeurs, les frais d'acquisition (notaire, agence) représentant 7 à 8% du prix d'achat, et les travaux de rénovation nécessaires à la valorisation du bien.
Les frais administratifs et juridiques incluent la création de société, la rédaction des statuts, les expertises techniques et les honoraires d'avocat et de notaire, soit environ 3 000 € à 5 000 € selon la complexité.
Les assurances obligatoires (responsabilité civile professionnelle, décennale si travaux, assurance des biens) représentent 2 000 € à 4 000 € annuels et ne peuvent être différées.
Les dépenses différables concernent principalement le marketing initial, l'architecte pour les rénovations légères, et les frais de publicité importants qui peuvent être échelonnés selon la trésorerie disponible.
Quelles garanties ou assurances sont généralement exigées par les financeurs ?
Les financeurs exigent un ensemble de garanties et d'assurances pour sécuriser leurs engagements.
Les garanties réelles incluent l'hypothèque sur le bien financé ou le privilège de prêteur de deniers (PPD) qui prime sur toutes autres créances. La caution solidaire des associés engage leur patrimoine personnel en cas de défaillance de la société.
L'assurance responsabilité civile professionnelle couvre les dommages causés aux tiers dans l'exercice de l'activité, avec des montants de garantie généralement supérieurs à 500 000 €.
L'assurance décennale devient obligatoire dès lors que des travaux structurels sont réalisés, couvrant les vices et malfaçons pendant dix ans après livraison.
L'assurance des biens immobiliers protège contre les risques d'incendie, dégâts des eaux et vandalisme pendant la période de détention et de travaux.
Comment structurer un plan d'action sur 30 jours pour lancer l'activité sans capital initial ?
1. **Semaine 1 : Préparation stratégique** - Étude de marché locale approfondie avec ciblage des biens à potentiel - Choix du statut juridique optimal (SAS, SARL, EI) - Élaboration d'un business plan détaillé avec prévisions financières2. **Semaine 2 : Recherche de financement** - Identification des partenaires financiers potentiels - Inscription sur les plateformes de crowdfunding immobilier - Prise de contact avec les sociétés de portage immobilier3. **Semaine 3 : Concrétisation du projet** - Sélection et négociation du premier bien avec vendeur motivé - Dépôt des dossiers de financement auprès des différents acteurs - Négociation des délais de paiement et conditions suspensives4. **Semaine 4 : Finalisation et lancement** - Bouclage du montage juridique et financier - Signature du compromis sous conditions suspensives - Souscription des assurances obligatoires et démarches administratives5. **Dès le 2e mois : Exécution opérationnelle** - Démarrage des travaux avec suivi rigoureux - Mise en vente anticipée du bien - Prospection active pour la revente et recherche du projet suivantQuels sont les risques liés aux différents financements et comment les anticiper ?
L'activité de marchand de biens expose à plusieurs catégories de risques qu'il convient d'identifier et d'anticiper.
L'effet de levier amplifie autant les gains que les pertes en cas de baisse du marché ou de retard de revente. Une approche prudente consiste à prévoir des marges de sécurité de 15 à 20% sur les délais et coûts prévisionnels.
Le risque de liquidité résulte de l'immobilisation des fonds et de la difficulté à revendre rapidement en cas de retournement de marché. La diversification géographique et typologique des projets limite cette exposition.
Le risque de taux impacte directement la rentabilité lors de la hausse des taux d'intérêt. Les crédits à taux fixe ou les couvertures de taux protègent contre cette volatilité.
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Quelles aides publiques, subventions ou dispositifs fiscaux peuvent être mobilisés ?
Plusieurs dispositifs publics et fiscaux accompagnent l'activité de marchand de biens en 2025.
Les aides à la rénovation énergétique, notamment MaPrimeRénov' et les Certificats d'Économies d'Énergie (CEE), réduisent significativement les coûts de travaux pour les projets intégrant une dimension écologique.
Le crédit d'impôt innovation, maintenu à 20% en 2025, bénéficie aux projets présentant un caractère innovant dans leur conception ou leur réalisation.
Le régime de TVA sur marge permet de ne payer la TVA que sur la plus-value réalisée plutôt que sur le prix de vente total, sous réserve de respecter les conditions d'application strictes.
Le choix entre le régime BIC (bénéfices industriels et commerciaux) et l'impôt sur les sociétés influence significativement la charge fiscale globale selon la structure juridique adoptée.
Comment optimiser le montage financier pour maximiser la rentabilité tout en limitant les apports personnels ?
L'optimisation du montage financier repose sur la combinaison stratégique de plusieurs leviers.
La diversification des sources de financement réduit la dépendance à un seul financeur tout en optimisant les conditions : combiner crédit bancaire, crowdfunding et investisseurs privés permet de négocier chaque source selon ses avantages spécifiques.
L'utilisation du portage immobilier ou du crowdfunding pour les premiers projets limite l'apport personnel tout en construisant un historique d'opérations réussies, facilitant l'accès au crédit bancaire pour les projets suivants.
La négociation de délais de paiement avec les vendeurs via des compromis avec clauses suspensives prolonge la période de recherche de financement sans immobiliser de fonds propres prématurément.
La structuration en société optimise la fiscalité et protège le patrimoine personnel, tout en facilitant la réinvestissement des plus-values dans de nouveaux projets pour bénéficier de l'effet boule de neige.
Conclusion
Le financement d'une activité de marchand de biens en France en 2025 offre de multiples possibilités, des solutions bancaires traditionnelles aux alternatives innovantes comme le crowdfunding et le portage immobilier. La réussite dépend de la capacité à combiner intelligemment ces différentes sources selon le profil de l'entrepreneur et la nature des projets visés. Une préparation rigoureuse, une anticipation des risques et une optimisation fiscale constituent les fondements d'un montage financier performant et pérenne.
Cet article est fourni à titre informatif uniquement et ne doit pas être considéré comme un conseil financier. Il est recommandé aux lecteurs de consulter un professionnel qualifié avant de prendre toute décision d'investissement. Nous déclinons toute responsabilité quant aux actions entreprises sur la base des informations fournies.
Le marché de l'immobilier français continue d'évoluer avec de nouvelles opportunités pour les marchands de biens.
L'accompagnement professionnel reste essentiel pour naviguer dans la complexité des montages financiers et optimiser ses chances de succès.
Sources
- Blog Bricks - Financement marchand de biens
- Praxifinance - Guide complet du marchand de biens
- Apirem - Financement marchand de biens
- Immocitiz - Devenir marchand de biens sans apport
- AD Patrimoine - Financement marchand de biens
- Immerialys - Prêt marchand de biens
- Qonto - Financement marchand de biens
- Swapn - Devenir marchand de biens
- AGS Assurance - Assurance marchand de biens
- Koliving - Fiscalité marchand de biens