Les chiffres à connaître sur la maçonnerie en France (2023)
Nos experts ont réalisé un business plan pour une activité de maçon, modifiable.
Le secteur du bâtiment connaît une belle dynamique depuis ces dernières années. Entre la hausse de la population et le souhait de créer des bâtiments plus respectueux de l’environnement, le secteur du BTP enregistre un flux d’activité assez important. La maçonnerie qui est un poste de choix dans le secteur contribue de manière importante dans la réalisation des travaux de construction.
Combien y a-t-il de maçons en France ? Est-ce que ce segment du bâtiment en est encore rentable actuellement ? Notre équipe étudie régulièrement ce marché. Profitez de son travail en téléchargeant le business plan pour un maçon.
149 milliards d’euros de chiffre d’affaires hors taxes
En 2020, le secteur du bâtiment a enregistré un recul de son activité de près de 15 %. Cependant, le chiffre d’affaires de 2021 retrouve les niveaux de 2019 en affichant, 149 milliards d’euros hors taxes, soit une hausse de 12 %. Le secteur totalise près de 1 756 000 actifs. Cela représente, dans le détail, 1 245 000 salariés et 108 000 intérimaires en ETP.
Les structures artisanales comptent pour 95 % des entreprises du secteur. À noter que cela n’englobe pas les micro-entreprises. Elles emploient près de 40 % des salariés du secteur et réalisent près de 37 % du chiffre d’affaires du secteur. Pour ce qui est de l’activité, le neuf enregistre une croissance de 21 % tandis qu’en rénovation, la hausse est plutôt timide (8 %).
Source : FF Bâtiment
Un chiffre d’affaires moyen de 190 948 euros HT
D’après la Fédération des Centres de Gestion Agréée (FCGA), le chiffre d’affaires moyen d’une entreprise de maçonnerie individuelle est de 190 948 euros HT. Selon l’INSEE, le chiffre d’affaires du secteur a enregistré un recul de 4,8 % en 2020. Les soldes moyens sont de 46,2 % de valeur ajoutée, de 18,9 % d’EBE, avec un résultat net de 14,4 %.
On constate par ailleurs que les petites entreprises enregistraient un résultat courant qui est largement supérieur (24,40 %) aux chiffres des plus grandes structures (9,70 %). En ce qui concerne les activités, les travaux d’entretien ont par ailleurs reculé de 9 % en 2020, tandis que le neuf a augmenté de 3,3 % pour les logements individuels. Enfin, pour rationaliser les coûts et doper leur productivité, les maçons doivent désormais penser à digitaliser leur activité.
Source : Valorisation commerce
252,6 milliards d’euros affectés à la construction
En 2021, ce sont plus de 252,6 milliards d’euros qui ont été investis dans le secteur du bâtiment. Cela représente une hausse de 19,2 % par rapport aux chiffres de l’année précédente et le plus grand investissement réalisé sur ces dix dernières années.
Si le coût des prestations a augmenté en 2022, c’est en partie à cause du coût des matériaux qui a augmenté de plus de 18 % sur le premier trimestre. Cela touche le prix du ciment (+19 %), le bois (+15,7 %) et l’aluminium (+60 %). La menuiserie et la serrurerie sont les secteurs qui ont le plus souffert avec une hausse des coûts de près de 21,5 %. Il en est de même pour la maçonnerie (+19,4 %) ainsi que la plomberie et le chauffage (17 %).
Source : Indépendant
Le secteur de la maçonnerie enregistre une hausse de 30 %
En septembre 2021, la Confédération de l’Artisanat et des Petites Entreprises du Bâtiment (Capeb) a partagé les chiffres de l’activité de l’artisanat du bâtiment. Les chiffres sont plutôt positifs avec une croissance de 37 % sur le deuxième trimestre 2021 par rapport à l’année précédente sur la même période. Notons que sur le premier semestre 2021, le secteur a enregistré une croissance globale de +0,5 % par rapport à celui de 2019.
La Capeb note par ailleurs une hausse de la demande de 32 à 40 % au niveau des régions. Parmi celles où le volume d’activité a enregistré la plus grande progression, on citera les Hauts-de-France, mais aussi l’Occitanie (+40 %) et la Bourgogne–Franche-Comté (+39 %). Si la hausse a été enregistrée sur l’ensemble des corps de métiers, l’aménagement et la décoration se sont montrés assez dynamiques (+42 %). La maçonnerie a, quant à elle, enregistré une hausse assez modérée (+30 %).
Source : Le moniteur
2 % de femmes travaillent dans le segment de la maçonnerie
Selon la FFB et le Capeb, le secteur du BTP comptait en 2020, 87,9 % hommes et seulement 13 % de femmes. 46,2 % travaillent en tant qu’employées et techniciennes, 20,7 % travaillent parmi les cadres et 1,6 % parmi les ouvriers.
Selon l’Afpa, le pari d’atteindre les 12 % de métiers mixtes que s’est posés la France jusqu’en 2025 ne pourra pas être atteint à ce rythme. En effet, il y a à peine 2 % de femmes qui travaillent dans le secteur de la maçonnerie. On les retrouve plutôt dans des activités de menuiserie-bois (22 %) et de la peinture (20 %).
Sources : Batirama
L’activité concentre 77 % de TPE
Avec plus de 719 300 entreprises actives, le segment de la construction incluant le gros œuvre et le second œuvre compte pour 6,4 % de la population d’entreprises en métropole et 6,5 % des effectifs salariés. Ce, pour toutes les activités confondues.
Il convient par ailleurs de noter que l’activité concentre 77 % de TPE et représente près de 43 % du chiffre d’affaires réalisées par les structures employant plus de 50 salariés. Parmi les segments les plus porteurs, on citera les travaux de maçonnerie générale et les gros œuvres en bâtiment, mais aussi les travaux de peinture et d’installation électrique qui comptent pour 41 % des entreprises. Ils représentent par ailleurs 31,4 % des effectifs salariés du secteur de la construction.
Source : Ellisphère
Une hausse de 2,9 % des apprentissages en maçonnerie
D’après les chiffres de l’apprentissage dans le BTP publiés par le CCCA-BTP pour 2022-2023, on enregistre une hausse de 4,7 % du nombre d’inscrits. Cela fait un total de 103 000 apprentis, soit plus de 50 % par rapport aux chiffres d’il y a 6 ans. Avec les aides à l’apprentissage dont les entreprises du bâtiment et des travaux publics bénéficient, cette tendance à la hausse devrait perdurer.
Le nombre d’apprentis diffère en fonction des secteurs. On note ainsi une hausse timide de 2,9 % pour la maçonnerie et le gros œuvre. Pour comparaison, la hausse était de 12,3 % en 2021-2022. Elle enregistre cependant une progression de près de 7 ;9 % pour les métiers de l’électricité.
Source : Batiweb
L’activité en entretien et en rénovation a enregistré une progression de 42 %
Selon la Capeb, la construction dans le neuf enregistre une belle croissance. Cela est à associer avec la hausse de 9,6 % du nombre de logements autorisés à la construction (390 600) en 2021 par rapport à l’année précédente. À noter que cette évolution concerne aussi bien l’individuel (9,3 %) que le collectif (8,4 %). Cela a été dopé par une hausse de 1,3 % du nombre de permis de construire délivrés sur la même période.
L’activité en entretien et en rénovation a surtout été celle qui a enregistré la plus belle performance avec une hausse de 42 % par rapport aux chiffres de 2020. Le segment a essentiellement été porté par le dynamisme des travaux d’amélioration énergétique qui ont augmenté de 43 % par rapport aux chiffres de 2020.
Source : Le moniteur
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