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Le marché français du bricolage représente un secteur économique majeur avec un chiffre d'affaires de 38 milliards d'euros en 2025, malgré un contexte économique difficile qui a impacté sa croissance récente.
Ce secteur traverse actuellement une période de transition, marquée par la montée du commerce en ligne, l'évolution des habitudes de consommation et l'émergence de nouvelles tendances comme la rénovation énergétique et le DIY (Do It Yourself).
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Le marché du bricolage français affiche un chiffre d'affaires de 38 milliards d'euros en 2025, après avoir subi un recul de -4,3% en 2024 dans un contexte inflationniste.
Dominé par les grandes surfaces de bricolage (75% du marché), le secteur voit progresser le e-commerce qui atteint 15% des parts de marché, tandis que les segments plomberie/salle de bain et peinture-droguerie représentent les plus gros volumes de ventes.
Indicateur clé | Valeur 2025 | Evolution |
---|---|---|
Chiffre d'affaires total | 38 milliards € | -4,3% en 2024 |
Part du e-commerce | 15% | +6,1 points vs 2019 |
Part magasins physiques | 85% | -4,5% en 2024 |
Segment plomberie/SDB/cuisine | 3,4 milliards € | 15,4% du marché GSB |
Segment peinture-droguerie | 2,0 milliards € | 9% du marché GSB |
Part Groupe Adeo (Leroy Merlin) | 48% | Leader incontesté |
Pratique hebdomadaire bricolage | 37% des Français | 58% mensuelle |

Quel est le chiffre d'affaires total du marché français du bricolage ?
Le marché français du bricolage génère un chiffre d'affaires de 38 milliards d'euros en 2025.
Cette performance place la France parmi les plus importants marchés européens du secteur, représentant un poids économique considérable dans l'économie nationale. Le marché a connu une trajectoire contrastée ces dernières années, avec une forte progression pendant la période COVID (+12% en 2023) suivie d'un recul significatif en 2024 (-4,3%).
Cette baisse s'explique principalement par le contexte économique difficile, marqué par l'inflation, la hausse des taux d'intérêt et le ralentissement du marché immobilier. Malgré ce repli récent, le secteur conserve une base solide grâce à l'attachement des Français à leur habitat et aux besoins constants de rénovation et d'entretien.
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Quelle est la croissance moyenne du secteur sur les cinq dernières années ?
La croissance annuelle moyenne du secteur sur la période 2020-2025 reste positive malgré les fluctuations récentes.
Après une forte croissance de +12% en 2023, tirée par l'effet post-COVID et l'engouement pour le DIY, le secteur a subi un brutal retournement en 2024 avec une baisse de -4,3%. Cette volatilité s'explique par plusieurs facteurs conjoncturels : l'inflation qui a réduit le pouvoir d'achat des ménages, la hausse des taux d'intérêt qui a freiné les projets immobiliers, et l'incertitude économique générale.
Sur l'ensemble de la période quinquennale, la croissance moyenne demeure néanmoins positive, soutenue par les besoins structurels en rénovation énergétique, l'essor du télétravail qui a incité les Français à améliorer leur habitat, et la démocratisation du DIY. Les projections pour 2025 tablent sur une stabilisation voire un léger redressement, conditionnés par l'évolution du contexte macroéconomique.
Cette tendance reflète la résilience fondamentale d'un marché porté par des besoins durables, même si les cycles économiques influencent fortement les volumes d'activité à court terme.
Quelle part représente la vente en ligne par rapport aux magasins physiques ?
Le e-commerce représente 15% des parts de marché fin 2025, contre 85% pour les magasins physiques.
Cette répartition illustre la progression spectaculaire du commerce en ligne, qui ne représentait que 8,9% du marché en 2019. En six ans, la part du digital a donc pratiquement doublé, accélérée par la crise sanitaire et l'évolution des habitudes de consommation. Cette croissance du e-commerce se fait principalement au détriment des ventes en magasin, qui ont reculé de -4,5% en 2024.
Les grandes enseignes ont massivement investi dans leurs plateformes digitales et développé des stratégies omnicanales. Leroy Merlin et ManoMano sont devenus les références du secteur en ligne, proposant des services comme le click & collect, la livraison à domicile et la réalité augmentée pour visualiser les projets.
Malgré cette progression du digital, les magasins physiques conservent un rôle central, notamment pour les gros équipements, les conseils techniques et l'immédiateté d'achat. La complémentarité entre canaux physiques et numériques devient la norme, avec 65% des consommateurs utilisant plusieurs canaux pour leurs achats bricolage.
Quels sont les segments de produits les plus vendus et leurs parts de marché ?
Les segments plomberie/salle de bain/cuisine dominent avec 15,4% du marché GSB, suivis par la peinture-droguerie (9%) et le jardinage (7,7%).
Segment produits | Chiffre d'affaires | Part de marché GSB |
---|---|---|
Plomberie/Salle de bain/Cuisine | 3,4 milliards € | 15,4% |
Peinture-Droguerie-Colles | 2,0 milliards € | 9,0% |
Jardin | 1,7 milliards € | 7,7% |
Outillage | 1,7 milliards € | 7,7% |
Décoration | 1,3 milliards € | 5,9% |
Quincaillerie/Fixation | 1,1 milliards € | 5,0% |
Électricité/Éclairage | 0,9 milliards € | 4,2% |
Quel est le profil type des consommateurs de bricolage ?
Les consommateurs de bricolage sont majoritairement des propriétaires de 35 ans et plus, avec un revenu supérieur à 2000€ mensuels.
L'âge constitue un facteur déterminant : les plus de 35 ans représentent la clientèle la plus active, car ils sont plus souvent propriétaires et disposent des moyens financiers pour entreprendre des travaux. Les 25-34 ans constituent également un segment en croissance, portés par l'accession à la propriété et l'engouement pour le DIY.
Le niveau de revenu influence directement les dépenses : les ménages avec un revenu supérieur à 2000€ mensuels dépensent significativement plus en bricolage que les catégories inférieures. Cette corrélation s'explique par la capacité d'investissement et la propension à réaliser des projets d'envergure.
En termes de fréquence, 37% des Français bricolent de manière hebdomadaire, tandis que 58% déclarent une pratique mensuelle en 2025. Cette régularité témoigne de l'ancrage du bricolage dans les habitudes domestiques françaises, allant de l'entretien courant aux projets de rénovation plus ambitieux.
Quelles sont les principales saisons de vente dans le bricolage ?
Le printemps concentre 10% du chiffre d'affaires annuel, constituant la période la plus dynamique pour les ventes de bricolage.
Cette saisonnalité s'explique par le réveil des activités extérieures après l'hiver, notamment le jardinage qui représente 7,7% du marché global. Les consommateurs profitent des beaux jours pour entreprendre des projets différés : aménagement de terrasses, rénovation de façades, travaux de peinture extérieure et préparation des espaces verts.
L'automne constitue la deuxième saison forte, avec les préparatifs hivernaux : isolation, chauffage, étanchéité et protection des installations extérieures. Cette période correspond également aux traditionnels "travaux de rentrée" que les familles entreprennent après les vacances estivales.
L'hiver et l'été présentent des profils plus contrastés : l'hiver privilégie les travaux d'intérieur et l'outillage, tandis que l'été voit une baisse d'activité liée aux départs en vacances, compensée partiellement par les projets piscine et aménagements extérieurs.
Combien d'achats effectue en moyenne un client par an ?
Bien que le nombre exact d'achats par client ne soit pas chiffré précisément, 65% des Français achètent des produits de bricolage et jardinage annuellement.
Cette fréquence d'achat élevée s'explique par la diversité des besoins : entretien courant, petites réparations, projets ponctuels et achats saisonniers. Les consommateurs réguliers (37% qui bricolent hebdomadairement) effectuent logiquement plus d'achats que les bricoleurs occasionnels.
La tendance montre une intensification de la fréquence d'achat, portée par l'essor du DIY et la démocratisation des tutoriels en ligne qui encouragent les projets créatifs. Les achats se répartissent entre grosses dépenses ponctuelles (équipements, matériaux pour gros travaux) et achats récurrents de petite quincaillerie, peinture et outillage de base.
L'émergence du commerce en ligne facilite également les achats impulsifs et les commandes de complément, contribuant à augmenter la fréquence globale des transactions par client sur l'année.
Quels sont les principaux canaux de distribution utilisés ?
Les Grandes Surfaces de Bricolage (GSB) dominent avec 75% du marché, suivies par le e-commerce (15%) et les négoces (10%).
Les GSB restent incontournables grâce à leur offre complète, leurs conseils techniques et la possibilité de visualiser les produits avant achat. Ces magasins de grande taille permettent aux consommateurs de réaliser l'ensemble de leurs achats en un seul lieu, avec des services associés comme la découpe de matériaux, la location d'outillage et les conseils de professionnels.
Le e-commerce poursuit sa progression avec des avantages spécifiques : comparaison de prix, disponibilité 24h/24, livraison à domicile et accès à des références parfois indisponibles en magasin. Les pure players comme ManoMano concurrencent désormais les sites des enseignes traditionnelles.
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Les négoces et circuits spécialisés conservent une place importante pour les professionnels et les bricoleurs exigeants, offrant expertise technique et produits professionnels. Cette segmentation des canaux reflète la diversité des besoins et des profils de consommateurs sur le marché.
Quelles sont les parts de marché des principaux acteurs du secteur ?
Le Groupe Adeo (Leroy Merlin, Weldom) domine avec 48% du marché, suivi par Kingfisher (Castorama, Brico Dépôt) avec 24,7%.
Groupe | Enseignes principales | Part de marché | CA (milliards €) |
---|---|---|---|
Groupe Adeo | Leroy Merlin, Weldom | 48% | 11,4 |
Kingfisher | Castorama, Brico Dépôt | 24,7% | 5,9 |
Les Mousquetaires | Bricomarché, Bricorama | 13,7% | 3,3 |
Mr. Bricolage | Mr. Bricolage | 8,3% | 1,9 |
Indépendants/Autres | Diverses enseignes | 5,3% | 1,3 |
Quel est le taux d'adoption des innovations dans ce marché ?
Le marché montre une forte réceptivité aux innovations, particulièrement dans trois domaines : la rénovation énergétique (+33% de croissance attendue), le bricolage connecté et les solutions écologiques.
La rénovation énergétique constitue le principal moteur d'innovation, portée par les incitations gouvernementales et la sensibilité croissante aux enjeux environnementaux. Les pompes à chaleur, l'isolation performante et les systèmes de gestion énergétique connaissent une adoption rapide, notamment chez les propriétaires soucieux de réduire leurs factures.
Le bricolage connecté émerge avec les objets connectés pour la maison : serrures intelligentes, éclairage programmable, systèmes d'arrosage automatiques. Cette tendance séduit particulièrement les jeunes propriétaires technophiles qui recherchent confort et optimisation énergétique.
Les produits écologiques et durables gagnent du terrain : peintures sans solvants, matériaux biosourcés, outillage rechargeable. 96% des Français pratiquent le DIY, avec 56% dépensant plus de 20€ mensuels, créant un terreau favorable à l'adoption de nouvelles solutions plus respectueuses de l'environnement.
Quelles sont les tendances actuelles qui influencent la demande ?
Trois tendances majeures transforment le marché : l'écologie, le DIY généralisé et la digitalisation des parcours d'achat.
La tendance écologique se manifeste par une demande croissante pour les matériaux durables, les peintures sans COV et les solutions d'économie d'énergie. Les consommateurs privilégient désormais les produits recyclables, les outils à longue durée de vie et les techniques de rénovation respectueuses de l'environnement. Cette conscience écologique influence directement les choix d'achat et pousse les distributeurs à adapter leurs gammes.
Le phénomène DIY (Do It Yourself) s'est démocratisé avec 96% des Français qui s'y adonnent régulièrement. Cette pratique, amplifiée par les tutoriels YouTube et les réseaux sociaux, encourage les projets créatifs et personnalisés. Les consommateurs osent désormais des réalisations plus complexes, stimulant la demande en outillage spécialisé et matériaux créatifs.
La digitalisation transforme l'expérience client : réalité augmentée pour visualiser les projets, configurateurs en ligne, click & collect. Les enseignes investissent massivement dans ces technologies pour faciliter la conception et l'achat, créant de nouveaux usages qui modifient profondément les comportements de consommation.
Quels sont les principaux obstacles à l'achat pour les consommateurs ?
Le budget constitue le premier frein pour 61% des Français, suivi du manque d'expertise technique (29%) et du contexte économique incertain.
La contrainte budgétaire s'est accentuée avec l'inflation et la baisse du pouvoir d'achat. Les projets de gros œuvre sont reportés, les consommateurs privilégiant les petites réparations et l'entretien courant. Cette réalité pousse les distributeurs à développer des gammes d'entrée de gamme et des solutions de financement pour maintenir l'accessibilité.
Le déficit de compétences techniques freine 29% des consommateurs qui hésitent face à la complexité perçue de certains travaux. Les enseignes répondent par des services de formation, des ateliers pratiques et des conseils personnalisés. Les tutoriels vidéo et applications mobiles démocratisent également l'apprentissage des techniques de base.
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L'incertitude économique génère un comportement attentiste : les ménages différent les investissements non urgents, préférant constituer une épargne de précaution. Cette prudence impacte particulièrement les projets d'aménagement et de décoration, considérés comme moins prioritaires que l'entretien nécessaire.
Conclusion
Cet article est fourni à titre informatif uniquement et ne doit pas être considéré comme un conseil financier. Il est recommandé aux lecteurs de consulter un professionnel qualifié avant de prendre toute décision d'investissement. Nous déclinons toute responsabilité quant aux actions entreprises sur la base des informations fournies.
Le marché français du bricolage traverse une période de transformation, marquée par la digitalisation, l'évolution des comportements de consommation et les nouveaux enjeux environnementaux.
Malgré les défis économiques actuels, ce secteur de 38 milliards d'euros conserve un potentiel de croissance solide, porté par des besoins structurels et l'innovation constante des acteurs.
Sources
- Modèles de Business Plan - Marché bricolage chiffres
- Republik Retail - Grands gagnants marché bricolage 2024
- Business Coot - Marché du bricolage France
- Habitat Zepros - Marché français bricolage 2024
- Bonial - Engouement bricolage jardinage
- SL Recrutement - Grandes surfaces bricolage
- E-commerce Nation - DIY Do It Yourself
- Points de Vente - Attentes consommateurs bricolage
- FM Bricolage - Chiffres marché 2023
- Xerfi - Marché bricolage jardinage
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