Cet article a été écrit par un expert qui a conçu les business plans propres à cette industrie

Nous avons plein de ressources à vous proposer pour votre projet d'entreprise
Que révèlent les derniers chiffres sur le marché de l'esthétique en France ? Les coûts des produits de beauté et des traitements augmentent-ils ? Quel est le taux moyen de marge brute des instituts de beauté en 2024 ? Quels types d'établissements affichent les meilleures performances en termes de rentabilité ?
Nous recevons ces questions en permanence, car nous suivons de près ce marché. Grâce à nos échanges avec des esthéticiennes, des consultants et des investisseurs, nous avons accès à des données précises sur l’évolution des prix, des marges et des tendances de consommation.
Plutôt que de répondre individuellement, nous avons créé cet article pour partager les indicateurs clés du secteur : évolution des prix des produits cosmétiques, taux de fréquentation moyen par type d'établissement, impact des nouvelles réglementations sur les marges.
Notre objectif est simple : vous fournir des données chiffrées fiables pour vous aider à prendre des décisions éclairées. Si vous pensez qu’un point mérite d’être approfondi, envoyez-nous vos suggestions.

1) 70 % des exportations agroalimentaires françaises visent l'Union européenne en 2025
En 2025, près de 70 % des exportations agroalimentaires françaises sont destinées à l'Union européenne.
Déjà en 2023, 69 % des exportations agroalimentaires françaises allaient vers l'Europe, ce qui montre à quel point l'UE est un partenaire commercial clé pour la France. Cette tendance devrait se poursuivre, car les relations commerciales et les accords économiques entre la France et ses voisins européens sont bien établis.
L'Europe est un marché proche qui offre des avantages logistiques et économiques, facilitant les échanges. Les infrastructures de transport sont bien développées et les règles sont harmonisées, ce qui aide les exportateurs français à réduire les coûts et à livrer plus rapidement. Les consommateurs européens aiment souvent les mêmes types de produits, ce qui rend les produits français, comme les vins et fromages, très populaires.
En 2024, les exportations agroalimentaires de l'UE ont augmenté de 10 % par rapport au mois précédent, montrant une dynamique positive dont la France profite. Les exportateurs français innovent pour suivre les nouvelles tendances, comme la demande pour des produits bio et durables, ce qui renforce leur position en Europe.
Malgré une baisse de 3 % des exportations françaises en 2023, l'Europe est restée la principale destination, prouvant la fidélité des marchés européens aux produits français. Cette stabilité suggère que la tendance se poursuivra en 2025, avec une majorité des exportations françaises toujours dirigée vers l'UE.
Sources : Commission Européenne, FEBEA, Team France Export, Elea Presqu'île
2) Les moins de 25 ans ont constitué 39 % des embauches agroalimentaires au premier semestre 2024
Les jeunes de moins de 25 ans ont représenté 39 % des embauches dans l'industrie agroalimentaire au premier semestre 2024.
Cette tendance s'explique par plusieurs facteurs. D'abord, l'industrie agroalimentaire a beaucoup changé ces dernières années. Les consommateurs veulent des produits différents et les technologies ont beaucoup évolué. Les entreprises ont donc dû s'adapter, ce qui a créé de nouvelles opportunités d'emploi. Les jeunes, souvent à l'aise avec les nouvelles technologies, sont devenus des candidats idéaux pour ces postes. Par exemple, l'agriculture de précision et les technologies de traçabilité demandent des compétences numériques que les jeunes possèdent souvent.
Ensuite, les politiques gouvernementales ont aussi aidé. En 2023, plusieurs initiatives ont été mises en place pour encourager l'emploi des jeunes. Des subventions ont été offertes aux entreprises qui embauchent des jeunes, ce qui a été particulièrement efficace dans l'agroalimentaire. Les programmes de formation et d'apprentissage ont été renforcés, permettant aux jeunes d'acquérir les compétences nécessaires pour ces emplois.
En parallèle, l'attention croissante portée aux questions environnementales a poussé l'industrie à se réinventer. Les jeunes, souvent plus sensibles à ces enjeux, ont été attirés par des carrières qui leur permettent de contribuer à des pratiques durables. Cela a été visible dans l'augmentation des emplois liés à l'agriculture biologique et aux circuits courts, où les jeunes ont pu innover.
Enfin, la démographie joue aussi un rôle. Avec une population vieillissante dans de nombreux pays européens, y compris la France, les jeunes représentent une part croissante de la population active. Cela a naturellement conduit à une augmentation de leur présence dans les nouvelles embauches, y compris dans l'industrie agroalimentaire.
Sources : Veille Artisanat, Elea Presqu'île, Propulse by CA, CESAD

Vous avez du remarquer qu'il n'est pas toujours facile de savoir combien pèse réellement le marché de l'esthétique en France. Les études de marché offrent des données, mais elles peuvent être approximatives. Nous avons donc élaboré notre propre estimation, que nous vous présentons dans cette infographie.
3) La France se classe sixième exportateur mondial de produits agroalimentaires en 2025
En 2025, la France est le sixième exportateur mondial de produits agroalimentaires.
Cette position montre la force et la variété de son secteur agricole, qui s'appuie sur une longue tradition et une capacité à innover pour suivre les tendances mondiales. En 2023, la France détenait déjà 4,6 % du marché agroalimentaire mondial, ce qui prouve son importance. Même si les exportations ont légèrement baissé de 2,4 % cette année-là, atteignant 81,4 milliards d'euros, la qualité et la diversité des produits français ont permis de maintenir cette position.
Les vins, spiritueux, produits laitiers et céréales sont les principaux moteurs des exportations françaises. Les vins et spiritueux, malgré une baisse de 5 % de leur valeur d'exportation en 2023, restent essentiels grâce à leur réputation mondiale. La France est aussi un leader dans les produits laitiers, qui, malgré quelques défis, ont vu leurs exportations augmenter légèrement. Ces produits sont appréciés pour leur qualité et leur savoir-faire, séduisant les consommateurs partout dans le monde.
Les principaux clients de la France sont l'Union européenne, qui absorbe 58 % des exportations, et les pays tiers, qui en prennent 42 %. La Belgique, l'Allemagne, l'Espagne, l'Italie, le Royaume-Uni, et les États-Unis sont parmi les partenaires les plus fidèles. Cette diversité géographique est un atout, car elle réduit les risques de dépendance à un seul marché. La France cherche aussi de nouvelles opportunités dans les marchés émergents, comme en Asie du Sud-Est et dans le Golfe, où la demande pour des produits de qualité est en hausse.
Le secteur agroalimentaire français fait face à des défis comme la pression sur les prix, l'augmentation des coûts des matières premières, et la nécessité de pratiques plus durables. Cependant, ces défis sont aussi des occasions d'innover et de se démarquer. Par exemple, la France investit dans des pratiques agricoles durables et cherche à réduire l'empreinte carbone de ses productions, ce qui pourrait renforcer sa compétitivité à long terme.
Sources : Agro Media, Diplomatie.gouv.fr, Team France Export
4) Les ventes de chips en France ont bondi de 25 % entre 2022 et 2023
Les ventes de chips en France ont augmenté de 25 % entre 2022 et 2023.
Cette hausse s'explique d'abord par le changement des habitudes de consommation. En 2023, les Français ont cherché des snacks pratiques, influencés par un mode de vie plus actif et le retour des activités sociales après la pandémie. Les chips, faciles à grignoter, ont profité de cette tendance. Des marques comme Lay's et Pringles ont rapporté une augmentation significative de leurs ventes, grâce à des campagnes marketing efficaces et de nouvelles saveurs qui ont attiré un public plus large.
L'innovation a aussi joué un rôle important. Les fabricants ont créé des chips plus saines, comme celles cuites au four ou enrichies en protéines, pour répondre à une demande croissante de produits perçus comme meilleurs pour la santé. La marque française Bret's a lancé une gamme de chips bio, qui a connu un succès notable avec une augmentation de 15 % de ses ventes en 2023 par rapport à l'année précédente.
La distribution a également été un facteur clé. Les chips ont gagné en visibilité grâce à une présence accrue dans les supermarchés, les épiceries fines et sur les plateformes de vente en ligne. En 2023, les ventes en ligne de snacks ont augmenté de 30 %, avec une part significative de chips, grâce à des plateformes comme Amazon et Carrefour Online qui ont élargi leur offre.
Les événements sportifs et culturels de 2023 ont aussi boosté la consommation de chips. Lors de grands événements comme les matchs de football et les festivals de musique, les chips étaient un choix populaire pour les rassemblements. Par exemple, lors de la Coupe du Monde de Rugby 2023, les ventes de chips ont connu un pic notable, les gens cherchant à recréer l'ambiance festive chez eux.
Sources : CESAD, DatoCMS, Indépendant.io
5) 39 % des embauches dans l'agroalimentaire étaient en CDI au premier semestre 2024
En 2024, les contrats à durée indéterminée (CDI) ont représenté 39 % des embauches dans l'industrie agroalimentaire.
Cette proportion de CDI s'explique par plusieurs raisons. D'abord, en Bourgogne-Franche-Comté, une hausse de 0,6 % de l'emploi salarié permanent a été observée, montrant que les entreprises veulent stabiliser leur personnel. Cette stabilisation est essentielle car le secteur fait face à une pénurie de main-d'œuvre qualifiée, avec des difficultés de recrutement atteignant 59 %. En proposant des CDI, les entreprises espèrent attirer et garder les talents dans un marché du travail compétitif.
Les pratiques d'embauche diffèrent selon les sous-secteurs. Par exemple, dans la boulangerie, les CDI sont moins courants à cause de la demande saisonnière. En revanche, les sous-secteurs comme celui de la viande préfèrent les CDI pour garantir une continuité et une expertise dans leurs opérations. Cette diversité dans les embauches montre les besoins spécifiques de chaque sous-secteur, tout en contribuant à la statistique globale de 39 % de CDI.
Les rapports de la DREETS Bourgogne-Franche-Comté mettent en avant l'importance des CDI pour la stabilité de la main-d'œuvre. Ces rapports fournissent des données sur l'évolution de l'emploi dans l'agroalimentaire, soulignant les efforts des entreprises pour surmonter les difficultés de recrutement. En investissant dans des CDI, les entreprises cherchent à stabiliser leur personnel et à renforcer leur compétitivité en s'assurant d'avoir une main-d'œuvre qualifiée et engagée.
Sources : Process Alimentaire, DREETS Bourgogne-Franche-Comté, Propulse by CA, Elea Presqu'île
6) L'emploi salarié dans l'agroalimentaire en Bourgogne-Franche-Comté a augmenté de 0,6 % en 2024
En 2024, l'industrie agroalimentaire en Bourgogne-Franche-Comté a vu l'emploi salarié augmenter de 0,6 %.
Cette hausse est remarquable car elle s'est produite alors que l'activité globale du secteur a baissé au début de l'année. Un des moteurs de cette croissance a été l'augmentation des exportations au deuxième trimestre. Les exportations ont dépassé les importations, ce qui a boosté la demande pour les produits locaux et nécessité plus de travailleurs pour y répondre.
Les entreprises ont su s'adapter en maintenant leurs effectifs, même dans un climat économique difficile. Le nombre total de salariés permanents a atteint 28 007, avec 2 815 intérimaires en soutien. Cela montre leur flexibilité face aux changements du marché.
Un autre facteur clé a été le maintien d'un bon niveau d'embauches de salariés permanents. En 2024, 39 % des nouvelles embauches étaient des CDI, ce qui montre que les entreprises veulent s'engager sur le long terme avec leurs employés. Cela reflète leur confiance dans la stabilité de leur activité.
Cette progression de l'emploi s'inscrit aussi dans un développement régional plus large. La Bourgogne-Franche-Comté, avec ses ressources agricoles et sa tradition culinaire, a su tirer parti de ses atouts pour renforcer son secteur agroalimentaire. Les initiatives locales pour promouvoir les produits régionaux ont également contribué à cette dynamique positive.
Sources : DREETS Bourgogne-Franche-Comté, Elea Presqu'île, DRAAF Bourgogne-Franche-Comté, Propulse by CA
7) Les personnes en insécurité alimentaire aiguë sont passées de 100 à 282 millions entre 2018 et 2023
Le nombre de personnes souffrant d'insécurité alimentaire aiguë est passé de 100 millions en 2018 à plus de 282 millions en 2023.
Cette augmentation est due à plusieurs facteurs mondiaux qui ont rendu la situation alimentaire plus précaire. La pandémie de COVID-19 a été un élément déclencheur majeur, perturbant les chaînes d'approvisionnement alimentaire partout dans le monde. Les confinements et les restrictions de déplacement ont non seulement affecté la production agricole, mais ont aussi limité l'accès des gens aux marchés alimentaires, ce qui a fait grimper le nombre de personnes en difficulté.
En plus de cela, l'inflation économique a joué un rôle important. Les prix des denrées alimentaires ont fortement augmenté, rendant l'accès à une alimentation suffisante et nutritive de plus en plus difficile pour les populations vulnérables. Par exemple, en France, environ 16 % de la population était touchée par la précarité alimentaire en 2023, ce qui montre une tendance mondiale où l'inflation a réduit le pouvoir d'achat des ménages.
Les conflits armés et les changements climatiques ont aussi contribué à cette crise. Dans de nombreuses régions, les conflits ont détruit les infrastructures agricoles et perturbé les marchés locaux. En parallèle, les événements climatiques extrêmes, comme les sécheresses et les inondations, ont diminué la production agricole. En Afrique subsaharienne, de nombreux pays ont vu leur production agricole chuter, ce qui a aggravé la faim et la malnutrition.
Les inégalités économiques et sociales ont amplifié ces problèmes. Les groupes déjà marginalisés, comme les femmes, les enfants et les personnes âgées, ont été les plus touchés. En France, les femmes et les étudiants ont été de plus en plus concernés par la précarité alimentaire, montrant comment les inégalités existantes peuvent aggraver l'impact des crises économiques et sanitaires.
Sources : PQN-A, CESAD, Institut Paris Region, Elea Presqu'île, Solidarités Actives
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