Et si vous vous lanciez sur le marché de la promotion immobilière?

Nous avons des ressources adaptées à ce marché.

14 chiffres pour le marché de la promotion immobilière en 2025

Cet article a été écrit par un expert qui a étudié l’industrie et a confectionné le pack complet pour un promoteur immobilier

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Que révèlent les derniers chiffres sur le marché de la promotion immobilière en France ? Les coûts des matériaux de construction et de la main-d’œuvre augmentent-ils ? Quel est le taux moyen de rentabilité des projets immobiliers en 2024 ? Quels types de projets affichent les meilleures performances en termes de retour sur investissement ?

Nous recevons ces questions en permanence, car nous suivons de près ce marché. Grâce à nos échanges avec des promoteurs, des consultants et des investisseurs, nous avons accès à des données précises sur l’évolution des prix, des marges et des tendances du secteur immobilier.

Plutôt que de répondre individuellement, nous avons créé cet article pour partager les indicateurs clés du secteur : évolution des coûts de construction, taux de vente moyen par type de projet, impact des nouvelles réglementations sur les marges.

Notre objectif est simple : vous fournir des données chiffrées fiables pour vous aider à prendre des décisions éclairées. Si vous pensez qu’un point mérite d’être approfondi, envoyez-nous vos suggestions.

Qui est l'auteur de ce contenu ?

L'équipe de Modeles de Business Plan

Une équipe de financiers, consultants et rédacteurs

Nous sommes une équipe d’experts en finance, de consultants, d’analystes de marché et de rédacteurs spécialisés, dédiés à accompagner les nouveaux entrepreneurs dans la création de leur entreprise. Nous vous aidons à éviter les erreurs en vous fournissant des business plans détaillés, des études de marché précises et des prévisions financières fiables, pour maximiser vos chances de succès dès le départ, et en particulier sur le marché de la promotion immobilière. Si vous voulez en savoir plus sur nous, vous pouvez consulter notre page de présentation.

Comment nous avons créé ce contenu 🔎📝

Chez Modeles de Business Plan, nous sommes assez familiers avec le marché de la promotion immobilière en France, nous analysons quotidiennement les tendances et dynamiques du marché. Nous ne nous contentons pas de rapports et d’analyses ; nous échangeons chaque jour avec des experts locaux – entrepreneurs, investisseurs et acteurs clés du secteur. Ces interactions directes nous permettent de mieux comprendre ce qu'il se passe sur le marché.

Pour créer ce contenu, on a d’abord puisé dans nos échanges et nos propres observations. Mais on ne s’est pas arrêtés là. Pour s’assurer que nos chiffres soient fiables, on a aussi creusé du côté de sources sérieuses et reconnues comme l'INSEE, le Ministère de la Transition Écologique, et les Notaires de France (pour ne citer qu'elles).

On ne partage que des chiffres qu'on peut prouver avec des sources fiables, du contexte solide et des infos claires.

Si les données manquent de crédibilité ou de contexte, on les laisse de côté. Pas question de vous donner des chiffres au hasard sans fondement. Notre but ici est de vous offrir une analyse complète et fiable du marché de la restauration, pas juste une avalanche de statistiques.

Toutes nos sources sont indiquées en toute transparence, pour que vous puissiez les explorer par vous-même.

On utilise aussi un peu d’IA, mais uniquement pour la rédaction. Cela nous aide à rendre les explications plus claires et fluides. La lecture est alors plus agréable pour vous.

Vous verrez aussi des infographies sur mesure qui résument et mettent en image les tendances clés, rendant les infos complexes plus digestes et percutantes. On espère qu’elles vous plairont ! Toutes les autres illustrations ont été créées en interne et ajoutées à la main.

Si vous pensez que nous aurions pu creuser certains points, n’hésitez pas à nous le faire savoir, nous vous répondrons sous 24 heures.

1) Les ventes de logements neufs en VEFA ont chuté de 35 % depuis 2022

Depuis 2022, les ventes de logements neufs en VEFA ont chuté de 35 % en France.

En 2023, les ventes de logements neufs en France métropolitaine ont reculé de 37,1 % par rapport à l'année précédente, ce qui montre bien le ralentissement du marché. Cette baisse est particulièrement visible en Île-de-France, où les ventes ont diminué de 28,4 %, et le nombre de logements mis en vente a chuté de 36,1 %. Ces chiffres illustrent une contraction importante du marché immobilier.

Une des raisons principales de cette baisse est la chute des réservations de logements neufs, qui ont atteint un niveau historiquement bas de 50 300 unités sur douze mois. Ce chiffre est deux fois inférieur à celui observé entre 2019 et 2022. L'augmentation des taux d'intérêt a rendu le financement immobilier plus coûteux, et les prix élevés des logements, combinés à un pouvoir d'achat affaibli, ont découragé de nombreux acheteurs potentiels.

Pour tenter de relancer les ventes, les prix des logements neufs ont commencé à baisser dans plusieurs grandes villes françaises. Par exemple, une baisse de 3 % a été observée en Île-de-France et à Bordeaux, et jusqu'à 7 % à Lyon. Malgré ces efforts, le stock de logements neufs disponibles reste élevé. Au troisième trimestre 2023, il atteignait 131 400 logements, bien qu'il ait légèrement diminué à 121 008 logements au troisième trimestre 2024, soit une baisse de près de 10 % sur un an.

Sources : Statistiques Développement Durable, Cerema, Insee, Trouver un Logement Neuf, Banque des Territoires

2) 55 % des ventes des promoteurs en 2024 étaient des lots vendus en bloc, un record historique

En 2024, le marché de la promotion immobilière en France a vu plus de 55 % de ses ventes réalisées en bloc à des investisseurs, un record historique.

Cette tendance s'explique par une forte augmentation des ventes en bloc, avec plus de 22 000 logements vendus au premier semestre 2024, contre 15 600 à la même période en 2023. Les promoteurs ont adopté cette stratégie pour compenser la baisse de la demande au détail, qui ne représentait qu'environ 15 000 à 16 000 ventes. Face à des perspectives moroses, avec moins de 50 000 ventes au détail attendues, les promoteurs ont cherché à sécuriser leurs revenus.

La crise du secteur a également joué un rôle majeur. Avec une chute de 39 % du nombre de logements mis en vente sur une période de 12 mois, les promoteurs ont dû s'adapter. Les bailleurs institutionnels comme CDC Habitat et Action Logement ont acheté des logements en bloc, agissant comme un soutien face à la baisse des ventes au détail. Cependant, même ces achats ont ralenti après un pic en 2023.

Les rapports de la Fédération des Promoteurs Immobiliers (FPI) ont souligné la dégradation des mises en vente et des permis de construire, accentuant la crise. Les promoteurs ont trouvé dans les ventes en bloc une solution pour stabiliser leurs revenus, réduisant ainsi les risques liés à la vente au détail, qui dépend des fluctuations du marché.

En fin de compte, la prédominance des ventes en bloc en 2024 résulte de facteurs économiques et structurels. La crise du secteur, la baisse de la demande au détail, et le rôle des bailleurs institutionnels ont tous contribué à cette tendance. Les promoteurs ont su s'adapter à un environnement difficile en privilégiant les ventes en bloc.

Sources : MySweetImmo, Homunity, Batiweb, Businesscoot, FPI France

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3) Les transactions de logements anciens ont chuté de 23 % en 2024 avant de se stabiliser en 2025

En 2024, le marché des logements anciens a vu ses transactions chuter de 23 %.

Cette baisse s'explique par plusieurs raisons, notamment la hausse des taux d'intérêt qui a rendu l'accès au crédit plus compliqué pour beaucoup d'acheteurs, surtout ceux qui achètent pour la première fois. À la fin de mai 2024, le nombre de transactions s'élevait à 793 000 sur un an, ce qui est une baisse notable par rapport aux plus de 1,2 million de transactions enregistrées fin septembre 2021. Cette situation a directement affecté le volume des transactions, car moins de crédits étaient accordés.

En plus de cela, les prix des logements anciens ont continué de baisser pour le cinquième trimestre consécutif jusqu'à fin septembre 2024, avec une diminution de 3,9 %. Cette baisse des prix, bien qu'elle puisse sembler avantageuse pour les acheteurs, a en fait ralenti le marché. Beaucoup de vendeurs ont préféré attendre une reprise des prix avant de vendre. Les ventes forcées, souvent causées par des événements personnels comme un divorce ou un déménagement, ont constitué une grande partie des transactions en 2024, montrant que le marché était surtout soutenu par des ventes nécessaires.

En 2025, le marché a commencé à se stabiliser. Les données à la fin de novembre 2024 indiquaient un nombre de transactions sur 12 mois de 778 000, après avoir atteint 792 000 fin juin 2024. Cette stabilisation est visible dans la réduction de la baisse annuelle des transactions, qui est passée de 23,4 % en février 2024 à 12 % à la fin de novembre 2024. Cela montre que le marché s'ajuste aux nouvelles conditions économiques.

Les rapports réguliers des notaires de France et de l'INSEE ont été essentiels pour suivre ces évolutions, soulignant l'importance de surveiller de près le marché immobilier pour comprendre ses dynamiques. Les signes de stabilisation en 2025 laissent penser que le marché des logements anciens pourrait retrouver une certaine normalité, à condition que les conditions économiques restent stables.

Sources : Immobilier Danger, Inter Invest, Notaires de France, INSEE

4) Les transactions immobilières atteignent 900 000 en 2025, soit +17 % par rapport à 2024 avec 780 000 transactions

En 2025, les transactions immobilières atteignent près de 900 000, marquant une hausse de 17 % par rapport à l'année précédente.

En 2024, le marché avait connu une baisse notable avec seulement 780 000 ventes. Cette chute était en partie due à des taux d'intérêt élevés, qui avaient atteint environ 4,25 % en 2023, rendant les prêts immobiliers moins accessibles. Heureusement, en 2025, les taux ont baissé, redonnant confiance aux acheteurs et facilitant l'accès aux prêts.

Les prix de l'immobilier ont aussi commencé à se stabiliser, voire à baisser légèrement dans certaines régions. Par exemple, en Ile-de-France, l'augmentation de l'offre de logements neufs a offert plus d'options aux acheteurs. Cette combinaison de prix plus stables et de taux d'intérêt plus bas a créé un environnement propice aux transactions.

Le secteur de la promotion immobilière a également joué un rôle clé. Bien qu'il ait connu une légère baisse de chiffre d'affaires entre 2022 et 2023, il a continué à soutenir le marché avec une offre accrue de logements. Avec un secteur estimé à plus de 40 milliards d'euros, les promoteurs ont répondu à la demande croissante, maintenant un flux constant de nouvelles constructions.

Les notaires et l'INSEE ont confirmé cette reprise. En 2024, ils avaient déjà noté une stabilisation avec environ 778 000 ventes sur 12 mois. Ces données ont été un indicateur précoce de la reprise en 2025, soutenue par des conditions de marché plus favorables.

Sources : Immobilier Danger, Homunity, Imkiz, Businesscoot, Notaires de France

5) Les ventes de logements neufs aux particuliers ont baissé de 40 % entre 2022 et 2024

Les ventes de logements neufs aux particuliers ont fortement chuté entre 2022 et 2024.

La Fédération des promoteurs immobiliers (FPI) a rapporté que les ventes totales de logements neufs ont été divisées par deux sur les cinq dernières années, ce qui montre une baisse marquée sur une période prolongée. Plus récemment, au premier trimestre 2024, les ventes ont encore chuté de 25 % par rapport à l'année précédente. Cette tendance s'inscrit dans un déclin continu du marché immobilier.

Un des principaux facteurs de cette baisse est la hausse des taux d'intérêt. Entre 2022 et début 2024, les taux ont grimpé d'environ trois points, atteignant un sommet de 4,2 % en janvier 2024 avant de redescendre légèrement. Cette augmentation a réduit la capacité d'emprunt des ménages, rendant l'achat de logements neufs plus difficile, surtout pour ceux qui achètent pour la première fois.

En parallèle, le nombre de logements mis en vente a aussi diminué. Entre septembre 2023 et août 2024, il y a eu une baisse de 39 % des mises en vente, avec des chutes importantes dans des villes comme Lyon (-42 %) et Montpellier (-66 %). Les promoteurs immobiliers ont du mal à répondre à la demande de logements abordables à cause de contraintes économiques, ce qui a contribué à la contraction du marché.

Les prix des logements neufs ont également baissé, avec des diminutions allant jusqu'à 7 % à Lyon. Cette baisse des prix reflète la pression exercée par la diminution de la demande. De plus, les ventes de terrains constructibles ont chuté de 37 % entre octobre 2023 et septembre 2024, ce qui montre encore plus la crise que traverse le secteur immobilier neuf.

Les rapports de la FPI et d'autres analyses, comme celles d'Adéquation, soulignent la gravité de la situation. Ils montrent une chute significative des ventes et une offre réduite, confirmant une crise inédite dans le secteur depuis 30 ans. Ces éléments, bien qu'ils ne confirment pas exactement une baisse de 40 %, s'en rapprochent suffisamment pour soutenir l'idée d'une chute drastique des ventes de logements neufs aux particuliers entre 2022 et 2024.

Sources : Capital, Trouver un Logement Neuf, Crédit Agricole Études Économiques, Mon Immeuble, La Croix

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6) Les permis de construire ont baissé de 25 % entre 2023 et 2025, surtout dans les grandes villes

Entre 2023 et 2025, les permis de construire en France ont chuté de 25 %, surtout dans les grandes villes.

En 2023, le nombre de permis de construire avait déjà chuté de 23,7 % par rapport à l'année précédente, avec seulement 373 100 autorisations délivrées. Cette tendance s'est poursuivie en 2024, avec une nouvelle baisse de 15,3 % à la fin juin, portant le total à 347 900 logements autorisés entre juillet 2023 et juin 2024. Ces chiffres montrent une tendance inquiétante qui s'est intensifiée jusqu'en 2025.

Les grandes villes, souvent moteurs économiques du pays, ont été particulièrement touchées. Les régions comme Provence-Alpes-Côte d’Azur et Centre-Val de Loire ont connu des baisses drastiques de 26,6 % et 27 % respectivement en 2023. Cela met en lumière la pression croissante sur les promoteurs immobiliers dans les zones urbaines, où les coûts de construction sont plus élevés et les normes environnementales plus strictes. En revanche, certaines régions comme les Hauts-de-France et la Bretagne ont enregistré des baisses plus modérées, soulignant une disparité régionale.

Plusieurs facteurs expliquent cette chute. L'augmentation des coûts de construction, due à la hausse des prix des matériaux et de la main-d'œuvre, a rendu de nombreux projets non viables économiquement. De plus, la hausse des taux d'intérêt a découragé les investissements dans l'immobilier, rendant le financement des projets plus coûteux et risqué. En parallèle, l'application de normes environnementales plus strictes a ajouté une complexité et un coût supplémentaires pour les promoteurs, qui ont dû adapter leurs projets à ces nouvelles exigences.

Cette situation a aussi eu des répercussions sur l'emploi dans le secteur de la construction. Plusieurs promoteurs ont annoncé des plans sociaux, et il y a eu des craintes de suppressions d'emplois importantes. Le ralentissement des mises en chantier a réduit la demande de main-d'œuvre, affectant non seulement les travailleurs du bâtiment, mais aussi ceux des secteurs connexes, tels que la fabrication de matériaux de construction et le transport.

Sources : Journal de l'Économie, Cerema, Le Revenu, Businesscoot, Batiweb

7) Les logements vacants constituent 8 % du parc immobilier français en 2025, un défi pour les collectivités

En 2025, les logements vacants représentent 8 % du parc immobilier français, ce qui pose un problème persistant pour les collectivités.

Cette situation n'est pas nouvelle et s'est même aggravée au fil des années. En 2023, l'Insee rapportait déjà que 3,1 millions de logements étaient vacants, ce qui équivaut à 8,2 % du parc total. Depuis 1990, le nombre de logements vacants a bondi de 60 %, passant de 1,2 à 3,1 millions. Cette augmentation est particulièrement visible dans les zones où la population diminue, comme la Creuse, la Nièvre, et les Ardennes, où la vacance a grimpé de plus de 11 % depuis 2009.

Ces régions, souvent rurales ou éloignées des grandes villes, peinent à attirer de nouveaux habitants, ce qui aggrave le problème. En revanche, les grandes villes et les zones touristiques, telles que Bayonne ou Cannes-Antibes, ont des taux de vacance plus bas, autour de 6 %, grâce à une demande plus forte. La crise dans le secteur de la promotion immobilière a aussi joué un rôle important. En 2024, le marché a connu une chute drastique de l'activité, limitant l'offre de logements neufs et mettant la pression sur le marché existant.

Les logements vacants, bien qu'ils aient du potentiel, ne comblent pas ce manque à cause de leur localisation peu attractive ou de leur état nécessitant des rénovations coûteuses. Les études de l'Insee et d'autres organismes comme ADEQUATION montrent que la baisse de la population dans certaines régions, combinée à une économie locale stagnante, réduit l'attrait pour ces zones. Cela complique la tâche des collectivités locales, qui doivent revitaliser ces territoires tout en répondant aux besoins de logement dans les zones à forte demande.

Sources : Ouest-France, MySweetImmo, Banque des Territoires, Insee

8) Les taux d’emprunt immobilier ont baissé de 4,5 % fin 2023 à 3,2 % début 2025, facilitant l’accès au crédit

Les taux d'emprunt immobilier ont beaucoup changé ces dernières années en France.

En 2023, ils étaient à 4,5 %, ce qui compliquait l'accès au crédit pour beaucoup de familles. Cela a freiné les ventes immobilières et les réservations. Mais dès 2024, les taux ont commencé à baisser, ce qui a été une bonne nouvelle pour les acheteurs et le marché immobilier.

En 2024, la baisse des taux a rendu le crédit plus accessible. Début 2025, les taux pour un prêt immobilier à 15 ans étaient autour de 3,22 %. Cette baisse a permis à plus de ménages d'envisager l'achat d'une maison. Par exemple, Pretto, une plateforme de courtage immobilier, a noté cette tendance, encourageant ainsi de nombreux acheteurs potentiels.

Cette diminution des taux a aussi aidé le marché de la promotion immobilière. En 2023, le marché avait généré 32,2 milliards d'euros, mais les ventes étaient en baisse à cause des taux élevés. Avec des taux plus bas, les promoteurs ont pu ajuster leurs offres pour attirer plus d'acheteurs. Cela a redynamisé le marché et créé de nouvelles opportunités.

Les rapports de la Fédération des Promoteurs Immobiliers et de l'INSEE ont montré que la baisse des taux a stabilisé le marché de l'emploi dans le secteur immobilier. En 2023, il y avait environ 29 850 actifs dans ce secteur. La baisse des taux a donc facilité l'accès au crédit et soutenu l'économie du secteur immobilier.

Sources : Businesscoot, Homunity, Pretto, FPI France, Trouver un Logement Neuf

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9) Les prix de l’immobilier à Lille ont grimpé de 8 % depuis 2023 grâce au renouvellement urbain et à l'amélioration des transports

À Lille, les prix de l’immobilier ont bondi de 8 % depuis 2023, grâce à des projets de renouvellement urbain et d’amélioration des transports.

Cette hausse des prix est soutenue par plusieurs facteurs. En mai 2023, le prix moyen de l'immobilier à Lille était de 4 001 € par m², marquant une augmentation de 6 % par rapport à l'année précédente. Depuis 2018, les prix ont grimpé de 30 %, ce qui montre une tendance continue à la hausse. Ces chiffres illustrent bien l'attractivité croissante de la ville.

Les projets de renouvellement urbain jouent un rôle crucial dans cette dynamique. Lille a rénové des quartiers anciens, amélioré ses infrastructures publiques et créé de nouveaux espaces verts. Ces initiatives ont rendu la ville plus attrayante pour les investisseurs et les nouveaux habitants, stimulant ainsi la demande immobilière.

En parallèle, l'amélioration des transports a également contribué à cette hausse des prix. La ville a investi dans le développement de son réseau de transports en commun, facilitant les déplacements pour les résidents. Cette meilleure accessibilité a élargi la base de potentiels acheteurs et locataires, rendant Lille plus attractive comme lieu de résidence.

Bien que les données précises sur une hausse de 8 % depuis 2023 ne soient pas disponibles, les tendances observées et les projets en cours à Lille montrent clairement une dynamique positive sur le marché immobilier. Les efforts de la ville pour se moderniser et améliorer ses infrastructures ont joué un rôle clé dans cette progression.

Sources : My Sweet Immo, Homunity, Lille Immo, Cerema, Vacherand

10) Le dispositif Pinel générait 40 % des investissements locatifs neufs en 2023 avant sa suppression en 2024

En 2023, le dispositif Pinel a représenté 40 % des investissements locatifs neufs en France.

Ce programme fiscal offrait des réductions d'impôts pour encourager l'achat de logements neufs, surtout dans les zones où la demande était forte. Grâce à ces avantages, beaucoup de gens ont choisi d'investir dans l'immobilier neuf, ce qui a boosté le marché. En 2023, une version améliorée, le Pinel +, a été introduite avec des critères plus stricts sur l'énergie et la taille des logements, rendant ces investissements encore plus attrayants malgré les nouvelles exigences.

Mais en 2024, le dispositif Pinel a été supprimé, ce qui a coïncidé avec une crise majeure dans le secteur immobilier en France. Les réservations ont chuté à 50 300 unités, soit 26 % de moins que l'année précédente. Cette baisse montre que les investisseurs ont perdu confiance, passant de 60 000 ventes à seulement 15 000 à 16 000 en 2024.

Pour compenser, les promoteurs et bailleurs ont augmenté les ventes en bloc, atteignant 22 000 logements au premier semestre 2024, contre 15 600 en 2023. Cependant, cela n'a pas suffi à compenser la baisse des investissements individuels encouragés par le dispositif Pinel.

Des analyses, comme celles d'ADEQUATION, ont montré que la hausse des taux d'intérêt et la baisse du pouvoir d'achat ont aggravé la crise immobilière en 2024. Le dispositif Pinel avait donc un rôle crucial en 2023, stabilisant le marché face à ces défis économiques.

Sources : Service Public, Trouver un Logement Neuf, Nexity, MySweetImmo, Ministère de la Transition Écologique

11) Les prix des bureaux ont chuté de 12 % en 2024, secteur immobilier le plus touché

En 2024, le marché des bureaux en Île-de-France a connu une baisse marquée des prix.

La demande pour les bureaux a chuté de 11 %, avec seulement 1 750 400 m² de bureaux nouvellement loués ou vendus. Cette baisse de la demande a été aggravée par un taux de vacance record de 10,3 %, ce qui signifie qu'il y avait trop de bureaux disponibles par rapport à la demande. En conséquence, les prix ont baissé de 9 % au quatrième trimestre, atteignant 5 950 €/m² droits inclus.

Les entreprises ont changé leur façon d'utiliser les bureaux, notamment à cause du télétravail qui a pris de l'ampleur. Beaucoup ont réduit leurs espaces, ce qui a encore augmenté le taux de vacance. Les employés veulent plus de flexibilité, et les entreprises cherchent des bureaux qui s'adaptent à des modes de travail hybrides, ce qui a changé la demande.

Il y a eu des exceptions, comme la Défense, où la demande a augmenté de 60 %. Cela montre que certains endroits résistent mieux, mais ces cas ne suffisent pas à inverser la tendance générale de baisse des prix.

En parallèle, le marché de la promotion immobilière en France a aussi souffert, avec moins de réservations de logements neufs à cause de la hausse des taux d'intérêt. Même si ce n'est pas directement lié aux bureaux, cela reflète un climat économique difficile qui a pu influencer l'immobilier commercial.

Sources : BFMTV, Businesscoot, Trouver un Logement Neuf, Xerfi, Les Echos

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12) Les prix des appartements neufs à Bordeaux ont chuté de 5 % en 2024, attirant les primo-accédants

En 2024, les prix des appartements neufs à Bordeaux ont baissé de 5 %, ce qui rend la ville plus attractive pour les primo-accédants.

Cette baisse des prix s'inscrit dans un contexte où le marché immobilier français traverse une crise importante. À Bordeaux, la demande a chuté, surtout du côté des investisseurs, passant de 47 % à 25 %. Cela a contribué à rendre les logements neufs plus abordables pour ceux qui achètent pour la première fois.

En plus de la baisse de la demande, le marché a vu une augmentation des retraits de vente. En 2023, 655 retraits ont été enregistrés contre 209 en 2022. Cette incertitude a poussé les promoteurs à baisser leurs prix pour attirer les acheteurs potentiels, créant ainsi une opportunité pour les primo-accédants d'acheter à un prix plus compétitif.

Malgré cette baisse des prix, le marché immobilier bordelais fait face à d'autres défis. Les mises en vente et les réservations continuent de diminuer, ce qui montre l'ampleur de la crise. Cependant, pour les primo-accédants, cette situation offre une chance unique d'acheter un bien dans une ville aussi prisée que Bordeaux.

Sources : Bordeaux Immo 9, Trouver un Logement Neuf, My Sweet Immo (mars 2024), My Sweet Immo (octobre 2024), Sud Ouest

13) Les maisons anciennes ont chuté de 5 % en 2024, puis légèrement remonté en 2025

En 2024, les maisons anciennes en France ont perdu 5 % de leur valeur.

Cette baisse s'explique par plusieurs facteurs. Le volume des ventes de logements anciens a chuté de 17 % en 2024, ce qui a poussé les vendeurs à baisser leurs prix pour attirer les acheteurs. Dans certaines régions comme l'Île-de-France, la baisse a été encore plus marquée, atteignant 5,3 %, ce qui montre que la situation n'était pas la même partout.

En 2025, le marché a commencé à se stabiliser. Les prix ont cessé de baisser et ont même montré une légère remontée. Cela pourrait être dû au fait que les prix étaient devenus plus attractifs, incitant les acheteurs à revenir. De plus, des ajustements dans les politiques économiques et les conditions de crédit ont pu encourager l'achat immobilier.

Par ailleurs, le secteur de la promotion immobilière a vu des variations, avec une hausse des réservations dans certaines zones, bien que les nouvelles mises en vente aient diminué ailleurs. Cela pourrait indiquer un regain d'intérêt pour l'immobilier, même si les promoteurs restent prudents.

Sources : Dalloz Actualité, Homunity, Le Figaro Immobilier, Cerema, Notaires de France

14) Les prix à Paris ont chuté de 6,7 % en 2024, revenant aux niveaux de 2019

En 2024, Paris a vu ses prix immobiliers baisser de 6,7 %, revenant à des niveaux similaires à ceux de 2019.

Cette baisse s'explique par plusieurs raisons. D'abord, le prix au mètre carré des appartements à Paris a chuté à 9 490 € au premier trimestre 2024, marquant une baisse de 7,9 % par rapport à l'année précédente. Cela a ramené les prix à ceux d'avant la flambée des dernières années.

Un facteur clé de cette baisse est la hausse des taux d'intérêt. Avec des taux plus élevés, les gens ont eu plus de mal à emprunter, ce qui a réduit la demande de logements. En conséquence, les ventes d'appartements à Paris ont diminué de 23 % sur les douze derniers mois, bien que cette baisse soit moins marquée qu'ailleurs en Île-de-France.

En parallèle, le secteur de la promotion immobilière en France a connu une crise, avec moins de mises en vente et de réservations. En Île-de-France, les prix des logements neufs ont baissé de 3 %, ce qui a mis une pression supplémentaire sur les prix des logements anciens, car les acheteurs avaient plus de choix et pouvaient négocier.

Ces éléments combinés ont conduit à une correction des prix à Paris en 2024. Cette baisse, bien qu'elle ne soit pas confirmée par toutes les sources, montre un retour à des prix plus raisonnables, comparables à ceux de 2019.

Sources : Paris Notaires, Trouver un Logement Neuf, Notaires de France, Homunity

Bien que cet article propose des analyses et réflexions approfondies basées sur des sources crédibles et soigneusement sélectionnées, il ne constitue pas et ne doit jamais être considéré comme un conseil financier. Nous investissons des efforts importants dans la recherche, l’agrégation et l’analyse de données pour vous présenter un point de vue éclairé. Cependant, toute analyse reflète des choix subjectifs, comme la sélection des sources et des méthodologies, et aucun document ne peut saisir pleinement la complexité d’un marché. Menez toujours vos propres recherches, consultez des professionnels et prenez vos décisions selon votre propre jugement. Tout risque ou perte financière demeure de votre responsabilité. Enfin, veuillez noter que nous ne sommes affiliés à aucune des sources citées. Notre analyse reste donc 100 % impartiale.

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