Devenir traiteur en Belgique : voici les étapes à suivre

Nos experts ont réalisé un un pack complet pour une activité de traiteur, modifiable.

Le service traiteur est une activité en constante évolution en Belgique. Que ce soit pour des mariages, des événements d'entreprise ou des fêtes de famille, le service traiteur est de plus en plus populaire dans le pays.

En effet, les traiteurs belges proposent une grande variété de plats et de menus, allant des classiques aux plus innovants, en passant par les spécialités locales et les plats internationaux.

Les traiteurs belges sont également connus pour leur expertise en matière de présentation des plats et de service à table, ce qui contribue à créer une expérience culinaire inoubliable pour les convives.

Avec le soutien de notre équipe d’experts, le marché est constamment surveillé et étudié. Des données sont collectées, étudiées et résumées. N’attendez plus et téléchargez le pack complet pour lancer une activité de traiteur (business plan, étude de marché, prévisionnel financier et executive summary) pour profiter de tous ces avantages.

Quelles sont les réglementations pour devenir traiteur en Belgique ?

En Belgique, l’activité de traiteur est régi par l’Arrêté royal du 13/06/1984 instaurant des conditions d'exercice de l'activité professionnelle de restaurateur ou de traiteur-organisateur de banquets dans les petites et moyennes entreprises du commerce et de l'artisanat, et la loi sur Loi-programme du 10/02/1998 pour la promotion de l'entreprise indépendante.

Toutes les petites ou moyennes entreprises qui souhaitent exercer l'activité de restauration et de traiteur-organisateur de banquets doivent démontrer leur compétence professionnelle auprès d'un guichet d'Entreprises. Cette compétence peut être prouvée par un diplôme, une expérience professionnelle ou un certificat du jury central.

Il existe également des exigences pour s'inscrire à la Banque-Carrefour des Entreprises en tant que restaurateur ou traiteur-organisateur. On peut citer les connaissances de base en gestion et la compétence professionnelle sectorielle.

Le guichet d'entreprises examinera si vous remplissez toutes les conditions nécessaires pour exercer le métier de traiteur lorsque vous demanderez votre inscription à la Banque-Carrefour des Entreprises.

Quelles formations pour devenir traiteur en Belgique ?

Vous n’êtes pas obligé de suivre une formation spécifique pour devenir traiteur en Belgique. Cependant, avoir un diplôme dans le domaine culinaire, tel qu'un Certificat d'Aptitude Professionnelle (CAP) en cuisine ou un diplôme en cuisine professionnelle, pourrait être utile pour cette activité.

Il est également important de posséder une bonne connaissance des techniques culinaires, des normes d'hygiène alimentaire et de la gestion d'entreprise. Des expériences en tant que cuisinier ou traiteur vous seront aussi bénéfiques.

Néanmoins, pour prouver certaines compétences professionnelles en tant que restaurateur ou traiteur-organisateur de banquets en Belgique, il existe les options suivantes :
- un diplôme d'enseignement (avec un niveau minimal exigé de 4ème année du secondaire)
- une formation par le biais d'un apprentissage ou en tant que chef d'entreprise une expérience professionnelle d'au moins 5 ans au cours des 10 dernières années
- un certificat délivré par le jury central

Est-il possible d’être traiteur ambulant en Belgique ?

Il est parfaitement envisageable d’être traîteur ambulant en Belgique. Les démarches légales nécessaires sont les suivantes :
- Obtenir un numéro d'entreprise,
- Activer le numéro de TVA,
- Demander une carte ambulante
- S'inscrire à une caisse d'assurances sociales
- Se déclarer auprès de l'Afsca pour répondre aux questions sur les règles sanitaires et obtenir l'autorisation

En plus de la carte pour activité ambulante délivrée par la Région dans laquelle vous exercez votre activité de traiteur, d’autres conditions sont requises. Vous aurez, par exemple, besoin des autorisations de la commune ou du particulier, selon votre lieu de vente (accotements, marchés communaux, voie publique, homes parties ou parking).

Est-ce qu’il est envisageable de travailler avec les pays voisins ?

Si vous êtes un prestataire de services enregistré dans votre pays de résidence, vous avez la possibilité d'offrir vos services dans un autre pays de l'Union européenne sans être contraint de créer une entreprise ou une filiale. Cette option est envisageable dans les situations suivantes :
- Vous fournissez temporairement le service dans ce pays
- Vous offrez votre service à un client résidant dans ce pays
- Vous testez le marché avant d'étendre votre activité dans ce pays

En principe, vous devriez être en mesure de proposer des services dans un autre pays de l'UE sans avoir à suivre toutes les règles et procédures administratives de ce pays (par exemple, obtenir une autorisation préalable pour exercer l'activité concernée).

Néanmoins, il faut envisager de notifier aux autorités publiques que vous allez offrir des services dans leur pays. Toutefois, le pays en question doit avoir des raisons valables pour imposer ses exigences.

Comment embaucher des salariés en Belgique ?

Si vous cherchez des serveurs ou des employés de cuisine en Belgique, vous pouvez recourir à des annonces traditionnelles dans les journaux ou sur les panneaux d'affichage. Pour un recrutement plus fiable et plus rapide, consultez les sites de recrutement officiels suivants :
- www.leforem.be : Service public de l’emploi et de la formation en Wallonie
- www.actiris.be : Office régional de l’emploi en région bruxelloise
- www.vdab.be : Office régional de l’emploi en région flamande
- www.dglive.be : Office régional de l’emploi communauté germanophone
- emploi.wallonie.be : Site de l’emploi et de la formation professionnelle en région wallonne

Il existe également des sites de recherche d'emploi généralistes, tels que www.jobat.be, www.monster.be, www.references.be et www.stepstone.be.

Avant de procéder au recrutement de personnel en Belgique, il est important pour les employeurs de comprendre le pays et sa composition culturelle unique. La Belgique a des lois strictes sur le travail pour garantir les droits de ses citoyens, et les taux d'imposition sont plus élevés que dans d'autres pays européens.

Quels modes d’imposition pour mon entreprise de traiteur ?

Les entreprises opérant en Belgique sont soumises à une cotisation annuelle d'impôt sur les sociétés, correspondant à 25% de leur bénéfice net, y compris les bénéfices distribués.

Concernant les salaires des employés, il y a deux principales retenues en Belgique. Tout d'abord, la sécurité sociale qui finance les pensions, les allocations familiales, les indemnités de chômage, les indemnités de maladie et d'autres programmes. En général, les salariés cotisent à un taux de 25% de leurs revenus. Cependant, ces règles peuvent varier si vous embauchez, par exemple, des étudiants.

Comme en France, il y a également l'impôt sur le revenu en Belgique. Celui-ci est progressif, ce qui signifie que le taux payé par chaque employé dépend de son revenu. La fourchette débute à 25% pour les revenus jusqu'à 13 440 euros et atteint 50% pour les revenus supérieurs à 42 370 euros. Les mêmes taux s'appliquent aux résidents et aux non-résidents.

En outre, il existe d'autres taxes importantes telles que l'impôt des non-résidents. Les non-résidents belges ou ceux travaillant dans plusieurs pays sont tenus de payer un forfait de 7% de leurs revenus. Si vous envisagez d'embaucher des employés étrangers pour vous aider dans votre activité de traiteur dans le pays, pensez à cette taxe.

Quelles sont les risques avec une activité de traiteur ?

Comme pour toute entreprise de restauration, les risques potentiels associés à une activité de traiteur sont nombreux. Voici les plus courants :

La sécurité alimentaire : Les risques incluent la contamination des aliments par des bactéries, des virus ou des parasites, des températures de stockage inadéquates, la manipulation incorrecte des aliments, etc.

Les risques de responsabilité civile : En cas de maladie alimentaire ou d'autres problèmes de santé liés à la consommation de nourriture fournie par le traiteur, ce dernier peut être tenu responsable et poursuivi en justice.

Les risques opérationnels : Les traiteurs doivent gérer plusieurs aspects de leur entreprise, y compris la planification de menus, l'achat d'ingrédients, la préparation des aliments, le transport des aliments, la location d'équipement, etc. Il y a donc des risques liés à l'organisation et à la coordination de ces activités.

La réputation : Si la qualité de la nourriture ou du service est mauvaise, cela peut avoir un impact négatif sur leur réputation et leur capacité à obtenir de nouveaux clients.

Il est donc important pour les traiteurs de prendre en compte tous ces risques et de mettre en place des mesures pour les gérer.

Pensez à embaucher un personnel formé en matière de sécurité alimentaire, à mettre en place de processus d'opérations efficaces et à mettre en œuvre un contrôle de qualité rigoureux pour garantir la satisfaction des clients et une bonne réputation.

Pourquoi faut-il établir un business plan pour une activité de traiteur ?

Le marché des traiteurs est très étendu et englobe diverses catégories, notamment le traiteur organisateur de réception (TOR), le traiteur de quartier, le traiteur libre-service (LS), le traiteur à domicile, et bien d'autres encore. Il est donc essentiel de bien structurer votre projet de traiteur en élaborant un solide business plan.

Le business plan de votre activité de traiteur est un document détaillé et chiffré qui présente votre projet de création d'entreprise. Cette analyse est un outil précieux pour vous aider à mieux comprendre le marché de la restauration et des services traiteur en général. Le plan d’affaires est aussi indispensable pour vérifier la viabilité financière de votre projet.

En outre, le prévisionnel financier de votre projet de traiteur vous permettra de prévoir vos revenus, vos coûts et votre rentabilité. Enfin, le business plan sera utile lorsque vous chercherez du financement, car il sera requis pour présenter votre projet aux banques et aux investisseurs.