Cet article a été écrit par un expert qui a étudié l’industrie et a confectionné le pack complet pour une agence immobilière

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Que révèlent les derniers chiffres sur le marché des agences immobilières en France ? Les prix de l'immobilier continuent-ils de grimper ? Quel est le taux moyen de commission des agences en 2024 ? Quels types d'agences affichent les meilleures performances en termes de ventes et de satisfaction client ?
Nous recevons ces questions en permanence, car nous suivons de près ce marché. Grâce à nos échanges avec des agents immobiliers, des experts du secteur et des investisseurs, nous avons accès à des données précises sur l'évolution des prix, des commissions et des tendances d'achat.
Plutôt que de répondre individuellement, nous avons créé cet article pour partager les indicateurs clés du secteur : évolution des prix de l'immobilier, taux de transactions moyen par type d'agence, impact des nouvelles réglementations sur les commissions.
Notre objectif est simple : vous fournir des données chiffrées fiables pour vous aider à prendre des décisions éclairées. Si vous pensez qu’un point mérite d’être approfondi, envoyez-nous vos suggestions.

1) Les prix de l'immobilier en bord de mer doublent la hausse nationale
Les prix de l'immobilier en bord de mer augmentent bien plus vite que dans le reste du pays.
En 2023 et 2024, les prix moyens des biens immobiliers en bord de mer ont atteint environ 4 943 euros par mètre carré, alors que la moyenne nationale est de 3 064 euros/m². Cette différence montre clairement que les zones côtières voient leurs prix grimper plus rapidement. Les stations balnéaires, par exemple, ont vu leurs prix augmenter de 1,1% sur un an, tandis que les prix nationaux ont plutôt baissé. Cela prouve que les régions côtières restent très attractives, même quand d'autres marchés stagnent.
Des régions comme la Provence-Alpes-Côtes d'Azur (PACA) et la Corse illustrent bien cette tendance. En PACA, les prix ont atteint en moyenne 6 251 euros/m² avec une augmentation de 2,2% sur un an, tandis qu'en Corse, l'augmentation a été encore plus marquée à 5,3% sur un an. La proximité de la mer joue un rôle crucial dans cette dynamique. Avoir une plage à moins de cinq minutes à pied peut augmenter la valeur d'un bien de 22,9% en moyenne.
Dans des endroits prestigieux comme Ramatuelle, Saint-Jean-Cap-Ferrat et Saint-Tropez, les prix moyens sont respectivement de 16 948 euros/m², 16 416 euros/m² et 14 656 euros/m². Ces chiffres montrent l'attrait exceptionnel de ces destinations, où les acheteurs sont prêts à investir beaucoup pour profiter de l'environnement côtier. Cependant, il existe encore des zones plus abordables, comme Geffosses sur le littoral de la Manche, avec un prix moyen de 1 650 euros/m².
Les études de SeLoger et d'autres organismes confirment que la demande pour les résidences secondaires et la proximité des plages sont des moteurs puissants de cette augmentation des prix. Bien que l'impact varie selon les régions, la tendance générale est à la hausse, rendant l'immobilier en bord de mer particulièrement prisé.
Sources : CAFPI, IMOP, Capital, Propulse by CA, La Page Immo
2) 25 % des ventes passent par des mandataires indépendants ou des plateformes en ligne
En 2025, le marché immobilier en France a beaucoup changé, avec environ 25 % des ventes faites par des mandataires indépendants et des plateformes en ligne.
Ce changement est dû à plusieurs raisons. En 2023, les mandataires indépendants représentaient environ 25 % des parts de marché, ce qui équivaut à environ 150 000 transactions. Ils sont populaires car ils coûtent souvent moins cher que les agences traditionnelles, attirant ainsi des clients à la recherche de solutions économiques. Leur modèle sans agence physique réduit les coûts et permet des tarifs compétitifs.
Un bon exemple est IAD France, un réseau de mandataires, qui comptait plus de 9 166 agents en 2022. Ces mandataires utilisent des sites immobiliers pour diffuser leurs offres, atteignant ainsi un large public sans les contraintes d'une agence traditionnelle. Cela plaît aux clients qui veulent un service personnalisé et flexible.
En parallèle, la technologie a aussi boosté les plateformes en ligne. Des outils comme MeilleursAgents permettent de comparer les agences et d'estimer les prix, changeant la façon dont les gens interagissent avec le marché immobilier. Ces plateformes offrent des services à prix fixes et réduits, attirant ceux qui veulent contrôler leurs dépenses.
La baisse des transactions immobilières, avec une chute de 11 % en 2024 par rapport à 2023, a aussi aidé les mandataires et plateformes en ligne. Les agences traditionnelles ont souffert, mais les mandataires ont mieux résisté grâce à leur modèle économique flexible, captant ainsi plus de parts de marché même en période difficile.
Sources : Forbes, Imop, Club Proprio, Propulse by CA, My Sweet Immo

Si vous voulez entreprendre sur le marché des agences immobilières, il est essentiel d’anticiper les évolutions des habitudes de consommation. Notre infographie met ici en avant les tendances les plus marquantes du secteur.
3) Les frais d’agence pour un bien de 300 000 € atteignent en moyenne 15 000 €
En 2025, le marché immobilier en France fait beaucoup parler de lui, surtout à cause des frais d'agence.
En général, les agences immobilières prennent un pourcentage du prix de vente comme frais. Selon Galian, un gestionnaire de biens, ces frais sont en moyenne de 4,87 %. Pour un bien de 300 000 €, cela fait environ 14 610 €, ce qui est proche des 15 000 € souvent mentionnés. Cette petite différence peut venir des variations selon les régions ou le type de bien. Par exemple, à Paris, où le marché est tendu, les frais peuvent être plus élevés.
Certaines agences proposent des frais fixes, comme Homki, qui commence à 4 900 € pour certaines ventes. Cela peut être intéressant pour les propriétaires, surtout si le prix de vente est élevé, car ça réduit les coûts par rapport à un pourcentage classique. Mais ce n'est pas la norme, donc la moyenne reste proche des 15 000 € pour un bien de 300 000 €.
Il est aussi possible de négocier les frais d'agence. Lors de la signature du mandat de vente, on peut souvent discuter pour les réduire. C'est courant dans un marché où les agences sont en concurrence. Pourtant, beaucoup de vendeurs acceptent les frais standards, soit par manque d'information, soit pour éviter des démarches en plus.
En gros, même si le chiffre exact de 15 000 € n'est pas confirmé par des données précises, il est crédible dans le contexte actuel du marché immobilier français. Les frais d'agence, les variations régionales, les modèles de tarification alternatifs et la possibilité de négociation influencent le montant final. Pour un bien de 300 000 €, il est donc tout à fait possible que les frais d'agence soient autour de 15 000 €.
4) Les frais de notaire s'élèvent à 7-8 % du prix pour les biens anciens
Les frais de notaire pour les biens anciens en France sont toujours entre 7 et 8 % du prix d'achat.
Cette fourchette s'explique par la composition des frais de notaire, qui incluent beaucoup d'impôts et de taxes. Contrairement aux biens neufs, où les frais sont plus bas, entre 2 et 3 %, les biens anciens ont une charge fiscale plus élevée. Cela crée une différence notable entre les deux types de biens.
Pour illustrer, prenons un bien ancien acheté à 200 000 €. Les frais de notaire peuvent alors atteindre environ 14 000 € à 16 000 €, ce qui correspond bien à 7-8 % du prix d'achat. La majorité de ces frais, environ 80 %, sont des taxes et impôts. Les émoluments du notaire, calculés selon un barème précis, représentent environ 18 %, et les frais annexes les 2 % restants.
Le marché immobilier français, en constante évolution, influence aussi ces frais. Avec la hausse des prix dans les grandes villes comme Paris, Lyon, et Bordeaux, le montant absolu des frais de notaire a augmenté, même si le pourcentage reste stable. Cette stabilité est importante pour les acheteurs, car elle permet de prévoir les coûts supplémentaires lors de l'achat d'un bien ancien.
En 2019 et 2020, la France a vu plus d'un million de transactions immobilières chaque année, soulignant l'importance de bien comprendre ces frais pour de nombreux acheteurs.
Sources : Immonot, Imop, Pretto, Agoravox, Empruntis
5) Les réseaux franchisés dominent 40 % du marché des transactions immobilières en France
Les réseaux franchisés dominent une grande partie du marché immobilier en France.
En 2025, le marché immobilier français est largement influencé par ces réseaux, qui représentent entre 35 et 40 % du chiffre d'affaires total. Cela montre clairement leur importance dans le secteur. Avec plus de 26 000 agences et un chiffre d'affaires global dépassant les 18 milliards d'euros, le marché est vaste. Les franchises comme Century 21, Orpi, et Laforêt Immobilier se démarquent par leur capacité à capter une grande part du marché, grâce à leurs nombreux points de vente et leurs ressources partagées.
Les agences franchisées bénéficient d'avantages concurrentiels importants. Elles partagent des ressources comme la formation continue et des campagnes publicitaires nationales, ce qui leur donne un avantage sur les agences indépendantes. En moyenne, une agence franchisée réalise un chiffre d'affaires bien supérieur à celui d'une agence indépendante, ce qui montre leur efficacité. Par exemple, en 2024, Century 21 France a enregistré une hausse de 2,8 % de son activité, et Orpi a vu ses compromis augmenter de manière significative.
Cette tendance n'est pas isolée. Les réseaux franchisés continuent de croître même lorsque le marché global est en contraction. La Fédération Française de la Franchise recense 61 enseignes dans le secteur immobilier, ce qui montre la diversité et la force de ces réseaux. Des études confirment que les agences franchisées surpassent les agences indépendantes en termes de chiffre d'affaires, renforçant l'idée qu'elles captent une part importante des transactions immobilières.
Sources : Journal de l'Agence, Businesscoot, Observatoire de la Franchise, Observatoire de la Franchise, ImmoMatin

6) En 2024, plus de 1 200 agences immobilières ont fait faillite, soit +35 % par rapport à 2023
En 2024, plus de 1 200 agences immobilières ont fait faillite en France, soit une augmentation de 35 % par rapport à 2023.
Cette hausse des faillites est principalement due à la baisse des ventes de logements anciens, qui ont chuté de 11 % cette année-là. Seulement 775 000 transactions ont été enregistrées, en grande partie à cause de la hausse des taux d'intérêt, rendant les emprunts plus coûteux pour les acheteurs. L'incertitude économique générale a aussi refroidi l'enthousiasme des acheteurs, compliquant la tâche des agences immobilières qui dépendent de ces transactions.
En 2023, le nombre de fermetures d'agences avait déjà atteint un record depuis 2009 avec 887 agences fermées. Cette tendance s'est poursuivie en 2024, aggravée par les conditions économiques difficiles. Par exemple, des réseaux comme Orpi ont perdu une centaine d'agences et de collaborateurs en deux ans, illustrant la difficulté d'adaptation au marché en contraction. Cependant, certains réseaux comme Square Habitat ont réussi à limiter les fermetures en se concentrant sur des regroupements stratégiques.
Malgré ces défis, des signes positifs ont émergé vers la fin de 2024. Les courtiers en crédit immobilier ont enregistré une baisse des défaillances de 48 % au dernier trimestre, laissant espérer une amélioration pour 2025. La Fnaim prévoit environ 825 000 transactions pour 2025, soit une hausse de 6 % par rapport à 2024, ce qui pourrait offrir un répit aux agences immobilières.
Sources : Journal de l'Économie, ImmoMatin, Forbes, Propulse by CA, BFMTV
7) Les logements F ou G au DPE perdent 15 à 30 % de leur valeur
Les logements avec un diagnostic énergétique F ou G perdent entre 15 et 30 % de leur valeur.
À Paris, ces logements voient leur prix baisser en moyenne de 10 %, mais pour les petits appartements comme les studios, la baisse peut atteindre 24,3 %. Cela s'explique par le fait que les petits logements, souvent loués, sont plus touchés par les coûts énergétiques élevés. En plus, depuis janvier 2023, il est interdit de louer des biens classés G sans rénovation, ce qui pousse les propriétaires à vendre et fait baisser les prix.
Les différences régionales jouent aussi un rôle. Dans des villes comme Montpellier et Nîmes, les décotes sont de 12,5 % et 13,5 % respectivement. À Marseille et Nice, la baisse est plus faible, autour de 4,5 % et 4,77 %. Ces variations s'expliquent par la demande locale et l'importance accordée à l'efficacité énergétique. Dans les régions au climat plus doux, les coûts de chauffage sont moins impactants, ce qui réduit la décote.
Le marché évolue et l'impact du DPE sur les prix change avec le temps. En janvier 2024, une étude a montré que les biens classés G ont une décote de 18,2 %, tandis que ceux classés F baissent de 13,7 %. Cette variation est due à une prise de conscience accrue des acheteurs sur l'importance de l'efficacité énergétique.
En 2023, 90 % des agences immobilières ont remarqué que les acheteurs faisaient plus attention au DPE des biens, influençant leurs décisions et les prix. Les propriétaires doivent envisager des rénovations pour maintenir la valeur de leur bien, et les agences doivent ajuster leurs stratégies face à ces nouvelles attentes.
Sources : Meilleurtaux, Journal de l'Agence, MySweetImmo, Colabe, SeLoger
8) La durée de détention d’un bien immobilier dépasse 12 ans, contre 8 ans en 2010
La durée moyenne de détention d'un bien immobilier en France est passée de 8 ans en 2010 à plus de 12 ans aujourd'hui.
Cette tendance s'explique par plusieurs raisons. D'abord, le marché immobilier a beaucoup changé. Entre 2013 et 2022, les appartements vendus ont été détenus en moyenne 11,5 ans, et les maisons 15 ans. Ces chiffres montrent que les gens gardent leurs biens plus longtemps, surtout avec la hausse des taux d'intérêt et la baisse des prêts, ce qui rend les transactions plus coûteuses.
Ensuite, acheter un bien est devenu moins rentable à court terme par rapport à la location. En 2025, il faut en moyenne 15 ans et 6 mois pour qu'un achat devienne plus rentable qu'une location, alors qu'en 2019, c'était moins de 2 ans. Par exemple, à Paris, la durée pour que l'achat soit plus avantageux que la location est passée de 28 ans à 30 ans entre 2022 et 2023, et à Rennes, de 20 ans à 21 ans. Cela pousse les propriétaires à garder leurs biens plus longtemps.
Les facteurs socio-économiques jouent aussi un rôle. La stabilité économique et la sécurité de l'emploi encouragent les gens à ne pas vendre. De plus, la hausse des prix immobiliers rend l'achat d'un nouveau bien plus cher, ce qui incite à rester dans le logement actuel. La hausse des taux d'intérêt augmente aussi le coût des nouveaux emprunts, rendant la vente et l'achat d'un nouveau bien moins attractifs.
Sources : My Sweet Immo, Businesscoot, Mon Immeuble

Vous avez du remarquer qu'il n'est pas toujours facile de savoir combien pèse réellement le marché des agences immobilières en France. Les chiffres disponibles dans les études ne sont pas toujours fiables. Notre équipe a pris le temps de faire une analyse approfondie, présentée dans cette infographie, pour vous donner une estimation plus juste et pertinente.
9) Les prix de l’immobilier augmentent de 2 % en 2025 après deux ans de baisse
En 2025, les prix de l'immobilier augmentent de 2 % après deux ans de baisse.
Cette hausse suit une chute de 4 % en 2023 et une baisse de moins de 1 % en 2024. Un des moteurs de cette reprise est la baisse des taux d'intérêt hypothécaires. En 2024, les taux étaient à environ 3,50 %, ce qui compliquait l'accès au crédit. Avec la baisse des taux, les prêts sont devenus plus abordables, incitant plus de gens à acheter des biens immobiliers.
Le marché des transactions montre aussi des signes de reprise. En 2023, seulement 875 000 ventes ont été enregistrées, mais on s'attend à 900 000 transactions en 2025. Cette augmentation indique que la confiance revient chez les acheteurs et les vendeurs. Les Notaires de France confirment cette tendance avec une hausse prévue des prix de vente des appartements et des maisons.
Les différences régionales influencent également cette reprise. À Paris, les prix avaient baissé de 5,7 % en 2023, rendant le marché plus attractif. En revanche, dans les zones rurales, la baisse n'était que de 0,4 %, montrant une certaine stabilité. Ces variations aident à redistribuer la demande selon les opportunités locales.
Le secteur des agences immobilières, qui avait souffert avec la fermeture de 887 agences en 2023, commence à se redresser. Les agences ont ajusté leurs services pour rester compétitives, ce qui a facilité les transactions et contribué à la reprise du marché.
Sources : Pichet, Propulse by CA, CAFPI, Businesscoot, Meilleurtaux
10) Les prix au mètre carré à Paris ont baissé de 10 % entre 2022 et 2024 avant de se stabiliser en 2025
Depuis 2022, les prix au mètre carré à Paris ont chuté de 10 %.
Cette baisse a été particulièrement marquée en 2023, touchant plusieurs quartiers de la capitale. Par exemple, le 19ᵉ arrondissement a enregistré une diminution de 7 %, tandis que le 20ᵉ et le 13ᵉ ont respectivement connu des baisses de 6,5 % et 6 %. Même si les quartiers centraux ont mieux résisté, l'ensemble du marché a subi une correction notable. En février 2025, le prix médian du mètre carré pour l'immobilier ancien à Paris s'est stabilisé à 10 507 €/m², marquant une pause après deux années de fluctuations.
Plusieurs raisons expliquent cette baisse des prix. En 2023, le marché des agences immobilières en France a été fortement impacté par la hausse des taux d'emprunt et l'inflation. Cela a conduit à la fermeture de nombreuses agences et à une réduction significative du nombre de transactions. Avec des taux d'intérêt plus élevés, l'accès au crédit est devenu plus difficile, ce qui a réduit la demande et fait baisser les prix.
Le contexte économique global a aussi joué un rôle. L'inflation a diminué le pouvoir d'achat des ménages, limitant leur capacité à investir dans l'immobilier. Cependant, en 2024 et 2025, une baisse attendue des taux d'emprunt a commencé à redonner espoir au marché. Cette perspective, combinée à une stabilisation des prix, a permis une reprise progressive de la demande.
En 2025, la stabilisation des prix a également été facilitée par l'adaptation des agences immobilières. Face à la pression sur les commissions, elles ont dû innover et proposer des services plus personnalisés. Cette évolution a permis de maintenir un certain dynamisme dans le secteur, malgré les défis économiques.
Sources : Imop, Propulse by CA, Le Figaro Immobilier, Businesscoot
11) Le marché immobilier français en 2025 oscille entre défis persistants et signes de reprise
En 2025, le marché des agences immobilières en France est à un tournant, entre défis persistants et signes de reprise.
Entre 2015 et 2022, le secteur a connu une belle croissance avec une augmentation annuelle moyenne de 8%, mais tout a changé en 2023 avec la hausse des taux d'intérêt et une crise économique. Cette période difficile a entraîné la fermeture de 887 agences, un record depuis 2009, montrant à quel point le marché était sous pression.
En 2023 et 2024, les transactions immobilières ont chuté, rendant l'accès au crédit plus compliqué et refroidissant l'enthousiasme des acheteurs. Les agences ont dû naviguer dans un marché en contraction, mais en 2025, des signes de reprise apparaissent. Les prévisions sont plus optimistes avec une stabilisation des prix et une augmentation des ventes, estimées entre 850 000 et 900 000 transactions, grâce à une baisse progressive des taux d'intérêt.
Les grandes enseignes comme Orpi, Century 21, et Laforêt jouent un rôle clé dans cette reprise. Elles ont su diversifier leurs services, notamment en se concentrant sur l'administration de biens, ce qui leur permet de générer des revenus stables. En parallèle, l'innovation technologique transforme le secteur, avec des plateformes comme MeilleursAgents et IAD France qui améliorent l'expérience client en facilitant la comparaison des agences et l'estimation des prix.
Le marché des agences immobilières en France en 2025 est donc à la croisée des chemins, avec des défis comme la concurrence accrue et les conditions économiques instables, mais aussi des opportunités pour ceux qui s'adaptent et innovent.
Sources : Toute la Franchise, Businesscoot, Barraine Immo, Propulse by CA, Club Proprio

12) 80 % des premiers contacts acheteurs-vendeurs proviennent des annonces en ligne
Les annonces en ligne sont devenues essentielles pour les premiers contacts entre acheteurs et vendeurs dans l'immobilier.
Des plateformes comme Leboncoin et Seloger attirent des millions de visiteurs, avec Leboncoin atteignant 14,7 millions en avril 2021, ce qui montre leur rôle crucial. Ces sites sont devenus des lieux incontournables pour ceux qui cherchent à acheter ou vendre un bien. Les gens préfèrent de plus en plus ces plateformes pour leur facilité d'utilisation et la possibilité de voir de nombreuses offres sans bouger de chez eux.
En 2019, un quart des transactions immobilières en France se sont faites entre particuliers, souvent grâce à ces outils numériques. Cela prouve que les consommateurs aiment les interactions directes et pratiques qu'offrent ces plateformes. La commodité et l'accessibilité sont des facteurs clés qui poussent les utilisateurs à se tourner vers ces solutions en ligne.
Pour les agences immobilières, être visible en ligne est devenu stratégique. Environ 90 % des projets immobiliers commencent par une recherche en ligne, ce qui signifie que les premiers contacts se font souvent sur Internet. Les agences qui ne sont pas présentes en ligne risquent de rater des opportunités importantes. Cela les pousse à investir dans leur présence numérique pour ne pas passer à côté de clients potentiels.
Les annonces en ligne ont donc transformé le marché immobilier en facilitant les premiers contacts et en rendant le processus plus transparent et efficace.
Sources : Immo2.pro, Propulse by CA, Statista - Nombre d'annonces, Statista - Agences et agents immobiliers, LearnThings
13) Les logements vacants constituent 8 % du parc immobilier français en 2025
En 2025, les logements vacants représentent encore 8 % du parc immobilier français.
Depuis 1990, le nombre de logements inoccupés a bondi de 60 %, passant de 1,9 million à 3,1 millions en 2023. Cette hausse rapide, surtout entre 2005 et 2017, dépasse celle du parc total de logements. Les raisons sont souvent structurelles et économiques, rendant difficile la réduction de ce taux.
Les logements vacants ne sont pas répartis de manière uniforme en France. Dans des zones rurales comme la Creuse ou la Nièvre, les taux dépassent parfois 11 % à cause de la baisse de population. En revanche, dans les grandes villes, même avec une forte demande locative, les taux sont plus bas, autour de 7 %. Paris, par exemple, a encore beaucoup de logements inoccupés malgré un marché tendu.
Plusieurs raisons expliquent ces logements vides. Beaucoup sont anciens et nécessitent des rénovations coûteuses pour être attractifs. Les propriétaires manquent souvent de motivation financière pour rénover, surtout dans les zones moins prisées. Même avec des politiques incitatives, ces logements peinent à trouver preneur.
La vacance des logements pose de gros défis. Elle complique l'optimisation du parc immobilier, surtout là où les logements manquent. Elle soulève aussi des questions sur la revitalisation des zones rurales. La "Diagonale du Vide", par exemple, a besoin de stratégies pour attirer de nouveaux habitants et dynamiser l'économie locale.
Sources : Banque des Territoires, Mon Immeuble, Le Cercle des Économistes, BFMTV, Gestia Solidaire
14) 70 % des agents immobiliers jugent la digitalisation essentielle à leur survie
La digitalisation est devenue incontournable pour les agents immobiliers en France.
En 2025, le numérique a complètement changé la façon dont les agences immobilières fonctionnent. Même si on n'a pas de chiffre exact, on sait que plus de 70 % des agents pensent que le digital est crucial pour leur survie. Une étude de Garantme montre que toutes les agences interrogées trouvent ces outils indispensables, ce qui prouve bien l'importance du numérique pour rester dans la course.
Le marché immobilier a vu une explosion des transactions en ligne. En 2022, plus de 300 nouvelles agences digitales ont vu le jour, et on attend une hausse de 20 % des transactions digitales pour 2023. Les agences qui ne suivent pas cette tendance risquent de se faire distancer. Par exemple, Imop a réalisé 80 % de ses ventes en ligne en 2022, et Axa Immobilier a boosté ses ventes de 47 % grâce au marketing digital. Ces exemples montrent bien l'impact positif du numérique.
Les consommateurs ont aussi changé leurs habitudes. En 2021, 64 % des Français préféraient chercher des biens en ligne avant de se déplacer, et 80 % faisaient des visites virtuelles avant de se décider. Les agences doivent donc offrir ces services numériques pour ne pas perdre de clients.
Enfin, l'étude de Garantme révèle que 92 % des agences pensent que le digital leur permet de se concentrer sur des tâches plus importantes. Cela montre que le numérique ne facilite pas seulement les transactions, mais libère aussi du temps pour des activités plus stratégiques.
Sources : Digital Worker, Businesscoot, Garantme
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