Cet article a été écrit par un expert qui a étudié l'industrie et a confectionné le pack complet pour un magasin d'habillement

Nos experts ont réalisé un pack complet pour un magasin d'habillement, modifiable.
Le marché du prêt-à-porter en France représente près de 38 milliards d'euros en 2025.
Ce secteur emploie plus de 155 000 personnes et compte environ 40 000 points de vente physiques sur tout le territoire. Si vous voulez allez plus loin, vous pouvez télécharger notre pack complet pour l'ouverture d'un magasin d'habillement.
Le marché du prêt-à-porter français pèse 37,8 milliards d'euros en 2025, avec une part du e-commerce qui atteint désormais 21% des ventes totales.
La fast fashion domine toujours avec 50% du marché, tandis que les grandes enseignes réalisent plus de 90% du chiffre d'affaires face aux indépendants.
Indicateur clé | Valeur 2025 | Évolution |
---|---|---|
Chiffre d'affaires total | 37,8 milliards € | +0,2% à +2% prévu |
Points de vente physiques | 40 000 magasins | Stable |
Part du e-commerce | 21% | En croissance |
Panier moyen magasin | 45-65€ | Légère hausse |
Panier moyen en ligne | 68€ | +5,4% vs 2024 |
Emplois directs | 155 000+ | Stable |
Taux de marge moyen | 41,6% | Sous pression |

Combien rapporte le marché du prêt-à-porter en France aujourd'hui ?
Le marché français du prêt-à-porter génère 37,8 milliards d'euros de chiffre d'affaires en 2025.
Les vêtements femmes représentent la plus grosse part avec 19 milliards d'euros, suivis par l'habillement hommes à 14,7 milliards et les vêtements enfants à 4,1 milliards. Ce chiffre englobe toutes les ventes réalisées en magasins physiques et sur internet.
Pour mettre ces chiffres en perspective, cela représente environ 560 euros de dépenses par habitant et par an. Le secteur reste un pilier majeur du commerce de détail français, malgré une croissance ralentie ces dernières années.
Combien y a-t-il de boutiques de vêtements en France ?
La France compte environ 40 000 points de vente physiques dédiés au prêt-à-porter.
Les magasins indépendants multimarques représentent plus de 60% de ces points de vente, mais ils ne réalisent que 10% du chiffre d'affaires total. Les grandes enseignes spécialisées comme Zara, H&M ou Kiabi dominent largement le marché avec moins de boutiques mais des surfaces et des volumes bien supérieurs.
Paris et les grandes métropoles concentrent une part importante de ces magasins, mais on trouve des boutiques de vêtements dans pratiquement toutes les villes de plus de 5 000 habitants. Le maillage territorial reste dense malgré quelques fermetures ces dernières années.
C'est un point que vous retrouverez dans notre pack complet pour un magasin d'habillement.
Quelle part des ventes se fait sur internet ?
Le commerce en ligne représente maintenant 21% des ventes totales de prêt-à-porter en France.
Cela correspond à environ 6,1 milliards d'euros de chiffre d'affaires pour la vente de mode sur internet. Cette part a fortement progressé ces dernières années, passant de 15% en 2020 à 21% aujourd'hui.
Les pure players comme Zalando ou ASOS captent une partie importante de ce marché, mais les enseignes traditionnelles ont aussi développé leurs ventes en ligne. Certaines marques réalisent désormais plus de 30% de leur chiffre d'affaires sur leur site internet.
L'ultra-fast fashion progresse particulièrement vite : 69% des consommateurs français ont déjà acheté sur des plateformes comme Shein ou Temu en 2024. Cette tendance bouleverse les codes traditionnels du secteur.
Combien dépense un client à chaque achat ?
Le panier moyen varie significativement entre les achats en magasin et sur internet.
Type d'achat | Panier moyen | Caractéristiques |
---|---|---|
Magasin physique | 45-65€ | Achat d'impulsion plus fréquent |
E-commerce | 68€ | +5,4% vs 2024 |
Fast fashion | 35-45€ | Volume élevé, prix bas |
Prêt-à-porter moyen gamme | 75-100€ | 2-3 articles par achat |
Haut de gamme | 150-250€ | Achats plus réfléchis |
Période de soldes | 80-120€ | Volumes plus importants |
Achats saisonniers | 100-150€ | Renouvellement garde-robe |
Combien de personnes travaillent dans le prêt-à-porter ?
Le secteur du prêt-à-porter emploie directement plus de 155 000 salariés en France.
Ce chiffre ne compte que les emplois directs dans les magasins et sièges sociaux, sans inclure la production textile ou la logistique. Si on ajoute tous les métiers connexes - stylistes, fabricants, transporteurs, photographes mode - le secteur mode/habillement représente jusqu'à 615 000 emplois au total.
Les vendeurs en magasin constituent la majorité des effectifs, suivis par les responsables de boutique, les acheteurs et les équipes marketing. Le e-commerce a créé de nouveaux métiers comme les community managers ou les spécialistes du référencement.
Les grandes enseignes emploient en moyenne 15 à 20 personnes par magasin, tandis que les boutiques indépendantes fonctionnent souvent avec 2 à 4 salariés. Le secteur reste un important pourvoyeur d'emplois, notamment pour les jeunes et les temps partiels.
Qui domine le marché : les grandes chaînes ou les indépendants ?
Les grandes enseignes écrasent le marché avec plus de 90% du chiffre d'affaires total.
Les chaînes spécialisées comme Zara, H&M, Uniqlo et les enseignes de grande distribution comme Kiabi ou La Halle captent l'essentiel des ventes. Leur force : des prix compétitifs, un renouvellement constant des collections et des emplacements premium dans les centres commerciaux.
Les indépendants multimarques représentent encore 60% des points de vente mais seulement 10% du chiffre d'affaires. Ils misent sur le conseil personnalisé, des marques exclusives et une clientèle fidèle pour survivre face aux géants du secteur.
Cette concentration s'accentue chaque année. Les indépendants qui résistent sont ceux qui ont trouvé une niche spécifique : grandes tailles, vêtements techniques, mode éthique ou clientèle très locale. La différenciation devient vitale pour exister face aux mastodontes du prêt-à-porter.
La fast fashion représente quelle part du marché ?
La fast fashion domine avec environ 50% du marché total du prêt-à-porter français.
Ce modèle économique basé sur des collections renouvelées très rapidement et des prix bas s'est imposé comme la norme. Les leaders comme Zara, H&M, Primark ou Shein ont révolutionné les habitudes d'achat avec des nouveautés chaque semaine.
L'ultra-fast fashion progresse encore plus vite : les plateformes chinoises comme Shein ou Temu proposent des milliers de références à des prix défiant toute concurrence. 69% des Français ont déjà acheté sur ces sites en 2024, malgré les questions sur la qualité et l'éthique.
Face à cette domination, certaines marques traditionnelles adoptent elles aussi ce rythme effréné. Même les enseignes de grande distribution comme Kiabi ou Carrefour accélèrent le renouvellement de leurs collections pour rester dans la course.
C'est un point que vous retrouverez dans notre pack complet pour un magasin d'habillement.
À quel rythme les marques sortent-elles de nouvelles collections ?
Le rythme de sortie des collections varie énormément selon le positionnement des marques.
Les marques traditionnelles maintiennent un rythme de 4 collections principales par an : printemps/été, automne/hiver, plus deux pré-collections. Ce calendrier classique permet une planification sereine et des productions de qualité.
Dans la fast fashion, certaines enseignes dépassent allègrement les 10 collections annuelles. Zara renouvelle ses rayons toutes les deux semaines, soit près de 20 mini-collections par an. Cette accélération répond à une demande de nouveauté permanente des consommateurs.
L'ultra-fast fashion pousse encore plus loin avec des milliers de nouvelles références ajoutées chaque jour sur les sites. Shein peut proposer jusqu'à 6 000 nouveaux produits quotidiennement, rendant obsolète la notion même de collection.
Cette course à la nouveauté met une pression énorme sur toute la chaîne : designers, fabricants, logisticiens doivent s'adapter à ces rythmes effrénés. Les marques qui résistent à cette accélération misent sur l'intemporalité et la qualité.
Quelle part du marché est fabriquée en France ?
La production française reste largement minoritaire face aux importations massives.
Les importations de textile et habillement atteignent 16,9 milliards d'euros en 2025, contre seulement 9,4 milliards d'euros d'exportations. Ce déficit commercial de 7,5 milliards illustre la dépendance du marché français aux productions étrangères, principalement asiatiques.
Le "Made in France" ne représente qu'une petite fraction des vêtements vendus dans l'Hexagone. La plupart des marques font fabriquer en Asie (Bangladesh, Chine, Vietnam) ou en Europe de l'Est pour des raisons de coûts.
Quelques marques résistent et produisent localement, mais elles restent positionnées sur le haut de gamme avec des prix 2 à 3 fois supérieurs. Le Slip Français, Armor Lux ou Saint James incarnent cette production nationale, mais leur part de marché reste marginale face aux géants de l'import.
Quelle marge réalisent les magasins de vêtements ?
Les magasins de prêt-à-porter appliquent un taux de marge commerciale moyen de 41,6%.
Type de commerce | Taux de marge | Spécificités |
---|---|---|
Fast fashion | 35-40% | Volume élevé, rotation rapide |
Prêt-à-porter milieu gamme | 40-45% | Équilibre prix/qualité |
Boutiques indépendantes | 45-50% | Service personnalisé |
Haut de gamme | 50-60% | Positionnement premium |
E-commerce pure player | 30-35% | Coûts logistiques élevés |
Outlet/Déstockage | 20-30% | Écoulement de stocks |
Vêtements techniques | 45-55% | Forte valeur ajoutée |
Comment évoluent les ventes par rapport à l'année dernière ?
Le marché du prêt-à-porter connaît une évolution contrastée en 2025.
L'année a démarré avec un recul de 1,5% des ventes en janvier par rapport à janvier 2024. Cette baisse s'explique par la prudence des consommateurs face à l'inflation et la concurrence accrue de la seconde main.
Pourtant, la période septembre 2024 à janvier 2025 affiche une progression de 2,4%, montrant que le marché reste résilient. Les périodes de soldes et les fêtes de fin d'année ont permis de compenser le ralentissement observé en début d'année.
Les performances varient fortement selon les segments : le e-commerce continue sa croissance à deux chiffres, les indépendants peinent avec des baisses jusqu'à 10%, tandis que la fast fashion maintient ses positions. L'évolution reste fragile et très dépendante du pouvoir d'achat des ménages.
Quelles perspectives de croissance pour les prochaines années ?
Les projections pour le marché du prêt-à-porter français restent prudentes mais positives.
- Scénario optimiste : croissance de +2% en 2025, portée par la reprise de la consommation
- Scénario médian : progression limitée à +0,2%, reflétant les incertitudes économiques
- Scénario pessimiste : recul de -2% si l'inflation persiste et le pouvoir d'achat se dégrade
- Croissance moyenne attendue de 2% par an jusqu'en 2028 selon les analystes
- Le e-commerce devrait atteindre 25-30% des ventes totales d'ici 2028
C'est un point que vous retrouverez dans notre pack complet pour un magasin d'habillement.
Conclusion
Le marché du prêt-à-porter français reste dynamique avec près de 38 milliards d'euros de chiffre d'affaires, mais fait face à des mutations profondes. La domination de la fast fashion, la montée du e-commerce et la concentration du marché redessinent le paysage commercial. Les entrepreneurs qui veulent se lancer doivent miser sur la différenciation et l'adaptation aux nouvelles attentes des consommateurs.
Cet article est fourni à titre informatif uniquement et ne doit pas être considéré comme un conseil financier. Il est recommandé aux lecteurs de consulter un professionnel qualifié avant de prendre toute décision d'investissement. Nous déclinons toute responsabilité quant aux actions entreprises sur la base des informations fournies.
Le marché du prêt-à-porter évolue rapidement et nécessite une veille constante pour les entrepreneurs.
Les défis sont nombreux mais les opportunités existent pour ceux qui sauront s'adapter aux nouvelles tendances de consommation et aux attentes des clients modernes.
Sources
- Marché du prêt-à-porter en France
- Fashion Network - Repli des ventes 2025
- Oyat Boutique - Fast Fashion 2025
- Propulse by CA - Commerce habillement
- Fashion Network - E-commerce mode
- Fashion United - Tendances mode 2025
- Marché prêt-à-porter chiffres
- Marché textile chiffres
- La Fausse Boutique - Rentabilité boutique
- Fashion United - Perspectives mode 2028