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Le marché français des produits de la mer connaît une transformation profonde avec la domination croissante de la crevette comme espèce la plus consommée et l'essor des produits surgelés qui représentent désormais 45% des ventes.
Les grandes surfaces captent 60 à 68% du marché tandis que la France importe 66% de sa consommation totale, principalement du saumon norvégien et des crevettes asiatiques. Les labels durables progressent avec une reconnaissance du MSC par 35% des Français.
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Le marché français des produits de la mer est dominé par les crevettes, le saumon et le thon, avec une forte dépendance aux importations qui couvrent 66% de la consommation nationale.
Les grandes surfaces représentent 60-68% des ventes tandis que les produits surgelés connaissent une croissance rapide pour atteindre 45% du marché total.
Indicateur | Données 2025 | Évolution/Tendance |
---|---|---|
Espèce la plus consommée | Crevette (67% des Français) | Devant saumon, thon, cabillaud |
Part des importations | 66% de la consommation | 2 millions de tonnes/an |
Circuit dominant | Grandes surfaces (60-68%) | Marchés 10%, poissonneries 6-18% |
Produits surgelés | 45% des ventes | Forte croissance vs frais |
Labels durables MSC | 35% de reconnaissance | Progression continue |
Prix moyen cabillaud | 18-20 €/kg | Jugé élevé par 71% des Français |
Croissance prévue | 6-8% par an jusqu'en 2030 | Portée par surgelé et e-commerce |

Quelles sont les espèces de produits de la mer les plus consommées en France et comment évolue leur popularité ?
La crevette domine largement le marché français avec 67% des Français qui la préfèrent, devançant nettement le saumon, le thon, le cabillaud et les moules.
Le saumon occupe la deuxième position et bénéficie d'une consommation stable grâce à l'aquaculture qui fournit désormais 30% des poissons consommés en 2025. Le thon et le cabillaud complètent le podium des espèces les plus appréciées, principalement sous forme transformée et surgelée.
Les moules conservent une place importante avec deux Français sur trois qui en consomment, particulièrement en Bretagne et Normandie où elles restent un produit emblématique. Les huîtres maintiennent également leur attractivité, notamment pendant les périodes festives.
La tendance majeure réside dans l'essor des produits surgelés qui représentent 45% des ventes en 2025, dépassant les produits frais. Cette évolution s'explique par les préoccupations de prix et la praticité recherchée par les consommateurs.
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Quels sont les volumes de production nationale et les niveaux d'importation par espèce ?
La France importe massivement avec près de 2 millions de tonnes de produits aquatiques par an, couvrant 66% de sa consommation totale.
Espèce | Origine principale des importations | Part dans la consommation française |
---|---|---|
Saumon | Norvège | Majoritairement importé |
Crevettes | Asie | Quasi-totalité importée |
Cabillaud | Atlantique Nord | Largement importé |
Thon | Océan Indien/Pacifique | Entièrement importé |
Huîtres | Production nationale | 80% produit en France |
Moules | Production nationale | 70% produit en France |
Truite | Aquaculture française | Majoritairement nationale |
Quels circuits de distribution dominent le marché français et leurs parts respectives ?
Les grandes surfaces dominent massivement avec 60 à 68% des ventes, proposant un large choix entre frais, surgelés et produits traiteur à des prix compétitifs.
Les marchés représentent 10% des ventes et résistent grâce à leur positionnement sur la qualité, l'authenticité et la proximité avec les producteurs. Ils attirent une clientèle recherchant des produits frais et des conseils personnalisés.
Les poissonneries traditionnelles occupent 6 à 18% du marché selon les sources, se concentrant sur l'expertise, les services personnalisés et le haut de gamme. Elles proposent notamment des services de filetage et de préparation sur mesure.
L'e-commerce reste marginal avec moins de 5% mais connaît un plein essor, porté par la vente directe producteur et la livraison à domicile. Ce canal se développe particulièrement pour les produits spécialisés et les commandes en gros volumes.
Quels sont les prix moyens pratiqués selon les espèces et segments ?
Les prix varient significativement selon les espèces et les segments, avec le cabillaud frais autour de 18-20 €/kg, le saumon frais entre 16-19 €/kg et la lotte entre 17,50-18,50 €/kg en 2025.
Les produits surgelés et transformés affichent des tarifs 20 à 30% inférieurs aux produits frais, expliquant en partie leur succès croissant. Cette différence de prix constitue un argument décisif pour 71% des Français qui jugent les prix des produits de la mer trop élevés.
Les crevettes, premier produit consommé, présentent une large gamme de prix selon leur origine et leur calibre, allant de 8 €/kg pour les produits surgelés d'importation à plus de 25 €/kg pour les crevettes fraîches premium.
L'évolution des prix suit généralement l'inflation mais subit également les fluctuations liées aux quotas de pêche, aux conditions climatiques et aux coûts de transport, particulièrement pour les produits importés qui représentent les deux tiers de la consommation.
Quelles zones géographiques consomment le plus et quelles différences régionales existent ?
La Bretagne, la Normandie et l'ensemble des zones côtières affichent les plus forts taux de consommation de produits de la mer, avec des préférences régionales marquées.
L'Ouest privilégie les coquilles Saint-Jacques et les moules, les Pays de Loire la sole, l'Aquitaine le bar, tandis que le Sud méditerranéen consomme davantage de poissons locaux comme le loup, la daurade et les produits de la pêche méditerranéenne.
Les grandes métropoles (Paris, Lyon, Marseille) se caractérisent par une consommation accrue de produits surgelés et transformés, répondant aux contraintes de temps et de praticité des populations urbaines.
Les zones rurales et littorales maintiennent une préférence pour les produits frais, bénéficiant souvent d'un accès direct aux producteurs locaux et d'une culture culinaire traditionnelle plus ancrée.
Quelles sont les principales tendances de consommation et leur progression chiffrée ?
- Les labels durables MSC et ASC progressent fortement : le MSC est désormais reconnu par 35% des Français, tandis que l'ASC enregistre une croissance de 300%
- Les labels BIO et Label Rouge connaissent un recul face à l'inflation mais restent importants pour 62% et 59% des consommateurs respectivement
- 32% des Français souhaitent augmenter leur consommation de produits de la mer pour des raisons de santé et de durabilité
- La traçabilité et la transparence via l'étiquetage progressent continuellement, particulièrement chez les jeunes générations
- La pêche durable devient un critère d'achat déterminant pour une part croissante de consommateurs sensibilisés aux enjeux environnementaux
Quel est le poids des exportations françaises et les principaux marchés visés ?
Les exportations françaises atteignent 364 000 tonnes annuelles, concentrées sur des produits à forte valeur ajoutée comme le saumon, les huîtres, les coquilles Saint-Jacques et les crevettes transformées.
L'Europe constitue le principal débouché avec l'Espagne et l'Italie comme marchés prioritaires, suivis par l'Asie et les États-Unis pour certaines spécialités françaises premium.
Les huîtres françaises bénéficient d'une réputation mondiale et représentent un secteur d'exportation dynamique, particulièrement vers les marchés asiatiques où elles sont considérées comme un produit de luxe.
Cette performance à l'export démontre le savoir-faire français dans la transformation et la valorisation des produits de la mer, compensant partiellement le déficit commercial du secteur.
Quels acteurs dominent le marché français et leurs parts respectives ?
Les grandes et moyennes surfaces captent 62 à 68% des ventes totales, dominant largement la distribution des produits de la mer en France.
Les groupes leaders incluent Grand Frais (3ème acteur du frais), Océalliance, et Labeyrie qui contrôlent une part significative du mareyage et de la transformation. Ces entreprises intègrent souvent toute la chaîne, de l'importation à la distribution.
Les importateurs asiatiques occupent une position stratégique, particulièrement pour les crevettes qui représentent le produit le plus consommé. Ils approvisionnent directement les grandes chaînes de distribution.
Les coopératives ostréicoles et marines maintiennent leur importance pour la production nationale, notamment en Bretagne et en Normandie, tandis que les PME spécialisées régionales conservent des niches sur les produits locaux et artisanaux.
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Quelles innovations produits et transformations émergent actuellement ?
Le secteur connaît une forte dynamique d'innovation avec l'essor des plats prêts à consommer, du packaging éco-conçu et de nouveaux ingrédients marins comme les algues et protéines marines.
Les services personnalisés se développent rapidement : filetage sur mesure, livraison à domicile, et plateformes numériques connectant directement pêcheurs et acheteurs pour garantir la fraîcheur et la traçabilité.
Les algues représentent un segment d'innovation majeur avec de nouveaux produits intégrant ces super-aliments dans des préparations culinaires modernes. Les protéines marines alternatives séduisent également les consommateurs soucieux de diversifier leur alimentation.
Les projets émergents se concentrent sur les matériaux biosourcés pour l'emballage et les outils de transformation durable, répondant aux préoccupations environnementales croissantes des consommateurs.
Quels sont les principaux enjeux de durabilité et de réglementation ?
La pêche durable constitue l'enjeu central avec l'application des quotas européens, la certification sanitaire obligatoire et l'exigence croissante de traçabilité sur toute la chaîne d'approvisionnement.
Les labels MSC et ASC gagnent en importance avec un soutien institutionnel croissant, tandis que les exigences environnementales se renforcent pour réduire l'impact carbone du secteur.
La préservation des stocks de poissons impose des contraintes réglementaires strictes, particulièrement pour les espèces surexploitées comme le thon rouge ou certaines variétés de cabillaud.
La structuration d'une filière compétitive et transparente nécessite des investissements importants en traçabilité numérique et en certification, représentant un défi majeur pour les PME du secteur.
Quels segments affichent la plus forte croissance sur cinq ans ?
Les crevettes congelées enregistrent la plus forte progression avec des taux de croissance annuels de 1,2% à 8%, portées par leur position de produit le plus consommé en France.
Segment | Taux de croissance annuel | Facteurs de croissance |
---|---|---|
Crevettes congelées | +1,2% à +8% | Praticité, prix, popularité |
Algues alimentaires | +15% à +20% | Tendance santé, innovation |
Plats préparés mer | +5% à +12% | Mode de vie, praticité |
Aquaculture bio | +8% à +15% | Durabilité, qualité |
Surimi premium | +3% à +7% | Innovation produit |
Coquillages transformés | +4% à +10% | Praticité, valorisation |
E-commerce poissons | +25% à +40% | Digitalisation, COVID |
Quelles perspectives de croissance sont attendues d'ici trois à cinq ans ?
Le marché français des produits de la mer devrait afficher une croissance de 6 à 8% par an d'ici 2030, principalement portée par l'essor du surgelé, l'e-commerce et les innovations produits.
La transformation de la filière s'accélère avec l'évolution des attentes consommateurs vers plus de santé, de durabilité et de praticité. Les segments algues, plats préparés et produits certifiés devraient particulièrement bénéficier de cette tendance.
L'aquaculture française devrait se développer pour réduire la dépendance aux importations, avec des investissements prévus dans les fermes marines durables et les nouvelles technologies d'élevage.
Le canal digital représente un potentiel de croissance majeur avec des taux de progression de 25 à 40% annuels, transformant les modes de distribution traditionnels et créant de nouveaux liens entre producteurs et consommateurs.
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Conclusion
Cet article est fourni à titre informatif uniquement et ne doit pas être considéré comme un conseil financier. Il est recommandé aux lecteurs de consulter un professionnel qualifié avant de prendre toute décision d'investissement. Nous déclinons toute responsabilité quant aux actions entreprises sur la base des informations fournies.
Le marché français des produits de la mer présente des opportunités significatives pour les entrepreneurs, notamment dans les segments en croissance comme les produits surgelés, l'e-commerce et les innovations autour des algues.
La réussite dans ce secteur nécessite une compréhension fine des circuits de distribution dominés par les grandes surfaces, tout en identifiant les niches porteuses comme la vente directe, les labels durables et les services personnalisés pour se différencier sur un marché concurrentiel.
Sources
- Modèles de Business Plan - Marché produits de la mer chiffres
- IFOP - Les Français et la consommation de produits de la mer
- Guide des espèces - Consommation
- Socomab - Poissonnerie chiffres clés 2024-2025
- Pavillon France - Économie marché mer
- Agro Media - Produits aquatiques marché français
- Modèles de Business Plan - Consommation poisson France
- Statista - Marché poisson et fruits de mer France
- Modèles de Business Plan - Marché poisson
- MSC - Labels durables