Cet article a été écrit par un expert qui a étudié l'industrie et a confectionné le pack complet pour un centre équestre

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Le marché de l'équitation en France représente un secteur économique majeur avec plus de 620 000 licenciés et un chiffre d'affaires dépassant le milliard d'euros.
Pour les entrepreneurs souhaitant s'implanter dans ce domaine, comprendre les tendances actuelles et les évolutions du marché constitue un préalable indispensable à la réussite de leur projet.
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Le marché français de l'équitation génère plus d'un milliard d'euros de chiffre d'affaires avec 620 000 licenciés officiels et environ 3 millions de cavaliers réguliers.
L'équitation de loisir connaît une forte croissance tandis que les disciplines traditionnelles de compétition restent stables, avec des dépenses moyennes par cavalier comprises entre 1 000 et 2 500 euros annuels.
Indicateur clé | Chiffres 2025 | Évolution récente |
---|---|---|
Nombre de licenciés FFE | 620 000 | -7% depuis 2021 |
Pratiquants réguliers (total estimé) | 3 millions | Stable |
Chiffre d'affaires secteur équitation | + 1 milliard € | Croissance modérée |
Proportion de femmes licenciées | 80% | Stable |
Part des moins de 16 ans | 56% | Stable |
Dépense annuelle moyenne par cavalier | 1 000 - 2 500 € | +8-12% sur 3 ans |
Croissance prévue 2025-2030 | 2-3% par an | Portée par le loisir |

Quelle est la taille actuelle du marché de l'équitation en France ?
Le marché français de l'équitation compte 620 000 licenciés à la Fédération Française d'Équitation en 2025 et génère plus d'un milliard d'euros de chiffre d'affaires.
Cette base de licenciés représente une baisse de 7% depuis 2021, mais elle ne reflète qu'une partie de la pratique équestre. En élargissant aux pratiquants loisir et hors licence, la France compte environ 3 millions de cavaliers réguliers.
Le chiffre d'affaires du secteur équitation pure (hors courses hippiques) dépasse le milliard d'euros, ce qui en fait un marché économique significatif. À titre de comparaison, les courses hippiques constituent un secteur distinct avec 9,8 milliards d'euros de paris enregistrés en 2024.
Cette taille de marché positionne la France comme l'un des pays européens les plus dynamiques dans le domaine équestre, avec une infrastructure développée de clubs et centres équestres.
Quelles disciplines équestres connaissent la plus forte croissance actuellement ?
L'équitation de loisir connaît la progression la plus marquée, portée par la diversification des activités proposées aux cavaliers.
Les disciplines alternatives gagnent en popularité : balades, randonnée équestre, horse-ball, équitation western, éthologie et approches comportementales du cheval. Ces pratiques attirent un public plus large et moins orienté vers la compétition traditionnelle.
Le tourisme sportif équestre se développe fortement, notamment dans les régions rurales où il contribue à l'économie locale. Les sports équestres adaptés à un public familial ou jeune progressent également.
À l'inverse, les concours et compétitions classiques (saut d'obstacles, dressage, complet) restent stables voire en légère baisse en proportion des pratiquants, bien qu'ils conservent leur importance dans la structuration du secteur.
Comment évolue le profil des cavaliers en France ?
Le profil démographique des cavaliers français reste marqué par une forte féminisation avec environ 80% de femmes parmi les licenciés.
La jeunesse du public constitue une caractéristique majeure : plus de 56% des licenciés ont moins de 16 ans. Cette proportion élevée de mineurs influence les stratégies commerciales des centres équestres et les types d'activités proposées.
Socialement, les cadres, professions intermédiaires et employés qualifiés sont surreprésentés parmi les cavaliers réguliers. Les catégories ouvrières restent minoritaires dans la pratique régulière, principalement en raison du coût de l'équitation.
Bien que la diversité sociale augmente progressivement, le coût reste un frein pour certains groupes socio-économiques, limitant l'accessibilité de la pratique équestre à une partie de la population.
Quel est le niveau des dépenses annuelles par cavalier ?
La dépense moyenne annuelle par cavalier varie de 1 000 à 2 500 euros selon l'intensité et le type de pratique.
Type de dépense | Coût mensuel | Coût annuel estimé |
---|---|---|
Pension complète de cheval | 200 - 700 € | 2 400 - 8 400 € |
Cours d'équitation (1 fois/semaine) | 60 - 140 € | 720 - 1 680 € |
Équipement principal (casque, bottes, pantalon) | - | 300 - 800 € |
Équipement avancé (selle, filet, tapis) | - | 800 - 2 000 € |
Frais vétérinaires et soins | 50 - 150 € | 600 - 1 800 € |
Compétitions et stages | - | 500 - 2 000 € |
Total cavalier propriétaire (estimation) | - | 3 000 - 8 000 € |
Quelles régions concentrent le plus d'activités équestres ?
L'Occitanie, la Nouvelle-Aquitaine and l'Auvergne-Rhône-Alpes concentrent le plus grand nombre de clubs équestres et de cavaliers actifs.
Ces trois régions bénéficient d'une tradition équestre ancrée, d'un terrain propice à la pratique (espaces ruraux, climat favorable) et d'un dynamisme économique soutenant le développement des infrastructures équestres.
L'Occitanie se distingue par son maillage dense de centres équestres et sa forte culture du cheval, héritée de traditions pastorales. La Nouvelle-Aquitaine profite de vastes espaces naturels favorables à l'équitation d'extérieur et au tourisme équestre.
L'Auvergne-Rhône-Alpes combine proximité urbaine et espaces ruraux, permettant un développement équilibré entre équitation de loisir et pratique compétitive. Ces régions représentent des marchés prioritaires pour tout entrepreneur du secteur équestre.
Quels types de structures se développent le plus rapidement ?
Les centres équestres polyvalents et les pensions privées connaissent la croissance la plus forte sur le territoire français.
Cette progression s'explique par l'évolution de la demande : davantage de propriétaires de chevaux cherchent des solutions de pension, et les cavaliers souhaitent des activités diversifiées au-delà des cours traditionnels.
Les élevages spécialisés se renforcent également, particulièrement dans les régions rurales où ils peuvent combiner élevage, pension et activités touristiques. Les structures de tourisme équestre progressent dans les zones à potentiel touristique.
À l'inverse, les petites écuries de quartier et les clubs purement axés sur la compétition traditionnelle rencontrent plus de difficultés face à la concurrence et aux coûts d'exploitation croissants.
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Quelles marques dominent le marché de l'équipement équestre ?
Décathlon avec sa marque Fouganza, Kramer, Padd, Cheval-Shop, La Sellerie Française et Equi-Thème constituent les enseignes dominantes du marché français.
Décathlon/Fouganza s'impose par sa politique de prix accessible et sa distribution grand public, rendant l'équipement équestre plus démocratique. Cette approche correspond à la croissance de l'équitation loisir.
Les enseignes spécialisées comme Kramer, Padd ou La Sellerie Française maintiennent leur position sur les segments haut de gamme et professionnel, répondant aux besoins des cavaliers expérimentés et compétiteurs.
La part de marché de ces acteurs augmente grâce à la digitalisation de leurs services et l'élargissement de leurs gammes de produits. Le commerce en ligne transforme la distribution d'équipements équestres, facilitant l'accès pour les cavaliers en zone rurale.
Comment évoluent les prix dans le secteur équestre ?
Les prix ont progressé de 8 à 12% en moyenne sur les trois dernières années, impactés par l'inflation générale et l'augmentation des charges.
Cette hausse touche tous les postes de dépenses : pensions (coûts énergétiques, alimentation des chevaux), cours (charges sociales, assurances), équipements (matières premières, transport). La fiscalité représente également un facteur d'augmentation des coûts.
La réduction de la TVA à 5,5% appliquée en 2024 a permis de contenir partiellement la hausse des tarifs dans les centres équestres. Cette mesure gouvernementale vise à préserver la compétitivité et l'accessibilité de l'équitation.
Pour les entrepreneurs, cette évolution nécessite une gestion rigoureuse des coûts et une optimisation de l'offre de services pour maintenir l'attractivité tarifaire tout en préservant la rentabilité.
Quelles innovations digitales transforment le secteur ?
Le développement des plateformes de réservation en ligne, la gestion automatisée des pensions et la digitalisation de la formation constituent les principales innovations du secteur.
- Plateformes de réservation : Simplification de la prise de rendez-vous pour les cours et l'utilisation des installations équestres
- Gestion automatisée : Outils de suivi des pensions, facturation électronique, gestion des stocks d'aliments et de matériel
- Formation digitale : Cours théoriques en ligne, supports pédagogiques interactifs, suivi de progression personnalisé
- Applications mobiles : Suivi santé et activité du cheval, carnets de progression des cavaliers, communautés de passionnés
- E-commerce spécialisé : Vente d'équipements équestres, conseils personnalisés, livraison adaptée aux contraintes rurales
Quelles aides publiques structurent le marché équestre ?
L'application d'une TVA réduite à 5,5% constitue la principale mesure de soutien public au secteur équestre français.
Cette réduction fiscale vise à préserver la compétitivité des centres équestres face à la hausse générale des coûts et maintenir l'accessibilité de l'équitation au plus grand nombre.
Les aides à la rénovation et modernisation des infrastructures équestres passent par les collectivités régionales et les fonds européens FEADER. Ces dispositifs soutiennent la mise aux normes des installations et le développement de nouveaux équipements.
Le soutien à l'apprentissage et à la filière jeunesse se traduit par des aides à la formation des professionnels équestres et des programmes de découverte de l'équitation dans les établissements scolaires.
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Quel poids représentent le tourisme équestre et les compétitions ?
Le tourisme équestre représente 20 à 25% de l'activité du secteur et contribue fortement à l'économie rurale française.
Cette activité se concentre dans les régions à fort potentiel naturel et patrimonial : littoraux, massifs montagneux, parcs naturels régionaux. Elle génère des retombées économiques qui dépassent le seul secteur équestre (hébergement, restauration, commerces locaux).
La France accueille de nombreux événements équestres nationaux et internationaux qui renforcent l'attractivité du secteur. Le Salon du Cheval de Paris, le Jumping de Bordeaux et les compétitions FEI attirent des spectateurs et participants du monde entier.
Ces manifestations génèrent des retombées médiatiques importantes et contribuent au rayonnement de l'équitation française à l'international. Elles constituent également des vitrines pour les entreprises du secteur équestre.
Quelles perspectives d'évolution pour les cinq prochaines années ?
La croissance attendue pour 2025-2030 est faible mais stable, avec un taux annuel moyen de 2 à 3%.
Cette progression sera principalement portée par l'équitation loisir, le tourisme sportif équestre et l'adoption d'outils digitaux. La diversification des activités proposées par les centres équestres soutiendra cette croissance modérée.
Les risques de déclin concernent les disciplines traditionnelles de compétition, confrontées au vieillissement de leur public et à la concurrence d'autres activités sportives. L'adaptation de l'offre vers des pratiques plus accessibles constitue un enjeu majeur.
L'innovation, la diversification des services et les aides publiques maintiendront la dynamique du secteur. Les centres équestres capables de proposer une offre complète (cours, pension, loisirs, tourisme) disposeront des meilleurs atouts de développement.
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Conclusion
Le marché français de l'équitation présente des perspectives intéressantes pour les entrepreneurs, malgré une croissance modérée. La diversification vers l'équitation loisir, l'innovation digitale et le tourisme équestre offrent de réelles opportunités de développement.
La réussite dans ce secteur nécessite une compréhension fine des évolutions démographiques, une adaptation aux nouvelles attentes des cavaliers et une gestion rigoureuse des coûts d'exploitation.
Cet article est fourni à titre informatif uniquement et ne doit pas être considéré comme un conseil financier. Il est recommandé aux lecteurs de consulter un professionnel qualifié avant de prendre toute décision d'investissement. Nous déclinons toute responsabilité quant aux actions entreprises sur la base des informations fournies.
Le marché de l'équitation français offre des opportunités pour les entrepreneurs préparés et bien informés.
Comprendre ses spécificités et anticiper ses évolutions constitue la clé d'un projet équestre réussi.
Sources
- Modèles de Business Plan - Marché équitation chiffres
- Cours Animalia - Métiers équins qui recrutent
- Modèles de Business Plan - Marché équitation tendances
- Equipedia IFCE - Chiffres clés activités équestres
- Ministère de l'Agriculture - Filière équine
- La Sellerie Française - Licenciés équitation 2025
- FFE - Statistiques officielles
- LinkedIn - Équipement équestre prévisions
- Modèles de Business Plan - Prédictions marché équitation
- INSEE - Statistiques équitation