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Le marché de la restauration en France est en constante évolution, influencé par des facteurs économiques, sociaux et réglementaires. Les restaurateurs font face à des défis croissants, notamment l'augmentation des coûts des matières premières et de la main-d'œuvre. Dans cet article, nous vous présentons les derniers chiffres et statistiques pour vous aider à naviguer dans ce secteur dynamique.
Nous avons rassemblé des données précises grâce à nos échanges avec des professionnels du secteur, afin de vous offrir une vue d'ensemble des tendances actuelles. Vous découvrirez l'évolution des prix des ingrédients, le taux de fréquentation moyen par type de restaurant, et l'impact des nouvelles réglementations sur les marges.
Notre objectif est de vous fournir des informations fiables et chiffrées pour vous permettre de prendre des décisions éclairées. Si vous souhaitez approfondir un sujet particulier, n'hésitez pas à nous faire part de vos suggestions.
1) Les burgers dominent la restauration rapide avec plus de 50 % des ventes totales
En 2025, les burgers dominent toujours le marché de la restauration rapide en France, représentant plus de 50 % des ventes totales.
Cette popularité s'explique par des innovations constantes dans les menus. Par exemple, de nouvelles options végétariennes et végétaliennes ont été introduites, ainsi que des variations régionales utilisant des ingrédients locaux. Ces changements permettent aux burgers de suivre les tendances alimentaires actuelles et de satisfaire les attentes des consommateurs en matière de diversité et de qualité.
En 2023, environ 2 milliards de hamburgers ont été consommés en France, ce qui montre une demande énorme pour ce produit. Plus de 50 % de la viande consommée dans le pays est sous forme hachée, ce qui souligne encore la popularité des burgers. Le secteur de la restauration rapide a généré un chiffre d'affaires total de 19,04 milliards d'euros en 2023, en hausse de 11,36 % par rapport à 2022, et les burgers y jouent un rôle clé.
Malgré une légère baisse des ventes depuis 2019, le marché du burger en France reste solide. Des enseignes comme Burger King ont introduit des innovations comme la commande à table via QR code, inspirée des pratiques japonaises et américaines, pour améliorer l'expérience client. La diversification des offres, allant des versions économiques aux créations gourmet, aide à maintenir l'intérêt des consommateurs.
Les perspectives pour la restauration rapide en France sont encourageantes. Selon Worldpanel, ce secteur pourrait représenter jusqu'à 32 % des dépenses alimentaires totales en France d'ici 2030, ce qui montre l'importance croissante de ce secteur dans les habitudes de consommation des Français.
Sources : Officiel de la Franchise, Propulse by CA, Orcun Group, Extencia, Chambres d'Agriculture
2) Les prix des matières premières ont grimpé de 15 à 20 % depuis 2024, réduisant les marges des restaurateurs
Depuis 2024, les prix des matières premières ont grimpé de 15 à 20 %, mettant à mal les marges des restaurateurs.
En France, le secteur de la restauration ressent fortement cette hausse, avec des exemples frappants comme l'huile de friture dont le prix a bondi de 400 % et l'huile d'olive de 300 %. Ces augmentations illustrent bien la pression sur les restaurateurs, qui doivent jongler avec des coûts de plus en plus élevés pour maintenir leur activité.
Les matières premières représentent environ 34,2 % du chiffre d'affaires des restaurateurs, ce qui montre à quel point ces coûts sont cruciaux dans la gestion quotidienne d'un restaurant. Avec l'inflation galopante, ce pourcentage devient un fardeau de plus en plus lourd à porter. En conséquence, plus de la moitié des restaurateurs ont été contraints de revoir leurs menus ou d'augmenter leurs prix pour compenser ces hausses.
En parallèle, les habitudes de consommation ont évolué, avec une augmentation des commandes en ligne et des livraisons. En 2023, le ticket moyen pour les commandes en ligne était de 23 €, contre 16 € pour la consommation en salle. Cette différence s'explique en partie par les coûts supplémentaires liés à la livraison, mais aussi par la nécessité pour les restaurateurs de répercuter une partie de l'augmentation des coûts sur les consommateurs.
Bien que le chiffre d'affaires du secteur ait connu une croissance de 6,8 % en 2023, cette hausse est en grande partie due à l'augmentation des prix, plutôt qu'à une augmentation de la fréquentation, qui a en réalité diminué. Les restaurateurs doivent donc constamment ajuster leurs stratégies pour survivre dans un marché de plus en plus compétitif et incertain.
Sources : Extencia, Tool Advisor, Fresto, Propulse by CA, Lactalis Foodservice
Comme vous pouvez le voir, nous avons collecté et analysé un grand nombre de données pour mieux comprendre les évolutions du marché de la restauration. Face à l’abondance d’informations sur ce marché, nous avons sélectionné les technologies qui, si vous souhaitez vous lancer sur ce secteur, impacteront le plus votre activité.
3) 80 % des restaurateurs peinent à recruter du personnel qualifié en 2025
En 2025, près de 80 % des restaurateurs ont du mal à trouver du personnel qualifié.
Depuis la crise du Covid-19, environ 83 % des restaurateurs ont signalé des difficultés à recruter du personnel. Cela montre bien la pénurie de travailleurs qualifiés et les conditions de travail souvent jugées difficiles dans ce secteur. La pandémie a bouleversé le marché du travail et changé les attentes des employés, rendant le recrutement encore plus compliqué.
Le secteur de l'hôtellerie-restauration représente environ 6 % de l'emploi total en France, soit environ 1,3 million de personnes, et il est particulièrement touché par cette crise. Environ 60 % des postes dans ce secteur sont difficiles à pourvoir, ce qui montre l'ampleur du problème. Les restaurateurs peinent à trouver des candidats qualifiés pour des postes clés, ce qui affecte la qualité du service et la satisfaction des clients.
À Toulouse, malgré une augmentation moyenne de 20 % des salaires, les restaurateurs ont du mal à recruter des chefs cuisiniers et des commis. Cet exemple montre bien les défis persistants, même lorsque des efforts sont faits pour rendre les postes plus attractifs. En 2023, le secteur de la restauration a connu 6 449 défaillances d'entreprises, en partie à cause des difficultés de recrutement et de l'inflation.
Bien que le chiffre d'affaires ait augmenté, cette hausse est surtout due à l'inflation et non à une vraie croissance économique. Les restaurateurs se retrouvent dans une situation paradoxale : malgré des revenus en apparence plus élevés, le manque de personnel qualifié menace la viabilité de leurs entreprises. Cela crée un cercle vicieux où les difficultés de recrutement entraînent des fermetures d'entreprises, réduisant encore l'attractivité du secteur pour les potentiels employés.
Sources : Tool Advisor, Extencia, Mercato Emploi, Propulse by CA, Le Parisien
4) La restauration emploie plus de 500 000 personnes à temps plein en 2025
En 2025, le secteur de la restauration en France emploie directement plus de 500 000 personnes à temps plein.
Ce chiffre impressionnant, confirmé par l'Insee avec 515 000 emplois en équivalent temps plein, inclut les restaurants, les services de restauration mobile, ainsi que les traiteurs. Cette diversité d'activités explique en partie pourquoi tant de personnes travaillent dans ce secteur. Avec plus de 179 000 entreprises recensées, allant des restaurants traditionnels aux fast-foods et traiteurs, les opportunités d'emploi sont nombreuses. Les très petites entreprises (TPE) dominent la restauration traditionnelle, tandis que la restauration rapide a connu une croissance de 15% en trois ans, boostant ainsi l'emploi.
Malgré cette croissance, le secteur fait face à des défis, notamment en matière de recrutement. Environ 60% des recrutements sont jugés difficiles, principalement à cause d'une pénurie de main-d'œuvre qualifiée et des conditions de travail souvent perçues comme difficiles. Les métiers comme cuisiniers et réceptionnistes sont particulièrement touchés, selon une enquête sur les besoins en main-d'œuvre de 2024. Pourtant, le secteur continue d'attirer de nombreux travailleurs grâce à la diversité des opportunités et à la résilience des entreprises face aux défis économiques.
Le chiffre d'affaires du secteur a atteint plus de 120 milliards d'euros en 2023, en partie à cause de l'inflation, mais aussi grâce à la vitalité du secteur. Cette performance économique permet aux entreprises de maintenir et de créer des emplois, même sous pression. La saisonnalité et le turnover élevé, surtout pour les postes de serveurs et d'aides de cuisine, posent des défis mais offrent aussi des opportunités pour ceux qui cherchent à entrer sur le marché du travail ou à changer de carrière.
Sources : Mercato Emploi, Insee, France Travail, Tool Advisor
5) 40 % des Français limitent leurs sorties au restaurant pour des raisons budgétaires en 2025
En 2025, plus de 40 % des Français sortent moins au restaurant à cause de leur budget.
Cette tendance s'explique par l'inflation et la hausse des prix qui ont marqué les années précédentes. En 2024, une étude montrait que 94 % des salariés français pensaient réduire leurs dépenses dans les restaurants, principalement à cause de ces augmentations. Cela a continué en 2025, montrant que les contraintes budgétaires influencent fortement les choix de consommation des ménages.
L'inflation élevée et la hausse des coûts des matières premières ont fait grimper les prix dans les restaurants. Beaucoup de gens ont donc choisi de limiter leurs sorties ou de se tourner vers des options moins chères, comme la restauration rapide. En 2023, la restauration rapide avait déjà vu son chiffre d'affaires augmenter de 23 %, tandis que la restauration traditionnelle avait baissé de 4,3 % au dernier trimestre. Ces chiffres montrent clairement une préférence pour des choix économiques, dictée par la nécessité de gérer un budget serré.
Les titres-restaurant, bien qu'utiles pour maintenir le pouvoir d'achat, n'ont pas suffi à changer la donne. 70 % des Français disaient qu'ils iraient moins souvent au restaurant sans ces titres. Cela montre leur importance pour soutenir le pouvoir d'achat, mais aussi leur limite face à la hausse des prix. Les consommateurs sont devenus plus attentifs aux prix, cherchant des options plus abordables, ce qui explique pourquoi la restauration rapide est de plus en plus populaire.
Pour faire face à la baisse de fréquentation, les restaurants ont dû s'adapter. Certains ont misé sur l'innovation et la qualité pour attirer les clients, tandis que d'autres ont opté pour la livraison ou la vente à emporter pour compenser la baisse de la fréquentation en salle. Cette adaptation montre la résilience du secteur, mais aussi les défis qu'il doit relever dans un contexte économique difficile.
Sources : Edenred, Propulse by CA, Independant.io
6) Les prix des menus augmentent de 2 à 3 % par an depuis 2024, contre plus de 5 % auparavant
Depuis 2024, les prix des menus en France augmentent de 2 à 3 % par an, alors qu'avant, c'était plus de 5 %.
En 2023, l'inflation alimentaire a grimpé de près de 16 % au premier semestre, ce qui a poussé les restaurateurs à augmenter leurs prix pour compenser les coûts des matières premières. Les restaurateurs indépendants ont vu leurs prix monter de 12,3 %, et les chaînes ont enregistré une hausse de 14,5 %. Cette pression sur les marges a obligé les établissements à répercuter ces coûts sur les clients.
En 2024, la situation s'est calmée. Le prix du plat du jour est passé de 15,41 € en 2023 à environ 15,89 € en 2024, soit une augmentation modérée de 3,1 %. Cette tendance s'explique par une baisse de la fréquentation de 2 % en 2023, malgré une hausse du chiffre d'affaires de 6,8 %. Les restaurateurs ont donc opté pour des prix plus modérés pour attirer les clients.
Les événements comme les Jeux Olympiques de Paris en 2024 ont causé des hausses de prix dans certaines zones touristiques, mais cela n'a pas suffi à changer la tendance nationale. Les restaurateurs ont dû innover et ajuster leurs menus pour rester compétitifs sans trop augmenter les prix.
Sources : Thau Infos, Propulse by CA, Lactalis Food Service, Brut
7) Un tiers des restaurants en France sont des chaînes de restauration rapide
En France, un restaurant sur trois appartient maintenant à une chaîne de restauration rapide.
En 2025, le marché de la restauration de chaîne en France est en plein essor avec 423 enseignes et 16 027 points de vente. Cette expansion montre à quel point les chaînes, surtout celles de restauration rapide, prennent de l'importance. Les grandes marques comme McDonald's, Burger King et KFC dominent largement le marché. Par exemple, McDonald's, avec environ 1 500 points de vente, génère un chiffre d'affaires de 6,2 milliards d'euros en 2023, ce qui en fait un acteur majeur.
La présence de Burger King, qui a rouvert en France en 2013, est aussi significative avec environ 500 restaurants. KFC, de son côté, se concentre sur le poulet frit avec 360 points de vente. Cette croissance rapide est soutenue par une augmentation de 30 % du chiffre d'affaires entre 2019 et 2023, ce qui montre une forte demande pour des repas rapides et abordables.
Les chaînes de restauration rapide s'adaptent bien aux attentes des consommateurs. Elles proposent des menus variés, des services de livraison efficaces et utilisent des technologies modernes comme les bornes de commande et les applications mobiles. Les études de Food Service Vision et d'autres cabinets d'analyse montrent que ces chaînes doivent faire face à la concurrence et aux nouvelles attentes des clients, mais elles réussissent à rester en tête grâce à leur capacité d'innovation.
En somme, même si la statistique précise n'est pas disponible, l'expansion rapide et la forte présence des chaînes de restauration rapide en France soutiennent l'idée qu'un restaurant sur trois pourrait désormais appartenir à une chaîne de ce type.
Sources : Snacking.fr, Innovorder
8) Le turnover du personnel en restauration excède 25 % par an dans les grandes villes
Le turnover du personnel en restauration dans les grandes villes dépasse souvent 25 % par an.
Dans le secteur de la restauration, et surtout dans la restauration rapide, les employés changent souvent de poste. En général, en France, le taux de turnover moyen pour tous les secteurs est de 15 %, mais pour l'hôtellerie-restauration, il monte à 17,6 %. Les horaires irréguliers et les salaires bas expliquent en partie ce phénomène. Dans les grandes villes, ces problèmes sont encore plus marqués à cause du coût de la vie élevé et de la forte concurrence pour les emplois.
Les chaînes de restauration rapide comme McDonald's et Burger King ont des taux de turnover qui peuvent dépasser 100 % pour certains postes. Cela s'explique par le fait que beaucoup de ces emplois sont temporaires, souvent occupés par des étudiants qui partent une fois leurs études terminées. Par exemple, Burger King France a indiqué que chaque année, un quart de leurs équipiers, qui sont des étudiants, quittent leur poste après leurs études. Cette rotation constante oblige les entreprises à toujours chercher de nouveaux employés, surtout dans les grandes villes où d'autres emplois peuvent sembler plus attractifs.
Les grandes villes accentuent ces problèmes. La nécessité de maintenir un service rapide et efficace dans un environnement urbain dense, combinée à des conditions de travail souvent difficiles, fait que le turnover est plus élevé que dans les zones rurales. De plus, les grandes villes attirent une population jeune et mobile, souvent en quête d'emplois temporaires, ce qui augmente encore le turnover.
Sources : Sud Ouest, Cabinet Management Transition, INSEE, Mews
Il est compliqué de savoir avec exactitude combien représente le marché de la restauration en France. Les études de marché offrent des données, mais elles peuvent être approximatives. Nous avons donc élaboré notre propre estimation, que nous vous présentons dans cette infographie.
9) 50 % des clients préfèrent la carte sans contact aux espèces
En 2025, le paiement sans contact est devenu très populaire en France.
Dans les cafés et restaurants, 81,8% des transactions sont effectuées sans contact, ce qui montre que beaucoup de gens préfèrent ce mode de paiement. La rapidité est un gros avantage : plus besoin de chercher de la monnaie, ce qui fait gagner du temps. C'est particulièrement utile dans les endroits très fréquentés comme les bars et clubs, où 84,6% des paiements sont également sans contact.
La sécurité est aussi un point fort du paiement sans contact. Les gens le trouvent plus sûr que l'argent liquide, car il y a moins de risques de vol. Les technologies de cryptage rendent ces transactions encore plus sécurisées, ce qui rassure les utilisateurs.
Les commerçants y gagnent aussi. Moins de files d'attente et moins d'erreurs en caisse améliorent leur efficacité. En plus, les pourboires augmentent souvent grâce à la facilité des paiements sans contact, ce qui est un plus pour le personnel.
Bien que le paiement mobile ne soit pas encore aussi courant, il devient de plus en plus populaire. 63% des Français le connaissent et l'utilisent, ce qui montre une ouverture croissante aux nouvelles technologies de paiement.
Sources : Team France Export, Épiciers de France, ObyPay, Republik Retail
10) Le marché de la restauration en France atteint 80 milliards d’euros en 2025
En 2025, le marché de la restauration en France dépasse les 80 milliards d'euros.
En 2023, le chiffre d'affaires de la restauration en France était d'environ 147 milliards d'euros, mais cela inclut tout le secteur. Pour la restauration commerciale, les estimations pour 2024 variaient entre 71,6 et 76,6 milliards d'euros, montrant la diversité et le potentiel de croissance du marché. Cette croissance est en partie due à l'augmentation des dépenses moyennes par consommateur, encouragée par l'inflation et une envie de vivre des expériences culinaires de qualité.
La digitalisation joue aussi un rôle crucial. En 2025, environ 70% des consommateurs utilisent des services de commande en ligne. Des plateformes comme Uber Eats et Deliveroo ont gagné en popularité, rendant les commandes plus rapides et augmentant les ventes des restaurants. Cette transformation numérique a changé la façon dont les restaurants interagissent avec leurs clients.
Les innovations technologiques permettent aux restaurants de proposer des expériences plus personnalisées. L'intelligence artificielle est utilisée pour recommander des plats selon les préférences des clients ou pour optimiser les opérations en cuisine. Ces avancées attirent une clientèle plus large, ce qui booste le chiffre d'affaires.
Le secteur de la restauration rapide, qui est une grande partie du marché, a aussi connu une forte croissance. Avec plus de 179 000 entreprises et près de 515 000 employés, ce secteur s'adapte aux nouvelles attentes des consommateurs en matière de rapidité et de commodité, tout en offrant des options plus saines.
Sources : Tool Advisor, Tendances Restauration, Independant.io
11) Les fast-foods voient leur fréquentation augmenter de 3 à 4 % par an, contrairement aux restaurants traditionnels qui stagnent
La fréquentation des restaurants traditionnels ne bouge pas, alors que celle des fast-foods augmente de 3 à 4 % chaque année.
En 2025, le secteur de la restauration en France a beaucoup changé, surtout quand on compare les restaurants traditionnels aux fast-foods. Même si le chiffre d'affaires total a dépassé 120 milliards d'euros en 2023, cette hausse est surtout due à l'inflation et à la montée des prix, pas à une vraie augmentation du nombre de clients. En fait, la fréquentation globale a même baissé de 2 % cette année-là. Cela montre bien que les restaurants traditionnels stagnent, tandis que les fast-foods continuent de croître.
Les fast-foods attirent les consommateurs grâce à leur service rapide et leurs prix abordables. En 2023, ils représentaient déjà 55 % du chiffre d'affaires total de la restauration, contre 40 % il y a quinze ans. Cette croissance est aussi visible dans l'augmentation de 4 % du nombre de fast-foods par rapport à l'année précédente. De plus, 45 % des Français disent aller au moins une fois par mois dans un fast-food, ce qui montre une nette préférence pour ce type de restauration.
Les restaurants traditionnels, eux, rencontrent de gros problèmes. Les coûts des matières premières et de l'énergie augmentent, et il est difficile de recruter du personnel. Ces problèmes économiques ont entraîné une hausse de 45 % des faillites dans le secteur entre 2022 et 2023. Ces difficultés rendent difficile l'attraction de nouveaux clients et le maintien de leur fréquentation.
Les consommateurs préfèrent souvent les fast-foods pour leur rapidité et leurs prix compétitifs, ce qui correspond mieux à une population pressée et soucieuse de son budget. En comparaison, les restaurants traditionnels, perçus comme plus chers et nécessitant plus de temps pour un repas, ont du mal à rivaliser. Cette perception contribue à la stagnation de leur fréquentation.
Sources : Gira Conseil, Artisans Gourmands, BFMTV, Indépendant.io, Tool Advisor
12) Le ticket moyen en salle est de 18 euros, contre 25 euros pour les commandes en ligne
En 2025, le paysage de la restauration en France a évolué de manière significative, influencé par divers facteurs économiques et technologiques.
La différence entre ce que les gens dépensent en salle et en ligne est frappante. En 2023, le ticket moyen en salle était de 16 euros, tandis que celui des commandes en ligne atteignait environ 23 euros. Cette tendance montre que les commandes en ligne coûtent généralement plus cher.
La digitalisation du secteur de la restauration a beaucoup contribué à cette différence. Les commandes en ligne sont pratiques et offrent plus de choix, souvent à des prix plus élevés. Les plateformes de livraison et les applications permettent d'accéder à des menus variés, ce qui pousse les clients à dépenser plus. Par exemple, les options de personnalisation et les promotions exclusives en ligne incitent souvent les clients à ajouter des extras à leurs commandes.
Les repas en salle sont souvent vus comme une expérience sociale et traditionnelle, où les gens font plus attention à leur budget. En revanche, commander en ligne est perçu comme un petit plaisir, justifiant des dépenses plus élevées. Les frais de livraison et les pourboires ajoutés aux commandes en ligne augmentent aussi le coût total pour le consommateur.
Les restaurateurs ont dû ajuster leurs prix à cause de l'inflation et de la hausse des coûts des matières premières. Cela se reflète dans le ticket moyen. La restauration rapide, qui représente maintenant plus de 50% du chiffre d'affaires du secteur, a aussi vu ses prix augmenter, influençant le ticket moyen global.
Les préférences des consommateurs ont changé, avec une tendance croissante vers les commandes en ligne. En 2023, 52% des jeunes de 18 à 24 ans déclaraient fréquenter plus souvent les restaurants qu'il y a cinq ans, et ils préfèrent de plus en plus les options en ligne.
Sources : Tool Advisor, Hôtellerie Restauration Solverecrutement, Independant.io
13) La France compte plus de 180 000 établissements de restauration en 2025
En 2025, la France compte plus de 180 000 établissements de restauration.
Cette croissance s'explique par plusieurs facteurs. D'abord, la gastronomie française attire toujours autant, que ce soit pour les locaux ou les touristes. En 2024, la France avait 639 restaurants étoilés, dont 30 avec trois étoiles, ce qui montre bien l'attrait pour la cuisine française. Cette réputation pousse à l'ouverture de nouveaux restaurants, même dans des petites villes et des zones rurales, où plus de la moitié des établissements se trouvent.
Le secteur a aussi su rebondir après la pandémie de COVID-19. En 2022, le chiffre d'affaires annuel a atteint 114 milliards d'euros, contre 52,634 milliards d'euros en 2020. Cette reprise est due à l'adaptation des restaurateurs aux nouvelles habitudes, comme la livraison et le Click&Collect. En 2022, les revenus de la livraison ont atteint près de 10 milliards d'euros, et 13 % des restaurateurs ont adopté le Click&Collect.
La restauration rapide a aussi boosté le secteur. Elle représente environ 38 % du marché et a su répondre aux attentes de rapidité et de commodité des clients. Avec 56 % des prestations, ce segment a encouragé l'ouverture de nouveaux établissements, augmentant ainsi le nombre total de restaurants en France.
Sources : Independant.io, Extencia
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