Cet article a été écrit par un expert qui a étudié l'industrie et a confectionné le business plan pour un snack

Nos experts ont réalisé business plan pour un snack, modifiable.
Ouvrir un snack peut être rentable avec un ticket moyen de 9 à 12 euros et une marge brute de 65 à 75%.
La réussite dépend essentiellement de l'emplacement, du volume de clients quotidien et d'une gestion rigoureuse des coûts fixes qui représentent entre 5 760 et 10 316 euros mensuels.
Si vous voulez aller plus loin, vous pouvez télécharger notre business plan complet pour l'ouverture d'un snack.
Un snack bien positionné peut générer entre 400 et 6 000 euros de chiffre d'affaires quotidien selon l'emplacement.
Le seuil de rentabilité se situe autour de 150 clients par jour avec un ticket moyen de 9 euros et des charges fixes maîtrisées.
Indicateur clé | Valeur optimale | Impact sur rentabilité |
---|---|---|
Ticket moyen | 9 à 12 € | Base du chiffre d'affaires |
Marge brute | 65 à 75% | Couverture des charges fixes |
Clients/jour (seuil) | 150 minimum | Équilibre financier |
Charges fixes mensuelles | 5 760 à 10 316 € | Point de vigilance principal |
Investissement initial | 50 000 à 70 000 € | Amortissement sur 3 ans |
Bénéfice net (12 mois) | 15 000 à 25 000 € | Retour sur investissement |
Temps de retour | 18 à 36 mois | Viabilité du projet |

Quel chiffre d'affaires quotidien peut-on espérer selon l'emplacement et les produits vendus ?
Le chiffre d'affaires quotidien d'un snack varie considérablement selon l'emplacement et peut osciller entre 400 et 6 000 euros.
En centre-ville, vous pouvez compter sur 150 à 300 clients par jour, générant un chiffre d'affaires quotidien de 1 200 à 3 600 euros. Le ticket moyen y est généralement plus élevé grâce à une clientèle de bureaux disposant d'un pouvoir d'achat supérieur.
Dans les zones industrielles, le volume de clients est plus modeste avec 50 à 150 clients quotidiens, pour un chiffre d'affaires de 400 à 1 800 euros. Cependant, la fidélité de la clientèle ouvrière compense souvent ce volume plus faible.
Les zones touristiques offrent le plus gros potentiel avec 200 à 500 clients par jour et un chiffre d'affaires pouvant atteindre 1 600 à 6 000 euros. La saisonnalité reste néanmoins un facteur à prendre en compte dans ces emplacements.
Emplacement | Volume de clients/jour | Chiffre d'affaires quotidien |
---|---|---|
Centre-ville | 150 à 300 clients | 1 200 € à 3 600 € |
Zone industrielle | 50 à 150 clients | 400 € à 1 800 € |
Zone touristique | 200 à 500 clients | 1 600 € à 6 000 € |
Sandwichs simples | Ticket 2-6 € | Base du chiffre d'affaires |
Burgers + menu | Ticket 5-10 € | Amélioration significative |
Boissons additionnelles | 1-3 € par vente | +25% de chiffre d'affaires |
Salades premium | Ticket 4-8 € | Clientèle à fort pouvoir d'achat |
Combien de clients faut-il quotidiennement pour être rentable et quel ticket moyen viser ?
Pour atteindre le seuil de rentabilité, un snack doit servir environ 150 clients par jour avec un ticket moyen de 9 euros minimum.
Avec 150 clients quotidiens à 9 euros, vous générez 1 350 euros de chiffre d'affaires par jour, soit 40 500 euros mensuels. Cette base permet de couvrir les charges fixes qui s'élèvent généralement entre 5 760 et 10 316 euros selon l'emplacement.
Les snacks les plus rentables visent un ticket moyen de 10 à 12 euros en optimisant les ventes additionnelles. Une boisson vendue avec chaque plat peut augmenter le ticket de 2 à 3 euros, représentant une hausse de 25% du chiffre d'affaires.
La marge brute sur les produits phares doit atteindre 70% pour garantir la viabilité. Un burger vendu 8 euros avec un coût de revient de 2,4 euros dégage une marge suffisante pour absorber les charges fixes.
C'est un point que vous retrouverez dans notre business plan pour un snack.
Quel est le coût de revient par produit et quelle marge brute espérer ?
Le coût de revient moyen par produit dans un snack se compose des matières premières (2,5 à 4,7 euros), de l'emballage (0,2 à 0,5 euro) et de l'énergie (0,2 euro par client).
Pour un burger vendu 8 euros, le coût total s'élève à environ 5,2 euros incluant 4,7 euros de matières premières et 0,5 euro d'emballage. Cette structure génère une marge brute de 35%, légèrement en dessous de l'idéal de 65 à 75%.
Les sandwichs simples offrent de meilleures marges avec un coût de revient de 2,5 euros pour un prix de vente de 5 euros, soit une marge de 50%. Les boissons atteignent facilement 75% de marge avec un coût de 0,75 euro pour un prix de vente de 3 euros.
L'optimisation des achats en gros peut réduire le coût des matières premières de 10%, améliorant ainsi la marge nette de 5 points. Une gestion rigoureuse des portions permet également de maîtriser les coûts sans impacter la satisfaction client.
Quels coûts fixes mensuels prévoir et comment varient-ils selon la région ?
Les coûts fixes mensuels d'un snack oscillent entre 5 760 et 10 316 euros selon l'emplacement et la taille du local.
Poste de charge | Coût mensuel minimum | Coût mensuel maximum |
---|---|---|
Loyer (50 m²) | 1 200 € | 3 500 € |
Salaires (2 employés) | 3 000 € | 4 800 € |
Charges sociales | 1 260 € | 2 016 € |
Électricité + assurances | 300 € | 800 € |
Total charges fixes | 5 760 € | 10 316 € |
Région parisienne | 8 000 € | 15 000 € |
Grandes métropoles | 6 500 € | 12 000 € |
Villes moyennes | 5 000 € | 8 500 € |
En région parisienne, les loyers sont 50% plus élevés qu'en province, impactant significativement la rentabilité. Un local de 50 m² coûte entre 2 500 et 4 000 euros mensuels contre 1 200 à 2 000 euros dans une ville moyenne.
Les charges sociales représentent 42% des salaires bruts, soit environ 1 260 euros pour un employé payé 1 500 euros brut. Cette proportion reste constante quelle que soit la région.
Quel coût prévoir pour recruter un employé et à partir de quel chiffre d'affaires ?
Le coût moyen pour recruter et maintenir un employé polyvalent s'élève à 2 100 euros mensuels incluant le salaire brut et les charges sociales.
Un équipier polyvalent perçoit entre 1 500 et 1 750 euros brut mensuel, auxquels s'ajoutent 42% de charges sociales soit 630 à 735 euros. Le coût total employeur atteint donc 2 130 à 2 485 euros par mois.
Pour maintenir la rentabilité, chaque employé doit générer au minimum 7 200 euros de chiffre d'affaires mensuel. Cela correspond à servir 30 clients par jour et par employé avec un ticket moyen de 8 euros.
L'embauche devient viable sans surcharge personnelle à partir de 12 000 euros de chiffre d'affaires mensuel. Ce seuil permet de dégager suffisamment de marge pour couvrir le coût de l'employé tout en préservant un bénéfice net de 1 440 euros.
Quel investissement initial prévoir et comment lisser ces coûts ?
L'investissement initial pour ouvrir un snack standard nécessite un budget de 50 000 à 70 000 euros répartis entre l'aménagement, l'équipement de cuisine et les stocks.
L'aménagement représente le poste le plus important avec 42 500 à 50 000 euros pour un local de 50 m². L'équipement de cuisine (friteuse, plancha, réfrigérateurs) coûte entre 20 000 et 30 000 euros selon la taille et la qualité choisies.
La caisse enregistreuse et les logiciels de gestion nécessitent un budget de 2 000 à 4 000 euros. Le stock de départ pour une semaine d'activité représente 5 000 à 10 000 euros selon la gamme de produits proposés.
Le lissage des coûts permet d'étaler l'investissement sur 5 mois avec 10 000 euros mensuels. Cette approche progressive aide à ajuster l'offre selon la demande réelle et évite la immobilisation excessive de trésorerie dès l'ouverture.
Quels leviers utiliser pour améliorer la rentabilité et quels gains espérer ?
Les principaux leviers de rentabilité permettent d'augmenter le bénéfice mensuel de 1 500 à 3 000 euros grâce à l'optimisation des ventes et des coûts.
- La vente additionnelle de boissons augmente le ticket moyen de 3 euros par client, générant +25% de chiffre d'affaires soit +1 200 euros mensuels pour 150 clients quotidiens
- L'optimisation des achats en négociant avec les fournisseurs réduit les coûts matières de 10%, améliorant la marge nette de 5% soit +800 euros mensuels
- Le portionnement précis des produits limite le gaspillage de 15%, économisant 600 euros mensuels sur les coûts variables
- L'automatisation des commandes via une application mobile réduit le temps de service de 20%, permettant de servir 15% de clients supplémentaires soit +900 euros de chiffre d'affaires
- La mise en place de menus combinés incite à la consommation et augmente le panier moyen de 2 euros par client, générant +600 euros mensuels
La combinaison de ces leviers peut améliorer le bénéfice net de 2 500 à 3 000 euros mensuels. L'investissement dans ces optimisations se rentabilise généralement en 3 à 6 mois.
Comment évolue la rentabilité avec le volume et quels seuils atteindre ?
La rentabilité s'améliore significativement à partir de 200 clients quotidiens grâce aux économies d'échelle qui réduisent les coûts fixes par client de 15%.
Le seuil critique se situe à 150 clients par jour générant 1 350 euros quotidiens. En dessous de ce volume, les charges fixes ne sont pas entièrement couvertes et le snack fonctionne à perte.
À 200 clients quotidiens, le chiffre d'affaires atteint 54 000 euros mensuels avec un bénéfice net de 6 400 euros après déduction des charges fixes de 8 000 euros. L'amélioration de la marge résulte de la dilution des coûts fixes sur un volume plus important.
Au-delà de 250 clients par jour, les économies d'échelle permettent de négocier de meilleurs tarifs fournisseurs et d'optimiser l'organisation du travail. Le bénéfice net peut alors dépasser 10 000 euros mensuels avec une marge nette de 18 à 20%.
Quel taux de rotation des stocks viser et comment limiter les pertes ?
Le taux de rotation idéal des stocks dans un snack se situe entre 4 et 6 fois par mois pour les produits frais, garantissant une qualité optimale et limitant les pertes.
Les stratégies de réduction des invendus permettent d'économiser 15% sur les coûts matières. Les réductions de 30% en fin de journée incitent les clients à l'achat tout en préservant une marge acceptable.
La mise en place de "plats du jour" utilisant les stocks proches de la date limite permet d'atteindre 0% de gaspillage sur certains produits. Cette approche améliore également l'image du snack auprès d'une clientèle soucieuse du gaspillage alimentaire.
Les dons aux associations locales en fin de journée créent une relation positive avec la communauté tout en bénéficiant d'avantages fiscaux. Cette pratique peut représenter une économie de 200 à 300 euros mensuels sur les charges.
Quelles charges fiscales prévoir et comment optimiser selon la forme juridique ?
Les charges fiscales et parafiscales représentent environ 25 à 30% du bénéfice brut selon la forme juridique choisie.
La TVA à 10% sur la restauration rapide doit être collectée et reversée mensuellement. Pour un chiffre d'affaires de 40 500 euros, la TVA s'élève à 4 050 euros dont il faut déduire la TVA déductible sur les achats.
Les cotisations sociales atteignent 42% des salaires bruts soit 3 240 euros pour deux employés rémunérés 1 750 euros brut chacun. Ces charges restent identiques quelle que soit la forme juridique.
La micro-entreprise simplifie les déclarations avec un abattement forfaitaire de 71% sur le chiffre d'affaires. La SARL protège le patrimoine personnel et permet d'optimiser la fiscalité en distribuant les bénéfices selon les besoins.
Forme juridique | Avantages fiscaux | Inconvénients |
---|---|---|
Micro-entreprise | Abattement 71%, simplicité | Plafond CA, pas de déduction charges |
SARL | Protection patrimoine, IS modulable | Comptabilité complexe, charges sociales dirigeant |
EURL | Flexibilité, statut TNS possible | Responsabilité limitée, formalités |
SAS | Liberté statuts, régime salarié dirigeant | Charges sociales élevées, complexité |
Entreprise individuelle | Simplicité, pas de capital minimum | Responsabilité illimitée, fiscalité personne physique |
SASU | Associé unique, flexibilité | Charges sociales dirigeant, formalités |
Franchise | Accompagnement, notoriété | Redevances, contraintes réseau |
Quels scénarios de rentabilité réalistes à 3, 6 et 12 mois ?
La progression de la rentabilité suit généralement une courbe d'apprentissage avec un point d'équilibre atteint entre le 4ème et 6ème mois d'exploitation.
Période | Clients/jour | CA mensuel | Marge brute | Charges fixes | Bénéfice net |
---|---|---|---|---|---|
3 mois | 100 | 27 000 € | 60% | 8 000 € | 6 300 € |
6 mois | 150 | 40 500 € | 65% | 8 000 € | 16 300 € |
12 mois | 200 | 54 000 € | 70% | 8 000 € | 25 800 € |
18 mois | 250 | 67 500 € | 72% | 8 500 € | 40 100 € |
24 mois | 300 | 81 000 € | 75% | 9 000 € | 51 750 € |
Phase de croisière | 350 | 94 500 € | 75% | 10 000 € | 60 875 € |
Expansion possible | 400+ | 108 000 €+ | 75% | 12 000 € | 69 000 €+ |
À 3 mois, avec 100 clients quotidiens et un ticket moyen de 9 euros, le chiffre d'affaires atteint 27 000 euros mensuels. La marge brute de 60% génère 16 200 euros, permettant de couvrir les charges fixes et dégager 6 300 euros de bénéfice.
À 6 mois, la fidélisation de la clientèle porte le volume à 150 clients par jour. L'amélioration de la marge à 65% grâce à l'optimisation des achats augmente le bénéfice net à 16 300 euros mensuels.
C'est un point que vous retrouverez dans notre business plan pour un snack.
Quelles erreurs éviter pour assurer la rentabilité ?
Les erreurs les plus courantes qui compromettent la rentabilité d'un snack concernent le choix de l'emplacement, la gestion de l'offre et la sous-estimation des coûts.
- L'emplacement mal choisi représente 40% des échecs - privilégiez les zones à forte fréquentation avec au moins 2 000 passages quotidiens et une visibilité directe depuis la rue
- Une carte trop large disperse les efforts et augmente les coûts - concentrez-vous sur 5 à 10 produits phares avec des marges élevées plutôt que de proposer 30 références différentes
- La gestion approximative des stocks génère 15 à 20% de pertes évitables - investissez dans un logiciel de suivi des stocks dès l'ouverture
- La sous-estimation des coûts entraîne des difficultés de trésorerie - prévoyez toujours 20% de budget supplémentaire par rapport aux estimations initiales
- Le manque d'étude de marché conduit à un positionnement inadéquat - analysez la concurrence et les habitudes de consommation locales avant l'ouverture
Une étude de marché rigoureuse incluant un comptage des passages, une analyse de la concurrence et une enquête client coûte 2 000 à 3 000 euros mais évite des pertes bien plus importantes. Cette investigation préalable détermine le potentiel réel de chiffre d'affaires et guide les décisions d'investissement.
Le business plan réaliste avec des projections conservatrices permet d'anticiper les difficultés et de sécuriser le financement. Prévoir un fonds de roulement de 15 000 à 20 000 euros couvre les premiers mois d'exploitation en attendant l'équilibre financier.
Conclusion
Ouvrir un snack peut s'avérer rentable avec une approche méthodique et des objectifs réalistes. Le succès repose sur trois piliers fondamentaux : un emplacement stratégique générant au minimum 150 clients quotidiens, une gestion rigoureuse maintenant les charges fixes sous 8 000 euros mensuels, et une offre optimisée visant un ticket moyen de 9 à 12 euros avec 65 à 75% de marge brute.
L'investissement initial de 50 000 à 70 000 euros se rentabilise généralement en 18 à 36 mois selon la qualité de l'emplacement et l'efficacité opérationnelle. Les entrepreneurs qui réussissent sont ceux qui préparent minutieusement leur projet, évitent les erreurs classiques de surdimensionnement de l'offre et pilotent quotidiennement leurs indicateurs de rentabilité.
Cet article est fourni à titre informatif uniquement et ne doit pas être considéré comme un conseil financier. Il est recommandé aux lecteurs de consulter un professionnel qualifié avant de prendre toute décision d'investissement. Nous déclinons toute responsabilité quant aux actions entreprises sur la base des informations fournies.
L'ouverture d'un snack nécessite une préparation rigoureuse pour maximiser les chances de succès.
C'est un point que vous retrouverez dans notre business plan pour un snack.
Sources
- Dokkito - Ticket moyen en restauration
- Innovorder - Conseils pour augmenter le ticket moyen
- Modèles de Business Plan - Restauration rapide
- Saveurs Frites - Marge restauration
- Walter Learning - Marge brute restauration
- Modèles de Business Plan - Clients par jour
- Modèles de Business Plan - Business plan snack
- Addict Group - Calcul coût de revient
- Pennylane - Charges fixes
- Modèles de Business Plan - Budget restaurant rapide