Cet article a été écrit par un expert qui a étudié l'industrie et a confectionné le pack complet pour un institut de beauté

Nos experts ont réalisé un pack complet pour un institut de beauté, modifiable.
Le choix du statut juridique détermine directement vos coûts de démarrage, votre protection patrimoniale et vos possibilités d'évolution.
Chaque forme juridique présente des avantages spécifiques selon votre situation : démarrage seul ou avec associés, budget disponible, ambitions de croissance et besoin de protection du patrimoine personnel.
Si vous voulez aller plus loin, vous pouvez télécharger notre pack complet pour l'ouverture d'un institut de beauté.
La micro-entreprise reste le statut le plus accessible pour débuter seul avec des coûts minimaux et un plafond de 77 700 € de chiffre d'affaires.
Les sociétés (EURL, SASU, SARL, SAS) offrent une protection patrimoniale complète et facilitent l'évolution vers un projet d'équipe ou l'obtention de financements.
Statut juridique | Coût création | Protection patrimoine | Plafond CA | Charges sociales | Comptabilité | Financement |
---|---|---|---|---|---|---|
Micro-entreprise | 0 € | Non | 77 700 € | 21,2% forfait | Simplifiée | Difficile |
Entreprise Individuelle | 0 € | Non | Illimité | Variable TNS | Simplifiée | Modéré |
EURL | 200-500 € | Oui | Illimité | TNS ou salarié | Complète | Bon |
SASU | 200-500 € | Oui | Illimité | Salarié | Complète | Excellent |
SARL | 200-500 € | Oui | Illimité | TNS ou salarié | Complète | Bon |
SAS | 200-500 € | Oui | Illimité | Salarié | Complète | Excellent |
EIRL | 0 € | Partielle | Illimité | Variable TNS | Simplifiée | Faible |

Quelles sont les différentes formes juridiques possibles pour un institut de beauté en France et quelles sont leurs principales différences ?
Six statuts juridiques principaux s'offrent à vous pour créer votre institut de beauté, chacun avec des caractéristiques distinctes en termes de coûts, protection et fonctionnement.
Statut | Nombre d'associés | Responsabilité | Capital minimum | Régime fiscal | Régime social dirigeant | Formalités création |
---|---|---|---|---|---|---|
Micro-entreprise | 1 seul | Illimitée | Aucun | Micro-fiscal | TNS simplifié | Déclaration en ligne |
Entreprise Individuelle | 1 seul | Illimitée | Aucun | IR | TNS | Déclaration CFE |
EURL | 1 seul | Limitée aux apports | 1 € | IR ou IS | TNS ou assimilé salarié | Statuts + formalités |
SASU | 1 seul | Limitée aux apports | 1 € | IS | Assimilé salarié | Statuts + formalités |
SARL | 2 à 100 | Limitée aux apports | 1 € | IR ou IS | TNS ou assimilé salarié | Statuts + formalités |
SAS | 2 minimum | Limitée aux apports | 1 € | IS | Assimilé salarié | Statuts + formalités |
EIRL | 1 seul | Limitée au patrimoine affecté | Aucun | IR | TNS | Déclaration d'affectation |
Quel statut juridique permet de démarrer seul avec un minimum de coûts et de démarches administratives ?
La micro-entreprise représente le statut le plus économique et le plus simple pour débuter seul dans l'esthétique.
Vous pouvez créer votre micro-entreprise gratuitement en quelques minutes sur le site autoentrepreneur.urssaf.fr. Aucun capital social n'est requis, aucun statut à rédiger, et vous obtenez votre numéro SIRET immédiatement après validation de votre dossier.
Les démarches se limitent à une déclaration en ligne avec vos informations personnelles et la description de votre activité. Si votre institut propose des soins esthétiques, vous devrez également vous inscrire à la Chambre de Métiers et de l'Artisanat, mais cette inscription reste gratuite.
La tenue comptable se résume à un livre des recettes et un registre des achats si vous vendez des produits. Vous facturez directement vos clients sans TVA jusqu'à 36 800 € de chiffre d'affaires annuel, ce qui simplifie considérablement votre gestion administrative.
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Quel régime juridique est le plus adapté si l'activité doit être exercée avec un ou plusieurs associés ?
La SARL et la SAS constituent les deux options principales pour exercer votre activité d'institut de beauté à plusieurs associés.
La SARL convient parfaitement pour un projet familial ou entre amis proches, avec un fonctionnement encadré par la loi. Elle permet d'accueillir de 2 à 100 associés, avec une répartition des parts sociales selon les apports de chacun. Le gérant majoritaire relève du régime TNS, tandis que le gérant minoritaire bénéficie du statut d'assimilé salarié.
La SAS offre une flexibilité maximale dans l'organisation et la prise de décisions. Les statuts définissent librement les règles de fonctionnement, la répartition des pouvoirs et les modalités de cession d'actions. Tous les dirigeants bénéficient du statut d'assimilé salarié, ce qui facilite la protection sociale.
La SAS se révèle particulièrement adaptée si vous envisagez d'ouvrir plusieurs établissements ou d'attirer des investisseurs extérieurs. Elle permet d'émettre différentes catégories d'actions et de prévoir des mécanismes d'entrée et de sortie des associés plus souples qu'en SARL.
Pour des associés à parts égales avec une vision commune à long terme, la SARL reste plus simple à gérer au quotidien.
Quels sont les plafonds de chiffre d'affaires pour rester en micro-entreprise dans le secteur de l'esthétique ?
Le plafond de chiffre d'affaires pour les prestations de services esthétiques s'établit à 77 700 € annuel en 2025.
Ce plafond s'applique à l'ensemble de vos prestations : soins du visage, épilation, manucure, pédicure, massages bien-être et toutes autres prestations esthétiques. Il correspond au chiffre d'affaires HT encaissé sur l'année civile, indépendamment de la date de réalisation des prestations.
Si vous vendez également des produits cosmétiques ou accessoires, ces ventes relèvent du plafond de 188 700 € pour les activités commerciales. Attention, votre activité principale détermine votre catégorie : si les prestations représentent plus de 50% de votre chiffre d'affaires, c'est le plafond de 77 700 € qui s'applique globalement.
En cas de dépassement de ces seuils, vous basculez automatiquement vers le régime réel d'imposition au 1er janvier suivant. Vous perdez alors les avantages de la micro-entreprise (franchise de TVA, cotisations forfaitaires, comptabilité simplifiée).
Pour les créations en cours d'année, les plafonds sont proratisés : si vous démarrez en juillet, votre plafond pour la première année sera de 38 850 € (77 700 € × 6/12 mois).
Quelles charges sociales et fiscales s'appliquent concrètement selon le choix du statut juridique ?
Les charges sociales et fiscales varient considérablement selon votre statut, impactant directement votre rentabilité nette.
Statut | Charges sociales | Taux global | Base de calcul | Régime fiscal | TVA | CFE |
---|---|---|---|---|---|---|
Micro-entreprise | Forfait social | 21,2% | CA encaissé | Micro-fiscal | Franchise jusqu'à 36 800 € | Exonération 3 ans |
EI classique | Cotisations TNS | 40-45% | Bénéfice | IR sur BIC | 20% à reverser | Minimum 273 € |
EURL (gérant) | Cotisations TNS | 40-45% | Rémunération | IR ou IS | 20% à reverser | Minimum 273 € |
SASU (président) | Salarié cadre | 65-70% | Rémunération brute | IS sur résultat | 20% à reverser | Minimum 273 € |
SARL (gérant) | TNS ou salarié | 40-45% ou 65-70% | Rémunération | IS sur résultat | 20% à reverser | Minimum 273 € |
SAS (président) | Salarié cadre | 65-70% | Rémunération brute | IS sur résultat | 20% à reverser | Minimum 273 € |
Quelles obligations comptables et administratives doivent être respectées dans chaque régime ?
Les obligations comptables et administratives s'alourdissent progressivement selon la complexité du statut choisi.
- Micro-entreprise : Livre des recettes chronologique, registre des achats si vente de produits, conservation des factures clients et fournisseurs, déclaration trimestrielle ou mensuelle du chiffre d'affaires sur autoentrepreneur.urssaf.fr
- Entreprise individuelle classique : Comptabilité de trésorerie possible, livre-journal des recettes et dépenses, registre des immobilisations et amortissements, bilan simplifié annuel, déclaration fiscale 2035 ou 2031
- EURL/SARL/SASU/SAS : Comptabilité en partie double obligatoire, tenue d'un livre-journal, d'un grand livre et d'un livre d'inventaire, établissement annuel du bilan, compte de résultat et annexes, dépôt des comptes au greffe du tribunal de commerce
- Obligations spécifiques aux sociétés : Assemblée générale annuelle d'approbation des comptes, procès-verbal à rédiger et conserver, publication d'une annonce légale pour certaines décisions importantes, tenue d'un registre des décisions
- Obligations sociales : Déclarations périodiques à l'URSSAF ou à la Sécurité Sociale des Indépendants selon le régime, déclaration annuelle des données sociales (DADS) pour les sociétés avec salariés
Quel statut permet de protéger efficacement le patrimoine personnel en cas de dettes professionnelles ?
Seules les sociétés (EURL, SASU, SARL, SAS) offrent une protection complète de votre patrimoine personnel grâce au principe de la responsabilité limitée.
Dans ces structures, votre responsabilité financière se limite strictement au montant de vos apports au capital social. Si votre institut accumule des dettes supérieures à ses actifs, vos créanciers professionnels ne peuvent pas saisir votre résidence principale, vos comptes personnels ou vos autres biens privés.
Cette séparation patrimoniale protège également votre conjoint et votre famille. En cas de difficultés financières de l'entreprise, seuls les biens affectés à l'activité professionnelle peuvent être saisis par les créanciers.
À l'inverse, la micro-entreprise et l'entreprise individuelle engagent votre responsabilité sur l'intégralité de votre patrimoine personnel. Tous vos biens (maison, voiture, comptes bancaires) peuvent être saisis pour régler les dettes professionnelles, sauf votre résidence principale qui bénéficie d'une protection spécifique depuis 2015.
L'EIRL (Entreprise Individuelle à Responsabilité Limitée) permettait une protection partielle par affectation de patrimoine, mais ce statut tend à disparaître depuis la réforme de février 2022 qui a instauré un statut unique d'entrepreneur individuel.
Quels dispositifs d'aides ou d'exonérations existent pour la création d'un institut de beauté selon le statut choisi ?
Plusieurs dispositifs d'aides et d'exonérations soutiennent la création d'instituts de beauté, avec des conditions d'éligibilité variables selon le statut.
- ACRE (Aide à la Création et à la Reprise d'Entreprise) : Exonération partielle des charges sociales la première année, accessible à tous les statuts sous conditions de ressources ou de situation (demandeur d'emploi, bénéficiaire de minima sociaux)
- Aides Pôle Emploi : ARCE (versement en capital de 60% des allocations restantes) ou maintien partiel des ARE, cumulable avec tous les statuts juridiques
- Dispositifs fiscaux locaux : Exonération de CFE (Cotisation Foncière des Entreprises) les 2-3 premières années selon les communes, applicable à tous les statuts sauf micro-entreprise qui en bénéficie automatiquement
- Prêts d'honneur : Financement de 1 500 € à 50 000 € sans garantie personnelle via les réseaux Initiative France, Réseau Entreprendre ou France Active, accessible prioritairement aux sociétés
- Aides régionales spécifiques : Subventions et prêts bonifiés variables selon les régions, souvent conditionnés à la création d'emplois donc plus favorables aux statuts permettant l'embauche
Quelles sont les conditions pour recruter des salariés et quel statut juridique facilite le plus l'embauche ?
Toutes les formes juridiques permettent théoriquement l'embauche de salariés, mais les sociétés facilitent grandement cette démarche.
En micro-entreprise, l'embauche reste possible mais complexe et peu optimisée fiscalement. Vous devez créer un établissement distinct, respecter toutes les obligations du code du travail (contrat, bulletins de paie, déclarations sociales) tout en conservant votre régime micro-fiscal personnel. Cette situation hybride génère une gestion administrative lourde pour un gain fiscal limité.
Les sociétés (EURL, SASU, SARL, SAS) simplifient l'embauche grâce à leur structure juridique dédiée. Elles permettent de déduire intégralement les charges de personnel du résultat imposable, d'optimiser la répartition entre salaires et dividendes, et de faire bénéficier les salariés des avantages sociaux classiques.
La SASU et la SAS présentent un avantage supplémentaire : le dirigeant relève du régime général de la Sécurité sociale, identique à celui des salariés. Cette uniformité facilite la gestion administrative et permet une meilleure couverture sociale pour tous.
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Comment se déroule l'imposition des bénéfices selon qu'il s'agit d'une entreprise individuelle, d'une société ou d'une micro-entreprise ?
L'imposition des bénéfices varie fondamentalement selon la nature juridique de votre structure, impactant directement votre charge fiscale finale.
En micro-entreprise, vous bénéficiez d'un abattement forfaitaire de 34% sur votre chiffre d'affaires pour déterminer le bénéfice imposable. Sur un CA de 50 000 €, seuls 33 000 € sont soumis à l'impôt sur le revenu selon votre tranche marginale d'imposition. Aucune charge réelle n'est déductible, ce qui peut désavantager les activités avec des coûts importants.
L'entreprise individuelle classique permet de déduire toutes les charges professionnelles réelles (loyer, équipements, produits, assurance) du chiffre d'affaires pour déterminer le bénéfice imposable à l'IR. Cette méthode s'avère plus favorable dès que vos charges dépassent l'abattement forfaitaire de 34%.
Les sociétés soumises à l'Impôt sur les Sociétés (IS) paient 15% sur les premiers 42 500 € de bénéfice, puis 25% au-delà. Le dirigeant n'est imposé personnellement que sur sa rémunération effective et les éventuels dividendes perçus, permettant une optimisation fiscal selon les années.
L'option pour l'IS en EURL permet de combiner déduction des charges réelles et taux réduit sur les premiers bénéfices, souvent plus avantageux que l'IR pour des bénéfices supérieurs à 30 000 €.
Quel statut juridique est le plus reconnu par les banques et investisseurs pour obtenir un financement initial ?
Les sociétés (SASU, SAS, SARL, EURL) bénéficient d'une crédibilité nettement supérieure auprès des banques et investisseurs par rapport aux statuts individuels.
La SASU et la SAS arrivent en tête des préférences bancaires grâce à leur fonctionnement moderne et leur capacité d'évolution. Ces structures permettent facilement l'entrée de nouveaux associés ou investisseurs, la transformation en holding, et offrent une image d'entreprise structurée et pérenne.
La protection patrimoniale inhérente aux sociétés rassure les établissements financiers : en cas de défaillance, ils peuvent saisir les actifs de la société sans impacter le patrimoine personnel du dirigeant. Cette séparation claire des risques facilite l'octroi de crédits professionnels.
Les sociétés produisent également des comptes annuels certifiés et déposés au greffe, offrant aux financeurs une vision transparente de la santé financière de l'entreprise. Cette comptabilité normalisée facilite l'analyse de solvabilité et la prise de décision de financement.
À l'inverse, la micro-entreprise et l'entreprise individuelle peinent à obtenir des financements significatifs. L'absence de séparation patrimoniale et la comptabilité simplifiée limitent les possibilités d'emprunt aux montants les plus modestes.
Quelles sont les démarches concrètes, étape par étape, pour immatriculer un institut de beauté sous le statut le plus adapté ?
Les démarches d'immatriculation varient selon le statut choisi, de la simple déclaration en ligne à la constitution complète d'une société.
- Pour une micro-entreprise : Déclaration en ligne sur autoentrepreneur.urssaf.fr avec pièces d'identité, justificatif de domicile et attestation sur l'honneur de non-condamnation. Inscription automatique au Répertoire des Métiers si activité artisanale. Délai d'obtention du SIRET : 8 à 15 jours.
- Pour une société (EURL/SASU/SARL/SAS) : Rédaction des statuts par vous-même ou un professionnel, dépôt du capital social sur un compte bloqué en banque ou chez un notaire, publication d'une annonce légale dans un journal habilité du département (coût 150-200 €).
- Constitution du dossier d'immatriculation : Formulaire M0 rempli et signé, statuts signés et paraphés, attestation de dépôt de capital, exemplaire de l'annonce légale, justificatif d'occupation des locaux, déclaration de non-condamnation du dirigeant.
- Dépôt du dossier : Soumission électronique sur le guichet unique INPI (inpi.fr), paiement des frais de greffe (environ 37 € pour une SARL/EURL, 37 € pour une SASU/SAS), instruction du dossier par le greffe compétent.
- Réception des documents : Extrait K-bis dans les 3-8 jours, codes d'accès à vos comptes URSSAF et impôts, déblocage du capital social après réception du K-bis, ouverture du compte bancaire professionnel définitif.
Conclusion
Le choix du statut juridique pour votre institut de beauté dépend directement de votre situation personnelle, de vos ambitions de développement et de votre besoin de protection patrimoniale. La micro-entreprise convient parfaitement pour débuter seul avec des coûts minimaux, tandis que les sociétés offrent une structure évolutive pour les projets plus ambitieux.
C'est un point que vous retrouverez dans notre pack complet pour un institut de beauté.
Cet article est fourni à titre informatif uniquement et ne doit pas être considéré comme un conseil juridique. Il est recommandé aux lecteurs de consulter un professionnel qualifié avant de prendre toute décision relative au statut juridique. Nous déclinons toute responsabilité quant aux actions entreprises sur la base des informations fournies.
Choisir le bon statut juridique constitue une décision stratégique majeure qui impactera durablement votre activité d'institut de beauté.
N'hésitez pas à vous faire accompagner par un expert-comptable ou un avocat spécialisé pour valider votre choix selon votre situation personnelle et vos objectifs professionnels.
Sources
- Planity - Quel statut juridique choisir pour un institut de beauté
- LegalStart - Ouvrir un institut de beauté
- Le Blog du Dirigeant - Statut juridique salon esthétique
- Modèles de Business Plan - Statut juridique institut de beauté
- Captain Contrat - Ouverture institut beauté
- Je Change de Métier - Création institut beauté
- Qonto - Ouvrir institut de beauté
- Independant.io - Ouvrir institut beauté
- Keobiz - Ouvrir institut de beauté
- Beauty-Tech - Guide ouvrir institut beauté
-Augmenter le revenu de votre institut de beauté
-Aménagement d'un institut de beauté
-Le marché de la médecine esthétique
-Réglementation des instituts de beauté
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