Cet article a été écrit par un expert qui a étudié l’industrie et a confectionné le pack complet pour un magasin d'habillement
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Où se dirige le marché de la mode et de l'habillement en 2025 ? Est-il en croissance ? Quels styles et catégories séduisent le plus ? Combien dépensent les consommateurs français en vêtements et accessoires, et à quelle fréquence achètent-ils ?
Si vous envisagez de vous lancer dans ce secteur, ces réponses sont cruciales.
Ici, pas de spéculations : nous nous appuyons sur des données fiables et des analyses solides, comme celles que nous avons intégré dans:
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Découvrez maintenant les chiffres clés pour réussir sur le marché de la mode et de l'habillement en 2025.
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Les chiffres pour estimer la taille du marché du prêt-à-porter en France en 2025
Chiffre d'affaires
En 2024, la valeur ajoutée dans le marché textile est estimée à environ 2,4 milliards USD, soit environ 2,2 milliards d’euros.
La production totale du marché textile en 2024 est d'environ 7,1 milliards USD, soit environ 6,5 milliards d’euros.
En 2024, la taille du marché de la fabrication textile en France est estimée à 9,2 milliards d'euros.
En 2024, la fabrication textile en France se classe 4e en Europe en termes de revenus générés, avec 9,2 milliards d'euros.
En 2024, la fabrication textile en France se classe 6e en Europe pour le nombre d’entreprises présentes dans le secteur.
En 2024, le secteur textile en France se classe 7e en Europe pour le nombre d’employés.
La fabrication textile en France se classe 4e en Europe en 2024 pour le montant total des salaires versés dans l’industrie.
Le secteur textile et habillement représente 2,7 % du PIB français avec une valeur ajoutée d’environ 67 milliards d’euros
L’industrie de la mode produit environ 100 milliards de vêtements par an
Le marché de la seconde main représente déjà 10 % du marché total de l’habillement en France et affiche une croissance à deux chiffres chaque année.
Les consommateurs dépensent déjà 40 milliards d’euros par an pour des vêtements virtuels dans les jeux vidéo.
Croissance du secteur
Entre 2024 et 2029, le marché textile devrait connaître une croissance annuelle moyenne de 0,80 %.
En 2024, la valeur ajoutée par habitant dans le marché textile devrait atteindre environ 37,5 USD, soit environ 34 euros.
Entre 2024 et 2029, la production du marché textile devrait croître à un rythme annuel moyen de 0,68 %.
En 2024, la production moyenne par entreprise dans le marché textile est projetée à environ 793 200 USD, soit environ 730 000 euros.
Entre 2024 et 2029, le nombre d’emplois dans le marché textile devrait croître à un rythme annuel moyen de 0,80 %.
Entre 2019 et 2024, le marché textile en France a connu une croissance annuelle moyenne de 3,0 %.
Entre 2019 et 2024, le nombre d’entreprises dans le secteur textile en France a cru à un rythme annuel moyen de 2,7 %.
Le marché textile en France a connu une faible volatilité des revenus au cours des cinq dernières années, avec une croissance stable.
Le marché textile d'intérieur en France devrait croître à un taux annuel moyen (TCAC) de 2,3 % entre 2024 et 2029.
En janvier 2024, le chiffre d’affaires des magasins d’habillement a baissé de 3,8 % par rapport à 2022
En septembre 2024, le chiffre d’affaires des adhérents de la Fédération Nationale de l’Habillement a augmenté de 4,4 % par rapport au mois précédent.
Plus de 51 % des adhérents de la Fédération Nationale de l’Habillement ont constaté une hausse de leur chiffre d’affaires en septembre 2024 comparé à septembre 2023.
La mode mixte a enregistré une croissance de 9 % en septembre 2024 par rapport à la même période de l’année précédente, représentant le segment le plus dynamique.
La mode féminine a connu une augmentation de 6 % de son chiffre d’affaires en septembre 2024 par rapport à septembre 2023.
Les commerces de la tranche de chiffre d’affaires entre 1M€ et 2M€ ont enregistré une croissance exceptionnelle de +24 % en septembre 2024.
À l’inverse, les commerces de la tranche 500K€-1M€ ont connu une baisse de leur chiffre d’affaires en septembre 2024.
La Nouvelle-Aquitaine a enregistré une hausse de 12 % des chiffres d’affaires des commerces d’habillement en septembre 2024 par rapport à septembre 2023, soit la meilleure progression régionale.
Les régions Auvergne-Rhône-Alpes, Île-de-France, Centre-Val de Loire et Grand Est ont chacune connu des hausses significatives entre 6 % et 10 % en septembre 2024.
En 2025, le chiffre d'affaires prévu pour les vêtements pour femmes en France est de 20 920 millions de dollars, soit environ 19 milliards d'euros.
En 2025, le chiffre d'affaires prévu pour les vêtements pour hommes en France est de 16 190 millions de dollars, soit environ 14,7 milliards d'euros.
En 2025, le chiffre d'affaires prévu pour les vêtements pour enfants en France est de 4 580 millions de dollars, soit environ 4,1 milliards d'euros.
En 2026, le chiffre d'affaires prévu pour les vêtements pour femmes en France est de 21 334 millions de dollars, soit environ 19,3 milliards d'euros.
En 2026, le chiffre d'affaires prévu pour les vêtements pour hommes en France est de 16 468 millions de dollars, soit environ 15 milliards d'euros.
En 2026, le chiffre d'affaires prévu pour les vêtements pour enfants en France est de 4 662 millions de dollars, soit environ 4,2 milliards d'euros.
En 2027, le chiffre d'affaires prévu pour les vêtements pour femmes en France est de 21 752 millions de dollars, soit environ 19,7 milliards d'euros.
En 2027, le chiffre d'affaires prévu pour les vêtements pour hommes en France est de 16 750 millions de dollars, soit environ 15,2 milliards d'euros.
En 2027, le chiffre d'affaires prévu pour les vêtements pour enfants en France est de 4 756 millions de dollars, soit environ 4,3 milliards d'euros.
En 2024, dans le secteur non-luxe, l'Europe affiche une croissance modérée des ventes de mode, autour de 2 %, tandis que les États-Unis et la Chine enregistrent une performance similaire, également proche de 2 %.
En 2024, dans le secteur du luxe, la croissance des ventes de mode en Europe atteint environ 3 %, contre une croissance plus forte de près de 6 % en Chine et 5 % aux États-Unis.
En 2025, dans le secteur non-luxe, la croissance des ventes de mode en Europe restera stable à environ 2 %, alignée avec celle des États-Unis et de la Chine.
En 2025, dans le secteur du luxe, l'Europe montrera une croissance des ventes de mode d’environ 3 %, tandis que la Chine et les États-Unis se stabiliseront autour de 5 %.
En 2024, le secteur de la mode mondiale affiche une croissance estimée entre 2 % et 4 %, avec des variations importantes selon les régions.
62 % des dirigeants du secteur de la mode identifient l’instabilité géopolitique comme le principal risque affectant la croissance.
Le luxe génère une croissance globale de 3 % à 5 %, bien que les consommateurs freinent leurs dépenses après un boom post-pandémie.
En Europe, la mode enregistre une progression modeste de 1 % à 3 %, en raison d'une faible confiance des consommateurs et d'économies limitées.
L'activité économique
L’intensité manufacturière dans le marché textile, qui mesure la contribution relative de l’industrie, est estimée à 0,3 % en 2024.
En 2024, le nombre d’entreprises dans le marché textile devrait atteindre 8 890 unités.
Entre 2024 et 2029, le nombre d’entreprises du marché textile devrait croître à un taux annuel moyen de 1,42 %.
En 2024, la densité d’entreprises dans le marché textile est estimée à 137 entreprises pour une certaine unité géographique ou population définie.
Le marché textile emploiera environ 31 770 personnes en 2024.
Le taux d’emploi dans le marché textile, par rapport à l’ensemble des emplois, est estimé à 0,05 % en 2024.
En 2024, l’efficacité du travail dans le marché textile est projetée à environ 222 000 USD par employé, soit environ 205 000 euros.
La productivité moyenne du travail dans le marché textile est estimée à environ 76 600 USD par employé en 2024, soit environ 70 000 euros.
En 2024, le secteur de la fabrication textile en France emploie environ 48 845 personnes.
Entre 2019 et 2024, le nombre d’employés dans le secteur textile en France a augmenté à un taux moyen de 8,3 % par an.
En 2024, le secteur de la fabrication textile en France compte 7 689 entreprises.
Les commerces succursalistes dominent le marché textile-habillement en France avec 40 % des parts de marché
Environ 107 000 salariés, dont 82 % de femmes, travaillent dans les commerces succursalistes du textile-habillement en France.
Les commerces succursalistes de textile-habillement ont majoritairement des CDI, représentant 87 % des contrats
Près de 50 % des magasins succursalistes de textile-habillement se trouvent dans des centres commerciaux.
La région Île-de-France emploie 33 % des effectifs du secteur textile-habillement
Le commerce indépendant dans l’habillement regroupe 33 000 commerces et emploie 75 000 personnes en France.
La Fédération Nationale de l’Habillement dénonce les promotions imposées par les grands magasins allant jusqu’à -40 %, qu’elle juge destructrices pour les commerces indépendants de mode.
Près d’un million d’emplois dans l’industrie de la mode pourraient disparaître d’ici 2030 à cause du climat (dans le monde).
En France, la désindustrialisation a causé la perte de 270 000 emplois dans le secteur textile au cours des 30 dernières années.
Aujourd’hui, plus de 80 % des vêtements vendus en France sont fabriqués à l’étranger dans des pays à faible coût de production.
La mode en ligne
En 2024, le e-commerce représente 21,7 % du marché de la mode en France et pourrait atteindre 22,4 % en 2025.
En 2024, les produits liés à la mode restent les plus commandés sur internet en France.
Temu est entré dans le top 10 des sites e-commerce pour les parts de marché en valeur dans la mode au premier semestre 2024.
Au S1 2024, Temu a enregistré 12,4 millions de transactions dans la mode, surpassant Shein avec 3,4 millions et AliExpress avec 9,9 millions.
AliExpress est le site asiatique qui mise le plus sur la mode parmi les trois leaders Temu, Shein, et AliExpress.
Shein occupe la deuxième place des sites de mode en ligne en termes de volumes d’articles vendus en 2024.
Les achats de mode en ligne ont augmenté de 3,7 % au premier semestre 2024, mais les dépenses ont baissé de 1,7 % à cause d’une diminution du prix par article de 5,1 %.
Temu a attiré 3,7 millions de clients pour la mode au S1 2024, avec une dépense moyenne de 31 € par commande, surpassant de 20 € celle d’AliExpress.
Internet représente 21 % des parts de marché des dépenses en mode en France, mais reste derrière l’Espagne où la digitalisation est plus rapide.
Les ventes en ligne de mode soutiennent la croissance des enseignes de sport comme Nike, H&M, et Zara, qui font partie des sites gagnants en 2024.
Les chiffres pour comprendre le Business Model des activités de l'habillement en France en 2025
Fonctionnement
Le taux de fréquentation d’un magasin de mode est souvent compris entre 40 % et 70 %, en fonction de son attractivité et de sa localisation.
Le taux de fidélisation client dans un magasin de vêtements varie entre 40 % et 60 %, selon la qualité de l’expérience d’achat et des relations avec la clientèle.
Le taux de conversion des ventes en ligne pour une marque de vêtements est généralement compris entre 1 % et 5 %, en fonction de la qualité du site web et des campagnes marketing.
Le taux de fidélisation client d’une marque de vêtements est compris entre 40 % et 60 %, selon la qualité de l’expérience client et des relations établies.
L'intelligence artificielle
L’IA pourrait réduire la surproduction de vêtements de 20 à 30 %
73 % des dirigeants de la mode considèrent l’IA générative comme une priorité en 2024
Seulement 5 % des dirigeants de la mode estiment maîtriser pleinement l’IA.
Les chiffres propres aux indicateurs financiers sur le secteur de la mode en France en 2025
Les revenus
Le chiffre d'affaires annuel d’un magasin de vêtements varie entre 200 000 € et 800 000 €, en fonction de son emplacement, sa taille, et sa fréquentation.
Le panier moyen par client dans un magasin d’habillement oscille entre 30 € et 100 €, selon la gamme et le positionnement des vêtements proposés.
Le ticket moyen par article vendu dans un magasin de vêtements varie entre 20 € et 150 €, selon la gamme et la qualité des articles proposés.
Le chiffre d'affaires annuel d’une marque de vêtements se situe entre 200 000 € et 1 000 000 €, selon sa notoriété, sa gamme de produits, et sa stratégie de distribution.
Le panier moyen par client pour une marque de vêtements varie entre 50 € et 150 €, en fonction de son positionnement et de la gamme proposée.
Le prix moyen par article vendu par une marque de vêtements varie entre 30 € et 200 €, selon la gamme et le positionnement des produits.
Les dépenses
Le coût des vêtements représente entre 30 % et 50 % du chiffre d'affaires d’un magasin d’habillement, selon la qualité des produits et les prix négociés avec les fournisseurs.
Le coût de la main-d'œuvre pour un magasin de vêtements représente habituellement 15 % à 25 % du chiffre d'affaires, selon la taille de l'équipe et le niveau de service.
Le coût des accessoires et emballages représente entre 5 % et 15 % du chiffre d'affaires d’un magasin d’habillement.
Le budget marketing annuel pour un magasin de mode est estimé entre 5 000 € et 20 000 €, selon les stratégies publicitaires mises en œuvre.
Le coût des vêtements représente entre 20 % et 40 % du chiffre d'affaires d’une marque, selon la qualité des matériaux et les prix négociés avec les fournisseurs.
Le coût de la main-d'œuvre pour une marque de vêtements représente habituellement 15 % à 25 % du chiffre d'affaires, selon la taille de l'équipe et les salaires pratiqués.
Les matières premières hors vêtements (comme les emballages et accessoires) représentent entre 5 % et 15 % du chiffre d'affaires d’une marque de vêtements.
Le budget marketing annuel d’une marque de vêtements est estimé entre 10 000 € et 50 000 €, en fonction des investissements publicitaires et collaborations.
La rentabilité
La marge de valeur ajoutée dans le marché textile est estimée à 34 % en 2024.
Le retour sur investissement pour un magasin d’habillement est généralement atteint entre 2 et 4 ans, en fonction de la rentabilité et de la gestion des coûts.
La marge brute d’un magasin de vêtements se situe généralement entre 50 % et 70 %, en fonction des prix d’achat et de vente des articles.
La marge nette d’un magasin de mode est comprise entre 5 % et 15 %, après prise en compte des frais fixes comme le loyer et les salaires.
Le retour sur investissement pour une marque de vêtements est généralement atteint entre 2 et 4 ans, selon la rentabilité et la gestion des coûts.
La marge brute d’une marque de vêtements est généralement comprise entre 60 % et 80 %, selon le coût de production et le prix de vente des articles.
La marge nette d’une marque de vêtements oscille entre 10 % et 25 %, après déduction des charges fixes comme les salaires et les impôts.
Les chiffres propres à la consommation sur le secteur de l'habillement en France en 2025
Attentes et préférences
45 % des consommateurs attendent de la qualité avant tout dans leurs achats mode.
41 % recherchent des prix bas comme critère principal dans leurs achats vestimentaires.
29 % apprécient une variété de choix lorsqu'ils visitent des enseignes de mode.
28 % donnent de l’importance au style dans le choix des enseignes.
Les promotions et offres spéciales sont attendues par 25 % des consommateurs.
Les hommes recherchent la qualité et les prix bas, tandis que les femmes privilégient les promotions.
Rapport aux marques et enseignes
Kiabi est l'enseigne la plus fréquentée, avec 9,7 % des consommateurs.
Les femmes privilégient Kiabi et Shein, tandis que les hommes optent pour Nike et Decathlon.
Les 18-24 ans préfèrent Nike et Zara pour leurs achats mode.
Pour les 55-65 ans, Decathlon et Kiabi sont les enseignes les plus visitées.
Les CSP+ privilégient Decathlon et Zara/Vinted pour leurs achats mode.
Les CSP- et les inactifs préfèrent Kiabi et Shein pour leurs besoins vestimentaires.
Shein et Kiabi sont les enseignes préférées pour les prix bas.
Zara et Zalando attirent les consommateurs pour leur variété de choix.
Les consommateurs recherchant le style optent principalement pour Zara et Nike.
Les promotions attirent les consommateurs chez Intersport et Shein.
La qualité est associée aux boutiques indépendantes, Nike et Adidas.
Les motivations principales varient entre la qualité, les prix bas et le style selon les enseignes.
68,5 % des consommateurs expriment une satisfaction partielle envers les enseignes de mode.
27,8 % des répondants ne sont pas satisfaits de leurs expériences d’achat mode.
Le prix est la principale cause de non-satisfaction pour 69 % des consommateurs.
26 % considèrent que la qualité des articles vendus est insuffisante.
18 % déplorent une disponibilité limitée des stocks dans les enseignes de mode.
10 % des consommateurs regrettent un manque d’engagement des marques envers la durabilité.
Les enseignes à bas prix comme Shein et Primark affichent le plus haut niveau de satisfaction avec 50 % des consommateurs pleinement satisfaits.
Les sites internet multimarques comme Zalando atteignent une satisfaction pleine de 41 %.
Les grands magasins comme Printemps et Galeries Lafayette ont le plus faible niveau de satisfaction avec seulement 20 %.
Les marques premium telles que Sandro ou Maje satisfont pleinement 28 % des consommateurs.
Les marques de luxe comme Chanel et Dior obtiennent 23 % de satisfaction pleine.
Les enseignes de sport comme Decathlon n’atteignent qu’un taux de satisfaction pleine de 27 %.
Les consommateurs axés sur le style (adeptes de la mode haut de gamme) sont les plus satisfaits à 58 %.
Les profils dits « fashion » expriment aussi une satisfaction forte de 58 %.
Les consommateurs modérés et axés sur le confort ont les niveaux les plus bas avec seulement 19 % et 30 % de satisfaction pleine.
Les chasseurs de bonnes affaires expriment une satisfaction faible, seulement 21 %.
Les profils engagés montrent une satisfaction modérée avec 28 % pleinement satisfaits.
Les consommateurs axés sur les tendances montrent également une satisfaction supérieure à la moyenne à 38 %.
Plus de la moitié des jeunes Français (52,4 %) privilégient les marques de mode qui promeuvent l’éthique et l’inclusion dans leurs pratiques.
Nike est la marque préférée des jeunes Français, avec 37,1 % des 18-24 ans et 30,9 % des 25-34 ans qui la plébiscitent.
Fréquences et modes de consommation
En moyenne, 47 % des Français ont acheté au moins un article de mode sur internet en 2024.
Dans les petites villes et agglomérations rurales, seulement 44,5 % des habitants achètent des articles de mode en ligne, en raison d’une population moins digitalisée.
Les moins de 25 ans représentent 25,7 % des dépenses de mode en ligne, contre seulement 18,8 % pour les 50-64 ans.
Les jeunes de moins de 35 ans représentent entre 25,7 % et 28,1 % des dépenses en mode sur Internet, un comportement qui devrait perdurer avec le temps.
23,9 % des Français achètent des articles de mode une fois par mois.
81 % des achats mode sont réalisés pour soi-même.
42,3 % des répondants achètent des vêtements ou accessoires pour leurs enfants.
3,7 % des consommateurs achètent des vêtements plusieurs fois par semaine.
66 % des chaussures achetées sont des baskets ou sneakers.
32 % des dépenses en accessoires concernent des lunettes de soleil.
Les pantalons, jupes et shorts représentent 52 % des dépenses en vêtements.
28 % des achats d’accessoires se concentrent sur la maroquinerie.
47,1 % des Français effectuent leurs recherches et achats mode directement en boutique.
38,4 % des consommateurs recherchent en ligne avant d’acheter des articles de mode.
61,6 % préfèrent chercher des articles de mode en magasin plutôt qu’en ligne.
61,7 % des achats mode sont réalisés en magasin.
23,8 % achètent uniquement en ligne, sans passer par une boutique.
14,5 % visitent des magasins pour trouver des articles, mais commandent en ligne.
58 % des consommateurs considèrent le prix comme le critère principal lors de leurs achats mode.
57 % des acheteurs privilégient le rapport qualité/prix pour choisir leurs articles de mode.
40 % des Français fréquentent des enseignes comme H&M, Zara, et Mango pour leurs achats mode.
32 % des répondants achètent des articles de mode dans des enseignes à prix bas comme Shein et Primark.
26 % des consommateurs utilisent des sites internet multimarques comme Zalando et Asos pour leurs achats mode.
22 % des Français achètent des vêtements de seconde main en boutique physique ou en ligne.
88,5 % des consommateurs déclarent que leurs achats mode sont affectés par l’inflation.
38,2 % des répondants disent être plutôt impactés par l’inflation sur leurs achats mode.
50 % des Français recherchent des promotions et soldes pour réduire leurs dépenses mode.
42 % des consommateurs réduisent la fréquence de leurs achats mode à cause de l’inflation.
35 % des répondants achètent des articles de mode en seconde main pour économiser.
31 % des consommateurs limitent leurs achats mode au strict nécessaire en période d’inflation.
83 % des répondants considèrent leur style vestimentaire comme important.
60,6 % s’intéressent modérément aux articles qu’ils portent et à leur style.
22,1 % suivent strictement des critères précis pour leurs achats de mode.
61 % achètent des articles de mode pour remplacer des vêtements usés.
34 % considèrent l’expression de soi comme une raison importante d’achat de mode.
30 % achètent des vêtements pour renouveler la garde-robe de leurs enfants.
Les 18-34 ans mettent en avant l’expression de soi et les tendances pour leurs achats mode.
Les 55 ans et plus achètent surtout des vêtements pour remplacer des articles usés.
20 % des consommateurs privilégient le confort dans leurs achats de mode.
17 % achètent de manière occasionnelle pour des occasions spéciales.
15 % sont des chasseurs de bonnes affaires et priorisent le prix.
140 € est le budget moyen des adeptes de la fast-fashion pour leurs achats mode.
10 % des consommateurs recherchent la qualité et l’origine des articles de mode.
Les enseignes de mode comme Zara et H&M sont populaires pour plusieurs profils.
Les sportifs préfèrent Decathlon pour leurs vêtements techniques.
Les chasseurs de bonnes affaires achètent souvent chez Shein et Vinted.
28 % des consommateurs utilisent les sites internet pour suivre les tendances mode.
26 % s’informent sur les tendances mode grâce à leurs amis et leur famille.
20 % suivent les tendances mode via les réseaux sociaux et les contenus spécialisés.
Les CSP+ privilégient les recherches en ligne et les recommandations de leur entourage pour suivre la mode.
Les 18-34 ans se tournent vers les réseaux sociaux pour rester à la mode.
Les 55 ans et plus préfèrent visiter les magasins pour suivre les tendances mode.
47,1 % considèrent la composition des vêtements comme un critère clé de qualité.
En moyenne, seulement un tiers de notre garde-robe est porté régulièrement.
Dépenses moyennes
36 % du budget mode est réservé aux chaussures, juste après les vêtements.
En 2024, les ménages français consacrent seulement 3,2 % de leur budget à l’habillement, contre une moyenne plus élevée dans l’Union européenne.
Les Français dépensent en moyenne 668 euros par an pour l’habillement, bien moins que les Italiens, qui dépensent plus de 1 000 euros.
Les consommateurs français montrent une prudence accrue, avec 68 % qui n’ont pas envie de dépenser davantage dans la mode.
Entre janvier et juillet 2024, les ventes en ligne de mode ont augmenté de 1,8 %, contre une baisse de 2,4 % pour les magasins physiques.
Les promotions en ligne dans la mode représentent 36,9 % des dépenses, contre seulement 25 % pour la distribution totale.
21,6 % des Français dépensent entre 101 et 200 € par mois pour leurs achats mode.
Seulement 8,8 % dépensent plus de 200 € par mois pour des articles de mode.
54 % du budget mode des Français est consacré aux vêtements.
68 % des consommateurs citent un budget limité comme frein principal à leurs achats mode.
Perception et rapport qualité-prix
Les prix de la mode en ligne ont baissé de 4 % en 2024, tandis que la baisse dans les magasins physiques est limitée à 1,2 %.
29,3 % des répondants définissent "être à la mode" comme se sentir à l’aise et confiant dans leurs vêtements.
17,3 % associent la mode à la polyvalence dans leur style vestimentaire.
36 % choisissent des marques de mode pour leurs prix abordables.
26 % achètent des marques de mode pour la qualité de leurs articles.
24 % considèrent que l’image et le style des marques influencent leurs choix mode.
H&M, Zara et Nike sont perçus comme des enseignes représentant bien la mode.
15,6 % suivent les tendances vestimentaires pour se sentir "à la mode".
10,1 % privilégient la sélection de vêtements de qualité dans leurs achats mode.
59,6 % des répondants estiment que le prix est le principal critère de qualité pour un article de mode.
33 % des consommateurs font confiance aux enseignes de sport comme Decathlon et Intersport pour la qualité des articles mode.
42,1 % des répondants associent la qualité d’un vêtement à la réputation de la marque.
20 % des consommateurs font confiance aux marques de luxe comme Chanel ou Dior pour des articles de mode de qualité.
33,6 % considèrent l’origine des matières premières comme un critère de qualité important.
83 % des consommateurs déclarent que plus de la moitié de leur garde-robe reste inutilisée.
25 % des répondants disent que plus des trois quarts de leurs vêtements ne sont pas portés.
43 % se débarrassent de leurs vêtements inutilisés en les vendant sur des sites de seconde main.
37 % préfèrent donner leurs vêtements inutilisés à leurs proches.
31 % choisissent de donner leurs vêtements inutilisés à des associations caritatives.
29 % déposent leurs vêtements inutilisés dans des bornes relais.
En France, le critère prix est cité par 58,7 % des jeunes comme déterminant dans le choix d’une marque de vêtements.
Éthique et durabilité
38 % des consommateurs ont acheté des articles de seconde main pour leurs valeurs durables.
32 % privilégient des articles de mode fabriqués localement en France ou en Europe.
28 % choisissent des vêtements fabriqués avec des matières durables comme le recyclé.
21 % prennent en compte le respect du bien-être animal pour leurs achats mode.
3,45/5 est la note moyenne attribuée à l'importance des dimensions durabilité et éthique.
38,8 % des répondants déclarent tenir “plutôt” compte des critères durables et éthiques.
50 % des répondants définissent un article durable comme étant fabriqué en matières durables.
36 % associent la durabilité à des pratiques respectueuses de l’environnement.
40 % pensent qu’un article éthique garantit de bonnes conditions de travail.
34 % estiment qu’un article éthique respecte le bien-être animal.
27 % associent l’éthique à l’utilisation de matières durables pour la mode.
26 % pensent qu’un article durable est fabriqué en France.
54,8 % des consommateurs déclarent pouvoir faire des ajustements partiels pour intégrer des critères éthiques à leurs achats mode.
39,8 % privilégient des articles fabriqués localement, même s’ils doivent payer plus cher.
29,6 % sont prêts à payer plus pour des articles respectant le bien-être animal.
28,4 % considèrent les matières durables comme une priorité pour des achats responsables.
31,1 % affirment que leurs revenus ne permettent pas d’intégrer des critères éthiques dans leurs achats mode.
14,1 % disent que leurs revenus leur permettent de tenir pleinement compte des critères durables et éthiques.
En 2024, 48,8 % des Français ont acheté au moins un article de mode éco-responsable, une nette progression par rapport à 41,1 % en 2023.
En Europe, les jeunes Français de 18 à 24 ans sont les plus engagés, avec 58,9 % ayant acheté des vêtements éco-responsables, contre 55,1 % pour les 25 à 34 ans.
En France, le principal frein à l'achat de vêtements éco-responsables reste leur prix, cité par 41,3 % des consommateurs.
Les Français placent le choix des matières comme critère clé pour évaluer la durabilité d’un vêtement.
En France, les jeunes consommateurs préfèrent des marques transparentes sur leurs pratiques et l'origine des matières textiles utilisées.
Les consommateurs français souhaitent des vêtements durables et de qualité, tout en restant accessibles financièrement.
85 % des vêtements produits dans le secteur de la mode finissent dans des décharges ou sont incinérés.
La mode représente entre 3 % et 8 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre
Des événements climatiques pourraient menacer 65 milliards de dollars d’exportations de vêtements d’ici 2030.
Près de 50 % des vêtements issus de la fast fashion sont jetés après seulement un an d’utilisation.
À peine 1 % des vêtements produits par l’industrie de la mode sont recyclés pour créer de nouvelles fibres.
La mode est responsable de 70 % de ses émissions de gaz à effet de serre à cause des matériaux utilisés, comme le polyester.
L’industrie de la mode est la troisième plus consommatrice d’eau au monde, en partie à cause de la culture du coton.
Chaque année, l’industrie de la mode produit des millions de tonnes de déchets textiles qui sont rarement recyclés efficacement.
Changements dans les habitudes
Au cours des 12 derniers mois, les Français ont principalement réduit leurs dépenses dans l’habillement (34 %), avec une baisse particulièrement marquée chez les femmes (41 %).
Depuis un an et demi, les volumes d’achat de mode ont diminué sur tous les circuits, mais des hausses ponctuelles se produisent pendant les soldes et les changements de saison.
En 2024, 28,4 % des Français préviligent les sites de mode avec des programmes de fidélité avantageux, en hausse de 4,5 points par rapport à juin 2023.
35 % des Français utilisent Internet pour repérer des vêtements avant d’aller en magasin, cherchant à essayer, vérifier la qualité ou éviter les frais de livraison.
49 % sont incités à changer leurs habitudes d'achat grâce à des promotions ou offres spéciales.
46 % envisagent d’acheter des articles de mode moins souvent pour ajuster leurs dépenses.
39 % prévoient d’acheter davantage d’articles en seconde main pour réduire leur impact.
32 % privilégieraient des marques de mode plus abordables à l’avenir.
25 % des consommateurs changent leurs comportements en fonction de préoccupations environnementales.
Dans l’industrie de la mode, on achète quatre fois plus de vêtements qu’il y a trente ans.
Seconde Main
Près de 80 % des Français ont vendu ou acheté des articles de mode en seconde main l’année dernière.
26,5 % des consommateurs ont acheté des vêtements de seconde main.
25,4 % ont vendu des vêtements via des plateformes de seconde main.
90 % des 18-34 ans ont participé au marché de la seconde main, soit en achetant soit en vendant.
70 % des 45-65 ans ont eu une activité liée à la seconde main, surtout en achetant.
21,6 % des répondants n’ont pas participé au marché de la seconde main.