Cet article a été écrit par un expert qui a étudié l'industrie et a confectionné le pack complet pour un hôtel
Nos experts ont réalisé un pack complet pour un hôtel, modifiable.
Calculer le revenu d'un hôtel nécessite de maîtriser plusieurs indicateurs financiers clés qui déterminent la rentabilité de votre établissement.
Les données de 2025 montrent que les hôtels français performants atteignent des taux d'occupation de 70% avec un ADR moyen de 120€ selon le segment. Si vous voulez allez plus loin, vous pouvez télécharger notre pack complet pour l'ouverture d'un hôtel.
Le calcul du revenu hôtelier repose sur l'analyse de 12 indicateurs financiers essentiels qui permettent d'évaluer la performance et la rentabilité de votre établissement.
Ces métriques incluent le taux d'occupation, l'ADR, le RevPAR et les revenus annexes qui représentent ensemble la totalité des flux financiers de l'hôtel.
| Indicateur | Formule de calcul | Valeurs moyennes France 2025 |
|---|---|---|
| Taux d'occupation | Chambres louées / Chambres disponibles × 100 | 61% à 70% selon localisation |
| ADR (Tarif moyen) | Revenu chambres / Chambres louées | 40€ à 400€ selon catégorie |
| RevPAR | ADR × Taux d'occupation | 70€ à 160€ selon segment |
| Revenu brut chambres | Chambres louées × ADR | Variable selon établissement |
| Revenus annexes | Restaurant + Spa + Événements | 20% à 40% du CA total |
| Coûts opérationnels | Salaires + Entretien + Utilities | 50% à 60% du CA |
| Marge opérationnelle | Revenus totaux - Coûts totaux | 15% à 25% selon efficacité |
Comment calculer le taux d'occupation moyen de votre hôtel ?
Le taux d'occupation se calcule en divisant le nombre de chambres louées par le nombre de chambres disponibles, puis en multipliant par 100.
En France, les taux d'occupation varient entre 61% et 70% selon la localisation et le segment de marché. À Paris, les pics atteignent 80-85% durant les périodes de forte demande ou lors d'événements majeurs comme les salons professionnels ou les compétitions sportives.
Pour calculer votre taux mensuel, additionnez toutes les nuits vendues sur le mois et divisez par le nombre total de chambres disponibles sur cette période. Par exemple, un hôtel de 50 chambres ouvert 30 jours aura 1 500 chambres disponibles au total.
Un taux d'occupation de 65% est considéré comme satisfaisant pour la plupart des établissements français, mais l'objectif doit être d'atteindre 70% minimum pour assurer une rentabilité optimale.
Comment déterminer le tarif moyen par chambre (ADR) ?
L'ADR (Average Daily Rate) correspond au prix moyen obtenu pour chaque chambre vendue sur une période donnée.
Le calcul s'effectue en divisant le revenu total des chambres par le nombre de chambres vendues. Les tarifs moyens en France varient considérablement selon la catégorie : 40-60€ pour l'économique, 70-120€ pour le milieu de gamme, et 160-400€ pour le haut de gamme.
À Paris, l'ADR dépasse fréquemment 200€ et peut atteindre plus de 400€ lors de grands événements comme la Fashion Week ou les grands salons du Parc des Expositions. Cette variation saisonnière doit être intégrée dans vos prévisions financières.
Pour optimiser votre ADR, analysez régulièrement la concurrence locale et ajustez vos tarifs selon la demande. Une augmentation de 10€ sur l'ADR peut représenter plusieurs milliers d'euros de revenus supplémentaires sur l'année.
Comment calculer le revenu brut des chambres ?
Le revenu brut des chambres représente la totalité des recettes générées par la location des chambres avant déduction des coûts.
La formule est simple : nombre de chambres louées multiplié par le prix moyen (ADR). Pour une nuit donnée, un hôtel vendant 200 chambres à 150€ ADR générera 30 000€ de revenu brut.
Ce calcul doit être effectué quotidiennement pour suivre les performances et mensuellement pour analyser les tendances. Les variations saisonnières peuvent faire fluctuer ce revenu de 30% à 50% entre haute et basse saison.
C'est un point que vous retrouverez dans notre pack complet pour un hôtel.
Quels revenus génèrent les services annexes ?
Les services annexes représentent généralement 20% à 40% des revenus totaux d'un hôtel selon la diversité des prestations proposées.
| Service annexe | Part du CA total | Marge typique |
|---|---|---|
| Restaurant | 10% à 25% | 60% à 70% |
| Bar | 3% à 8% | 70% à 80% |
| Spa/Wellness | 5% à 10% | 50% à 65% |
| Séminaires/Événements | 5% à 15% | 40% à 60% |
| Room service | 2% à 5% | 55% à 65% |
| Parking | 1% à 3% | 80% à 90% |
| Boutique/Minibar | 1% à 4% | 60% à 75% |
Comment calculer le RevPAR (Revenue Per Available Room) ?
Le RevPAR est l'indicateur de performance le plus important en hôtellerie car il combine taux d'occupation et tarif moyen.
Deux formules existent : RevPAR = Revenu total chambres ÷ Nombre de chambres disponibles, ou RevPAR = ADR × Taux d'occupation. Cette seconde formule est plus rapide pour les calculs quotidiens.
En France 2025, le RevPAR varie de 70€ à 160€ selon le segment et la localisation. Un hôtel parisien 4 étoiles vise un RevPAR de 140€ minimum, tandis qu'un établissement provincial 3 étoiles cible 80€ à 100€.
L'amélioration du RevPAR peut se faire en augmentant soit le taux d'occupation (marketing, distribution), soit l'ADR (positionnement, services). Une stratégie équilibrée optimise les deux leviers simultanément.
Quels sont les coûts fixes et variables d'un hôtel ?
Les coûts fixes représentent environ 25% à 35% du chiffre d'affaires et ne varient pas selon l'occupation.
- Loyers et charges de copropriété
- Assurances (responsabilité civile, multirisque, perte d'exploitation)
- Abonnements logiciels (PMS, channel manager, comptabilité)
- Amortissements des équipements et mobilier
- Taxes foncières et contribution économique territoriale
- Salaires du personnel permanent (direction, réception, entretien)
- Contrats de maintenance des équipements techniques
Les coûts variables fluctuent avec le taux d'occupation et représentent 15% à 25% du CA. Ils incluent l'entretien des chambres (10-16€/chambre/nuit), les fournitures d'accueil, les consommables du petit-déjeuner, les commissions sur réservations et les coûts de personnel saisonnier.
Comment évaluer les frais opérationnels récurrents ?
Les frais opérationnels représentent la plus grande part des dépenses hôtelières et doivent être surveillés quotidiennement.
Les salaires constituent 30% à 40% du chiffre d'affaires dans un hôtel bien géré. Cette proportion inclut les charges sociales et peut varier selon la convention collective applicable (hôtellerie de tourisme ou restauration).
L'entretien des chambres coûte entre 10€ et 16€ par chambre occupée et par nuit. Ce montant comprend le nettoyage, la blanchisserie, les produits d'accueil et le petit entretien. Les utilities (eau, électricité, chauffage) représentent 6% à 10% du chiffre d'affaires selon la superficie et l'efficacité énergétique.
Un contrôle rigoureux de ces postes permet d'améliorer la marge opérationnelle de 3% à 5%, soit plusieurs dizaines de milliers d'euros sur l'année pour un établissement moyen.
Comment analyser la répartition des revenus par catégorie de chambres ?
La segmentation des chambres influence directement la stratégie tarifaire et la rentabilité globale de l'établissement.
| Catégorie | Part des revenus | Taux d'occupation moyen |
|---|---|---|
| Chambres standard | 50% à 65% | 75% à 85% |
| Chambres supérieures | 20% à 30% | 65% à 75% |
| Suites junior | 10% à 15% | 50% à 65% |
| Suites prestige | 5% à 10% | 40% à 55% |
| Chambres familiales | 8% à 12% | 60% à 70% |
| Chambres accessibles PMR | 2% à 4% | 45% à 60% |
| Chambres avec terrasse | 5% à 8% | 70% à 80% |
Quel impact ont les saisons et événements sur les revenus ?
La saisonnalité peut faire varier les revenus de 40% à 60% entre les périodes creuses et les pics d'activité.
En haute saison et lors de grands événements, l'augmentation du taux d'occupation et de l'ADR peut représenter +10% à +40% par rapport aux moyennes annuelles. Les événements majeurs (salons, festivals, compétitions) permettent d'appliquer des tarifs exceptionnels jusqu'à 200% au-dessus des tarifs habituels.
En basse saison, le taux d'occupation peut descendre sous 50% et l'ADR est réduit par les promotions nécessaires pour maintenir l'activité. Cette période nécessite une gestion fine des coûts et une stratégie marketing adaptée.
L'anticipation de ces variations est cruciale pour la trésorerie. Un hôtel performant constitue des réserves durant les périodes fastes pour compenser les mois difficiles et investir dans l'amélioration de l'établissement.
Comment la tarification dynamique influence-t-elle les revenus ?
La tarification dynamique permet d'optimiser les revenus en ajustant les prix en temps réel selon la demande et la concurrence.
L'utilisation d'outils RMS (Revenue Management System) ou de fonctionnalités avancées des PMS permet d'automatiser ces ajustements. Cette approche améliore le RevPAR et le TrevPAR de 8% à 20% par rapport à une tarification statique.
Les algorithmes analysent la demande prévisionnelle, les réservations en cours, les tarifs concurrents et les événements locaux pour proposer le prix optimal. Cette technologie est devenue indispensable pour rester compétitif sur un marché de plus en plus digitalisé.
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Quel est le taux de conversion réservations directes vs OTA ?
La répartition des canaux de réservation impacte directement la rentabilité en raison des commissions variables.
En France 2025, les OTA (agences de voyage en ligne) représentent 30% à 50% des réservations selon le type d'établissement. Les hôtels bien digitalisés avec un site performant et une stratégie SEO efficace atteignent 50% à 70% de réservations directes.
Les commissions OTA varient de 12% à 25% selon la plateforme et le volume, tandis que les réservations directes ne coûtent que 2% à 4% en frais de traitement des paiements. Cette différence représente un gain net de 8% à 20% sur le chiffre d'affaires.
L'écart est plus marqué dans les hôtels indépendants et ruraux qui dépendent davantage des OTA pour leur visibilité. Investir dans le marketing digital et l'optimisation du site web devient donc un enjeu financier majeur.
Quels outils utiliser pour suivre les performances financières ?
Le choix des outils de gestion détermine la qualité du suivi financier et l'efficacité opérationnelle de l'hôtel.
- PMS (Property Management System) : Oracle Opera, Mews, Protel, Asterio pour la gestion globale
- RMS (Revenue Management System) : Duetto, BEONPRICE, STR pour l'optimisation tarifaire
- Channel Manager : D-edge, Siteminder pour la distribution multi-canaux
- Outils de business intelligence : Tableau, Power BI pour l'analyse des données
- Logiciels comptables spécialisés : Sage, Cegid, QuickBooks pour la gestion financière
Ces systèmes permettent le suivi en temps réel du RevPAR, ADR, taux d'occupation et tous les KPIs financiers essentiels. L'intégration entre ces outils évite les saisies multiples et garantit la fiabilité des données pour la prise de décision.
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Conclusion
Cet article est fourni à titre informatif uniquement et ne doit pas être considéré comme un conseil financier. Il est recommandé aux lecteurs de consulter un professionnel qualifié avant de prendre toute décision d'investissement. Nous déclinons toute responsabilité quant aux actions entreprises sur la base des informations fournies.
Le calcul du revenu hôtelier nécessite une maîtrise parfaite des 12 indicateurs présentés dans cet article pour optimiser la rentabilité de votre établissement.
L'utilisation d'outils de gestion performants et le suivi quotidien de ces métriques vous permettront de prendre des décisions éclairées et d'améliorer continuellement vos performances financières.
Sources
- INSEE - Statistiques hôtellerie
- Statista - Taux d'occupation hôtel France
- Pôle Implantation Tourisme - Marché hôtelier France 2025
- Extendam - Baromètre Hôtellerie Mars 2025
- Capifrance - Marché hôtelier France 2025
- Asterio - Indicateurs clés hôtel
- Modèles de Business Plan - Rentabilité hôtel
- La Tribune de l'Hôtellerie - ADR et RevPAR Paris
- STR - Qu'est-ce que le RevPAR
- SiteMinder - RevPAR et indicateurs de performance


