Cet article a été écrit par un expert qui a étudié l'industrie et a confectionné le pack complet pour un salon de coiffure
Nos experts ont réalisé un pack complet pour un salon de coiffure, modifiable.
Le marché français de la coiffure traverse une période de transformation avec des changements profonds dans les habitudes de consommation et la structure concurrentielle.
Les données de septembre 2025 révèlent un secteur qui s'adapte aux nouvelles exigences digitales, environnementales et économiques des consommateurs français.
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Le secteur de la coiffure français compte plus de 100 000 établissements avec un chiffre d'affaires consolidé qui devrait atteindre 7,5 à 8,2 milliards d'euros d'ici 2030.
Les salons indépendants dominent en nombre mais les franchises captent une part disproportionnée du chiffre d'affaires grâce à leur positionnement premium.
| Indicateur clé | Valeur actuelle 2025 | Évolution vs 2020 |
|---|---|---|
| Nombre total de salons | Plus de 100 000 | Stable (+/-0%) |
| Fréquentation moyenne/client/an | 6 à 6,7 visites | En baisse (-15%) |
| Panier moyen femme | 44 à 70€ selon région | En hausse (+8%) |
| Part des indépendants (nombre) | 88-90% | Stable |
| Part des franchises (CA) | 45% | En hausse (+5%) |
| Créations annuelles | 7 000 à 8 000 | Légère hausse |
| Projection CA 2030 | 7,5 à 8,2 milliards € | +2-3% par an |
Quelles sont les parts de marché des salons indépendants, franchises et chaînes en France ?
Les salons indépendants représentent 88 à 90% du nombre total d'établissements mais ne génèrent que 55% du chiffre d'affaires global du secteur.
Cette disproportion s'explique par le positionnement premium des franchises et grandes chaînes qui, bien qu'elles ne représentent que 10 à 12% des salons, captent 45% du chiffre d'affaires total.
Les principales enseignes comme Franck Provost, Jean Louis David et Dessange bénéficient d'une clientèle plus fidèle et pratiquent des tarifs plus élevés grâce à leur image de marque établie.
Cette concentration du chiffre d'affaires révèle un marché à deux vitesses où les indépendants font face à une concurrence accrue des enseignes organisées.
| Type d'établissement | Part en nombre | Part du chiffre d'affaires |
|---|---|---|
| Salons indépendants | 88-90% | 55% |
| Franchises et enseignes | 10-12% | 45% |
Comment évoluent les habitudes de fréquentation des salons depuis 5 ans ?
La fréquentation des salons de coiffure connaît une baisse progressive depuis plusieurs années, passant de 8-9 visites par client et par an dans les années 2000 à 6-6,7 visites actuellement.
Cette tendance s'est accélérée entre 2021 et 2025, période marquée par l'inflation et la réduction du pouvoir d'achat qui ont poussé les consommateurs à espacer leurs visites.
Les clients privilégient désormais des prestations plus complètes lors de chaque visite plutôt que des rendez-vous fréquents, ce qui explique en partie la hausse du panier moyen.
Le développement de la coiffure à domicile et du "do it yourself" contribue également à cette baisse de fréquentation des salons traditionnels, particulièrement dans les zones rurales.
Quel est le panier moyen par client et son évolution ?
Le panier moyen pour la clientèle féminine varie entre 44 et 70 euros selon les régions, avec une tendance haussière marquée (+8% sur les 3 dernières années).
En Île-de-France et dans les grandes métropoles, le panier moyen atteint facilement 70 euros, contre 44-50 euros dans les zones moins urbanisées.
Pour la clientèle masculine, le panier moyen se situe entre 21 et 30 euros avec une évolution plus stable, reflétant des prestations généralement moins complexes.
Cette hausse du panier s'explique par la montée en gamme des services proposés : soins naturels, colorations sans ammoniaque, prestations personnalisées et conseils beauté.
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Quelles régions connaissent la croissance la plus forte et lesquelles reculent ?
L'Île-de-France et les grandes métropoles comme Lyon, Bordeaux et Nantes tirent la croissance du secteur avec des taux de progression supérieurs à la moyenne nationale.
Les zones touristiques bénéficient également d'une dynamique favorable grâce à une clientèle plus diversifiée et un pouvoir d'achat plus élevé des visiteurs.
À l'inverse, les départements ruraux et les zones à faible densité de population connaissent un recul marqué, aggravé par la concurrence de la coiffure à domicile et la migration vers les centres urbains.
Cette polarisation géographique reflète les inégalités territoriales en matière de pouvoir d'achat et d'accessibilité aux services de proximité.
Combien de salons ouvrent et ferment chaque année en France ?
Le marché français enregistre environ 7 000 fermetures et 7 000 à 8 000 créations de salons par an, maintenant un équilibre précaire avec une croissance nette quasi-nulle.
Cette stabilité apparente masque une forte rotation dans le secteur, révélatrice d'un marché très concurrentiel où la survie des nouveaux établissements reste difficile.
La densité actuelle de plus de 100 000 salons, soit environ 1 salon pour 650 habitants, suggère une saturation du marché dans de nombreuses zones.
Les créations se concentrent principalement dans les zones urbaines dynamiques tandis que les fermetures touchent davantage les zones rurales et les petites villes.
Quelles nouvelles habitudes de consommation transforment la demande ?
Le service rapide connaît un essor remarquable avec le développement des concepts de "cut-bar" et de prestations express sans rendez-vous, répondant aux attentes d'une clientèle urbaine pressée.
- Forte demande pour les soins naturels et bio, avec une préférence marquée pour les produits sans sulfates ni parabènes
- Généralisation de la digitalisation des réservations via sites web et applications mobiles dédiées
- Personnalisation accrue des prestations avec des diagnostics capillaires sur-mesure
- Utilisation intensive des réseaux sociaux pour la découverte de nouveaux salons et coiffeurs
- Recherche d'expériences "bien-être" intégrant massage du cuir chevelu et conseils beauté globaux
Quel impact ont les plateformes de réservation en ligne sur le secteur ?
Les plateformes de réservation et applications mobiles ont généré une augmentation du taux de réservation de 15 à 25% selon les enseignes, transformant radicalement la relation client.
Cette digitalisation améliore particulièrement la fidélisation et la récurrence chez la clientèle jeune et urbaine, habituée aux services digitaux.
Les salons qui adoptent ces outils constatent une meilleure gestion de leur planning et une réduction des rendez-vous manqués, optimisant ainsi leur taux d'occupation.
L'impact reste cependant inégal selon les zones géographiques, les grandes villes bénéficiant davantage de cette transformation digitale que les zones rurales.
Comment évoluent les principaux coûts d'exploitation ?
Les coûts d'exploitation subissent une pression inflationniste marquée depuis 2022, avec des hausses particulièrement sensibles sur les loyers (+5 à 10%) et les salaires (+5%).
| Poste de coût | Part des charges | Évolution 2022-2025 |
|---|---|---|
| Loyers | 15-20% | +5 à 10% |
| Salaires et charges sociales | 45-50% | +5% |
| Produits et matières premières | 10-15% | +8 à 12% |
| Énergie | 3-5% | +15 à 20% |
| Autres charges | 15-20% | +3 à 7% |
| Marketing digital | 2-3% | +25 à 30% |
| Assurances | 1-2% | +4 à 6% |
La marge nette moyenne, traditionnellement située entre 25 et 30%, se trouve sous pression constante, obligeant les salons à optimiser leur gestion et à revoir leur stratégie tarifaire.
Quelle est la situation du recrutement dans le secteur ?
Le secteur fait face à une pénurie croissante de main-d'œuvre qualifiée malgré la formation annuelle de 10 000 à 15 000 nouveaux coiffeurs.
Les jeunes diplômés privilégient de plus en plus le statut d'indépendant ou la coiffure à domicile, délaissant les postes salariés traditionnels en salon.
Les salaires en début de carrière, situés entre 1 600 et 1 900 euros brut mensuel, peinent à attirer les candidats face à la pénibilité du métier et aux horaires contraignants.
Cette tension sur le marché de l'emploi pousse les salons à développer des politiques de fidélisation des employés et à proposer des formations continues pour retenir leurs talents.
Quelles innovations technologiques se diffusent le plus rapidement ?
Les colorations sans ammoniaque et les soins naturels connaissent l'adoption la plus rapide, portées par la demande environnementale des consommateurs.
- Outils connectés de diagnostic capillaire utilisant l'intelligence artificielle pour personnaliser les soins
- Logiciels de gestion intégrés combinant planning, caisse et relation client
- Applications mobiles de réservation avec géolocalisation et avis clients
- Produits éco-responsables et certifiés bio pour répondre aux attentes éthiques
- Systèmes de coloration révolutionnaires réduisant les temps de pose
L'adoption reste inégale : les grandes chaînes et franchises intègrent rapidement ces innovations tandis que les petits salons indépendants accusent un retard technologique.
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Quels profils de clients tirent la croissance du marché ?
Les jeunes actifs urbains de 25 à 45 ans constituent le moteur principal de la croissance, particulièrement les femmes disposant d'un pouvoir d'achat élevé.
Cette clientèle privilégie la personnalisation des prestations, la rapidité de service et l'utilisation d'outils digitaux pour la prise de rendez-vous.
Elle recherche une expérience globale intégrant bien-être, conseils beauté et produits éthiques, acceptant de payer un prix premium pour ces services.
Les hommes représentent également un segment en croissance, notamment pour les soins du visage et les prestations de barbier haut de gamme.
Quelles sont les projections pour le marché français d'ici 2030 ?
Le marché français de la coiffure devrait atteindre 7,5 à 8,2 milliards d'euros de chiffre d'affaires en 2030, avec une progression annuelle de 2 à 3%.
Le nombre de salons devrait se stabiliser entre 105 000 et 110 000 établissements, avec une part croissante dédiée aux services digitaux et à domicile.
Cette croissance sera principalement portée par la montée en gamme des prestations, le développement du digital et l'évolution des attentes environnementales des consommateurs.
Les franchises et grandes enseignes devraient renforcer leur position, captant une part croissante du chiffre d'affaires grâce à leur capacité d'investissement technologique et marketing.
Conclusion
Cet article est fourni à titre informatif uniquement et ne doit pas être considéré comme un conseil financier. Il est recommandé aux lecteurs de consulter un professionnel qualifié avant de prendre toute décision d'investissement. Nous déclinons toute responsabilité quant aux actions entreprises sur la base des informations fournies.
Le marché français de la coiffure en 2025 révèle un secteur en pleine mutation, tiraillé entre tradition et innovation.
Les entrepreneurs souhaitant se lancer dans ce domaine doivent impérativement intégrer les nouvelles attentes digitales et environnementales pour réussir dans cet environnement concurrentiel.
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Sources
- Modeles de Business Plan - Marché coiffure chiffres
- Modeles de Business Plan - Marché coiffure France
- Propulse by CA - Marché coiffure
- CNEC - Baromètre du CNEC
- SumUp - Ouvrir un salon de coiffure
- Cerfrance - Analyse secteur coiffure
- Advex Conseils - Secteur coiffure 2025
- UNEC - Chiffres clés coiffure
- Artisanat - Soins à la personne
- Observatoire Franchise - Salon coiffure
- Financement salon coiffure France
- Seuil de rentabilité salon de coiffure
- Coefficient multiplicateur coiffure
- Réglementation salon de coiffure
- Coût de revient et marge salon coiffure
- Budget ouvrir salon de coiffure
- Ouvrir salon coiffure budget rentabilité
- Salon coiffure exemple projet